mercredi 31 décembre 2014

C'est le réveillon

Il y a sûrement peu de gens seuls ce soir à quelques heures seulement de la nouvelle année. Quoique... En fait, nous sommes probablement plusieurs... 

Sauf que moi, ça m'est égal. Complètement égal. Pour tout dire, il n'y a personne avec qui j'ai envie d'être ce soir pour commencer 2015. C'est peut-être triste en soi comme fait, remarquez... Mais je ne dis pas ça parce que je n'ai pas des gens à qui je tiens. Ou des gens qui tiennent à moi. Juste que je suis seule, je suis bien, j'ai envie d'être seule. 2014 aura été une année merdique. Pas la pire de ma vie. Mais loin d'être la meilleure assurément. Alors j'ai envie de l'envoyer valser par moi-même. Toute seule. J'ai envie de penser à la nouvelle année. D'espérer pour 2015. De me faire plaisir. Par exemple avec ce plat de pâtes décadents, crémeux avec tomates séchés, poivrons rôtis et pois. Avec ce petit fond de bouteille de vin blanc qui traîne. Peut-être avec un film. 

Et avec lui :

 
Parce que lui, j'ai envie qu'il soit avec moi ce soir. Et qu'on se fasse une belle petite soirée. Et qu'on accueille 2015 en accueillant aussi un peu d'espoir. 

Je vous en souhaite une belle, une exubérante, une superbe, une pleine de santé et d'amour... La plus belle des années... Jusqu'à l'année prochaine !! Je vous embrasse. Et Jerry vous ronronne plein d'amour ! Si vous avez été gentil cette année, il lui fera même plaisir de se frotter effrontément sur vos mollets ! 

mercredi 17 décembre 2014

C'est ma fête...

Et j'ai tellement le cœur à la fête que chaque personne m'ayant souhaité bonne fête a eu droit à un merci sec ( je ne peux faire mieux) et des yeux plein d'eau. Ou des larmes franches.

Et vous savez quoi ? Les gens passent vite à autre chose... Je suis juste une égratignure sur leur grand tableau noir...  

Je voudrais être autre. Ou ailleurs. 

samedi 13 décembre 2014

Si vous êtes joyeux, ne lisez pas ceci

Je ne sais pas si certains d'entre vous se souviennent... Il y a plus de 2 ans, j'ai écrit ceci. Sur mon frère. Il y a eu encore des pleurs, des méchancetés, des douleurs, des mises au point. Il y a eu tout. Rien n'y fait. Vous m'avez dit que ce n'était pas si grave de couper les ponts avec son frère... Moi, ça me brise le coeur. Mais je crois que la situation en est arrivée là. Il a encore dépassé les bornes. Il m'a encore traitée comme si j'étais de la merde. Pire que de la merde en fait. Pas tant ce qu'il a fait cette fois-ci précisément, mais tout ça, cette montagne de méchanceté, de saloperie, d'insultes qui est entre nous et qu'il a bâti d'un travail de maître.

J'ai eu un appel. Pas de lui. On m'a annoncé qu'il était l'invité le soir de la date auquelle on a fêté Noël depuis des années chez nous. Moi, je suis invitée le lendemain. Non négociable. Je suis bannie de la soirée de Noël. Oh ! oui, on m'offre le lendemain soir.... C'est fait : il a réussi à briser la famille. Et en plus d'être bannie du réveillon, oui, bien sûr, je pourrais aller à la réception de la famille élargie le lendemain en journée. Mais il sera là. Alors quel autre choix ai-je que de m'auto-bannir de là aussi ? Je ne veux plus me trouver en sa présence. Ce n'est qu'un être destructeur et cruel. Et puis, la vérité, c'est que je n'y arriverais pas. Pas sans crier ou pleurer ou m’effondrer. Alors voilà, joyeux Noël à moi.

Si mon coeur est aux réjouissances ? Je vous le donne en mille. Pas vraiment. Au fond, je ne suis qu'encore un peu plus seule... Comme si je ne l'étais pas assez déjà. Comme si ce n'était pas déjà un sentiment qui me colle à la peau. Comme si on ne m'avait pas rejetée de plein de façons dans les derniers mois en me laissant chaque fois une petite cicatrice. Comme si je n'avais pas déjà le corps couvert de cicatrices.

Je suis désolée pour vous de ce texte. J'espère que vous aurez suivi la recommandation du titre. Moi, j'avais besoin d'exprimer. D'écrire en pleurant. De pleurer en écrivant. D'essayer de sortir un peu ce monstre en moi qui me gâche cette période qui devrait en être une de réjouissances. Et moi qui aime tant Noël... Encore une fois, celui-ci ne sera pas à la hauteur de mes attentes. La magie n'existe plus, on dirait...

dimanche 23 novembre 2014

Toute la solitude du monde est chez moi ce soir

J'ai l'impression ce soir d'être la personne la plus seule au monde.C'est assurément une impression. Mais les impressions s'impriment autant dans le coeur que les vérités.

La vérité, c'est que j'essaie de rencontrer un futur amoureux. J'essaie vraiment. Vous savez, site de rencontre, envoi de messages, rencontres...C'est assurément la fois où j'essaie le plus depuis très, très longtemps. Je m'étais même fait cette illusion de me trouver une fréquentation avant la période des fêtes. Car voyez-vous j'ai déjà commencé tout ça depuis deux mois. Je trouvais le délai correct, un peu fou, mais j'étais enlevée, motivée. Et si je n'ai pas perdue une certaine motivation, j'ai perdu beaucoup de joie.J'ai connu quelques illusions. J'ai joué alors que je ne savais pas qu'on jouait. Je m'emballe trop vite. Oui, pour les hommes, mais pour tout en fait. Je suis une emballée de la vie...

En attendant, je me fais un bagage d'anecdotes drôles. Des premiers messages qui parlent de mes seins (à la tonne ceux-là... et je ne porte même pas un décolleté sur mes photos... mais certes j'ai des seins... je dois les déposer avant de me faire prendre en photos ?), d'autres qui me demandent de baiser ce matin, ou de faire l'amour ce soir, d'autres qui me parlent de leur attente pour des résultats de tests de MTS, d'autres qui disent qu'ils mordraient bien dans mes grosses boules, d'autres qui me demandent mes préférences sexuelles pour savoir si je pourrais convenir, d'autres (beaucoup) qui ne m'inspirent aucune réponse (suis-je trop difficile ?), des tas et des tas qui ne répondent pas aux messages que j'envois comme des bouteilles à la mer... J'ai connu celui qui veut une relation sérieuse... jusqu'à ce qu'on le pousse un peu dans ses retranchements alors il doit avouer qu'il en rencontre plein en même temps; l'autre qui découvre son désintérêt un peu tard; l'autre qui sait et qui déçoit quand même parce que et bien sûr, c'est toujours la faute de la femme. Finalement, aucun ne semble s'avérer bien sérieux. Et si ça ne semble pas, je ne suis pas prête à faire semblant. Je veux, mais pas à tout prix.

Je sais, j'ai le portrait bien sombre. Il faut avoir les reins solides pour le monde du dating en 2014. Encore plus dans une grande ville comme Montréal. La demande dépasse l'offre et certains en profitent. Je connais pourtant plein de gens qui se sont rencontrés sur des sites de rencontres... Pourquoi pas moi ? J'ai l'impression d'être trop intense pour tout ça. Je ne suis pas en demi-mesure et en patience. Et j'en ai rien à foutre des apparences, pas celles physique, mais les vraies apparences, celles qui comptent. Je suis qui je suis. Et tant pis ! Je suis intègre, entière. Rien ne sert d'être autrement.

Vous allez me dire de sortir davantage. Je ne suis pas toujours enfermée chez moi non plus. Bon, je ne suis pas celle qui sort le plus non plus. Mais on ne me drague pas. Même lorsque je le voudrais parfois. Certains hommes sont aveugles et ne veulent pas ouvrir le regard. Alors voilà, j'essaie. Là où au moins je réussis à rencontrer un peu. Même si c'est tout croche, même si ça écorche le coeur, même si ça rajoute des croûtes d'amer dans l'âme.

Et parce qu'on se sent toujours plus seule lorsqu'on a connu l'illusion d'un peu d'espoir, je me sens seule comme si la solitude m'appartenait à moi seule ce soir.

jeudi 13 novembre 2014

Dans l'arène

Parfois, dans la vie, tu te dis, ça y est, j'y vais, je suis motivée. Déterminée.

La première claque sur la gueule arrive.

Mais bon, t'es vraiment optimiste.

Deuxième claque survient. 

Tu te relèves. T'es faite forte (peut-être)
et t'as envie que ça arrive. 

Troisième claque t'arrache la face. 

Tu continues naïvement. Tu t'arranges pour que ta mémoire soit une faculté qui oublie. Pour faux, mais tu fais semblant bien pour ça.

Sauf que t'oublies pas et la quatrième claque te fracasse. 

Et tu te demandes... combien de claques, t'es capable de prendre avant de rester au tapis...

Quand essayer d'améliorer ton sort, ça te criss à terre, ça te donne vraiment pas envie de continuer. Ça te donne envie de pas te relever. 

vendredi 7 novembre 2014

Mon intérieur vide

J'ai l'impression d'être en train de me briser en mille morceaux.

jeudi 30 octobre 2014

Respire, respire, respire...

Il y a des gens qui ont le don de provoquer le pire en nous...

Bien honnêtement, je frapperais dans un mur en ce moment. En fait, non, je fesserais dans un mur est beaucoup plus juste. Varger de toutes mes forces même. 

Parfois, il y a des réactions qui viennent de plus loin. D'années d'accumulation. Les gouttes dans le vase ne passent plus. Qu'il y en ait une ou mille, la réaction reste la même. La pauvre goutte subit le disproportionné. 

C'est comme un bouton. Et on a appuyé dessus. Qu'on effleure le bouton ou qu'on le frappe violemment ne change rien. On a appuyé sur le bouton et la réaction s'enchaîne. S'accroche à nous. Nous écorche le ventre et les intestins. Ça remue, c'est violent et ça va partout, dans tous les sens. 

On essaie de bien respirer, de se dire de se calmer, que ce n'est rien. Du moins, rien de trop grave. Mais c'est plus fort que nous. On essaie encore de respirer. Puis il se passe un autre truc, que quelqu'un d'autre fait, ça nous titille le maudit et on repart dans la spirale...

En ce moment, je fesserais dans un mur et pitcherais de la vaisselle !

Répétez après moi : ''Aoouuuuummmmmm !''

samedi 25 octobre 2014

Comment je suis devenue...

Oui, dans les derniers mois, je suis tranquillement devenue... Avec trois points de suspension. Un sujet qui me fait beaucoup réfléchir, sur lequel je lis, qui remue beaucoup d'émotions en moi.

En fait, j'ai pris une grande décision, une décision importante.

Je suis devenue végétarienne. Ou lacto-ovo-végétarienne si on veut être plus précis/selon les versions. Plus de viande d'aucune sorte, ni poisson, ni fruit de mer. Et croyez-mois, plus que simplement l'alimentation, ça change la vie.

On me demande souvent pourquoi j'ai pris cette décision. En fait, quand je précise ma nouvelle façon d'être, je dirais qu'il y a principalement deux réactions. Ils se sentent toujours obliger de me dire qu'eux ne seraient jamais incapables, qu'ils aiment trop la viande et ensuite, me demandent pourquoi. Je crois que la première réaction en est une de défense. On veut m'annoncer une couleur, une limite à ne pas franchir dans la conversation. Pourtant, je ne suis pas là pour imposer quoi que ce soit. Et je n'en parle pas pour changer les esprits. J'en parle parce que c'est un sujet qui me rejoint et m'interpelle beaucoup.

Je suis devenue végétarienne parce que j'ai dû faire euthanasier mon dernier chat. Voilà, la réponse courte. Bien entendu, je sais que la mort de mon chat n'a rien à voir avec celles des autres animaux. Au contraire. Et justement. Je suis tellement restée ''traumatisée'' de devoir tuer un animal (pour son bien et dans l'amour) et de le voir mourir qu'un déclic s'est produit dans ma tête. Je crois qu'il faut ce genre de choc, de déclic pour prendre une telle décision.

Puis, ensuite, j'ai lu. Entre autre, ''Eating animals'' de Jonathan Safran Foer (il y a aussi une version française). J'ai donc lu. Des livres, des magazines sur le sujet. Et j'ai sorti ma tête du sable. Bien sûr, je suppose que je savais en quelque sorte certaines des choses que j'ai apprises. Mais autant ? Jamais. Ce que j'ai lu m'a à la fois donner envie de pleurer et de vomir. Plusieurs fois. On me dit souvent que je ne tiendrai pas le coup; moi, dans ma tête, c'est clair, c'est pour la vie. J'ai aussi commencer à diminuer ma consommation de produits laitiers et d'oeufs (bien que je ne compte pas les éliminer complètement et devenir végétalienne/vegan pour le moment). Je veux faire le bien que je peux au point où j'en suis rendue dans ma vie.

Il y a un tel réflexe de défense quand j'en parle... Ces commentaires sur le fait qu'ils ne seraient pas capable, ou que je ne tiendrai pas le coup. Qu'on ne sait jamais dans la vie. Mais il suffit que je pense à ce que j'ai appris et ma volonté ne flanche pas, ne cille pas. Au point, où j'accumule les deuils. Je ne mangerai plus ci, ni ça, ni ceci... pour le reste de ma vie ! Une vie, c'est long, mais je suis en paix avec ma décision. Comment aimer autant certains animaux, puis manger les autres ?

Je suis toujours aussi un peu mal à l'aise quand j'en parle. J'ai toujours peur qu'on pense que je veux changer les mentalités, imposer un point de vue ou juger. Comme je le disais. Pourtant, ce n'est pas le cas. J'en parle comme de n'importe quel autre sujet qui me passionne.

J'ai peur du jugement aussi. Des réactions des autres. De ceux qui pensent qu'un peu de viande, c'est végétarien, que du poisson aussi, voire même du poulet bio. Je réalise aussi que ça peut poser problèmes à certains hommes. Déjà que c'est difficile d'essayer de rencontrer un amoureux, l'autre jour, je me suis fait couper presque en pleine conversation quand le sujet est venu. Finito la conversation. J'ai même vu dans un profil (ben oui, site de rencontre.... autre lourd sujet....) quelque chose qui disait genre ''si t'es végétarienne, on s'en fout''. Ça m'a laissé perplexe ces deux trucs. De voir aussi que la personne que je pensais la plus ouverte dans mon entourage est la plus fermée. Puis, après, il faut penser aux repas chez les autres, aux invitations, aux sorties aux restaurants...

Ma foi, c'est quelque chose finalement ! Mais quelque chose qui me rend en paix. En fait, ce qui me fait le plus mal, c'est d'avoir attendu 33 ans pour le faire. Bon, je suppose que je n'ai pas vraiment ''attendu'', on ne peut pas se reprocher le passé, mais quand j'y pense, j'avoue, j'ai un pincement au coeur.

Voilà ! C'est en résumé l'histoire. De comment je suis devenue... végétarienne !

mercredi 15 octobre 2014

Brève de nuit

Je ne dors pas.
Je suis réveillée.
J'ai la tête dans un manège.
Pis c'est pas le caroussel.

lundi 13 octobre 2014

On fait le tour du pot

Je me demande qu'elles sont les limites de ce que l'on peut dire ici. Je sais, je suis anonyme, je suis mystérieuse, je donne peu de détails sur ma vie privée. J'expose plutôt mes tripes, mes émotions, mes penchants, tic-tac et branlants.... Et ma foi, bien que ça me dépasse un peu la somme de tout ce qu'il y a ici, sur mes humbles pages, je l'accepte plutôt bien. Un petit (grand) vertige et puis voilà ! Basta !

Je crois que la plus grosse limite, ce sont les autres. C'est où je m'arrête toujours. En ce moment, j'aurais des choses à raconter. Des opinions à quémander. La discussion de filles genre et, thank god, si les hommes s'en mêlent aussi. Mais la vérité, c'est que je ne me sens pas à l'aise. Oui, je sais, encore un de mes fameux textes ­''teaser'' où je fais la guidoune pour vous émoustiller. J'ai le don de faire ça. Je suis une émoustilleuse non professionnelle.

L'humain, c'est beau. Mais c'est compliiiqué ! Et je crois qu'il y a un peu de la faute de notre époque. C'est beau d'avoir tous nos besoins de base comblés (toit, bouffe, eau, vêtements). Mais il faut monter dans la pyramide de notre ami Maslow. Et c'est là que ça se complique. On veut plus, on veut moins, on ne sait pas ce qu'on veut, on veut changer, on veut garder, on veut le beurre et son argent. Oh ! c'est beau, hein. Je ne retire pas ce que j'ai dit. Mais ça rend assurément les choses plus complexes. Ça rend aussi les décisions plus importantes. Ça ébranle plus les fondements quand on cherche l'utopie qui existerait. Et ça fait aussi peur quand on s'en approche. Ou qu'on se demande juste si on s'en approche peut-être.

Bref, y'a ben du tournage autour du pot dans ce texte. Ça donnerait presque envie de vous faire une petite fleur pour la finale. Mais je ne suis pas facile de même. Au moins, au moment d'écrire ce texte, vous saurez que j'avais beaucoup plus de mots que de maux. À suivre sur votre écran. Ou pas.

dimanche 14 septembre 2014

Le temps a passé, la fille est encore ici au moins un peu...

Je me rends compte que ça fait plus d'un mois que je ne vous ai pas écrit.... Le temps passe si vite. De ce mois, deux semaines difficiles (un été difficile en fait), deux semaines en vacances. Vacances qui agonisent et vont mourir bientôt. :( Je sais qu'on dit toujours ça, vous savez, que c'est trop court. Pourquoi je m'autorise à penser que dans mon cas, c'est vrai ? Parce qu'il me semble que je commençais juste un peu, un tout petit peu, à aller mieux. Est-ce que ça va continuer ? Est-ce que le travail, le manque de temps, la course de la vie va me remettre sur le derrière ? C'est une question en suspens.

J'ai voyagé la première semaine de mes vacances. Au début, surtout parce qu'il le fallait : vous savez les réservations faites, les sous dépensés... Mais j'y ai pris goût et plaisir. Et je me suis autorisée à prendre le temps. Un jour. Puis un autre jour. Puis un autre. Non, pas une grosse semaine. Juste voir le cours du temps qui s'écoule et trouver ça beau.

Mes petits chéris, vous vous doutez bien que je sais votre prochaine question ! Là, c'est LÀ que je suis allée :







La capitale du Mexique pour ne pas vous laisser dans le noir. Mexico City. La Ciudad de Mexico. Un beau voyage. Une ville immense. J'ai aimé mon séjour. Sauf le manque de silence peut-être. La ville n'est qu'un tintamarre gigantesque !

Est-ce assez de nouvelles ? Vous en voulez plus ? Bah ! dans le fond, j'ai envie de vous jaser un peu plus aujourd'hui. Prenons-le pendant que ça passe.

Je suis un tas de réflexions ces temps-ci. Nouveau, hein ?

Je me sens seule. Nouveau, hein ? Mon envie de rencontrer quelqu'un n'a pas changé. Les gens qui nous entourent, c'est tout ce qui compte, hein ? Et bon, tant qu'à être entourée, j'aimerais aussi que ce soit par les bras d'un beau grand brun (ou blond, ou noir, ou roux, ou peu importe...).

Mon petit Jerry à quatre pattes a eu des petits ennuis de santé. Ça semble réglé, mais je me demande s'il n'y aurait pas autre chose encore. Je croise les doigts. Je l'aime mon petit dépendant affectif colleux.... Car oui, il est tout ça.

Je lis beaucoup. Je cherche le calme. Un peu la distraction aussi. Je veux apprendre. J'ai envie d'art. De créer.

Je suis dans une fin de semaine de popote intense (je pourrais nourrir un régiment... bon un petit régiment... en fait, aucune idée y'a combien de personnes là-dedans.... c'est une image cher lecteur !). La cuisine d'automne n'est-elle pas la plus belle ?

J'ai mes chansons sur random et c'est Fred Pellerin. Est-ce qu'il ne rempli pas le coeur celui-là ? Avec des mots, les siens souvent, parfois ceux des autres trop bien choisis, avec sa voix aussi, il s'adresse au fond de tout. En ce moment, je ne prendrais que ça des beaux mots. Moins de maux en tout cas. J'ai besoin de beauté et de douceur. Un besoin universel. On perd à ne s'écrire que des textos et des messages vite faits et à se faire la guerre, plutôt que la gentillesse.

Tiens, changement de registre, c'est Good Life qui joue en ce moment... Je souris.

Et je vous embrasse là-dessus...

mardi 12 août 2014

Je te souhaite la paix

Ce soir, j'ai le vague à l'âme. Déjà, il y a quelques jours, je lisais un texte de Viv. Elle se demandait si ça passait ce qu'on a au fond de soi et qui semble ne jamais s'épuiser... J'y ai pensé beaucoup.

La vie passe, elle avance, les évènements se succèdent. Je reste au fond de moi la petite fille fragile, la jeune femme qui a fait une dépression déjà, celle qui se bat contre.... Contre je ne sais trop quoi en fait. Un monstre qui prend beaucoup de place.

Alors vous comprendrez ma peine. L'annonce de ce décès. Je ne suis pas du genre à relater les nouvelles, à nommer des célébrités pour exploiter un temps de peine. Je suis juste sincèrement touchée par le décès, choisi, de Robin Williams. Qu'il arrive à 63 ans, encore avec cette peine, encore avec ce lourd fardeau des âmes sensibles, et qu'il choisisse l'irréparable... Il s'est battu contre des démons. Il avait l'adulation, le succès, l'amour, les sous, un métier presque vocation... Si lui n'y arrive pas...

La vérité, c'est que personne n'est à l'abri. Que ça fait mal de s'en rendre compte. Que ça fait mal un miroir. Je suis émue. Je suis un peu mal. Tout ça me touche.

Je lui souhaite une paix si chèrement désirée.

mercredi 16 juillet 2014

Si seulement

Si seulement, tu me laissais dire. Je te lancerais des tonnes de mots d'amour au visage. Je te les écrirais jusqu'à n'avoir plus de doigts. Des mots doux, des mots épicés, des mots de désirs. Des mots inventés juste pour toi. 

Je te pitcherais ça sans réserve. Sans retenue. Une nudité complète de mots. Sans gêne et sans délai. Je t'inonderais, te submergerais, te noierais. Tu en aurais plein la tête, plein la gueule, plein le cœur, plein le ventre. 

Je te ferais des mots avec ma bouche, avec mes mains, mes doigts, avec mon ventre, avec mes jambes. Je te ferais des mots de tout mon corps. Sur le tiens. Je te ferais des mots collés, des mots collants, des mots brûlants. 

Je te rendrais ivre, je t'apprivoiserais, je te donnerais tout, même ce que je n'ai pas. Des mots vomis, des mots qui frappent, des phrases physiques, des textes mentaux. Je te tournerais la tête comme dans un grand manège qui va vite. Je te saoulerais sans que tu demandes grâce. Je te ferais jaillir de la beauté de partout. De la lumière. Je serais ta petite lumière, tu serais ma grande ampoule. Et on scintillerait toutes les nuits dans les bras l'un de l'autre. On scintillerait de mots et d'amour. 

samedi 5 juillet 2014

Nouvelle maman !

Voici le beau Jerry ! Ou la plus grande guidoune au monde comme je l'ai déjà surnommé ! Un beau garçon de 1 an et demi adopté à la SPCA. Je vous reparlerai sûrement de tout ça, de comment tout s'est passé, de Jerry... (pas ce soir, je suis claquée sur tous les plans !). Bien émotif. Mon Kilou me manque encore. Mais ce Jerry, ce Jerry.... Quel charmant jeune minet ! :)

Et sans plus attendre :





mardi 24 juin 2014

Femme cherche anciennes tripes

Je n'écris plus. Pas assez du moins. Je me rappelle quand j'avais des tripes, de l'allant, de l'audace. Je me perds dans les vicissitudes de la vie. La fatigue qui fait qu'on s'assoit le soir devant la télé et qu'on la laisse penser pour nous. La fatigue d'une tristesse vive encore sur mes épaules. La fatigue de cette vie pleine d'ennuis, d'habitudes et d'occasions manquées. La fatigue d'être seule et d'en être écoeurée. 

Ne pas écrire, c'est une vilaine habitude. La pire de toute. Les mots m'animent. J'ai fait des études pour les retrouver. J'ai brisé des routines pour qu'ils revivent. J'ai supplié des inconnus pour pouvoir les observer. Je suis en manque de mots. J'ignore pourquoi je n'écris pas assez. C'est l'acte, je crois. Car écrire, je le fais constamment dans ma tête. Toutes sortes de textes. Entre autre, je vous écris souvent. Je me répète les mêmes phrases. À l'endroit, à l'envers, dans un autre ordre. Une comptine dans ma tête qui joue en boucles changeantes. 

Puis arrive le moment où je pourrais écrire sur du papier. Ou sur de l'écran. Et je paresse. Je ne veux plus. Je grimace devant l'ampleur de l'action. Les mots, il me faudrait pouvoir les copier de ma tête jusqu'à un support physique sans que ce ce soit moi qui ait à faire l'action. 

De la paresse vous disais-je. De la grosse paresse. Parce que c'est comme ça. Parce que quand on vieillit, on a un boulot et des plaies de vie. Des plaies de vie comme des plaies de lits. Parce qu'on ne bouge plus assez. Parce qu'on ne se remue pas. Parce qu'on choisit les imbécillités. Parce qu'on gaspille son talent véritable. Celui de pouvoir agencer en faisant du bien au monde et à soi-même. C'est bête ! 

samedi 21 juin 2014

Tristesse en 2.0

Parfois, j'ai l'impression de ne pas encore avoir réussi l'audition pour jouer dans ma propre vie. Je suis reléguée sur le banc des figurantes. Des soupirantes. Parce que la vie, c'est savoir la jouer.

J'ai un verre devant moi. Un quelconque sur glace. Le premier de la soirée. Le dernier ? J'ai la prévisibilité de la solitude d'un samedi soir sur terre. J'aurai peut-être l'alcool triste. Probable. Si au moins, j'avais quelqu'un pour partager les verres. Pour les faire résonner dans un éclat de complicité.

Je bois seule. Comme une femme oubliée dans un petit appartement, dans une petite vie. Je ne sais pas où j'ai pris mes idées de grandeur. Il  ne me reste que l'humilité des soirées comme celles-là.

Je m'ennuis. Je m'ennuis de mon chat, d'être seule, de chercher un certain sens à tout, je m'ennuis d'ennui, je m'ennuis de vie, j'habite l'ennui comme un petit nid inconfortable.

Je sais, je récris sans cesse les mêmes choses. Pourtant, j'évolue. Je ne suis pas celle d'il y a 10 ans, ni celle de l'année dernière, ni celle d'hier. Mais le chemin vers l'avant n'est jamais en ligne droite. Je suis fille de détour. De régression temporelle occasionnelle. Je suis fille de connu désagréable. J'ai pris les habitudes des mauvais plis.

Un jour, quand je serai grande, j'aimerais bien jouer dans ma vie. N'être pas une seule comédienne dans une pièce à un seul acte. Partager la scène et briller.

En attendant, je fais ce qu'on fait les petits samedis soirs tristes. Je prends un verre et m'expose un peu pour laisser ma trace de tout ça. Dans l'espoir que ça donne de l'importance à l'exercice. Le pathétisme moderne 2.0.

jeudi 12 juin 2014

Quand est-ce qu'on arrive.... à demain ?

La température est merdique. Pour au moins deux jours. Au point que j'ai des souliers.
Mes menstruations me font mal partout au point que je m'arracherais l'appareil reproducteur complet avec les dents.
Je me sens gonflée, moche, bleeaah !
Mes cheveux ont l'air du criss.
Mon moral est au 3e sous-sol. Humeur de chien en maudit et de brailler ma vie.

Oh ! et ça fait un mois. Que j'ai dû choisir d'euthanasier mon chat...

Quand est-ce qu'on arrive à demain ? 

samedi 7 juin 2014

Les Olympiques des internets !!!

Ça le dit partout : fouiner sur les internets, c'est la meilleure façon de se déprimer un peu.

Dans la vie, je connais des gens normaux. Je vous jure !!! Vous savez des gens qui sont pris dans leur routine, qui ont des déceptions, qui manquent d'argent pour réaliser leurs projets, qui cherchent le sens de la vie... Non, je vous jure : ces gens-là existent !!!

Puis arrive la réalité internet. Une gang d'overachiever ! Des gens accomplis, qui ont un corps parfait, qui ont fait le tour du monde, qui vivent bien, qui ne sont pas tristes, mais vivent toujours à fond, qui crachent sur la petite populace des gens normaux....

Je sais, je sais, il ne faut pas toujours croire ce qu'on voit à l'écran (si c'est vrai pour l'écran de télé, ça doit être vrai pour l'écran d'ordi...). On se met une vie idéale, on la ''pimp'' et la rend sexy et go, on a soudain l'impression de dominer le monde.

Ça ne m'intéresse pas les portraits qui ne craquent pas ! Je ne veux pas dire que je veux la ''scrappe'' de la vie, les fonds de poubelles. Juste que les images, c'est beau dans les livres. Que les gens, ce ne sont pas des images. Que ce soit pour l'amour ou pour l'amitié.

N'empêche, c'est déprimant les internets... On se sent seule à avoir des défauts. À être humaine. À douter. À chercher. À questionner. C'est si facile d'oublier qu'on connaît des gens normaux quand on ne se force pas à se le rappeler...

jeudi 5 juin 2014

Dis-moi ton ventre

J'ai besoin que tu me fasses l'amour avec les mots. C'est notre genre d'amour. Le seul qu'on se connaisse mutuellement. Parce que les corps sont sur deux planètes différentes. Parce que les corps, ce serait des gouffres dangereux. 

Alors, on met des mots, on se met dans des mots. Même pas des mots sexuels. On se baise l'intellect. C'est ça qu'on fait. On est des petits lapins du dictionnaires, des obsédés qui se tiennent par la langue. On écrit comme si notre sexe en dépendait. 

Oh ! sûrement plus le mien que le tien. J'ai toujours été celle-là. Celle qui demande, qui quémande, qui gémit et qui soumis. À genoux devant tes lettres, la bouche grande ouverte. Je les avale comme une groupie, je bois, je renais, je revis. Tu me nourris, tu me violes l'âme, tu m'enfonces jusque dans le cœur. Et moi, je le veux. 

C'est du désir de phrases, d'expressions, d'émotions. C'est de l'envie plein la gueule. Je veux déshabiller tes mots, les faire sortir jusqu'à la dernière goutte. Je veux t'exploiter, te prendre, tout te prendre. Et je veux te donner. Humblement. Comme à un maître. Même si je suis aussi maîtresse. On se partage les maîtrises et c'est délicieux. Ta langue fait jouir la mienne; la mienne caresse la tienne. Du partage, du don. Se fondre dans des champs lexicaux de pervers parce qu'on aime trop ça. 

C'est bon les mots. C'est des bonbons qui coulent au fond de la gorge, c'est du plein le ventre, c'est du remue-dedans. Ça pénètre au fond de soi, ça laisse une trace, ça donne du plaisir. 

J'ai besoin que tu me fasse l'amour avec les mots. Dis, tu veux ?

mercredi 28 mai 2014

La naissance des excès

J'ai la tête en fracas. Les tripes en fragments. Ça me bat partout. Des excès plein le ventre. Des excès qui n'arrivent jamais. Je m'économise comme une vieille finie sur son balcon qui regarde les chars qui passent. Ce serait pathétique; c'est tragique.

J'ai envie des vents qui se lèvent, j'ai envie des peaux qui éclatent. La mienne me fait trop petite. Comme de l'étroit que je ne sais plus gérer. J'ai envie de me désapprendre les habitudes. De me sacrifier les ennuis constants.

Les mouvances, les mouvances qui m'habitent... Ça tourne comme dans une montagne russe dans ma tête de petite fille qui ignore parfois trop la vie. Les démesures, qu'est-ce qu'on fait des démesures ? On leur enlève leurs vêtements et on les affiche sur la rue ? Personne ne veut voir ça.

J'ai le coeur qui tourne. J'ai peur de mes excès. Je me lance dans des vides que je connais trop. Des vides grands comme des douleurs connues. Les anticipations me foutent la trouille, mais me rendent folle de désir. Vouloir le mauvais comme un souffle de vie qui pénètre tout le corps et le fait renaître. Naître dans la douleur. Comme si on était le bébé et la contraction à la fois.

J'ai besoin. Un besoin physique qui hurle et me crie de faire des conneries. Parce que c'est comme ça que j'essaie de guérir les fantômes qui m'empoisonnent. Parce que j'ai jamais appris les façons des grandes personnes. Parce que je veux faire un tour de manège jusqu'à en vomir. Parce que des fois, le vomi, c'est la plus belle chose qu'on peut faire. Ça fait naître de la beauté au creux du ventre.

mardi 27 mai 2014

Ma nouvelle activité

Qu'est-ce qu'une fille célibataire fait le soir lorsqu'elle a un chat ? Elle passe son affection sur son chat ! N'ayant plus de chat suite aux tristes événements récents, j'ai dû me trouver une occupation pour grande personne...

Qu'est-ce qu'une fille célibataire sans chat fait le soir ? Elle va sur les sites de rencontre pardi !

Tsé quoi de mieux quand t'es en deuil que de rafraîchir ta page aux 30 secondes pour savoir si quelqu'un va se décider à t'aborder ? ENFIN se décider à t'aborder.

Soit, je pourrais aborder moi-même. J'évite ! (ajouter une tite face estomaquée ici pour imager la réplique). J'évite pour deux raisons. Un, parce que je n'ai pas envie d'avoir une preuve plus concrète qu'on me rejette. Deux, raison plus importante encore, je n'ai pas vraiment envie d'aborder la très, très, très grande majorité de ces hommes.

On élimine :
- les trop beaux
- les trop laids
- les en bedaine qui veulent s'afficher
- les ceux qui se sentent obligés de se poser avec plein d'amis et plus d'alcool que nécessaire sur TOUTES leurs nombreuses photos
- les ceussent (oui c't'un mot ce soir) qui ont l'air frais chier/imbus d'eux mêmes/over confiants
- les trop petits (j'ai les jambes intimidantes et la tête qui frôle le 5'8'' dans l'air)
- les illettrés qui font 46 fautes dans 18 mots (quoique... autant de fautes en si peu de mots, méritent des applaudissements !)
- les trop vieux et les trop jeunes
- les en couple/couple
- les je sais pas ce que je veux, je veux m'amuser, idéalement avec un vagin différent par soir

Ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite...

Au final, il reste environ 3 hommes qui sont tentants. Ou c'est moi qui suis une salope difficile. Déjà que je suis aigrie.... J'ai du tout nouveau bonheur conjugal qui se promène dans ma face ces temps-ci et bien que je sois contente pour elle, ma foi, je me sens obligée de crier toute l'aigrinesse (que de nouveaux mots ce soir) de mon moi-même et mon éternel célibat. Tsé la fille fatiguante qui te laisse pas crier ton bonheur parce qu'elle veut absolument mentionner son malheur ?! Votre humble servitrice..... (je bâtis un nouveau dictionnaire ce soir....). Mais j'essaie de me corriger au moins.... Déjà ça !

Donc si je n'aborde qu'exceptionnellement, je dois attendre l'abordage ! Une certaine logique, non ?

Alors, là, ça ne s'améliore pas.... Loin s'en faut. Arrive les beaucoup plus vieux, les pas mal plus jeunes (ben oui, matante pogne avec les kids... !), les losers, les obsédés sexuels (quoique dans le tas, ce soit les mieux...), les tous nommés ci-haut. Une sinécure !

Alors là, on fini par se dire qu'on fait dur.... Avant, j'étais trop grosse ! À mes yeux à tout le moins. La belle excuse. Mais je ne peux plus me cacher derrière 45 lbs de trop. Oups ! Alors, c'est moi ? Et si au moins, j'étais photogénique !! Mais non, on ne peut pas être intelligente, drôle ET photogénique ! Ce serait trop pour une seule personne. Et je sais pas pour vous, mais mon intelligente et mon humour ont plus de substance en face à face ! Ma face aussi d'ailleurs ! Ah ! j'ai dit que j'étais un brin sarcastique ?

Et même quand on se fait aborder parfois par un qui a l'air pas trop pire... Il vous fait signe... puis disparaît. Il vous écrit... puis plus jamais. Il fait coucou... puis rien. C'est quoi c't'affaire de commencer à moitié ? C'est quoi c't'affaire de pas savoir aborder une femme de façon assurée et en le voulant vraiment ? C'est quoi c't'affaire de toujours laisser en plan ?

Je vous rassure. Je pleure moins (même si mon chat me manque tellement, tellement...), je ris plus, mais j'ai le corps en manque de gros colleux (et je parle de câlin là, pas de grosse personne de sexe masculine qui aime collé...). Je prends soin de moi. Je lis comme si ma vie en dépendait. Je réfléchis à plein de trucs, j'écoute plus de musique pour avoir moins de silence, je chante plus parce que ça aide à nettoyer l'intérieur... Somme toute, je suis assez fidèle à qui je suis : quelques défauts, quelques qualités, un grand coeur, un immense coeur même... et une grande gueule quand il s'agit de vous écrire !

mardi 13 mai 2014

Cette immense douleur

J'ai ce soir l'immense douleur de vous apprendre le départ de mon cher Killer. J'ai dû prendre la décision difficile de le laisser aller vers un monde meilleur. Vers un paradis des minous. Les derniers jours ont été difficiles, mais plein d'amour. 

Et maintenant, je n'ai qu'un grand appartement vide. Et un coeur plus vide encore. Mais des milliers d'émotions. Tout se bouscule. Je crois avoir pris la bonne décision. Je le pense, je dirais. Mais c'est si douloureux. 

Et même si je sais qu'à partir de maintenant, tout ne peux qu'aller mieux, ça ne rend pas cette boule dans ma gorge plus petite, ni ce trou dans mon ventre moins grand. 

Je pensais vous mettre une photo de ses jours heureux, mais j'en suis incapable. Il y en a déjà quelques-unes sur cette espace de toile... Et ce soir, fouillé des photos de lui, j'en serais...

Je pourrais lui rendre hommage, je pourrais dire mille choses. Mais voilà, c'est une plaie à vif. Et je dois la lécher, la soigner, tenter de la guérir du mieux que je peux. 

J'espère que vous aurez un peu d'amour pour moi quand vous lirez ces mots. Et aussi que vous aurez une belle et lumineuse pensée pour ce chat extraordinaire. 

Killer, repose en paix. Tu as été un chat aimant et aimé. Je ne t'oublierai pas.

mercredi 7 mai 2014

Mon Killer d'amour

Si vous saviez comme j'ai le coeur gros ce soir.

Coeur lourd. Coeur gros. Coeur brisé.

Je reviens de chez le vétérinaire. Déjà mon Kilou est diabétique. Première mauvaise nouvelle. Mais en plus ya un autre truc. Qui se mélange dans l'équation. Qui pourrait être beaucoup plus grave.

Du genre que si la situation ne s'améliore pas très très rapidement, un budget impossible pour essayer de voir ce qu'on peut faire. Ou le pire. Perdre mon minet.

Je crois déjà qu'il a l'air un peu mieux. J'espère donc donc que la situation s'améliorera.

Même le diabète.... Je n'ai pas ni envie ni les moyens de m'embarquer dans plein de rendez-vous, de tests divers, de médication, de bouffe spécialisée... La consultation de ce soir était déjà hors de prix. Et en plus, il n'est plus jeune. Mais je n'avais pas le choix de tenter quelque chose. Il me brisait le coeur. Je ne suis pas du genre à fréquenter les vétérinaires, je l'avoue. Et ça semble bien fonctionner puisque mes chats vivent longtemps. Il a 14 ans mon amour en ce moment.

J'ignore s'il verra son 15e anniversaire. Ça me brise complètement le coeur. Jusqu'à physiquement je me sens mal...

mardi 22 avril 2014

Je n'aime pas trouver des titres

J'étais en congé hier et aujourd'hui et je me suis tappée en rafale quelques épisodes d'une série télévisée que j'apprécie beaucoup. D'un personnage que j'aime beaucoup pourrais-je dire. Je suis folle de ce personnage. Peu importe le nom. Aujourd'hui, c'était celui-ci, le mois dernier, ç'aurait été un autre, et le mois suivant un troisième. J'ai cette tendance à avoir l'esprit très obsessif. Pour un acteur, pour un livre, pour une personne, pour une histoire, pour n'importe quoi... Ça ne dure parfois pas très longtemps. C'est juste très brutal, prenant et passionné. Mais bon, ce n'est pas tant de ce trait de caractère particulier dont je veux parler. Plutôt d'une réflexion qui s'en est suivie.

Cherche quelques informations sur cet acteur sur internet, regarde quelques vidéos, extraits d'entrevues, fantasme un peu (rien de sexuel, plutôt un fantasme hollywoodien rempli de romantisme), pense à la célébrité...

J'ai une petite vie. Ce n'est pas la première fois que je vous l'avoue. Je disparaîtrais demain et la structure de la planète ne s'en trouverait assurément pas modifiée. Comme la plupart des gens, je suppose. Je ne le dis pas sur un ton apitoyé (parfois, ça aura pu être le cas); je le dis comme un constat.

Je le dis comme quelqu'un qui aimerait que ce soit différent. On dit de nos jours que tout le monde veut son quart d'heure de gloire. Serais-je plus heureuse si j'étais une actrice célèbre ? Ou peut-être seulement la copine de cet acteur célèbre qui a inspiré ma réflexion ? Qu'est-ce qu'on cherche dans un quart d'heure de gloire ? Je voudrais sûrement qu'on m'admire, qu'on me trouve différente, intelligente, spéciale. De l'ego, du banal ego... Cela ne pourrait-il être que cela ? Le bonheur de l'ego veut-il dire le bonheur de l'humain ? Ou voudrais-je plutôt un quart d'heure de gloire pour qu'on reconnaisse que j'existe, que je suis là, présente sur cette planète ? Seulement ? Ou mieux, parce que je fais une différence sur la planète ? Parce que j'aide des gens, que j'en sauve, que je fais une différence dans leur vie ?

A-t-on besoin du regard de l'autre pour être heureux ? Ne peut-on chercher, et trouver, en soi, intrinsèquement, le secret de bon bonheur ? Semble-t-il, selon le bouddhisme je crois, qu'il faut relâcher l'ego, s'en départir pour être heureux. Je sais bien que la gloire en soit n'apporte pas le bonheur. La gloire est le résultat de quelque chose, pas quelque chose en soit. Pour autant, je ne peux que trouver légitime une certaine envie d'être reconnue, d'exister dans le regard de l'autre. Mais de combien de ces autres a-t-on besoin pour se justifier l'existence ?

Je regarde mon texte... Il est parsemé de questions. J'ai plus de questions en moi que je n'aurai jamais de réponses. Il y a ces gens plus simples, qui sont libres de ces questions abstraites, de ces réflexions sur rien et sur tout. Puis, il y a les gens comme moi (ou peut-être suis-je la seule). Qui s'ennuient (s'ennuie). À s'en créer des toiles d'araignées au fond du crâne. Car l'ennui est le pire de tout. L'ennui est l’ennemi et crée en soi une impatience de vivre qui empoisonne. Une fébrilité que rien ne peut calmer. Sauf occasionnellement une réponse ou deux. Et seulement pour un temps...

jeudi 3 avril 2014

Les zhommmmeeees !

C'est dur de lire un homme je trouve. De lire ce qu'il pense/veut/ressent. Bon peut-être est-ce juste moi aussi ! Peut-être aussi parfois n'y a-t-il rien à lire alors que nous, pourtant, on aimerait bien lire quelque chose...

Prenons exemple. Il y a cet homme. Je l'ai vu quelques fois. Toujours dans un contexte de groupe de connaissances/amis. Il est plutôt mignon, plutôt gentil, plutôt intéressant.... Plutôt ben des affaires le fun. Juste qu'il me donne l'impression d'être complètement asexuée quand je suis en sa présence. Aucun courant qui passe. Rien. Niet. Nada. Je sais qu'il me trouve drôle, je le fais rire souvent, il m'écoute avec intérêt quand je parle, me sourit autant avec les lèvres que les yeux, me posent des questions ici et là. Mais rien. Pas de complicité.

Il faut savoir que je suis quelqu'un qui aime le flirt. Qui aime beaucoup le flirt même. Que ce soit avec des hommes qui me plaisent beaucoup ou me plaisent moins. Peu importe. Je trouve que c'est une façon d'interagir plaisante, légère, agréable. Et lui, je voudrais bien flirter un peu avec lui. Mais impossible. Rien ne passe. Pas d'échange de regard assumé ou de complicité. Pour tout vous dire, je me suis déjà sentie plus sexuée avec des hommes homosexuels ! Est-ce alors à dire que je ne lui plais pas du tout physiquement ? Possible. Mais voyez-vous, on dirait qu'il ne s'est même pas rendu à une telle question. Comme si j'étais asexuée comme je vous disais au départ. Et je crois bien que je ne me suis pas sentie comme ça face à un homme depuis le primaire ! D'où ma perplexité. Que pense-t-il de moi ?

Pour vous dire aussi comment je ne sais pas lire les hommes... J'ai cette librairie pas loin de mon boulot. J'y vais donc souvent pour le plus grand malheur de mon porte-feuille. Il y a un certain temps de ça, j'y étais, je fouinais. Un employé arrive, me pose une question, m'en pose une deuxième. Je réponds un peu machinalement, mais bien poliment. Le préposé s'en va. Une cliente se retourne à côté de moi, un peu estomaquée et me lance sur un ton sans équivoque : ''Wow, je crois que vous lui plaisez vraiment !'' Ah ! oui ? Vrai qu'il avait l'air un peu timide et rougissant. Peut-être. Depuis, chaque fois que je le vois et qu'il vient me demander si j'ai besoin d'aide, je me demande, j'analyse... et ma foi, je suis gênée un peu moi-même. Car si je ne sais pas si je lui plais, carrément, on ne peut nier qu'il est rougissant quand il vient me voir !

Ouf ! compliqué lire les zhommmes ! Je veux un dictionnaire ! En même temps, paraît qu'un homme qui sait ce qu'il veut vous le fait savoir... En même temps, paraît qu'y'a des hommes trop gênés pour ça.... En même temps, paraît qu'au Québec, les hommes ne draguent pas.... De quessé qu'il faut croire ?????????????????????

mercredi 2 avril 2014

Bref de printemps

Je désire.

Je veux.

J'ai le goût. 

Pantelante.

Distraite.

Printanière.

Messieurs, vous êtes si beaux...Occupés ce soir ? Cette semaine ? Voire le reste de votre vie... Si... Qui sait....

En légèreté.

En bonne humeur.

Envie.

***

En vie. 

jeudi 20 mars 2014

Malaaaaaade, complètement malaaade

Un rhume en janvier. 
 
Un rhume en février.
 
Une grippe en mars. 
 
Et l'hiver, l'hiver, qui ne veut rien savoir de partir, qui s'attarde et s'acharne. Pire mois de mars depuis, depuis... 
 
Ai-je besoin d'en dire plus pour vous faire comprendre l'état d'épuisement, de fragilité, d'écoeurantite aïgue, de découragement dans lequel je me trouve ? Dans lequel mon corps et mon esprit se trouvent ?

lundi 3 mars 2014

Ah ! le métro...

Ce matin, je chialais intérieurement contre la STM (Société de transport de Montréal, pour ceux qui l'ignorent). As usual. Et énergiquement ! Quel mauvais service ! Matin après matin. Soir après soir. Mais le matin, c'est toujours pire on dirait. Je ne suis pas à même de gérer les foules avec sourire. J'ai besoin de ma petite bulle intime. 

Et bien, ce matin, aussi as usual, ma petite bulle intime était fortement envahie. Sauf que.... Bon, vous savez, il m'arrive d'être sensible à la gente masculine qui se laisse agréablement regarder. Star crush ce matin ! J'ai passé plusieurs stations collée, vraiment collée, (du genre il tournait son visage et on avait moins d'un pied de distance pour s'embrasser langoureusement; ce qu'il n'a pas fait...) sur un acteur québécois bien connu. Je précise un BEL acteur québécois bien connu. À défaut de frencher, j'ai pu profiter de la douceur de son sac de cuir sur ma main. Presque peau à peau donc. Mais pas la bonne peau ! Mais bon, après 2-3 stations, le star crush passé, ça devient moins adréalinant (mon nouveau mot, passez-le à la ronde.... !!). Sauf qu'il restait beau et lisait un livre. Du coup, comme chaque fois que quelqu'un lit près de moi, surtout les hommes, je cherchais à voir le titre du dit livre. Ma foi, j'y suis arrivée, et pas vraiment dans mes intérêts. On ne peut tout avoir. Reste qu'un homme qui lit, c'est affreusement sexy....

J'avais aussi remarqué un autre joli garçon. Attitude très lundiesque (genre j'ai pas le goût ni d'aller travailler ni d'être ici dans le métro avec vous) plutôt séduisante puisque bien semblable à la mienne. Il jouait de la guitare dans l'air, du coin de sa main, en écoutant sa musique. J'aime ces petits gestes qu'on surprend, qui ne semblent avoir été fait que pour ne pas être vus. 
 
L'acteur descendu, le beau gars descendu, je me suis ''rabattue'' sur cet homme. Vous savez certains hommes portent la chemise délicieusement. Celui-là en tout cas. Un peu trop grand des bras, il manquait peut-être un centimètre ou deux aux manches de sa chemise. Juste assez pour que ce soit séduisant. Oui, bon, on a tous nos trucs qu'on trouve séduisant, hein !! Juste que je trouvais qu'il la moulait bien cette chemise. Ou peut-être était-ce l'inverse... que cette chemise le moulait bien ? Ils semblaient bien s'appartenir disons ! 
 
Arrivée à destination, j'étais plus chaleureuse intérieurement. Pour le dire ainsi ! Oh ! je sais, il fait crissement froid et le criss d'hiver veut crissement pas finir on dirait. Mais moi, je vous le dis : le printemps s'est annoncé ! Quand l'Impulsive ne se contente plus de juste regarder les ombres des hommes, c'est un signe que l'hiver achève. Mais n'empêche, maudite STM de marde ! Une chance que parfois leurs clients mignons nous font oublier notre humeur grognon ! 

samedi 1 mars 2014

Cette façon que tu as

Je n'aime pas cette façon que tu as de me regarder.

Je n'aime pas cette façon. Que tu as. De me regarder.

Dans tes yeux, il n'y a que des univers parallèles. Des derrière le miroir. Des histoires pas pour les petites filles.

Il y a l'univers où je me fais des chimères. Où j'hallucine des étincelles. Où je pense un fil invisible.

Puis, il y a l'univers où je ne peux exister. L'univers déjà fermé boutique. L'univers emprisonné.

Et de ces univers que je crée, ou que je constate, force m'est de constater que je n'en trouve aucun que j'aime bien. Aucun qui me donne une impression doudou sur les épaules au milieu de l'hiver.

Ne me regarde plus avec tes univers dans les yeux. Tu as plus d'univers que je ne peux en contenir.

Nous avons peut-être juste des planètes irréconciliables... Ou des temps dans l'histoire qui ne concordent pas...

Mais je ne l'aime pas cette façon. Que tu as de me regarder. De m'ébranler un peu.

samedi 15 février 2014

L'amour que l'on donne

Hier, c'était la St-Valentin. Je l'ai passé seule. Encore. Mais cette année, je n'avais pas le coeur trop triste. Les années se suivent, inégales. Je me sentais plutôt indifférente.

En fait, je pensais à mon chat. Et à l'amour. Celui qu'on donne, celui qu'on reçoit. Ça semblera idiot, un peu folle au chat... Mais j'ai un exutoire à mon amour. En ce moment (bon ok, depuis que je l'ai...), je suis toujours après mon chat. Je le complimente, je lui parle, je lui dis qu'il est beau, je le flatte, lui donne des bises, je le serre fort. Je sais, je sais, folle au chat, je vous disais. Mais je trouve une grande, j'allais dire consolation, mais ce n'est pas le bon mot... Disons juste que je suis bien de pouvoir exprimer mon amour. J'ai une dose d'amour immense au fond de moi. Et de pouvoir l'exprimer, d'une certaine façon, permet à cet amour d'être bien, de vivre.

Ce qui m'a fait penser à l'amour. Celui qu'on donne et qu'on reçoit comme je disais. Je l'avoue, je ne sais pas lequel est le plus important. Avant, j'aurais probablement dit celui qu'on reçoit. Maintenant, je tendrais peut-être à l'inverse. Car au fond, ce qui est important, c'est ce qu'on a en nous. Non ? Et dans une certaine limite n'avons-nous pas en nous que ce que nous ressentons et, pas ce que les autres ressentent pour nous ? Ça, on ne peut que le sentir que de l'extérieur, voir le comprendre intellectuellement.

Je vous parle de ce truc de chat en toute humilité. Je me dis que ça peut avoir l'air étrange. Mais la zoothérapie, voyez-vous, ce n'est pas quelque chose que j'ai inventé. Et l'avantage d'aimer un animal, c'est que même s'il n'a pas les mots pour vous le dire, généralement, il vous le rend bien !

lundi 6 janvier 2014

Ben oui, on parle encore de 2013

L'an dernier, le 23 janvier précisément, je vous avais écrit un petit billet où j'avais mis quelques objectifs pour mon année.

Alors, alors... Comment ça a été ?

Pour ceux qui ne veulent pas consulter l'ancien billet, voici un résumé de mes objectifs
1 - Courir plus de 275 km
2 - Courir une distance continue d'au moins 15 km et accessoirement, sans réel objectif, baisser mon temps de 5km de 56 secondes.
3 - Perdre 10 lbs
4 - Réaliser un de mes ''petits rêves''
5 - Faire un voyage

1 - Done. Fait. 275 km au compteur. Bon, je disais plus de, mais on s'entend tu que c'est genre pas mal ça qui est ça. J'ai pédalé (sans pédale) dans les derniers temps (à cause de août et septembre qui ont été désastreux en course), mais j'y suis arrivé. Fière de moi !
2 - Fait aussi. J'ai réussi un 15 km. Assez tôt dans mon année en plus. Et j'ai même réussi à atteindre mon but accessoire. Non seulement j'ai descendu mon temps au 5 km de 56 secondes, mais en fait je l'ai même descendu de 1min11. Euphorie !!!!!! Moment de grâce ! Moment que je n'ai pas répété ni même été près de répéter, mais que j'ai bel et bien fait !
3 - But atteint à 70%. Oui, perdu un autre 7 lbs de plus cette année. Est-ce que je considère ne pas avoir atteint mon objectif ? Oui. Est-ce que je considère ça comme un échec ? Tellement pas ! Chaque année dans les dernière années, j'ai perdu du poids et maintenu cette perte. 44 lbs au total jusqu'à maintenant. 6 de plus et j'y suis ! Mais au fond, j'y suis déjà... Juste que je continue à garder mon mode de vie plus actif et mes grosses séances de popote et que je me dis que ça finira bien par m'enlever ces toutes petites 6 lbs restantes que je ne veux plus !
4 - Donal et moi, ça vous dit quelque chose ?? C'est carrément ça ma réalisation de petit rêve ! Un beau, un motivant, un excitant ! Un avec de la mesure.
5 - Fait aussi. Prague en septembre dernier !

Je suis franchement satisfaite de mon bilan. Ce qui m'amène à me demander pourquoi je ne suis pas si satisfaite de mon année !? 2013 aura été une année ardue. Du moins, une bonne moitié de 2013.

Au fond, c'est bien de se fixer des objectifs, d'avoir des buts, des rêves. De les atteindre. Je suis fière de moi et de ces quelques réalisations. Mais je sais aussi que j'ai des choses dans ma vie, qu'on ne peut pas nécessairement fixer à coup d'objectifs, des choses qui ne me plaisent pas. Est-ce que pour autant je renie mes objectifs/réalisations ? Non. Du tout. Même que je vais m'en fixer d'autres cette année ! Dans le fond, je le fais souvent et pas nécessairement en janvier. Mais pourquoi ne pas sauter une occasion ''logique'' de le faire ? J'y pense, j'y pense à ce que je veux réaliser cette année !

Ce qui ne m'empêchera pas d'espérer que ce que j'ai au fond de moi arrive aussi à son terme...