mercredi 28 septembre 2011

Meeeuuulade

Voulez-vous ben me dire pourquoi on n'a pas encore éradiqué le rhume ? J'veux dire, y'a plein de maladies qui sont disparues au fil des siècles. Alors pourquoi pas le criss de ti-rhume fatiguant qui fait chier ? Pis là, donnez-moi pas des raisons scientifiques et brillantes et qui parlent de virus. M'en fous !

Vous avez le gros de dire deux choses à la jeune malade que je suis. 1- Je te plains, tu fais pitié. 2- Je te plains, tu fais pitié. Ok, une troisième chose peut-être. Si vous avez trouvé quelque chose pour éradiquer le virus du rhume, ça, vous pouvez me le dire aussi. Je vais vous sauter au cou. Et vais vous donner un rhume, mais bon, ça ne vous dérangera pas puisque vous avez la solution à ce ti maudit virus.

Bon, allez, cpas tout de se plaindre d'être malade, d'avoir presque pas dormi depuis deux nuits, de moucher, d'avoir les yeux qui braillent... Faut je vous laisse. J'ai une date. Oui, oui, une date. Il s'appelle Kleenex. Et honnêtement, on s'est tellement vus depuis hier et cette nuit, je crois que notre relation devient sérieuse. (Soupir.......................)

mardi 27 septembre 2011

Petite question

Je sais que je peux lire les avis sur internet et tout... Mais quelqu'un aurait un bon DVD de yoga à me recommander ? J'en ai déjà, mais j'aimerais bien en essayer d'autres. Un pas trop mémère et kit beige, qui tient les poses un certain temps et ne demande pas qu'on soit un bretzel genre...

Tout cas, si vous avez des suggestions !

dimanche 25 septembre 2011

Nudité

Je reviens de prendre une petite marche. Il fait beau et je voulais profiter un peu de la douce température. Je ne pensais pas avoir un choc en prenant ma marche ! Comment dire... Et bien je marchais tranquillement quand j'ai tourné la tête par hasard. Il y avait une porte grande ouverte. Ce n'est pas que je voulais faire ma voyeuse ou bien espionner... Mais bon, des yeux, ça voit.

Voulez-vous bien me dire depuis quand un gars se place devant sa porte grande ouverte pour enlever ses pantalons ? C'est une nouvelle mode que je ne connais pas ? Et oui, j'ai vu ce gars, en bobettes, les pantalons aux chevilles et qui n'avait peut-être pas idée d'à quel point il s'exposait.

C'est drôle parce qu'après ça, je me suis mise à réfléchir (que ça fait quelques temps que je n'avais pas vu ça... mais c'est une autre histoire...) et à me comparer. Je m'explique. Non, vraiment, je ne laisse pas ma porte grande ouverte quand je me déshabille pour que des inconnus puissent me voir. Mais voilà, j'écris ici depuis deux ans. Je sors mes tripes, j'éponge mon sang, je dépose ma sueur. Je vous parle du plus profond de mes ovaires, de mes intestins et je dis ma vie.

Qu'est-ce qui est le plus impudique ? S'exposer l'âme ou s'exposer le corps ? N'empêche... Ne me voit pas en petites culottes qui veut !

mercredi 21 septembre 2011

Larmes

Je ne pleure plus. Ou plutôt je pleure sans pleurer. Des larmes en façades. Qui effleurent les surfaces, qui humidifient plus qu'elles n'assèchent.

J'ai déjà pleuré mon lot. Ma vie. Mes tripes. Mes espoirs naïfs. Pleurer à en avoir mal dans les cartilages. Avec le coeur qui se contracte et fait une crise. Avec l'âme qui expulse la noirceur des ombres.

Maintenant, je pleure devant de la téléréalité à semblant d'humanité et devant de la romance sirupeuse pour célibataire trentenaire. J'ai oublié les vraies larmes. J'ai perdu les émotions qu'on fracasse à bout de bras. Je suis la vieille désséchée sur son balcon. Celle qui a vu. Celle qui attend.

J'ai perdu quelque chose et je ne sais pas où chercher. J'aurais besoin d'une table. D'un scalpel aussi. M'ouvrir et me charcuter l'intérieur. Fouiller les intestins, vider le sang. Des fouilles archéologiques d'une passion éteinte. La vie est plus fade quand rien ne vous écorche. Ni de bien ni de mal. Quand on vit dans sa tête et dans son corps plutôt que dans son rêve. Parce qu'alors l'essence n'est plus là. L'essence de la vie qui frémit.

Dix minutes avant de partir

Peu importe l'heure à laquelle je me lève un matin de semaine, je finis toujours par courir pour me préparer en courant dans les dix dernières minutes. Je vous jure. Je peux me lever avant mon cadran ou à l'heure du cadran, je manque toujours de temps. Je regarde toujours l'heure cinq ou dix minutes avant de partir et je capote. Je me mets à courir à moitié nue comme une folle partout dans mon appartement, je regarde l'heure encore, je traumatise et mon chat me contemple d'un air perplexe, la plupart du temps en plein milieu de mon chemin.

Je pourrais décider de me lever plus tôt. Mais non. Je ne veux pas. Je dors assez mal comme ça en général. Donc si je dors, je dors. De toute façon, comme je le dis, même quand je me réveille avant mon cadran, je prends mon temps, je relaxe... et je finis toujours par courir.

Pis là, qu'est-ce que je fais ce matin ? Ben, je me suis levée plus tôt. Donc j'ai lu quelques trucs. Répondu à des commentaires sur ce blogue, déjeuner, pris mon temps, je suis en train de vous écrire. Alors, je sais. Je sais que dans dix minutes, je vais regarder l'heure (que je vois d'ailleurs en ce moment...) et que je vais me mettre à courir.

Arrrghhhh ! la maudite course du matin. J'aime les fins de semaine ! Des matins parfaits. Je peux tout étirer à l'infini. Avoir le temps du temps !

lundi 19 septembre 2011

Toute ou pantoute

Je voudrais bien le cacher, l'ignorer. Mais le fait est là. Le fait est que je suis un peu toute ou pantoute. Pas très en demi-mesure ou tiède. Je m'enthousiasme facilement. Je me décourage tout aussi vite.

Dernièrement, je me suis procurée (gratuitement en plus, chanceuse que je suis) une montre de sport. Qui calcule temps, vitesse, distance, calories dépensées, nombre de pas... J'adooooooooooooooooooore cette montre. Quand j'étais au gym, ma grosse motivation, c'était d'améliorer mon temps de course pour mon 5 km. Mais, dehors, sans cette petite montre, difficile d'évaluer quoi que ce soit.

Depuis que j'ai eu la montre, j'ai beaucoup marché. Et avec la montre, ça donne toujours envie de faire un petit kilomètre de plus. Pourquoi pas, juste parce que tsé. Faire un chiffre rond.

Hier, je me suis enfin décidée à calibrer ma montre pour la course. J'ai fait 0,7km pour calibrer et ensuite j'ai couru 3km pour essayer un peu la montre. J'étais bien. Y'a des fois où courir ça coule de source. Tellement qu'hier soir, en pensant à ça, je me disais que je devrais peut-être me fixer des but. 10km assurément et pourquoi pas, ô grande folie, viser un demi-marathon. Oui, folie !

Et ce soir, bang, je vais courir, je fais un 5 km. Mais péniblement. Je l'ai trouvé ardu, long, pas confortable. Ça ne coulait pas. Bon, mon temps était bien. Même pas à 2min30 de mon meilleur temps. Mais c'était dur. Dur du genre à me dire pourquoi je cours, pourquoi j'impose ça à mon corps ? Le dos me brûle en ce moment. J'aime la course, oui. Mais pas certaine d'avoir la ténacité, la volonté, la discipline d'aller plus loin que de la petite course de temps à autre pour le plaisir de la chose.

Toute ou pantoute. Un soir, je ferais un demi-marathon. Le lendemain, je me dis que je suis folle et que mon petit 5 km, c'est ben en masse.

Des fois, je me trouve difficile à suivre. Je m'enthousiasme, je me décourage. Et je cherche constamment la vérité dans toute cette folie. Dans tout ce noir ou ce blanc. Ce que je veux vraiment. Pour la course, oui. Mais surtout pour la vie en général. Pour tout. Toute ou pantoute. Ouin...

mercredi 14 septembre 2011

Peau de chagrin

Depuis trop longtemps, je traînais une peau de chagrin. Un peau qui se répandait sur moi. M'envahissait le ventre. Me prenait trop de place intérieurement. Une peau lourde à porter. La peine matérialisée. Je la portais, mine de rien, en cherchant la légèreté là où il n'y avait que des souvenirs.

Le problème en enlevant la peau, c'est que la protection part une couche à la fois. Et chaque couche rappelle quelque chose. Fait résonner le passé. Alors, on reste un peu à vif. Un peu nue. On cherche sous la peau de chagrin restante. On sait, on devine d'autres protections qui partiront.

C'est long. C'est une mue. Parfois, il faut le temps de la vie. Parce que la vitesse ne laisserait pas les mêmes résultats. Alors on s'arme. De patience qu'on n'a pas. De douceur qu'on développe. De souhaits qui se dessinent au bout d'un tunnel. Et on part à la conquête. De soi, de la peau de chagrin.

En sachant qu'on y arrivera.

Avec le temps.

dimanche 11 septembre 2011

Date anniversaire

Hey ! oui, aujourd'hui, c'est une date anniversaire pour moi.

Deux ans.

Ce blogue a deux ans.

Je pourrais faire un bilan comme l'an dernier.

Mais je fais des bilans dans ma vie en ce moment.

Sauf que.

Deux ans, ça se célèbre. J'étais quand même pas pour l'oublier.

Il n'y aura pas de champagne et de fête. Mais je me fais un gros chin-chin. Seule avec mon ordi. Aux petits moments endormis d'un dimanche matin.

C'est ça le blogue. Entourée. Seule. À toutes heures du jour ou de la nuit. Peu importe la température.

Chin-chin !

samedi 10 septembre 2011

Je me sens seule

Tout est dit dans le titre. Ou presque.

Je me sens seule. Je ne parle pas que de célibat. En général.

Le suis-je comparé aux autres ? Ou pas ? Est-ce important de se comparer ? Hell, no !

Mais je me sens quand même seule.

mercredi 7 septembre 2011

Techniques de drague adolescentes

Quand j'étais plus jeune, une façon efficace et "hyper subtile" de vérifier l'état conjugal d'un cute prospect, c'était de sous-entendre qu'il avait une blonde. J'image :

- Ouin, ta blonde doit aimer ça que...

- Je suppose que ta blonde si ou ça...

Et ce genre de stratagème. Et là, espoir au coeur, d'attendre que le gars confirme qu'il n'a pas de blonde. Subtile, mais c'était ça. J'veux dire, je l'ai pas fait, moi. Beaucoup trop gênée et sans confiance. Mais ça se faisait autour de moi. Je pouvais le voir ou me le faire raconter.

Dernièrement, un gars de me lâcher : "Je suis certain que tu étais en train d'écrire des lettres d'amour à ton chum." Bon j'ai mis des guillemets, mais je ne cite pas parce que ce n'était pas exactement ces mots-là précis... Mais le fond y est !

Vous me voyez venir, hein ?

Mon esprit de s'affoler un peu. Le gars est vraiment attirant (j'avais écrit mignon, mais ce n'était pas lui rendre valeur...), gentil, sympathique. Bon, du peu que j'en connaisse du moins. Fac c'est venu tout seul. Le "oh-oh,-je-pense-que-le-gars-veut-savoir-si-j'ai-un-chum-vite-je-dois-lui-dire-que-je-n'en-ai-pas-aussi-subtilement-que-lui. Oui, oui, ça s'est présenté d'un bloc comme ça dans mon esprit.

Et bien... ERREUR !

Monsieur est en couple.

Meilleure chance la prochaine fois. Sois, les méthodes de drague ont évoluées, soit, euhh, soit je sais pas. Héhé !

lundi 5 septembre 2011

Mon corps est un temple

Pourquoi magane-t-on autant nos corps ? Ces temps-ci, je suis dans toute une approche de santé globale. Exercices, alimentation, prendre soin de mon corps... Mais la vérité, c'est que nous sommes trop à négliger notre physique. Et je ne parle pas d'apparence. Plutôt de ce qu'il y a à l'intérieur. D'être en santé. En forme. De ne pas prendre notre corps pour quelque chose de facultatif.

Notre corps devrait être notre temple. Il est ce qui nous relie au monde des vivants. Ce qui fait qu'on existe. Mais on néglige d'en prendre soin. Et non seulement on n'en prend pas soin, mais on l'abîme sans considération. On lui fait mal. On le laisse se détériorer. Il n'est pas éternel ce corps. À le laisser autant aller, on ne fait qu'enlever des années possibles à notre vie. Et de la qualité aussi.

Et puis, ce n'est pas moi qui l'ai inventé. Mais un esprit sain dans un corps sain, non ? Et s'il y a quelque chose qui va encore plus mal à notre époque, ce sont nos esprits.

Ces temps-ci, j'ai besoin de pousser mon corps pour me sentir bien. J'ai besoin de m'épuiser, de me vider. De repousser mes limites. J'ai besoin de prendre soin de mon corps parce que ma tête est en ébullition. C'est ce qui me calme. Ce qui m'ancre dans le sol et dans la vie.

Ça va faire bientôt deux ans que je m'entraîne régulièrement. Maintenant, j'ai choisi de relever le niveau. De me trouver des défis santé encore plus grands. Ce ne sont que des défis bien humains. Rien d'olympique. Juste me mettre face à moi-même. Mais au moins, j'ai l'impression d'avoir le contrôle de cette partie-là de ma vie. Et c'est un pouvoir que je chéris grandement.

dimanche 4 septembre 2011

Le monstre

Ça m'arrive à l'occasion. Quand je suis plus fragile, plus émotive.

Un sentiment horrible. Celui d'être en train de gâcher ma vie. De n'avoir pas les priorités à la bonne place. De ne pas savoir dans quelle direction aller.

J'ai peur. Ce sentiment-là est trop grand pour moi. Je ne sais pas quoi en faire.

Je sais qu'il passera. Mais je ne sais pas quoi faire de cette chose en moi qui ressucite toujours ce monstre qui m'habite.

Plus ma vie avance, plus je suis heureuse. Mais plus ma vie avance, plus je me demande si ce monstre me suivra toujours.

Urgence ordi

Ne me demander pas ce qui s'est passé....

Mais j'ai ré-installé Windows sur mon ordi fixe. Et ça a effacé tout ce que j'avais sur l'ordi.

Quelqu'un sait quoi faire ??????

Heureusement que j'ai mon portable.....

samedi 3 septembre 2011

Simplicité

Ce matin, je suis allée faire un tour au marché. Et oui, faut bien que ce soit la fin de l'été pour que je découvre que durant la saison estivale, il y a un petit marché qui se tient à environ 8 minutes de marche de chez moi. Soupir... Mais bon.

Il fait un temps extraordinaire dehors. Beau soleil, chaleur.

J'ai acheté plein de fruits et de légumes.

Je viens de me servir un petit bol de fraises, framboises, bleuets, yogourt à la vanille et un soupçon de granola. Miam. Croyez-moi, ça goûte l'été et le soleil. Les fruits sont gorgés de rayons lumineux.

Mon chat a un air alangui et le poil doux.

C'est une fin de semaine de 3 jours.

Je me sens bien.

La vie est belle quand elle est simple.

vendredi 2 septembre 2011

Arrgggre gggrree ggree

J'ai les nerfs en boule.

J'ai à la fois des envies d'arracher des yeux.

Et de faire des aaaouuuuummmm compulsivement.

Ça épuise l'émotivité....

Aawwawwaaaouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ! (Textuellement un genre de hurlement à la lune).

Oui, bon pas très constructif ce billet.

Des commentaires apaisants ?