vendredi 30 décembre 2011

Danse encore avec moi

Tu me donnes des larmes de nostalgie de ce que je n'ai même jamais vécu. C'est comme ça que tu me touches. Au point de me créer des souvenirs qui n'existent pas juste pour mieux penser à toi. Ta présence me manque comme quelque chose qui a déjà existé. Un trou que tu aurais laissé. Un espace béant qui prend trop de place.

Ce n'est pas de ces choses qui font mal. Plutôt un sentiment lancinant. Comme un pincement au coeur qui ne veut pas partir. Ou un long soupir qui s'éternise dans mon âme. Si je ne te connaissais pas, peut-être que je voudrais t'inventer pour mieux pouvoir m'ennuyer de toi. C'est comme une douceur, une guimauve qui fond dans la gorge.

J'aimerais pouvoir refaire la vie. Pour en choisir une où je te plairais. On ne décide pas toujours. On le fait même rarement. Alors, je me complais, je me vautre un peu. Je caresse mon manque doucement dans le noir pour mieux ignorer les vérités. Et c'est tout doux sur ma joue. Un jour, tu partiras. Mais pas encore. Je ne suis pas prête. Reste un peu avec moi et dansons ensemble dans ma nuit solitaire.

jeudi 29 décembre 2011

Table d'hôte 3 services

Au menu, ce soir chez l'Impulsive montréalaise 
  • Entrée : Crème de brocoli (maison of course)
  • Plat principal : Coq au vin
  • Dessert : Rêve au chocolat et framboises
Nombre d'invités chez l'Impulsive montréalaise ce soir :
0.

On ne peut pas tout avoir ?

mardi 27 décembre 2011

Comme personne

Putain, j'en ai marre.

J'essaie d'écrire. J'ai des choses à dire, des sentiments à extirper, du méchant à expulser. J'y arrive pas. J'ai du beau à inventer, du joli à décrire, de la beauté à exprimer.

Mais c'est un creux dans ma gorge, un fond dans mon ventre, un noeud dans mon coeur, un nuage dans mon esprit.

Ça bouge, ça remue, c'est lancinant, prenant. Des images en boucle, des pensées tenaces, des envies viscérales, des désirs obsessifs.

J'ai de la folie ordinaire dans ma tête. J'ai du superbe et du spectaculaire. J'ai de la laideur dans quelques coins sombres. Je suis comme toutes les autres et comme personne.

Et parfois, c'est trop plein. Je ne sais plus trop quoi faire de tout ça, de tout moi. Trop vivant, trop frémissant.

jeudi 22 décembre 2011

Défilé de Noëls

Des Noëls, y'en a de toutes les sortes. Je m'en rappelle quelques-uns... J'y replonge parfois... Noël, j'ai toujours trouvé que c'était la fête de la nostalgie. Ça fait un p'tit chaud en-d'dans. Y'a l'amour, les lumières, les rassemblements, la nouvelle année qui approche et nous invite toujours à une certaine réflexion. J'en ai eu des Noëls. Plusieurs.

Celui dans les manteaux. Le long manteau en poil blanc de ma tante. De la grosse fourrure douce pour les joues. Ça sent bon le poil qui a pris la température de l'hiver. Ça sent un mélange de froid pis de sapin avec un peu de parfum de matante. C'est drôle comme on oublie bien des choses dans la vie, mais qu'on se rappelle un manteau dans lequelle on a bien enfoui les mains et le nez.

Je me rappelle des gros Noëls. Des Pères Noëls de famille aussi. Bon, un seul en fait. Que j'étais assez vieille pour reconnaître. L'oncle. Qui mettait des étoiles dans les yeux des p'tits enfants. Parce que ça rêvait gros à c'te jeune âge là. Ça rêvait en technicolor, en barbe blanche pis en bruit de bottes sur le toit.

Y'a eu un Noël de larmes. Quand on a pas envie de voir personne. Parce que qu'on pense que personne nous aime. Pis un Noël triste, c'est toujours plus triste qu'une autre journée. Les sanglots font plus mal dans la gorge. Ça arrache des p'tits bouts de coeur un peu plus que d'habitude. Pis y'a rien qu'on puisse y faire. On arrête pas de ressentir le mauvais parce qu'y'a des guirlandes partout et qu'les lumières brillent en-dessous d'une belle lune pleine.

Y'a eu un Noël grave. Quelques verres d'alcool. Un qui prend l'autre par l'épaule, pis par le cou, deux, trois qui crient, des émotions qui s'échauffent, cqu'on appelle une bataille. Avec des rires qui cessent et qui jouent pu. Des cartes qui tombent par terre. En même temps que les bonnes humeurs et la morale. Un Noël qui pourrait bien aller aux oubliettes, mais bon, semble que non.

Le plus qu'y'a eu, c'est les Noëls de cadeaux et de famille. Un sapin, du papier d'emballage partout, des sourires, un peu d'amour, des cartes avec des beaux mots. Les lumières qui flashent pendant que tu déchires le cadeau, ben le papier en fait. C'est beau un sapin qui flashe... On s'en rappelle des beaux sapins. C'était toujours moi la fée de Noël. Ça l'est encore. Une poste à vie. Une élection à majorité. Aucun autre candidat. Faut un coeur d'enfant pour faire ça.

Y'a des Noëls, t'es adulte, pis t'entends quelqu'un qui dit à l'autre : "Ouin, y'est encore un enfant, lui, y'a hâte que Noël arrive." Pis tu dis que toi aussi t'es enfant. Que t'aimerais bien avoir un gars comme ça dans ta vie, un gars qu'y'a hâte que Noël arrive. Tu trouves ça beau un gars d'même. Ça t'fait tout drôle dans l'ventre juste d'y rêver.

Y'a des Noëls, c'est magique. Juste magique. C'est les souvenirs, l'amour, la beauté, les scintillements. C'est un comme ça que je vous souhaite. Un Noël en grand. Hors grandeur normale, plus que nature. Un beau Noël d'enfant heureux.

Joyeux Noël !

mercredi 21 décembre 2011

Foncer dans le mur

Quand on était plus jeune, on disait en bravade " j'ai même pas peur". Maintenant, c'est un peu plus complexe; les peurs ne sont plus pareilles. Mais on fonce souvent quand même. Droit dans le mur, pied au tapis. On voit le mur. On n'est ni idiot ni aveugle. Puis, au fond de nous, on le sait bien qu'on a peur même si on dit que non. C'est que le mur, il a l'air solide.

Qu'est-ce qui déclenche cet instant-là ? Celui où l'on fait fi et on fonce ? Pourquoi on agit en sachant qu'on aura mal ?

Peut-être pour ne pas stagner. Pour que ça bouge, que ça  nous fracasse. Parce qu'on a besoin de se sentir en vie. Parce qu'on veut se relier à quelque chose, n'importe quoi. Parce qu'il faut la pluie pour traverser le désert et tomber pour pouvoir se relever. Parce que la douleur, ça nous réveille. Un électrochoc sur la routine et l'ennui. Parce qu'il le faut, que certaines choses se doivent d'être. Parce que. Juste parce que.

Oui, qu'est-ce qui fait que quand on sait qu'une chose nous fera mal, on la fait quand même ?

mardi 20 décembre 2011

Vivante

Je gronde. Je bouillonne. Tu me réveilles des pieds à la tête. Une jument en furie. Une folle qui rue dans les convenances. Un volcan en éruption qui crache son feu.

Ce sont mes jambes, ce sont mes bras. Tout bouge et remue. Une fébrilité d'écorchée. J'ai besoin de mots violents, d'écartèlements, de ressentir l'extrême, d'avoir la peau qui démange et le coeur qui hurle. Une sève en moi, dans mes artères. Une canicule qui me brûle jusqu'aux vertèbres.

Je ne cherche pas de jolis mots pour toi. Je cherche des mots en vie. Des mots qui font trembler et résonner. Car cette histoire, cette non histoire en fait, n'est pas jolie.

Elle est brutale.

Elle me déchire les viscères, elle me brûle les ovaires, elle carbonise mon ventre. Et si ce n'est pas une histoire que j'aime, c'en est une que je chéris, car elle me fracasse de force dans le monde des vivants. Elle m'extrait de mes trops mornes torpeurs.

Alors, je me rattache. Délibérément, comme une sale petite sotte. Pour vibrer encore. Juste un peu, encore.

Je cherche la dernière goutte, celle qui m'achèvera ou me délivrera.

dimanche 18 décembre 2011

Il y a des rêves

Il y a des rêves qu'on ne peut faire taire. Des absurdités. La privation est un étau qui accentue la moindre des émotions.

Je sais les vérités. Implacables et lourdes. Mais dans ma tête, il y a ces danses incessantes. Des images en couleurs. Je me tricote de grands vents comme d'autres forment leurs vies. Je préfère le volatile à la dureté. Peut-être parce que j'aime mieux ignorer le tangible. Se baigner dans un halo rafraîchit davantage que de mourir dans du béton.

Le fléau d'un peu de volatile, c'est l'enivrement. On reste dans les bulles imaginaires. On flotte dans un soupçon nuageux. On ne se rattache à rien. On vit dans l'ailleurs. Et on découvre que ce qu'on pensait léger, est lourd. Prend une place qu'on n'a pas à donner. Qu'on refuse de donner. Mais c'est là, insidieux et charmant. Ça séduit et on succombe. Rêver encore. Juste un peu. Il n'y avait rien, on crée tout. On se rattache au monstre qu'on a constitué. On le nourrit et on le berce. Parce qu'il nous berce et nous endort si bien. Et on aime le confort d'un faux rêve beaucoup plus que la réalité d'une tristesse ambiante.

Il y des rêves. Ça commence tout petit. Puis ça devient un serpent autour de notre cou.

samedi 17 décembre 2011

Officiellement

C'est officiel.

C'est maintenant ma fête.

Allez, quoi, faites-moi plaisir ! 

jeudi 15 décembre 2011

Cuisine 101

Hier encore.... je me suis achetée un livre de cuisine.

Dernièrement, dans les derniers mois, j'ai développé cette obsession de la cuisine. J'achète des magazines, des livres, je fouille sur internet. Je me découvre une passion frénétique pour la cuisine. Du moins, le feuilletage de pages qui parlent de cuisine. J'en ai... euh... beaucoup. Comme dans beaucoup trop.

Je ne dirais pas que je suis une grande cuisinière. Loin s'en faut. Mais j'aime ça. Chaque jour davantage. Et quand même, je me débrouille.

Parfois, je regrette de n'avoir pas plus de personnes qui viennent chez moi casser la croûte. J'ai un petit appartement et des amis qui semblent-ils sont grandement casaniers.

Car voyez-vous, je cuisine pour moi.... Mais c'est si agréable de mettre les petits plats dans les grands plats, de choisir une recette, de la faire, de préparer un dessert avec ça, d'accueillir la visite, de servir, de partager... En attendant, je tourne les pages et je me fais plaisir de temps à autre !

dimanche 11 décembre 2011

Déchirures

Tu as déchiré les étoiles dans mes yeux. Là où il y avait des chimères, tu as jeté un trait de sable. Et moi, lasse, j'ai abandonné l'espoir. C'était une ligne mince. Bâtie par temps d'ennui. Mais elle savait donner des couleurs.

J'avais construit une maison de paille, mais tu as soufflé bien fort. J'ai essayé une maison de bois, mais tu l'as fracassée. Et comme nous ne sommes pas dans un conte, je n'ai pas entrepris de maison de pierres.

C'est éteint, morne. La perte des étincelles qui volent trop haut. Peut-être, c'était inévitable. Mais je n'aime pas les lois, les routes droites. Je préfère les tempêtes, quelques emportements, le risque des chutes brutales. Tu as tracé l'opposé. Choisi les évidences.

Tu as déchiré les étoiles dans mes yeux. Tu les as déchirées. Et je reste les bras ballants, le regard un peu triste, sans éclat. Une fausse victime.

vendredi 9 décembre 2011

Décembre, le magnifique

C'est beau Noël !!!!! En tout cas, mon appartement est tout beau maintenant que je viens de le parer de Noël. Je sais, je sais, je suis un peu en retard. Quelle erreur ! C'est bien plus joyeux avec les guirlandes, les bas, le Père Noël, le bonhomme, le mini-sapin, la couronne et tout le tra la la.

J'ai toujours été bien bébé lorsqu'il s'agit de Noël. Bon, je dis toujours, mais je le suis probablement plus en vieillissant que quand j'étais jeune. Oui. Beaucoup plus. Le mois de décembre est un beau mois.

Il fait les joues rouges. Il nous fait acheter des cadeaux et en recevoir (oui, je ne critique pas la consommation comme tout le monde.... c'est le fun les cadeaux... toute l'année, mais à Noël aussi bon !). C'est le mois où j'ai ma fête (bientôt, bientôt....). L'air est vif et énergique. Il y a des lumières et des décorations partout. C'est plus festif, plus féérique.

J'aime les traditions de Noël. Les achats, les réceptions, les bulles, les sourires, le temps avec les proches. J'aime être le Père Noël le soir du 24 décembre. Car il est hors de question avec mes parents et mon frère que quelqu'un d'autre que moi distribue les cadeaux. Tellement qu'en fait, je crois que personne n'oserait même en avoir envie. C'est chose établie. Je fais dans les formes et je lis toutes les étiquettes drôles et niaiseuses que j'ai pu coller sur les cadeaux et qui font rire.

J'aime marcher dans la rue le soir. C'est vivant et lumineux. Mais des lumières qui sourient. Pas des lumières tristes et maussades comme en novembre.

J'aime décembre. Il était temps que je m'en rappelle ! :)

jeudi 8 décembre 2011

Cocooning

Je prendrais bien quelques câlins.

Et une grande couverture sur un sofa confortable.

Avec un feu de foyer qui crépite joyeusement.

Et un chat qui ronronne.

Une piles de feel good movies.

Avec un peu de soleil à l'extérieur.

...

Mais bon, je dois aller travailler. Et j'ai personne pour les câlins. Ni de foyer.

La vie est bonne pour se charger de briser les chimères.

Il me restera toujours le chat, les films, le sofa qui m'attendront ce soir et peut-être un peu de soleil aujourd'hui si on est chanceux. C'est déjà ça !

Cocooning, vous avez dit ???? Oooooooh ! Comme je voudrais.

dimanche 4 décembre 2011

Gros sur le coeur

Je suis de mauvaise humeur. Ouin, jpense qu'on peut dire ça comme ça. Un mélange de toutes sortes de choses. Banales, pour la plupart. Mais tsé ya des journées..... Quelques mises au point, témoignages et émotions donc.

1- Au cave qui se stationne à la sortie de ma ruelle : Tasse-toé tabarnac, c'est une voie routière, pas un stationnement. Pour tout dire, si je l'avais croisé, je l'aurais menacé de prendre son numéro de plaque et de frapper sa minivan à coup de pelle la prochaine fois.

2- Idem pour le con qui se stationne à côté de moi. La ligne, cpas pour les chats. La prochaine fois, je pense que je vais lui peinturer une ligne sur son char pour lui montrer à quel point il dépasse dans mon stationnement et m'oblige à faire des acrobaties de char pour sortir.

3- J'ai pas envie de faire du sport. Pas juste pas vraiment envie, je suis pas motivée, fatiguée, bla bla. Non fucking pas envie, genre l'idée me répugne. Pourtant, maudit le sport, ça me fait du bien. Mais l'idée même je suis pas capable depuis une semaine. Bon, faut dire que j'avais un maudit fichu colis de rhume aussi. Genre j'ai morvé ma vie. Mais là, jvas mieux. Un peu.

4- Ya un gars qui me jase sur internet. Il a une blonde. Mais il ne me l'a pas dit. Mais je le sais. Pis il me cruise un peu. Rien de concret, mais tsé c'est clair un gars qui te cruise un peu sur internet. J'ai même pas envie d'imaginer ce qu'il va dire. Aaaaah jpensais tu le savais, aaaahhh tu me l'as pas demandé, aaaah, ça marche pu ben ben... Bla bla bla. BLA.

5- Quand je te demande pourquoi tu me critiques dans mon dos, pis que ta réponse, c'est de me demander qui m'a dit ça, ça m'énarve. Étrange, non ? Vraiment jcomprends pas ma réaction !!

6- Je suis tannée de me lever le matin. D'être obligée de me lever pour aller travailler. Mon corps veut pas. Ma tête veut pas. On pourrait pas travailler genre midi-4h pour le même salaire ? J'hais ça brutaliser mon corps et ma tête pour me dépêcher le matin.

7- T'es jamais contente. T'as toujours quelque chose à redire. Même quand j'essaie de te faire plaisir. C'est comme lassant un peu. Change de refrain.

8- J'ai mangé une poutine. Bon, cpas un crime en soi. Mais je l'ai mangée émotivement. Pis ça, ça fait chier. Surtout que bon, j'ai perdu 20 lbs en un peu moins de 5 mois. Pis que justement, j'essaie d'enrayer des comportements émotifs de ce genre. Tsé jpeux en manger de la poutine. Mais parce que j'en ai envie. Pas parce mes émotions sont grrrr. Anyway, ça m'énerve.

9- J'ai envie de prendre un verre. Mais tsé un maudit verre. Genre triple, quadruple ! Pis ça, c'est jamais bon signe. Ça veut juste dire que j'en ai marre. Ouin, vraiment, le grand verre m'appelle.

10- Si j'apprends que le gars dans Occupation double que je sais pas son nom pis qui dit dans l'annonce à la télé en ce moment que c'était le pire jour de sa vie (en parlant d'une émission de télé-réalité) a déjà vécu le deuil d'un parent proche, d'un ami, a été battu dans son enfance, je vais avoir envie de le grafigner pour y montrer à relativiser un peu les choses. Pis aussi parce qu'il m'a fait écrire une phrase aussi longue qui se dit ben mal.

11- J'ai reçu une claque dans la face aujourd'hui. Au figuré. Ce qui est pire dans le cas présent. Mais bon, ça, ça me tente pas de vous en parler.

12- Je cherche un restaurant pour mon souper de fête. Mais tsé qui va être à la bonne place, convenir à tout le monde, être dans les bons prix.... Pis on dirait qui faut que je les regarde tous. Mais tous. Pis je suis tannée. C'est comme pour les voyages dans mon cas. Je change un nombre incalculable de fois d'idées pis je finis par perdre ben du temps pour pas grand chose. Jveux dire, jsuis toujours ben contente en général.

13- En ce moment, c'est dur le célibat. Des fois, cplus facile. Mais pas là, c'est dur en chiant même. Tsé ayoye, ça fait mal dans mon coeur d'animal comme ça le dit dans la toune qui parle pas de ça, mais qui exprime bien ce que j'ai à dire là maintenant.

14- Arrrrghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! Jvoulais mettre un peu d'émotion brute. :-s

En tout cas, si vous avez pas compris le principe (qui pourrait s'éterniser, mais j'abrège vos souffrances), jpeux vous faire un dessin. Mais honnêtement, c'est peut-être pas le bon moment pour me demander de vous faire un dessin. Jdis ça de même...

Constat éclair

Est-ce qu'on s'habitue un jour à se lever le matin ? À obliger son corps ? À le brutaliser ?

Parce que maudit que je trouve ça dur ce matin  !

jeudi 1 décembre 2011

La marionnette

Je suis une marionnette. On presse le ressort, on tire bien et j'avance dans mes souliers trops grands. Je fais rire parce que c'est mieux que de faire souffrir. J'exécute la vie comme une machine bien huilée.

Je suis une poupée. Parfois, j'ai le sourire triste. Parfois, je ris trop large. Les expressions des poupées sont toujours hors nature. Repousser les limites. Accentuer la fausseté.

Je suis un robot. Roboto-to-to comme disait la chanson. J'ai le coeur métallique et le ventre froid. J'ai les yeux rouges qui brillent dans le noir.

Je suis une mascotte. Un gros masque sur la tête, du poil devant les yeux. Je fais des câlins pour moins pleurer. Les gens me donnent des coups de pieds lorsque je ne regarde pas.

Je suis une automate. Pas la serveuse de Plamondon. Mais on aurait aussi pu m'écrire une chanson. Je suis une automate qui se conjuguerait bien en refrain et en ritournelles.

Qui je suis réellement ? Je suis vous. Je suis comme vous. Avec peut-être un regard trop franc. Un  regard qui appelle. Mais que ce soit derrière le masque ou devant, nous sommes tous des humains qui appellent.

mardi 29 novembre 2011

Imagination‏ limitée

J'ai presque tout imaginé.

J'ai imaginé notre premier baiser. Forcément, il y aurait eu un peu d'alcool avant. Pour provoquer le mouvement. Ce serait chimique, magique. Un peu maladroit. Pas très longtemps. Juste un instant. Le temps que ce soit charmant et que nos coeurs battent à toute allure.

J'ai imaginé notre première baise. Physique et pleine d'étincelles. Complètement naturelle. Sans malaise. Je saurais où mettre mon bras, tu saurais où mettre ta jambe, nos lèvres seraient affamées.

J'ai imaginé que tu m'invitais à souper chez toi. Heureusement, les micro-ondes existent, car on aurait mangé froid. Trop occupés par le corps de l'autre qu'il nous aurait fallu avoir dès qu'on se serait vus quand tu aurais ouvert ta porte d'entrée.

J'ai imaginé une soirée sur ton sofa. On aurait chacun une coupe de vin. Qui aurait duré des heures. Parce qu'on ne pourrait pas arrêter de parler. Une joute verbale qui passe par tous les sujets. Et des rires qui cascadent. Tu me jouerais après les orteils pour me taquiner. Et je ferais semblant que ça m'agace un peu pour te faire plaisir.

J'ai imaginé la première fois où tu me dirais que tu es amoureux. Car tu ne me dirais pas je t'aime la première fois. Tu me dirais : " Je suis amoureux de toi." Et ça me ferait craquer tellement je trouverais ça plus mignon qu'un je t'aime.

J'ai imaginé la première fois où on ferait l'amour. Juste après tes mots si mignons. La baise avec des sentiments. En se regardant dans les yeux tout le temps. Ton regard enfoncé dans le mien et ton corps qui bouge tout doucement sur moi. Un moment intense. Un moment juste beau.

J'ai tout imaginé ou presque. En fait, il me manque le début. Le moment où tu m'invites quelque part, ou le moment où tu me dis que tu me trouves attirante, ou, plus difficile encore, le moment où je te dis que je te trouve mignon et plutôt intéressant. Mon imagination ne fait pas dans la science-fiction. Je suis bien meilleure pour pelleter des nuages que pour construire de réelles histoires.

lundi 28 novembre 2011

Danger

J'ai le gène impulsif à spin.

Y'a comme 40 idées à l'heure qui me sautent dessus. Des bonnes comme des mauvaises.

Mauvais signe. Danger pour moi-même.

dimanche 27 novembre 2011

Ok, ok, je cède....

... à la pression ! Mouahahahahahah !

Mon voyage, mon voyage donc... Disons que je me permets de vous parler de mes 4 derniers jours... sur 12. Le reste, je garde pour moi. Comme je dis, une bonne partie concernait le travail. Mais la fin, c'était les vacances !

San Francisco, CA.

Je sais ! :)

Un superbe voyage. Et voici quelques photos pour saliver.

La photo classique d'Alamo Square avec vue sur la ville au loin


Palace of Fine Arts (on dirait l'Europe plus que les États-Unis...)



Oui, je l'ai montée la côte avant de prendre la photo. La vue valait l'effort



Une patinoire extérieure et un sapin de Noël... au milieu des palmiers et avec 10-15 C



Des amis au Pier 39 de Fisherman's Wharf :)


L'entrée du fameux Pier 39 avec un bel esprit des fêtes



Les chocolats Ghirardelli... Huummmmm ! Miam !


Sinon, en général, j'ajouterais que j'ai passé de superbes vacances. J'ai vraiment décroché. J'ai oublié ma vie, les ordis, le monde autour... Je me suis plongée dans le voyage. J'ai relaxé, j'ai lu des magazines à potins (une obligation en voyage), j'ai marché ma vie (72 km de marche dans les 4 derniers jours dans les côtes de San Francisco) et j'ai profité. Juste profité.

Et maintenant, c'est le retour brutal. Ouaip ! Toujours trop vite terminées les vacances ! 

vendredi 25 novembre 2011

Back

J'ai l'impression d'être de retour de la planète mars. J'étais vraiment ailleurs. J'ai vu un ordi 10 minutes environ dans mes vacances. Décrocher de la vie. Complètement.

En même temps, j'ai l'impression d'être encore sur une autre planète.

Toute seule sur ma planète.

Je suis de retour.

Bien seule.

L'ordi, des fois, ça fait ça. Amour-haine ?

Parler toute seule par écrit, ou parler toute seule dans une rue où on est anonyme. Je fais ça...

Anyway, I'm back mes chéris.

dimanche 13 novembre 2011

Demain

C'est fait. C'est officiel.

J'ai commencé à jouer à demain, à la même heure, je serai...

Ben oui, j'veux dire, on fait tous ça la veille d'un voyage. Non ?

Mon premier demain, à la même heure, je serai ?

Je serai en train de décoller. Ben mon vol, pas moi. Presque à la minute près.

La journée sera bien longue, j'ai l'impression. Surtout que j'ai exécrablement mal dormi. Et le mot est faible !

Mais on s'en fout, car demain, à la même heure, je serai.... ! :)

mercredi 9 novembre 2011

Cernes de vie

Je ne sais pas ce que j'ai.

Hier, puis ce matin.

Je me lève. Épuisée, mal partout.

Courbaturée dans le corps et dans l'âme.

Saturée. Sans pouvoir dire saturée de quoi. Juste trop. Plus capable d'en prendre.

Besoin d'évasion. De silence dans ma tête.

Voyage bientôt. Ça aidera peut-être.

lundi 7 novembre 2011

Du beau monde !

L'autre jour, j'ai lu dans un magazine les résultats assez étonnants, pour ne pas dire choquants, d'une étude faite par Dove au Canada. Semble-t-il que 13% des filles de 10 à 14 ans se trouvent belles, 6% des 15 à 17 ans pensent la même chose et quand on arrive aux femmes adultes, ce pourcentage descend à aussi bas que 3%.

Vous avez bien lu, 3% seulement des femmes adultes se trouvent belles au Canada si on en croit cette étude. 3% ! Même le 13% des filles de 10 à 14 ans est choquant. Alors quand on descend aussi bas que 3%, je ne sais pas comment on peut qualifier ce résultat.

Comment se fait-il que notre rapport à la beauté soit aussi faussé ? Je veux dire, je comprends qu'on se compare aux magazine, aux actrices hollywoodiennes, qu'on se dise qu'on n'est pas aussi jolies, aussi belles que beaucoup de ces femmes-là. Mais d'un autre côté, assez objectivement, pourquoi ne sait-on pas que même si nous ne sommes pas aussi belles qu'une autre, nous pouvons quand même être belles ? La beauté n'est pas standardisée que je sache. Il n'existe pas une seule forme de beauté, spécifique, précise et non discutable. La beauté est multiple. Oui, objectivement, je ne suis pas aussi jolie que bien de ces femmes plastiques. Mais parfois, de plus en plus souvent, je me regarde dans le miroir et même si je sais les autres plastiques, je trouve que je peux être jolie, sensuelle, souriante. Un vêtement bien choisi, une bonne humeur, une couleur...

3%. Comment a-t-on pu en arriver là ? Pourquoi la comparaison nous empêche-t-elle de voir ce qui se trouve dans notre cours ? Oui, l'herbe est peut-être plus verte chez la voisine, mais j'ai quelques fleurs en réserve. Et vous aussi mesdames ! Quant à vous messieurs... si vous saviez... Vous êtes beaux. Je ne sais pas si les résultats seraient aussi bas chez vous, mais vous êtes beaux. Il faut se les dire ces choses-là. Un jour, si on se complimente assez, si on arrête de croire en des standards impossibles, peut-être qu'on arrivera à être un peu plus sensés... !

samedi 5 novembre 2011

Un petit oiseau

Parfois, je me regarde aller et je me trouve franchement drôle. J'ai l'air d'un petit oiseau qui pépie joyeusement. Pleine de fraîcheur et d'étonnement face à la vie. Oh ! je ne prétends pas être toujours joyeuse, ou positive. Mais cette fraîcheur est là, au fond de moi. Comme si j'avais encore 5 ans en un sens. Comme une petite fille turbulente dont on ne peut obtenir le silence. Comme cette même petite fille aussi qui se fait aller les jambes et les pieds parce qu'elle est incapable de rester en place dans la grande classe de la vie.

Parfois, j'ai peur. Je regarde autour de moi et je vois des robots. Ça avance, raides, guindés, le regard un peu vide. Il m'arrive d'être au nombre de ces robots. C'est contagieux. C'est la routine qui gangrène. Le poids de la vie. Ceux qui disent qu'ils vivent chaque instant comme si c'était le dernier mentent. C'est trop épuisant. Parfois, il faut un peu de pilote automatique.

Puis le petit oiseau revient. Et je recommence à pépier joyeusement, à roucouler, à chanter. Pour rien. Juste parce que. Parce que c'est plus beau sans raison. Parce que ça fait du sens de chanter juste pour la beauté. Juste pour célébrer. Parce que pépier, même si ça énerve les autres, au fond, ça rend heureux. Essayez. Vous verrez.

mardi 1 novembre 2011

Confession

Le temps de la confession est venu. Je vous ai caché un petit quelque chose par rapport à moi. Je ne sais pas si vous vous souvenez ce texte que j'ai écrit en juillet dernier. J'y parlais d'une volonté nouvelle qui m'était tombée dessus. Mais je n'avais pas envie de nommer et dire. Sauf que le temps a passé. Et les choses vont bien. Donc je voulais partager ça avec vous.

Le 7 juillet dernier, j'ai décidé que j'allais perdre du poids. Je me suis fixée un objectif, j'ai lu, j'ai décidé de faire encore plus de sport qu'avant et de faire un peu attention question bouffe. Un peu, hein ! Car pendant ces presque 4 mois bientôt, j'ai mangé du chocolat, des chips, de la poutine, de la pizza.... Pas que ce genre de trucs bien entendu. Mais tout ça pour dire que pour perdre du poids, pas besoin de se priver, plutôt de compter. Il faut regarder la globalité de ce qu'on mange, la quantité (très important, c'est fou comme on mange beaucoup, trop...), la qualité (la plupart du temps, mais pas tout le temps !) et faut bouger ! Pourquoi je suis certaine de ce que je dis ? Parce que ça marche ! En 3 mois et 3 semaines, j'ai perdu 17lbs !!!!! Tout ça en mangeant toujours à ma faim (règle la plus sacrée selon moi). Je suis raaaaaavie ! Je ne pensais pas que ce serait aussi ''facile''. Bon, pas pour rien que je mets facile entre guillemets. C'est facile en un sens. Mais ça demande d'être concentrée et assidue. Et de se motiver quand il s'agit de bouger. Car j'adore bouger. Marcher, courir, faire du yoga, mes DVD d'exercices. Mais bon, parfois, c'est agréable de juste s'écraser sur son sofa. Disons juste que je l'ai fait un peu moins souvent.

Mon objectif n'est pas atteint. Je ne comptais pas l'atteindre en 4 mois de toute façon. Je veux une perte de poids sécuritaire et santé. Donc pas question de me priver à tout casser pour perdre plus vite et reprendre ensuite. Je suis plutôt en train d'apprendre de nouveaux réflexes, de nouveaux comportements. Et de devenir une cuisinière aux petits plats plus variés, plus légers et plus savoureux qu'avant. Et ça va bien. J'en suis environ à mi-parcours.

Si ça change mon apparence ? Oui. On m'en parle. Si je me sens mieux dans ma peau ? Absolument. La perte de poids jumelé à du sport et une bonne alimentation, ça me fait me sentir en pleine forme et plus énergique. Et puis ce poids en trop, il date de la dépression que j'ai faite il y a environ 12 ans. Une peau de tristesse et de chagrin si on veut. Alors ça allège psychologiquement aussi. Si ça change la taille de mes vêtements ? Évidemment. Et là, je me promène dans plein de linge trop grand ! C'est moche. Mais bon, je ne veux pas trop racheter avant d'atteindre mon objectif final. Si ça change autre chose ? C'est peut-être dans ma tête.... Mais il me semble que les hommes me regardent différemment. Est-ce parce que je me sens plus confiante ? Ou n'est-ce que le poids ? Je dirais un peu des deux. Assurément. Car la beauté, c'est aussi dans la tête ! Et ces temps-ci, ma tête avance avec un sourire et plus de confiance que jamais.

lundi 31 octobre 2011

Envie de démesure

Mes aspirations sont tellement plus grandes que ma vie. Et je ne sais comment faire se rejoindre les deux. J'ai en moi un feu bouillant. Un besoin d'explosions. De grandeurs. Je veux monter haut. Même si je dois parfois pour ça descendre bas. Car tout ce qui monte redescend. Et plus la vitesse de montée était grande, plus la descente est périlleuse. Mais voilà, j'ai besoin de ça.

La tiédeur me tue. L'ennui m'asphyxie. Les envies me consumment. Les rêves me frappent. L'espoir me violente. Le calme trop plat m'indispose.

J'ai besoin d'étoiles. De feux d'artifices. De couleurs. De multicolore plein la gueule. J'ai besoin de bouillir. De brûler vive. Je veux qu'on me touche. Qu'on m'écartèle. Qu'on me fasse vivre. Je veux m'élever. Je veux le bonheur en charges explosives. L'exultation est mon maître. La vie morne mon bourreau.

Je ne sais comment faire se rejoindre tout ça. Comment bâtir la déconstruction d'une vie. Comment construire les torrents des temps nouveaux. J'ai les mains vides, la tête angoissée, mais le coeur si grand, le coeur si plein, le coeur si volontaire. Un coeur qui me foudroie lorsque ma vie se mesure trop et ne se démesure pas assez.

dimanche 30 octobre 2011

Ces soirées dansantes

Je ne sais pas pourquoi je ne vais pas plus souvent danser. Franchement, je l'ignore. J'adore danser. Et j'adore est faible. Sortir dans un bar où on peut danser équivalait pour moi à me prendre un seul et unique verre, à me précipiter sur la piste de danse sans parfois avoir même pris une gorgée et à danser. Me dandiner, me trémousser, me laisser aller.

J'ignore pourquoi on ne fait plus réellement de soirées dansantes comme à l'époque. Je trouve ça triste. J'aimerais bien qu'un homme me demande si ça me plairait d'aller danser samedi soir à un bal quelconque. Et que ce soit gros comme invitation. Pas aller au bar, non. Pas cette atmosphère qui pue l'alcool, la chasse au sexe et parfois un peu le désespoir. Non, juste une jolie soirée dansante où on se fait jolie, mais un peu timide. Des soirées où un gars vous tend la main, ô peut-être avec quelques idées derrière la tête, mais surtout parce qu'il vous trouve jolie et a envie de vous faire danser et tournoyer. Pas de jugement, de bitcherie, de meatmarket, de gens trop saouls. Non. Que du plaisir simple.

Je ne sais pas pourquoi je ne danse pas davantage... Ça fait des années que je veux suivre des cours de danse et que je ne le fais pas. Je sors très peu dans les bars depuis un long moment. Les ambiances de bar bien souvent ne me plaisent pas. Et pour les endroits où ça me plaît... euhh.... je n'ai pas d'excuses. Tout comme pour les cours que j'aurais envie de suivre !

Je suis allée voir le remake du film Footloose vendredi soir dernier (absolument charmant... toujours selon mes critères quétaines... je m'assume) et depuis j'ai les pieds qui remuent et la tête qui chante en boucle. Et je souris. J'ai la nostalgie de soirées dansantes que je n'ai pourtant jamais connues.

mardi 25 octobre 2011

Fin de la guerre

Je les ai tous vaincus. Mais il n'y avait pas de guerre. Et maintenant, j'ai la peau vide.

On pense qu'on change. La vérité, c'est que la peur n'est jamais loin des surfaces.

Il y a eu bien peu d'aurevoir. Surtout des cicatrices béantes. J'ai jonché le sol. Bien plus de ma chair que de la leur.

La peau vide. C'est tout ce que je sais. Mes doigts parcourent mes bras, mes jambes, mon ventre. L'absence résonne.

Il faut parfois le regard de l'autre pour savoir qu'on existe réellement. Du moins, qu'on existe dans une dimension extérieure.

C'est la fin de la guerre. Vaincus. Je les ai tous vaincus.

dimanche 23 octobre 2011

Papillon dansant

J'étais comme un papillon attiré par la lumière. Les bulles me montaient à la tête. L'envie de hurler. L'envie d'enlever mon écharpe, mon manteau et de danser librement. Mes pas étaient mécaniques. Des bulles, quelques bulles et ça dérape.

J'ai le bonheur facile des gens éternellement insatisfaits. J'ai des élans qui me submergent. Un coeur immense qui déborde, qui bat, qui vit indépendamment de moi. Des désirs de profiter.

J'aurais pu aborder n'importe qui. Dire des paroles vides. Non, je n'aurais pas pu. Mais les idées étaient là. Celles qui me disent de tout laisser aller. De foncer dans un coin au lieu de foncer dans rien. De bâtir parce que le vide est trop grand.

La lumière, la lumière. Me brûler. Le feu sur ma peau qui m'assouplit et me délasse. M'approcher un peu plus jusqu'à la clarté. Les papillons vont parfois vers le danger. Comportement inné. Le confort qui dure est un moment déplaisant.

jeudi 20 octobre 2011

Soirée de pluie

Ce soir, j'ai marché sous la pluie.

Il faisait bien noir (vers 20h30) et il pleuvait. À petites gouttes au début, puis à plus grosses gouttes ensuite, mais j'avais envie de marcher. L'air était parfait pour ça.

J'étais seule au milieu de la foule. Sur Ste-Catherine. Entre le centre-ville et la station de métro Berri. J'aurais pu m'arrêter plusieurs fois. Prendre un autre métro. Pour tout dire, j'avais un parapluie sur moi ! Mais je n'avais pas envie de l'utiliser.

J'étais bien sous la pluie. Bon, j'étais toute mouillée, les cheveux fous, les lunettes ruisselantes, le manteau qui sent le p'tit chien humide (c'est une expression hein...!). Mais j'étais bien. Marcher sous la pluie comme ça, ça me donne un bol de vie. Une grande bouffée d'air vivifiante qui me rentre dans le corps et le coeur. Je marchais tranquillement la tête dans les airs. Je regardais autour de moi en conquérante ou en âme apaisée selon les moments. Une rue passante de grande ville, sous la pluie, ça se vide tranquillement. Ou ça se pare de parapluies. J'ai vu la rue se transformer, devenir autre.

Parfois, se sentir en vie, ça tient à peu de chose.

Quand je suis arrivée au métro Berri, j'étais juste fatiguée. Pas que j'avais marché bien longtemps, peut-être 35 minutes, je dirais. Sauf que j'avais vécu beaucoup. Et bien. J'avais vécu la pluie.

mardi 18 octobre 2011

6 sujets (parce que ben, j'aborde 6 sujets)

Aujourd'hui, dans le métro, y'a une dame qui m'a accrochée avec son journal. J'ai failli lui arracher des mains et la frapper avec. Une autre dame a failli m'assommer 3 fois avec sa maudite sacoche. Je lui ai sacré un coup d'épaule, à la sacoche, pas à la dame, mais ça l'air qu'elle a pas reçu le message 5 sur 5. En essayant de sortir du métro, j'ai dû dire deux fois pardon et une fois excusez-moi. Après, j'ai juste plaqué le monde. Non, mais ! Pis en plus, c'était une journée où j'étais de bonne humeur. Imaginez si j'aurais été en criss !

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Mon chat va avoir 12 ans demain. Je suppose qu'on peut conclure que c'est pu vraiment un chaton. Mais ça reste mon bébé. Aaaaaaaaaaah ! (soupir de fille).

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Je me suis achetée un nouveau chandail à manches longues pour aller courir. Plus ajustée et confortable. Je me sentais plus cute. Tsé, on sue pis on est rouge, mais cpas une raison pour porter des vêtements informes. Pis en plus, ben j'ai fait un bon temps pour mon 5 km. Tout est dans le chandail, j'vous dis !

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Ctu moi où la maudite criss de tabarnac de colisse de télé numérique ça fait chier pis cé pas yâble ! J'veux dire, moi, regarder un poste où c'est écrit L'intensité du signal du canal numérique est faible, je trouve ça dull à la longue ! Ça vous fais-tu ça vous autre ? Remarquez, vous avez probablement tous le câble. J'veux, on est qui, moi et 3 grands-mères au Québec a ne pas avoir la télé câblée ? Mais bon, ça m'intéresse pas, moi. On écoute déjà trop la télé comme ça. Pis j'ai pas envie que mon high light de la semaine, ce soit ma conversation du matin avec mes collègues à propos des émissions de la veille, pis de l'avant-veille, pis de l'avant-avant-veille...

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Dans mon bloc appartements, c'est particulier. On a 6 saisons. L'hiver, le premier entre-deux, le printemps, l'été, le deuxième entre-deux et l'automne. Le premier entre-deux, c'est la saison où y fait pas encore assez chaud, mais que le proprio considère que oui fac il arrête le chauffage. Le deuxième entre-deux, c'est la saison où il fait déjà froid, mais où le proprio considère que c'est pas encore le cas, fac il a pas encore parti le chauffage. Je vous laisse deviner quelle saison on est !

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C'est bon de la croustade aux pommes. Tellement bon qui m'en reste pu ! J'vas être obligée de m'en refaire bientôt ! C'est triste la vie.  :)

vendredi 14 octobre 2011

Taille parfaite

Dernièrement, j'ai lu dans un magazine que Patrice Robitaille, un comédien québécois pour ceux qui ne sont pas d'ici, avait dit qu'une femme qui porte une taille 14 peut être aussi désirable qu'une femme qui porte une taille 2. J'ai disons.... réagi. Ce n'est pas personnel à lui. Mais, disons, ma réaction face à n'importe quel homme qui m'aurait lancé ça nonchalamment.

Ma première réaction : Yeah, you right !!!! Me semble !

Ma deuxième  réaction : Qu'on me place en ligne toutes les ex-copines de ce monsieur devant moi immédiatement pour qu'on compte combien dépasse les tailles 5-6.

Puis, je me suis arrêtée un moment. Tsé, des fois dans la vie, il faut s'écouter penser. Pourquoi je pensais ça ? Était-ce réellement une observation que j'avais faite en regardant autour de moi ? Plus ou moins, je vous dirais. Je connais des hommes ici et là qui aiment les rondeurs et n'ont pas de problème avec ça. Était-ce le poids des médias ? En grande partie, je suppose. L'idéal de beauté féminine n'est certes pas la taille 14. Loin de là. On parle plutôt de brindilles taille 0. Les publicités, les célébrités.... On est loin des femmes d'un tableau de Renoir ! Au point où je crois les femmes ont intégré que c'était ça l'unique beauté possible. Je me souviens d'une étude très sérieuse faite par un magazine (héhé, pas si sérieuse que ça, hein !) qui avait montré des dessins de femmes de différentes grosseurs à des hommes et à des femmes. On leur demandait d'identifier la silhouette qui plaisait le plus au hommes dans les différents modèles proposés. Qui était le plus sévère vous pensez ? Oui, vous avez sûrement deviné, les femmes !

Je ne sais pas ce qui fait que les femmes en sont venues à penser savoir mieux que les hommes ce que les hommes pensaient. Mais c'est arrivé. Et c'est pourquoi quand j'ai lu la petite phrase de Patrice, j'ai réagi ainsi.

Suis-je convaincu d'avoir tort avec mes deux premières réactions ? Non, c'est bien ça le pire ! Mais je travaille là-dessus !

mercredi 12 octobre 2011

Bloguer

Je m'aperçois que ça fait une semaine que je n'ai pas écrit ici. Comme le temps passe vite. J'ai des choses à dire. Mais chaque fois, je recule d'un pas. Je me tais. Je fais silence. Je manque de temps. Même si du temps, j'en ai eu un peu plus pendant quelques jours.

La vie évolue. Ma relation avec ce blogue change. Je ne vais pas vous annoncer que je ferme. Car des fermetures, il y a en eu quelques-unes dernièrement. Ça tombe comme des mouches. Je ne veux pas vous annoncer rien. Je veux juste jaser comme on dit.

Ce n'est pas l'inspiration qui manque. Je ne sais pas ce que c'est. Un peu le temps, oui. Mais pas que ça. Des questionnements peut-être. Je ne sais pas, je ne sais plus. J'aime ce blogue. J'aime les gens qui s'y promènent. J'aime aller vous voir "chez vous". J'aime encore écrire. Mais parfois, ce qui me fait rester, c'est davantage vous. Et d'autres fois, je retrouve la passion des mots, leur intensité. Je tangue d'un côté et de l'autre. J'ai la tête ailleurs. Je m'ennuis un peu tout en manquant de temps. C'est étrange comment je me sens.

Oui, bon, je ne sais trop où je m'en vais avec ce texte...

Allez, j'vous aime.

mercredi 5 octobre 2011

Bord de chaise

Je suis dans un état de bord de chaise. De souffles. D'halètements. Cuisses ouvertes. Coeur qui bat. Des tentations. Des images. Des flashs. Des sons qui n'existent que dans ma tête. Des soupirs qui vivent dans mes entrailles.

Ça ne vient de rien. Qu'un peu de sang qui bat les tempes. Des mots qui évoquent. Une rougeur sur les joues. La beauté d'une homme dans le métro. Sa proximité à hauteur de visage.

Le ventre est noué. Une tension qui se vit, qui ne se nomme pas. C'est un peu dur, un peu mouvant, ça monte jusqu'aux poumons. Ça déplace de l'air. Ça remue.

Un désir brusque. Un éclair. Il faut. Je veux. Des phrases éparpillées. Puissantes. Brutales. Une montée des sens. Une exacerbation. L'envie d'un paroxysme. La peau tendue. Le corps en éveil. Des frémissements sur les bras. Une gorge sèche. Tête qui tourne.

État de bord de chaise. De bout de fesses. De pointe des pieds. À couper au couteau.

mardi 4 octobre 2011

Fierté euphorique

Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !

J-E   S-U-I-S   E-U-P-H-O-R-I-Q-U-E !!!!

Je viens officiellement de....

Et bien, pour faire une histoire longue, dernièrement, je parlais de mes ambitions course. Je disais qu'un jour, j'avais envie de courir 10 km, voire un demi-marathon, que le lendemain, je peinais à faire un petit 3km. Manque de constance donc.

Mais j'ai suivi les sages conseils d'un livre que je suis en train de lire (Autre Bob, tu dois être fier de moi !) et j'ai ralenti ma course. Ça me disait même environ quelle vitesse aller. Bon, j'avoue que j'ai triché, j'allais un peu plus vite que ce qui était recommandé. Mais quand même plus lent que ce que j'essaie de faire habituellement. Remarquez, au final, ça s'équivalait presque vu que j'ai accéléré un peu ici et là. Mais bon, je parlais à ma tête de cochon, et chaque fois, je ralentissais, je regardais l'heure et j'essayais de respecter le temps conseillé.

Oui, bon, c'est long en maudit comme histoire. Trop long.

En fait, tout ce que je voulais dire, c'est que je viens officiellement de courir mon premier 10 km !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Et que j'en suis euphorique ! :)

lundi 3 octobre 2011

Texte en parenthèses

Hier soir, je dansais un slow devant ma fenêtre de cuisine avec mon chat (sans commentaire) sur la chanson This Year's Love de David Gray (quand le piano commence au début de la chanson, je fonds...) et je me disais que c'est ça la vie (les petites choses).

C'est anodin la vie. Tout ce que ça demande, c'est un peu de temps (s'arrêter deux minutes pour se faire plaisir). C'est de s'arrêter (tsé, un stop quand tout va trop vite) et c'est de laisser la vie se dérouler tranquillement (pendant qu'un chat nous ronronne dans l'oreille).

C'est aussi oublier que les voisins ou passants (de ruelle donc on s'en fout) peuvent nous voir (et surtout penser qu'on est folle). C'est de laisser tomber les apparences (pour se faire du fun). C'est quelques notes de musique (je vous ai-tu parlé du piano au début de la toune ?).

Anyway, je suis déjà écoeurée des parenthèses. Mais dansez donc un slow après avoir lu ça. Avec votre chum/blonde, votre chat, votre caniche, vous-même... Prenez deux minutes pour savourer le rythme de la vie lorsqu'on le ralentit un peu... C'est un beau rythme.

samedi 1 octobre 2011

Mon Everest

En ce moment, il y a comme cent émotions qui montent en moi en même temps. Ni tristes, ni joyeuses. Mais de belles émotions. Une montée. Un espoir. Des envies. J'en suis à changer certaines choses dans ma vie. Et ça marche. Bien. Et je me demande. Tout ce que je pourrais changer et améliorer.

L'Everest a toujours été devant moi. Ma vie est correcte. Mais pas à la hauteur de ce que je vaux et ce que je veux. Il y a longtemps, j'ai entrepris une montée. Sans corde, sans protection. Et pourtant, avec une bonne étoile. Au fond de mon coeur.

Je ne sais jamais si j'y arriverai. Je monte depuis des années. Puis, je tombe. Je me fracasse sur les rochers. Mais je me relève. Toujours. Et quand je regarde derrière moi, la route est longue. Sinueuse et imparfaite. Pourtant, elle est parfaite pour moi. Pour devenir et être.

Ce n'est pas l'atteinte seulement qui est le succès. C'est aussi le chemin parcouru. Les progrès. Des progrès minuscules, d'autres plus grands. Et les deux comptent autant. Parce qu'il faut toutes les gouttes d'eau pour faire un océan et tous les progrès pour bâtir un être humain.

mercredi 28 septembre 2011

Meeeuuulade

Voulez-vous ben me dire pourquoi on n'a pas encore éradiqué le rhume ? J'veux dire, y'a plein de maladies qui sont disparues au fil des siècles. Alors pourquoi pas le criss de ti-rhume fatiguant qui fait chier ? Pis là, donnez-moi pas des raisons scientifiques et brillantes et qui parlent de virus. M'en fous !

Vous avez le gros de dire deux choses à la jeune malade que je suis. 1- Je te plains, tu fais pitié. 2- Je te plains, tu fais pitié. Ok, une troisième chose peut-être. Si vous avez trouvé quelque chose pour éradiquer le virus du rhume, ça, vous pouvez me le dire aussi. Je vais vous sauter au cou. Et vais vous donner un rhume, mais bon, ça ne vous dérangera pas puisque vous avez la solution à ce ti maudit virus.

Bon, allez, cpas tout de se plaindre d'être malade, d'avoir presque pas dormi depuis deux nuits, de moucher, d'avoir les yeux qui braillent... Faut je vous laisse. J'ai une date. Oui, oui, une date. Il s'appelle Kleenex. Et honnêtement, on s'est tellement vus depuis hier et cette nuit, je crois que notre relation devient sérieuse. (Soupir.......................)

mardi 27 septembre 2011

Petite question

Je sais que je peux lire les avis sur internet et tout... Mais quelqu'un aurait un bon DVD de yoga à me recommander ? J'en ai déjà, mais j'aimerais bien en essayer d'autres. Un pas trop mémère et kit beige, qui tient les poses un certain temps et ne demande pas qu'on soit un bretzel genre...

Tout cas, si vous avez des suggestions !

dimanche 25 septembre 2011

Nudité

Je reviens de prendre une petite marche. Il fait beau et je voulais profiter un peu de la douce température. Je ne pensais pas avoir un choc en prenant ma marche ! Comment dire... Et bien je marchais tranquillement quand j'ai tourné la tête par hasard. Il y avait une porte grande ouverte. Ce n'est pas que je voulais faire ma voyeuse ou bien espionner... Mais bon, des yeux, ça voit.

Voulez-vous bien me dire depuis quand un gars se place devant sa porte grande ouverte pour enlever ses pantalons ? C'est une nouvelle mode que je ne connais pas ? Et oui, j'ai vu ce gars, en bobettes, les pantalons aux chevilles et qui n'avait peut-être pas idée d'à quel point il s'exposait.

C'est drôle parce qu'après ça, je me suis mise à réfléchir (que ça fait quelques temps que je n'avais pas vu ça... mais c'est une autre histoire...) et à me comparer. Je m'explique. Non, vraiment, je ne laisse pas ma porte grande ouverte quand je me déshabille pour que des inconnus puissent me voir. Mais voilà, j'écris ici depuis deux ans. Je sors mes tripes, j'éponge mon sang, je dépose ma sueur. Je vous parle du plus profond de mes ovaires, de mes intestins et je dis ma vie.

Qu'est-ce qui est le plus impudique ? S'exposer l'âme ou s'exposer le corps ? N'empêche... Ne me voit pas en petites culottes qui veut !

mercredi 21 septembre 2011

Larmes

Je ne pleure plus. Ou plutôt je pleure sans pleurer. Des larmes en façades. Qui effleurent les surfaces, qui humidifient plus qu'elles n'assèchent.

J'ai déjà pleuré mon lot. Ma vie. Mes tripes. Mes espoirs naïfs. Pleurer à en avoir mal dans les cartilages. Avec le coeur qui se contracte et fait une crise. Avec l'âme qui expulse la noirceur des ombres.

Maintenant, je pleure devant de la téléréalité à semblant d'humanité et devant de la romance sirupeuse pour célibataire trentenaire. J'ai oublié les vraies larmes. J'ai perdu les émotions qu'on fracasse à bout de bras. Je suis la vieille désséchée sur son balcon. Celle qui a vu. Celle qui attend.

J'ai perdu quelque chose et je ne sais pas où chercher. J'aurais besoin d'une table. D'un scalpel aussi. M'ouvrir et me charcuter l'intérieur. Fouiller les intestins, vider le sang. Des fouilles archéologiques d'une passion éteinte. La vie est plus fade quand rien ne vous écorche. Ni de bien ni de mal. Quand on vit dans sa tête et dans son corps plutôt que dans son rêve. Parce qu'alors l'essence n'est plus là. L'essence de la vie qui frémit.

Dix minutes avant de partir

Peu importe l'heure à laquelle je me lève un matin de semaine, je finis toujours par courir pour me préparer en courant dans les dix dernières minutes. Je vous jure. Je peux me lever avant mon cadran ou à l'heure du cadran, je manque toujours de temps. Je regarde toujours l'heure cinq ou dix minutes avant de partir et je capote. Je me mets à courir à moitié nue comme une folle partout dans mon appartement, je regarde l'heure encore, je traumatise et mon chat me contemple d'un air perplexe, la plupart du temps en plein milieu de mon chemin.

Je pourrais décider de me lever plus tôt. Mais non. Je ne veux pas. Je dors assez mal comme ça en général. Donc si je dors, je dors. De toute façon, comme je le dis, même quand je me réveille avant mon cadran, je prends mon temps, je relaxe... et je finis toujours par courir.

Pis là, qu'est-ce que je fais ce matin ? Ben, je me suis levée plus tôt. Donc j'ai lu quelques trucs. Répondu à des commentaires sur ce blogue, déjeuner, pris mon temps, je suis en train de vous écrire. Alors, je sais. Je sais que dans dix minutes, je vais regarder l'heure (que je vois d'ailleurs en ce moment...) et que je vais me mettre à courir.

Arrrghhhh ! la maudite course du matin. J'aime les fins de semaine ! Des matins parfaits. Je peux tout étirer à l'infini. Avoir le temps du temps !

lundi 19 septembre 2011

Toute ou pantoute

Je voudrais bien le cacher, l'ignorer. Mais le fait est là. Le fait est que je suis un peu toute ou pantoute. Pas très en demi-mesure ou tiède. Je m'enthousiasme facilement. Je me décourage tout aussi vite.

Dernièrement, je me suis procurée (gratuitement en plus, chanceuse que je suis) une montre de sport. Qui calcule temps, vitesse, distance, calories dépensées, nombre de pas... J'adooooooooooooooooooore cette montre. Quand j'étais au gym, ma grosse motivation, c'était d'améliorer mon temps de course pour mon 5 km. Mais, dehors, sans cette petite montre, difficile d'évaluer quoi que ce soit.

Depuis que j'ai eu la montre, j'ai beaucoup marché. Et avec la montre, ça donne toujours envie de faire un petit kilomètre de plus. Pourquoi pas, juste parce que tsé. Faire un chiffre rond.

Hier, je me suis enfin décidée à calibrer ma montre pour la course. J'ai fait 0,7km pour calibrer et ensuite j'ai couru 3km pour essayer un peu la montre. J'étais bien. Y'a des fois où courir ça coule de source. Tellement qu'hier soir, en pensant à ça, je me disais que je devrais peut-être me fixer des but. 10km assurément et pourquoi pas, ô grande folie, viser un demi-marathon. Oui, folie !

Et ce soir, bang, je vais courir, je fais un 5 km. Mais péniblement. Je l'ai trouvé ardu, long, pas confortable. Ça ne coulait pas. Bon, mon temps était bien. Même pas à 2min30 de mon meilleur temps. Mais c'était dur. Dur du genre à me dire pourquoi je cours, pourquoi j'impose ça à mon corps ? Le dos me brûle en ce moment. J'aime la course, oui. Mais pas certaine d'avoir la ténacité, la volonté, la discipline d'aller plus loin que de la petite course de temps à autre pour le plaisir de la chose.

Toute ou pantoute. Un soir, je ferais un demi-marathon. Le lendemain, je me dis que je suis folle et que mon petit 5 km, c'est ben en masse.

Des fois, je me trouve difficile à suivre. Je m'enthousiasme, je me décourage. Et je cherche constamment la vérité dans toute cette folie. Dans tout ce noir ou ce blanc. Ce que je veux vraiment. Pour la course, oui. Mais surtout pour la vie en général. Pour tout. Toute ou pantoute. Ouin...

mercredi 14 septembre 2011

Peau de chagrin

Depuis trop longtemps, je traînais une peau de chagrin. Un peau qui se répandait sur moi. M'envahissait le ventre. Me prenait trop de place intérieurement. Une peau lourde à porter. La peine matérialisée. Je la portais, mine de rien, en cherchant la légèreté là où il n'y avait que des souvenirs.

Le problème en enlevant la peau, c'est que la protection part une couche à la fois. Et chaque couche rappelle quelque chose. Fait résonner le passé. Alors, on reste un peu à vif. Un peu nue. On cherche sous la peau de chagrin restante. On sait, on devine d'autres protections qui partiront.

C'est long. C'est une mue. Parfois, il faut le temps de la vie. Parce que la vitesse ne laisserait pas les mêmes résultats. Alors on s'arme. De patience qu'on n'a pas. De douceur qu'on développe. De souhaits qui se dessinent au bout d'un tunnel. Et on part à la conquête. De soi, de la peau de chagrin.

En sachant qu'on y arrivera.

Avec le temps.

dimanche 11 septembre 2011

Date anniversaire

Hey ! oui, aujourd'hui, c'est une date anniversaire pour moi.

Deux ans.

Ce blogue a deux ans.

Je pourrais faire un bilan comme l'an dernier.

Mais je fais des bilans dans ma vie en ce moment.

Sauf que.

Deux ans, ça se célèbre. J'étais quand même pas pour l'oublier.

Il n'y aura pas de champagne et de fête. Mais je me fais un gros chin-chin. Seule avec mon ordi. Aux petits moments endormis d'un dimanche matin.

C'est ça le blogue. Entourée. Seule. À toutes heures du jour ou de la nuit. Peu importe la température.

Chin-chin !

samedi 10 septembre 2011

Je me sens seule

Tout est dit dans le titre. Ou presque.

Je me sens seule. Je ne parle pas que de célibat. En général.

Le suis-je comparé aux autres ? Ou pas ? Est-ce important de se comparer ? Hell, no !

Mais je me sens quand même seule.

mercredi 7 septembre 2011

Techniques de drague adolescentes

Quand j'étais plus jeune, une façon efficace et "hyper subtile" de vérifier l'état conjugal d'un cute prospect, c'était de sous-entendre qu'il avait une blonde. J'image :

- Ouin, ta blonde doit aimer ça que...

- Je suppose que ta blonde si ou ça...

Et ce genre de stratagème. Et là, espoir au coeur, d'attendre que le gars confirme qu'il n'a pas de blonde. Subtile, mais c'était ça. J'veux dire, je l'ai pas fait, moi. Beaucoup trop gênée et sans confiance. Mais ça se faisait autour de moi. Je pouvais le voir ou me le faire raconter.

Dernièrement, un gars de me lâcher : "Je suis certain que tu étais en train d'écrire des lettres d'amour à ton chum." Bon j'ai mis des guillemets, mais je ne cite pas parce que ce n'était pas exactement ces mots-là précis... Mais le fond y est !

Vous me voyez venir, hein ?

Mon esprit de s'affoler un peu. Le gars est vraiment attirant (j'avais écrit mignon, mais ce n'était pas lui rendre valeur...), gentil, sympathique. Bon, du peu que j'en connaisse du moins. Fac c'est venu tout seul. Le "oh-oh,-je-pense-que-le-gars-veut-savoir-si-j'ai-un-chum-vite-je-dois-lui-dire-que-je-n'en-ai-pas-aussi-subtilement-que-lui. Oui, oui, ça s'est présenté d'un bloc comme ça dans mon esprit.

Et bien... ERREUR !

Monsieur est en couple.

Meilleure chance la prochaine fois. Sois, les méthodes de drague ont évoluées, soit, euhh, soit je sais pas. Héhé !

lundi 5 septembre 2011

Mon corps est un temple

Pourquoi magane-t-on autant nos corps ? Ces temps-ci, je suis dans toute une approche de santé globale. Exercices, alimentation, prendre soin de mon corps... Mais la vérité, c'est que nous sommes trop à négliger notre physique. Et je ne parle pas d'apparence. Plutôt de ce qu'il y a à l'intérieur. D'être en santé. En forme. De ne pas prendre notre corps pour quelque chose de facultatif.

Notre corps devrait être notre temple. Il est ce qui nous relie au monde des vivants. Ce qui fait qu'on existe. Mais on néglige d'en prendre soin. Et non seulement on n'en prend pas soin, mais on l'abîme sans considération. On lui fait mal. On le laisse se détériorer. Il n'est pas éternel ce corps. À le laisser autant aller, on ne fait qu'enlever des années possibles à notre vie. Et de la qualité aussi.

Et puis, ce n'est pas moi qui l'ai inventé. Mais un esprit sain dans un corps sain, non ? Et s'il y a quelque chose qui va encore plus mal à notre époque, ce sont nos esprits.

Ces temps-ci, j'ai besoin de pousser mon corps pour me sentir bien. J'ai besoin de m'épuiser, de me vider. De repousser mes limites. J'ai besoin de prendre soin de mon corps parce que ma tête est en ébullition. C'est ce qui me calme. Ce qui m'ancre dans le sol et dans la vie.

Ça va faire bientôt deux ans que je m'entraîne régulièrement. Maintenant, j'ai choisi de relever le niveau. De me trouver des défis santé encore plus grands. Ce ne sont que des défis bien humains. Rien d'olympique. Juste me mettre face à moi-même. Mais au moins, j'ai l'impression d'avoir le contrôle de cette partie-là de ma vie. Et c'est un pouvoir que je chéris grandement.

dimanche 4 septembre 2011

Le monstre

Ça m'arrive à l'occasion. Quand je suis plus fragile, plus émotive.

Un sentiment horrible. Celui d'être en train de gâcher ma vie. De n'avoir pas les priorités à la bonne place. De ne pas savoir dans quelle direction aller.

J'ai peur. Ce sentiment-là est trop grand pour moi. Je ne sais pas quoi en faire.

Je sais qu'il passera. Mais je ne sais pas quoi faire de cette chose en moi qui ressucite toujours ce monstre qui m'habite.

Plus ma vie avance, plus je suis heureuse. Mais plus ma vie avance, plus je me demande si ce monstre me suivra toujours.

Urgence ordi

Ne me demander pas ce qui s'est passé....

Mais j'ai ré-installé Windows sur mon ordi fixe. Et ça a effacé tout ce que j'avais sur l'ordi.

Quelqu'un sait quoi faire ??????

Heureusement que j'ai mon portable.....

samedi 3 septembre 2011

Simplicité

Ce matin, je suis allée faire un tour au marché. Et oui, faut bien que ce soit la fin de l'été pour que je découvre que durant la saison estivale, il y a un petit marché qui se tient à environ 8 minutes de marche de chez moi. Soupir... Mais bon.

Il fait un temps extraordinaire dehors. Beau soleil, chaleur.

J'ai acheté plein de fruits et de légumes.

Je viens de me servir un petit bol de fraises, framboises, bleuets, yogourt à la vanille et un soupçon de granola. Miam. Croyez-moi, ça goûte l'été et le soleil. Les fruits sont gorgés de rayons lumineux.

Mon chat a un air alangui et le poil doux.

C'est une fin de semaine de 3 jours.

Je me sens bien.

La vie est belle quand elle est simple.

vendredi 2 septembre 2011

Arrgggre gggrree ggree

J'ai les nerfs en boule.

J'ai à la fois des envies d'arracher des yeux.

Et de faire des aaaouuuuummmm compulsivement.

Ça épuise l'émotivité....

Aawwawwaaaouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ! (Textuellement un genre de hurlement à la lune).

Oui, bon pas très constructif ce billet.

Des commentaires apaisants ?

mercredi 31 août 2011

La vie dans un rêve

Je me sens troublée. Si troublée ce matin. J'ai encore rêvé. Après tant d'années. Après rien en fait. Juste quelques regards et une impression. Tenace.

Quand je rêve à toi, ça me réveille une boule dans la gorge. Ça me déssèche l'oeil. Un coeur qui bat drôlement. Comme si j'avais été sur une île inatteignable. Avec toi. Et que la matin m'obligeait à émerger. À revenir d'un endroit paradisiaque que je n'ai aucune envie de quitter.

On peut s'embrasser. On peut se tenir la main. On peut se regarder. On peut parler. Rien n'existe autour. C'est là, mais c'est du brouillard. Une protection nous entoure. La magie opère. Naturellement. Toujours. Ton regard exprime tout un univers.

Ce n'est pas de l'amour. Ni quelque chose de non résolu. C'est là. Tout simplement. Ça existe sans explication.

Je me sens troublée. Je pourrais presque pleurer. Il y a des instants où on voudrait vivre dans un rêve. Et se réveiller la nuit pour la vie.

dimanche 28 août 2011

Ce gars-là

Hier, je revenais du mariage de ma meilleure amie et je réfléchissais à l'amour, au couple. Il faut dire qu'étant la seule célibataire dans le petit groupe d'invités, et après une cérémonie de mariage, ça donne à penser.

Je me demandais quel genre d'homme serait capable de s'intégrer dans ma vie. Je ne veux pas dire par là qu'il n'y en a pas. Mais vraiment que je demandais quel genre d'homme ce serait. Je sais ce que j'attends de l'amour, un peu le type de conjoint que j'aimerais avoir, du moins quelques qualités qui sont importantes pour moi. Mais le reste, tout le reste....

Comment serait le gars qui s'entendrait avec mes amis ? Des amis qui vont de 30 à 60 ans grosso modo. Et de tous les genres. Quel homme accepterait mes insomnies et mes nécessités de lire un peu avant de me rendormir ? Mon besoin de faire du sport dans mon salon et de bannir cette pièce-là le temps de me taper un petit vidéo de jambes en l'air avec Bob (bien évidemment, je parle de squats, de lunges et autres types d'exercices pour les jambes quand je parle de jambes en l'air...) ? Ce serait qui celui qui aimerait mes journées pyjama/petite jaquette assez fréquentes parce que j'ai besoin de reprendre un mon souffle vu le rythme effrenée de nos vies à tous ? Celui aussi qui accepterait mes petits travers, mes doutes, mes élans d'enthousiasme ?

L'amour est complexe. Ma meilleure amie a trouvé celui qui la comblait. Mais elle a eu à chercher. À avoir un premier mari, puis quelques autres conjoints. Je connais plein de gens qui cherchent l'amour, d'autres qui l'ont trouvé et qui se plaignent et d'autres qui l'ont trouvé, mais qui en sont heureux. L'amour est une quête. Vous en connaissez, vous, des quêtes faciles ? Et courtes ? C'est peut-être ça qui fait que ça vaut autant la peine... C'est connu, ce qui s'apprend et se conquiert à la dure, est souvent ce qui nous comble le plus. En attendant, je me questionne et je réfléchis. Et je me dis que j'ai bien hâte de le connaître ce gars-là.

vendredi 26 août 2011

Persévérer : pas toujours facile

Je m'emporte facilement. Je me laisse aller. Je suis très motivée. J'ai un objectif en tête et je fonce.

Puis, je me démotive.

Bon, pas toujours. Mais je m'aperçois que je manque parfois de persévérance. Pourtant, de la volonté et des envies, j'en ai... Je suis capable d'être très concentrée. Mais je suis aussi volatile. Trop d'envies différentes peut-être.

Qu'est-ce qui vous permet de garder votre persévérance à haut niveau, vous ?

mercredi 24 août 2011

Les vieilles années...

La semaine dernière, un jeune homme m'a demandé la direction pour aller à son cégep. Son nouveau cégep assurément. Mignon le gars (oui, matante concupiscente existe encore...). Mais ce qui m'a le plus fait réagir, c'est ce mélange bien tangible de stress, d'anticipation. L'entrée au cégep (journée d'accueil problablement). Peut-être l'entrée dans la grande ville aussi.

Je me suis revue il y a 13 ans. Je suis encore jeune. Mais ça fait pourtant longtemps que j'ai fait mon entrée au cégep. Que j'ai déménagé de ma petite ville pour venir dans la grande. J'ai l'impression que c'était hier encore. Je devais dormir le samedi soir dans mon premier appartement. Toutes mes choses étaient installées. Finalement, j'avais oublié mon vélo. Alors j'étais revenue avec les parents et c'était le lendemain que j'avais pris possession de ma nouvelle chambre.

Le lit était grand ce soir-là (un lit simple pourtant !!). Je me sentais dans un autre univers. J'aimais bien dire en farce qu'il y avait pratiquement autant de monde dans mon cégep que la population de la ville d'où je venais. Pourtant, je ne saisissais pas vraiment la grandeur de Montréal. Je crois d'ailleurs qu'en un sens, je ne l'ai jamais saisis complètement. Montréal garde pour moi un visage à grandeur humaine, accessible.

J'en ai connu des choses dans cette chambre-là... La vie adulte qui commence, un premier amour, ma dépression, de grosses décisions, des chicances, des réconciliations. J'ai connu toute une vie dans cette chambre. Dans cette nouvelle vie que je commençais.

C'est tout ça qu'il m'a rappelé ce gars. Tout ce qu'il s'apprête à vivre. Rester jeune, mais vieillir pourtant. Une vie qui s'étale devant soi. Et la possibilité d'en faire ce qu'on veut.

dimanche 21 août 2011

Pression romantique

Hier, j'étais au magasin et je me suis achetée une comédie romantique (oui, je sais, je sais, sans commentaire). J'arrive donc pour payer et le caissier commence à me jaser. Il me demande entre autre si le film est bon. Moi, de lui dire préciser que c'est un film de filles. Alors, non, pas bon pour lui (of course !). Ça ne semblait pas trop lui faire peur puisqu'il regarde la pochette du DVD avec curiosité.

Vous savez ce qu'il m'a lâché soudainement ?

- Ça met de la pression aux gars ce genre de films-là !

Je lui ai répondu qu'en un sens, ça mettait aussi de la pression aux filles. Je n'ai pas poursuivi ma pensée. Mais la première idée qui m'est venue, c'est que ça met de la pression aux filles pour ressembler à des brindilles blondes avec gros seins...

Mais bon, je pense à ce qu'il m'a dit depuis hier. Je me demande si vraiment ce genre de films exerce une certaine pression autant sur les femmes que sur les hommes. En est-on vraiment à espérer que nos vies ressemblent à des films ?

Je n'ai pas de réponse. Y en a-t-il ? Mais je peux parler pour moi. Je ne cherche pas le dernier héros du film de filles, le prince de la comédie romantique. Oui, je regarde ces films avec plaisir. Ça parle à mon grand coeur romantique à souhait. Mais ce que je cherche se trouve ailleurs. Je ne développe pas d'exigences en écoutant de la fiction. Oh ! attention, je ne dis pas que je ne suis pas exigente. Je le suis. Beaucoup. Mais ça ne vient pas de là. Ça vient plutôt de la réalité. Les amours que je peux voir, que je peux constater. Ces gens qui restent ensemble, qui sont heureux ensemble. Ces témoignages que j'ai entendus, ces mots qu'on m'a avoué ou dont j'ai pu être témoin publiquement. L'amour existe bel et bien.

Alors non, mon idéal n'est pas une comédie romantique. Mon idéal vient du fait que je sais que ça existe l'amour, le vrai. Et en attendant de le rencontrer, je me réfugie dans des comédies romantiques. Pour vivre un peu par procuration. Pour ressentir artificiellement en attendant que.

Peut-être les hommes se mettent-ils parfois plus de pression qu'on veut bien leur en mettre. Et l'inverse.

mercredi 17 août 2011

Le mouvement de la vie

Ce n'est pas de l'imagination que j'ai. C'est de la fertilité.

On me donne une petite graine, une bouture, un pépin et j'en fait des plantes, des fleurs, des arbres qui montent jusqu'au ciel.

J'ai l'imagination comme un terreau. Tout y pousse. Mais tout y fâne aussi.

Car si ce qu'on imagine prend parfois forme, il arrive aussi que ça s'effondre. Les chimères n'ont rien de solide.

Mais avoir l'imagination comme on enfante, c'est aussi les envolées, les espoirs, les attentes impatientes. C'est un peu ça la vie aussi. Ça pousse, ça fâne. Ça bouge et remue. Mais ça ne meurt jamais complètement.

mardi 16 août 2011

Moi et Amazon

Oui, j'ai développé une nouvelle relation dernièrement.

Avec Amazon.ca. Ben oui, je ne suis pas parfaite. J'ai des faiblesses.

Tsé quand le livre coûte 0.01$ plus frais de livraison à 6.49$, as-tu vraiment l'impression de pouvoir t'en passer ?

J'ai comme ouvert une porte sur une nouvelle planète. Celle des livres illimités, moins chers, accessibles en tout temps.

Question relation, je pense que j'aime mieux celle par DVD avec Bob par exemple. C'est plus sain. Mais on ne choisit pas où va son coeur. En espérant que je rompe prochainement.... Avec Amazon là. Parce que Bob, je le garde !

lundi 15 août 2011

L'heure des choix

Il arrive que la vie cesse d'être un mouvement sans fin.

Elle fait une pause. Longue. On peut voir ce qui se passe autour de nous. On peut voir ce qui se passe en nous, surtout. Nos doutes, nos aspirations, les faiblesses qui nous habitent, les forces qui nous font avancer. On peut s'observer, complexe et humain.

Le perpétuel mouvement s'arrête. Il faut alors faire des choix. Même si cela signifie prolonger la pause sur une image précise jusqu'à ce que cette image nous corresponde davantage.

vendredi 12 août 2011

La cuillère de ma grand-mère

Cette semaine, j'ai vraiment mal dormi. Ça m'a épuisée, vidée, démotivée. Un de ces soirs, j'avais très faim. Je ne sais pas pour vous, mais je n'arrive pas à me rendormir si j'ai aussi faim et que mon ventre hurle à la famine. Je dois grignoter quelque chose. Je ne souhaitais pas allumer la lumière de la cuisine alors j'ai fouillé dans mon tiroir à tâtons pour en sortir une petite cuillère.

C'est la cuillère de grand-mère qui m'est venue dans les mains.

Cette cuillère-là, je l'ai depuis que ma grand-mère est morte. Ça fait plusieurs années. Je me souviens que cette fin de semaine-là, je devais justement aller la voir à l'hôpital. Je n'ai jamais eu le temps de me rendre. Elle est décédée avant. Semble-t-il que c'était mieux pour moi de ne pas l'avoir vu dans cet état.

Toujours est-il que cette petite cuillère-là est venue me parler dans ma nuit d'insomnie.

Cette cuillère-là, je l'ai prise quand on est allé faire un tour chez elle après l'enterrement. J'ai ouvert le tiroir et je la cherchais. La cuillère avec laquelle je mangeais toujours mon macaroni quand on allait souper chez elle tous les dimanches soir. La famille était avisée : la cuillère avec les petites fleurs était à moi et j'étais la première à se servir dans le chaudron de macaroni. J'étais une fanatique du macaroni. D'ailleurs, c'est encore le cas.

Ma grand-mère, c'était une drôle de petite femme. Je ne l'ai jamais vu en pantalon. Je ne crois pas qu'elle en avait.

Ma grand-mère, elle nous offrait des p'tites boules (petits bonbons forts) aussitôt qu'on se raclait la gorge même un peu. Tsé, pour soigner la grippe.

Ma grand-mère, elle était certaine que son voisin flashait ses lumières pour l'écoeurer. On avait beau lui expliquer le concept de lumière avec détecteur de mouvements, elle n'en croyait rien. Pour tout dire, je l'ai même déjà vu flasher ses lumières vertement pour rendre la pareille au voisin.

Ma grand-mère, on allait au centre d'achat tous les samedis matins avec elle. Ma mère et moi. Pendant très longtemps. Elle me donnait souvent un dollar. Ma grand-mère avait le coeur sur la main. On lui donnait un cadeau et elle le redonnait aussitôt. Alors on lui achetait des p'tites boules pour la bain qui font la peau douce. Ça, elle le gardait.

Ma grand-mère, c'était une drôle de petite femme. Je me souviens que lorsque j'ai fait ma dépression, il y a une douzaine d'années de ça, elle m'a parlé. Pas très longtemps. Mais elle m'a fait comprendre qu'elle aussi avait eu sa part de difficultés dans la vie. Qu'elle, c'était la prière qui l'avait aidée. Comme quoi on se cherche tous. Comme quoi on a tous notre part de douleur en ce bas monde.

Ma grand-mère est revenue me parler ce soir-là. Elle avait laissé un peu de son esprit dans la petite cuillère. Pour m'apaiser.

Je ne suis pas Wonder Woman

Je pense que j'ai l'air d'une femme forte. Je ne sais pas sur ce blogue, mais dans la vie en général. Et dans un sens, je le suis.

Mais j'ai aussi mes failles. Mes doutes. Mes peurs. Mes combats. J'ai aussi besoin qu'on m'encourage, qu'on me serre, qu'on m'écoute.

Je ne sais pas si c'est l'image que j'ai. Ou si ce sont les gens autour de moi. Je ne sais pas ce que c'est.

Mais on m'a reléguée à mon rôle de femme forte.

Sauf que je ne suis pas Wonder Woman. Et parfois, je ne peux que poser le genou sur le sol et essayer de retrouver mon souffle.

mardi 9 août 2011

Ces moments où je ne dors pas

Je me suis réveillée en sursaut il y a une trentaine de minutes. J'ai ressenti le besoin impérieux d'ouvrir quelques lumières. Pour chasser la nuit. Mais ça n'a pas trop fonctionné. J'ai plutôt eu ce malaise indéfini qui m'a attaquée sournoisement. Puis d'indéfini, il est passé à plus précis. Des préoccupations, des soucis, du stress. Des choses qu'on ne peut nommer. D'autres plus facilement identifiables.

Vous le savez bien, moi et les moments d'insomnie avons une mésentente claire et de longue date. Je n'aime pas ces heures de la nuit où tout paraît plus triste et plus angoissant. Comme si la noirceur réveillait les sources de la souffrance. Ou du mal.

C'est un inconfort. Des doutes. Rien de trop grave. Mais la nuit accentue. Les bruits extérieurs du silence amplifient ce qui se déroule en moi. Je devrais dormir. Je ne dors pas.

Je crois que mon chat le sent. Il s'est couché le long de ma cuisse pendant que j'écris. Et il ronronne doucement. Celui-là n'a pas trop d'angoisses latentes visiblement.

J'ai peur de refermer la lumière tout de suite. Peur que ce ne soit pas encore calmé. Je crois que je vais lire un peu. Laisser les mots des autres m'empêcher de penser aux miens.

dimanche 7 août 2011

La vie est ce qu'elle doit être

Que trois secondes. Le temps que ça m'aura pris pour savoir. Pour me dire surtout. Ne l'approche pas. Ne tombe pas dans ses filets.

Alors j'ai attaqué. Volontairement. La meilleure défense que j'ai trouvée. Foncer à l'aveuglette. Lui en foutre plein la gueule. Ça, je sais faire. L'attente, je n'ai jamais appris. Tout gober tout de suite. La vie ne repasse pas deux fois. Contrairement aux trains.

Ça n'a pas fait mal sur le coup. C'était rond en bouche, euphorisant. Un semblable. Ce que je croyais. Mais il y a toujours des façades. Des couches crasses. De la merde accrochée aux murs.

Je ne sais pas ce qui m'a désensibilisée. Car ça n'a pas fait mal plus tard non plus. Qu'une légère claque sur la joue peut-être. Presque une caresse.

J'aimerais parfois lui cartographier le chemin de mes faiblesses. Mais si j'ai déjà effleuré l'idée, il n'est pourtant pas celui qui doit savoir. Il est autre. Celui que j'ai attaqué pour mieux me faire tomber. Celui que la vie m'a pourtant su m'épargner. 

La vie est ce qu'elle doit être. Un soleil qui protège des tempêtes. Parfois. Comme cette fois-là.

vendredi 5 août 2011

Offerte

C'est chimique. Organique.

Deux corps. L'envie de ta peau sur la mienne.

Le fantasme est un aphrodisiaque.

Même sans savoir ton odeur, je te veux. Me faire toucher, enrober. Une prison de fornication. Rêver de l'emprise de tes bras. Sentir ton souffle sur mon épaule.

État de manque.

Ton sourire m'évoque le sexe. Tes mots aussi. Et tes gestes. J'imagine une tension qui nous relie. Un fil de fer de toi à moi. Ou, est-il réellement là ?

Mon souffle qui s'affole. J'ai de l'étincelle dans les yeux. Tu as du pétillant dans les tiens. Des bulles de champagne qui goûtent la moiteur.

Je ne sais plus faire la part du vrai et du faux. Taquinerie ? Jeux glissants ? Les invites déguisées sont le malheur des femmes timides.

Je suis pantelante. Offerte. Plateau doré. Mes soupirs pour ton plaisir. Je te laisse maître des premiers pas. Sais, devine, demande. Si tu veux. Offerte. À toi.

jeudi 4 août 2011

Une petite chenille

La flamme s'est éteinte. Il n'y a pas eu de grands vents. De bourrasques. De tempêtes. Le vide s'est installé comme le mal, sournoisement. Je ne pensais pas. Je n'aurais pas pensé.

Je contemple mon corps interne de chenille. Gluant. Étrangement noir. Se bâtir un cocon pour devenir papillon, est-ce seulement encore possible ? Un goudron de peurs et de réflexions me retient au sol. À trop vouloir, on oublie de pouvoir. Les pensées en vain sont des tortures schlérosantes.

J'ai eu la passion au ventre. La passion de vivre. À m'en déchirer. À m'en écorcher. Une voie qui effraie. Le non-contrôle. Les descentes. La vie est une suite de choix.

Je perds ça. Je gagne ailleurs. Respirations allégées. Souffle clair. Je perds la flamme. Temporairement peut-être. Je n'ai pas le pouvoir de repousser l'immobilité. Je gagne ailleurs, je gagne ailleurs... Une jolie litanie pour se consoler un soir d'été. Je ne pleure pas. J'ai oublié comment faire.

mercredi 3 août 2011

Déceptions et exigeances

On est aux heures sombres de la nuit et je pense. Je pense trop. À ce qui me déçois dans la vie. Ou plutôt à ceux qui me décoivent dans la vie.

Je ne peux m'empêcher de me demander si je suis trop exigeante. Je trouve les gens mous. Je trouve les gens apeurés. Je trouve les gens loin. Je ne sais pas. Je suis déçue.

J'aimerais bien avoir moins d'attentes. Avec les années, Je m'aperçois que mes attentes sont souvent déçues. Que je me monte des espérances plus grandes que la réalité. Ou du moins, que je veux trop.

Mais comment fait-on pour avoir moins d'attentes ? Comment fait-on pour investir moins d'énergie dans n'importe quelles petites relations (amoureuses, amicales, simples connaissances, gens qu'on croise...) qui parsèment notre vie ?

Oui, on raisonne. On tente de le faire. Mais ça ne fait pas de miracles. Ça apporte seulement son lot de plus de désillusions. Son constat qu'on est une illuminée d'un autre genre qui ne trouve pas assez souvent un ou une semblable.

Je ne sais pas, je suis déçue. Les rapports humains sont ce qu'il y a de plus précieux dans la vie. Si on s'économise, où s'en va-t-on ? Si on s'économise en tant qu'humain d'ailleurs, en relation ou pas, où va-t-on ? Oh ! je ne me prétends pas meilleure que les autres. J'ai mon lot de défauts dans mon bagage. Mais parfois, je trouve à tout le moins, que j'arrive à me poser quelques bonnes questions...

mardi 2 août 2011

Les jours se suivent...

Hier, j'étais en pleine forme. Dynamique, énergique, de bonne humeur.

Ce matin, je me sens morose.

Les jours se suivent.

Mais ne se ressemblent pas.

Du moins, c'est ce qu'on dit !

dimanche 31 juillet 2011

Pourquoi j'aurais aimé avoir un chum aujourd'hui

Y'a des journées comme ça. Ça me tenterait. Ça serait juste agréable. Simple.

Me lever le matin et sourire à un amoureux qui vient de se réveiller à côté de moi.
L'embrasser (ben oui, fuck la mauvaise haleine !), se toucher un peu (ou beaucoup).
Préparer le déjeuner tranquillement. Manger sans trop parler.
Lire pendant que l'autre écoute la télé. Ou l'inverse. Ou lire les deux. Profiter du temps partagé à deux.
Aller prendre une marche. Main dans la main. Trouver qu'il fait beau à deux.
Faire un pique-nique. De la bonne bouffe rafraîchissante. Un peu de vin. Du dessert. Des rires.
Revenir à la maison en voiture. Sa main sur ma cuisse.
Arriver. Ranger un peu. Se coller sur un sofa.

Oui, y'a des journées comme ça. On peut faire plein de choses seule. Mais c'est plus agréable de les savourer à deux. On n'est pas mal seule. Mais on aimerait bien être à deux. On ne souffre pas seule. Mais ça nous tenterait. Juste comme ça. Parce que.

samedi 30 juillet 2011

Le plaisir de s'enfermer par un beau temps !!!!!

J'ai toujours un peu honte quand on me le fait remarquer. Je me sens toujours un peu coupable.

...

Oui, bâtard, il fait beau et je ne sais pas si je vais sortir dehors de la journée. Peut-être que oui, peut-être que non. Si ça me tente en fait !

C'est plus fort que moi par contre. Chaque fois qu'on me fait remarquer, qu'on me demande... J'ai honte, bon disons je suis un peu gênée plutôt, de dire que je ne suis pas sortie dehors une journée où il faisait beau.

Ça doit être la réaction des gens. Ils sont incrédules. Ils vous regardent comme si vous aviez la peste ou la lèpre ou le choléra, voire tout ça mis ensemble. De nos jours, ça semble un crime de ne pas profiter du beau temps.

Pourtant, j'aime ça moi m'enfermer, des fois. Voire souvent. Je suis sur l'ordi, j'écoute un film, je lis un bon livre, je prends un bain, je me fais une bonne bouffe, plusieurs bonnes bouffes même pour des lunchs succulents, je m'entraîne avec mon Bob à l'écran (qui a de superbes crêtes illiaques soit dit en passant...), je colle mon chat, j'écoute de la musique..........

CHUIS BIEN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

J'ai tu le droit ?

jeudi 28 juillet 2011

Le corps de l'homme

Hier, j'étais dans le métro. Et il y avait ce gars.

Pas nécessairement beau. Pas nécessairement laid. Mais attirant. Un petit quelque chose. Je le sais, je le scrutais attentivement. Je fais ça, moi, scruter, fixer les gens dans le métro. Les yeux grand ouverts sur l'humain.

Ce gars avait une certaine présence. Son bras tout près du miens.

Puis, on a réussi à s'asseoir les deux. En diagonal. Métro, métro, encore métro.

Il s'est levé. A étiré son bras pour prendre la barre de métal pour se tenir.

Et j'ai vu.

Oui, oui, de la peau. Ben, rien de choquant, là. Vous savez le haut des hanches d'un homme ? Ces petits os qu'on retrouve de chaque côté au bas du ventre ? Moment érotique s'il en est un... J'y peux rien ! Cet endroit du corps d'un homme, je crois bien que c'est celui qui m'allume le plus.

lundi 25 juillet 2011

Fouillis

En vrac.

***

Je suis allée voir Totem du Cirque du Soleil, vendredi dernier. J'avoue que la plupart des numéros sont hautement impressionnants. J'ai retenu mon souffle à plusieurs endroits. Ce qui est dingue, c'est le nombre d'heures qu'ils doivent mettre dans leur entraînement. Clairement, ils doivent tous s'entraîner des mois pour un numéro qui prend cinq ou dix minutes.

***

J'ai mal aux genoux. Je fais beaucoup d'exercices ces temps-ci et ça me tombe dans les genoux. Je ne sais pas si je fais des faux mouvements. Ou si je devrais faire des exercices spécifiques pour les renforcer. J'avoue que c'est un peu dommage. Ça force à ralentir la cadence de certains mouvements.

***

J'aimerais bien avoir quelqu'un avec qui m'entraîner à l'occasion. Pas que je ne sois pas motivée par moi-même. Mais imaginer ma motivation à deux ? L'autre jour, je suis allée chez ma cousine. J'ai couru avec son chum. Et ensuite, moi et elle, on s'est tappé Bob. Ben j'veux dire, on a fait mon DVD d'exercices avec Bob. Héhé ! Ce que j'aimerais, c'est trouver quelqu'un avec qui aller à la piscine. Ça, j'ai zéro motivation pour y aller seule. Me semble ça ferait changement une fois de temps en temps. Et puis, ça ménagerait mes genoux.

***

Ces temps-ci, je me dis souvent que j'aimerais retourner une nouvelle fois à l'école. J'ai une ou deux idées de ce que j'aimerais faire. Mais bon, ce n'est pas encore à l'état de projet. Juste à l'état d'ébauche possible. Mais sans rien de concret.

***

Mon chat vieillit tellement trop. Pauvre petit. Il se traîne sur ses pattes de derrière ou presque. Ça m'attriste de le voir comme ça. Il n'est certes pas éternel. Ce qui se passe depuis quelques mois, semaines, me fait le constater.

***

Cpas mal ça qui est ça.

***

Ouin, c'est ça qui est ça !!

Mes douleurs

Il m'arrive parfois de penser à mes douleurs. De me les ressasser en litanie. D'ouvrir le placard pour me faire un peu mal. Derrière la porte, ces gens qui m'ont blessée. Par méchanceté, parce que je leur ai donné permission.

La vie ne pardonne pas à ceux qui veulent mal. Et moi, je veux si mal. Avec l'énergie du désespoir. Tout le vouloir du monde.

J'ai le coeur un peu plus meurtri qu'avant. Un peu moins vaillant. Et pourtant encore intact en un certain sens. Je ne sais pas où je me dirige avec un tel coeur.

La nuit me pèse. Certaines choses refont surface. Du passé si vieux, du passé plus récent. Une armée de souffrances qui défile devant mes yeux. Et je les regarde passer, la pierre au ventre. Mes cailloux ont grandi. Pour n'en former qu'un seul, grand et compact. Parfois, j'en digère quelques morceaux. D'autres fois, j'avale de travers.

J'ignore où je m'en vais. Je cherche. La vérité profonde. L'essentiel. Me dépouiller des artifices.

Il m'arrive parfois de ressasser mes douleurs. Le compte est difficile à accepter.

samedi 23 juillet 2011

Larmes de vie

Avant-hier, j'ai eu eu une drôle d'expérience en terminant de faire mon yoga.

Je venais d'en faire une bonne heure. J'étais fatiguée. J'avais pensé arrêter le DVD plusieurs fois. Mais j'avais persévéré. Parce que ça faisait du bien au corps. Ça énergisait.

Puis, ça s'est terminé. Assise les jambes croisées, grandes respirations. Je suis partie à pleurer. De gros sanglots sans raison. Spontanément. Je ne pensais à rien. Je n'étais pas triste. Juste bien fatiguée.

Je n'ai pas pleuré très longtemps. Une minute ou deux. Mais j'ai senti quelque chose qui partait de moi. Un poids. À l'intérieur. Un sentiment libérateur.

L'adage le dit : un esprit sain dans un corps sain.

mercredi 20 juillet 2011

La relativité du temps

Je viens de me faire un délicieux, savoureux, exquis, super bon, miam miam smoothie aux fraises.

Top chrono pour faire le smoothie, verser dans le verre, nettoyer mon malaxeur. Ooooooh ! un gros deux minutes, je dirais. Et j'arrondis vers le haut !

Alors, pourquoi je me dis que je n'ai pas le temps de me faire ça plus souvent ?

DEUX minutes. C'est tout. Mais ça faisait des siècles que je ne m'en étais pas fait. Par manque de temps !? Oui, je sais. Vu par après, ça a l'air un peu ridicule mon affaire.

C'est dingue quand on y pense. On perd tellement de temps à rien foutre de pertinent et à niaiser. Mais on ne trouve jamais le temps de faire des petites choses comme ça, qui mettent un sourire au visage et qui goûte bon la vie.

Oui, là, ça goûte bon dans le palais. Mais il y en a combien de choses que je ne fais pas par supposé "manque de temps" ? Des choses qui goûtent bon dans le coeur, dans l'âme, dans le corps ?

À méditer

lundi 18 juillet 2011

Un peu de ménage ?

Parfois, je trouve qu'on veut tellement se compliquer la vie...Plus j'observe autour de moi et plus je trouve que c'est le cas.

C'est fou comme on pense qu'il faut agir de telle façon, comme on se fait des idées fausses de la vie pour se mettre la tête dans le sable, comme on oublie d'être spontané. Depuis quand on a décidé qu'être soi-même ne suffisait plus ? Depuis quand il faut flasher pour être accepté ? Depuis quand prendre soin de soi est-il devenu facultatif ?

Des fois, je me dis que ça serait tellement agréable de pouvoir revenir à la base. De simplifier les choses. D'agir selon nos convictions profondes. De ne pas avoir honte de nos failles. De sentir qu'être humain, c'est une sacrée belle chose. De s'aimer et de s'accepter pleinement. Physiquement et mentalement. D'être en amour avec soi. Et de ne laisser personne s'immiscer dans cette relation-là.

Oui, depuis quand on laisse un tas de fausses croyances nous guider en pensant que c'est ÇA, la vie ?

La vie, c'est simple. Tout simple. Si on est capable de bien dépoussiérer.

dimanche 17 juillet 2011

Simplicité

C'est à peine plus lourd qu'un souffle. C'est léger, volatile. Ça a la saveur d'une journée d'été dont on a profitée.

Ça goûte l'odeur du feu de camp, ça sent la piscine chlorée qui rafraîchit, c'est la course sous le soleil et la gorge sèche.

Se sentir bien. Ancrée. Solidement dans le sol.

Sourire devant la beauté du ciel. Un soleil qui se couche. Une lune qui apparaît.

Habiter son corps comme jamais. Être en harmonie avec son esprit. Sentir qu'on est zen. Prendre de grandes respirations en levant les bras dans les airs.

Voir la beauté d'une fleur qui s'épanouit. Être à table avec des amis et un filet mignon.

Savoir que notre direction est la bonne même si nos pas seront parfois bien petits. Surtout parce que parfois, ils seront géants. Avancer. Toujours.

Un chat qui dort. Un air climatisé. Se retourner dans son lit parce que ce n'est pas encore l'heure. Sourire.

Être pleine. Parce qu'on n'est pas vide. Être énergique, bien dans sa peau. Avoir un goût de sérénité dans la bouche.

Effleurer. Toucher plus solidement. S'étonner.

C'est ça, le bonheur ? Mais c'est tout simple !

mercredi 13 juillet 2011

Là où j'ai envie d'être

Hier, je suis allée courir.

Après presque un mois et demi d'arrêt, j'avais envie de ressentir le sentiment extraordinaire qu'on finit par ressentir en courant. J'aime mieux courir sur un tapis roulant, c'est plus relax pour les articulations. Mais je ne vais plus au gym alors... Je suis allée dehors. Et c'était vraiment grisant.

Bon, j'avais chaud, le vent me poussait dans la face plus de la moitié du trajet, j'avais envie d'aller à la salle de bain.... Mais c'était génial.

J'ai décidé de joindre un peu de course à mes DVD d'exercices. Car, oui, je suis toujours assidue à mes nouveaux DVD. Bob et moi, on a vraiment développé une superbe relation. J'adore qu'il me dise de tenir la position quelque seconde de plus. Dire que ce n'est même pas sexuel.... Ahahahahahah ! Mais bon, je suis très contente de mon changement de type d'entraînement. Sauf que la course me manquait un peu. Alors je réembarque. Je ne compte pas courir longtemps. Seulement de toutes petites sorties. Et je n'ai plus envie de me timer, d'essayer d'allonger mon temps. J'ai juste envie de sortir un 15-20 minutes et de profiter du plaisir de courir avant d'aller rejoindre mon Bob sur ma télé.

Je constate que parfois, le changement c'est bon. Mais que surtout, il faut s'écouter et écouter ce dont on a envie. Et ça permet d'être exactement là où on a envie d'être.

dimanche 10 juillet 2011

Constat bizarre

Étrangement, c'est quand on profite le plus de la vie qu'on manque le plus de temps.

Cpas mal ça que j'avais à dire !

jeudi 7 juillet 2011

Crise de volonté

Dans la vie, parfois, la volonté nous fonce dessus. Il arrive qu'on ne puisse pas la créer, l'inventer, la provoquer. Puis, bang, elle arrive.

Hier, la volonté m'est tombée dessus. L'acceptation d'un changement dont j'ai besoin dans ma vie. Et voilà, j'ai pris une décision.

Je sais, ça fera agace de vous dire juste ça. De ne pas vous nommer la décision. Mais il y a tant de fils intimes dans tout ça, de noeuds de longues dates. Rien de grave. Mais un peu de tête dans le sable. Une décision pour moi, par rapport à moi, face à moi. Qui ne concerne que moi.

J'aime cette volonté que je sens en moi. J'en suis encore à l'explorer, à en voir les contours, à la toucher. J'ai hâte de voir où elle me mènera.

dimanche 3 juillet 2011

Carême de dépenses

Ce n'est pas la première fois que j'en parle. Probablement pas la dernière non plus.

J'aime dépenser. Et je ne sais pas comment me débarrasser de ce plaisir-là.

Oh ! j'essaie. Parfois. Un peu. Comme aujourd'hui. Je regardais mes finances désastreuses (surplus de dépenses dernièrement...). Et tout ce que je voyais, c'était le petit montant restant et la petite place sur ma carte de crédit. Et je calculais mes achats possibles.

Toute la journée, je me suis retenue. Un effort d'Hercule ! Mais comment en serais-je fière ? Car je sais que ce que j'ai retenu aujourd'hui, je ne serai plus en mesure de l'endiguer demain. Quand je veux acheter quelque chose, j'obsède jusqu'à ce que je l'aie. Oh ! bien entendu, on parle de petits trucs jamais très chers. Bien heureusement, les grosses dépenses ne me viennent pas aussi spontanément... sauf peut-être les voyages...(mais c'est une autre histoire !)

Toujours est-il que je sais que demain, j'irai. Je me connais. Alors je me serai imposée cette journée de carême pour rien. Nada.

Le plus drôle dans tout ça, c'est que je suis très désencombrement, simplicité, rangement, je donne, je vends, je jette.

Mais c'est plus fort que moi, on dirait. L'argent me brûle les doigts. La carte de crédit me carbonise.

Je pourrais me lancer dans une analyse du pourquoi et du comment ça se fait que. Dans le fond, je sais pas mal et je devine le reste. Je l'ai dit déjà dit, je le répète : je me connais plutôt bien. Le problème, c'est comment appliquer ce que je sais dans le monde réel. Comment me servir de mes connaissances pour améliorer ? Et puis, je me demande aussi un peu pourquoi. Car ce n'est pas maladif mon truc. Je ne suis pas sur le point de faire faillite. Alors, je fais quoi avec ça ? Est-ce si grave une carte de crédit élevée et peu, pour ainsi dire pas, d'économies ? L'est-ce ?