mardi 31 juillet 2012

lundi 30 juillet 2012

Question d'équilibre

J'ai beaucoup de difficulté à ne pas aller vers les gens. Bon, je réalise en écrivant ça que c'est aussi un peu faux. Soit, long à expliquer. Ce que je veux dire ici, c'est juste que parfois, je vais vers les gens, je tends une main. D'aide, d'amitié, d'envie de connaître davantage... et la porte claque. De leur côté évidemment. Je ne parle pas d'amooouur là. Du tout. Juste d'envie de connaître les autres.

Je me demande ce qui fait ça. Moi ? On n'a pas envie de me connaître ? Je ne sais pas, je ne crois pas... Je choisis les mauvaises personnes ? Possible. Probablement pas toujours. Mais y'a des fois où je le vois bien que ça ne sert à rien de tendre la main. Je suis trop simple, trop spontanée, trop impulsive ? Ça se pourrait. On dirait que les gens reculent d'un pas quand je fais ça. Comme si je les avais brusqués. Comme s'ils ne savaient pas trop comment réagir devant quelque chose de si simple, si brut.

J'ai souvent eu l'intention, pris la résolution de ne plus faire ça. De me retenir. De ne pas aller me faire claquer des portes dans la face. Ça fait mal les portes dans la face. Même les petites, mêmes celles qui n'ont pas d'importance. Ça fait mal d'être en demande. D'avoir une certaine impression de quêter. Je ne crois pas être fautive dans ma façon d'agir. Mais si je ne peux changer les autres, je peux me changer moi. Mais éviter les claques est-il plus important que de garder intacte une partie de sa nature profonde ?

En fait, il faut savoir marcher sur la ligne. Savoir quand y aller, quand ne rien faire. Je joue à l'équilibriste. La vie, c'est ça, non ? Viser l'équilibre ?

vendredi 27 juillet 2012

Mauvaise personne

Je suis une mauvaise personne. Ce ne peut être que ça.

Dernièrement, j'ai quelques personnes dans mon entourage qui m'ont annoncé qu'elles avaient trouvé l'amour. Ou quelque chose qui y ressemblait, qui s'en allait vers ça.

Ce n'est pas que je sois contre. Non plus que ça me désole tant. Je les félicite toujours. Affiche mon plus grand sourire, pose des questions, m'intéresse.

Comme lorsque quelqu'un m'annonce une bonne nouvelle.

- Je me suis trouvée un emploi = Félicitations (sincères).
- Je pars en voyage = Félicitations (sincères).
- Je viens d'avoir une augmentation = Félicitations (sincères).
- J'ai gagné un concours = Félicitations (sincères).
- WHATEVER = Félicitations (sincères).
- J'ai rencontré quelqu'un = Félicitations (tabarnac).

Si je suis contente pour eux au fond de moi ? Honnêtement, je ne sais plus si j'en suis capable. C'est ben, ben au fond de moi... Je suppose...

C'est pour ça que je dis que je suis une mauvaise personne. Je sais bien que c'est mauvais pour mon karma. Mais c'est ce que je ressens. Pour autant, je ne le dirais pas aux personnes concernées. Je sauve la donne et je joue à la bonne fifille. J'essaie très fort de devenir meilleure. J'essaie. C'est difficile ! Une mauvaise personne...

mercredi 25 juillet 2012

Plus que 5 semaines !

J'ai besoin d'évasion. Grand besoin.

L'Irlande, c'est dans 5 semaines. De plus en plus, j'y pense. J'ai hâte. Je continue de semi-planifier.

Le silence. Du vert. De l'eau. De la marche.

J'ai hâââââââââte !!!!!

Je crois que je vais feuilleter un peu mon guide aujourd'hui ! Juste pour le plaisir de sourire à la vie.

mardi 24 juillet 2012

E.T.

J'ai les nerfs en pelote de laine. Comme un petit point compact au centre de l'estomac. Un long fil qui se dévide dans mon organisme et m'envahit. Un poison tentaculaire qui étend ses antennes partout dans mon corps.

J'angoisse sur tout. Je stress sur rien. Je meurs constamment de petites morts lentes. Je sens ça sur la peau de mes bras. Dans un serrement dans ma poitrine. Cet air que j'ai moins, aussi. Qui me fuit, qui se coupe, qui s'empêche.

Humaine mal adaptée. Société disjonctée. Rejet des importances primaires. Silence et morosité. Émotion corrosive qui brûle le fond du ventre. Et si on pouvait mourir de sentiments viciés ?

Oh ! moi, je ne voudrais qu'un peu de douceur. Mais c'est une valeur qui se perd. Un truc vieillot qu'on tend à ranger sur les tablettes. Au lieu, on s'abreuve à la fontaine des nerfs. On se plogue sur le 220 sans avoir le choix. On endure, on reçoit, on se fait lancer en pleine gueule.

Je ne me reconnais pas dans l'humain qui m'entoure. Ou à peine. Individuellement peut-être. Collectivement, je suis E.T. qui tend son doigts pour retourner vers sa planète. Voilà. J'ai perdu ma planète. Là où il n'y a pas de pelotes de laine. Là où l'air est pur de tout ressenti trop mauvais. Là où la gangrène ne s'est pas mis à demeure du coeur.

dimanche 22 juillet 2012

Une dose de p'tits bonheurs

Les p'tits bonheurs, ça épuise. Du moins, c'est ce que je suis en train de me dire. Oh ! elle a été bien calme ma fin de semaine. Bien sauvage. Et ça m'allait. J'avais besoin d'une dose de moi-même et de pas grand chose. De petites choses pour être plus précises.

Manger un bon sandwich aux haricots rouges sur pain kaiser.
Prendre une longue marche au soleil.
Lire. Lire. Lire pas mal.
Regarder mon chat qui a l'air tellement bien.
Faire de la bouffe.
Feuilleter un magazine.
Écouter une émission.
Penser.
Courir. Un peu.

C'est tout petit. Je suis épuisée.

À moins que ce soit l'idée d'aller travailler demain matin qui m'épuise...

jeudi 19 juillet 2012

Ces broutilles

Parfois, je trouve tellement que l'être humain se détruit avec des niaiseries.

Oui, il y a des trucs graves. Des choses qui vaut qu'on s'en fasse. Ou qu'on s'insurge, qu'on se fâche, qu'on s'attriste, qu'on réagisse.

Mais il y a tout le reste. Des broutilles. Des âneries. Des trucs superficiels. On est englués dans tout ça, pris. C'est une mode. C'est le trop de choix. C'est les bébés gâtés. C'est un mode de vie. C'est une éducation qui n'évolue pas toujours dans la meilleure direction. Je ne sais pas. C'est tout et rien à la fois. Mais c'est là. Clairement. Dans l'air du temps.

On perd du temps, on se cause du stress, on vit des disputes, on s'empoisonne de négatif. Pour rien. Des broutilles comme je disais. Quand est-ce qu'on est devenus si suffisants ? Quand a-t-on perdu de vue les belles choses, celles qui comptent ?

Là, je prendrais une dose de bois, de forêt, de silence, de douceur, de gentillesse (gratuite et spontanée), de zen, d'amour, de beauté. Je n'ai plus envie de toutes ces couches de merde qu'on se fait mettre sur la peau à grands coups de noirceur et de méchanceté. Ouin, ce soir, je vais dire ce que souhaite les filles dans les concours de beauté : Mon plus grand souhait, c'est la paix dans le monde !

mercredi 18 juillet 2012

P'tite question

Vous avez des bons livres de recettes à me recommander ?

Ou des livres qui parlent de course (biographie ou bien technique, peu importe) ?

Genre vos incontournables.

dimanche 15 juillet 2012

Ma longue histoire

Il m'arrive régulièrement de me dire que vous allez finir par vous lasser. Ce ne serait pas la première fois. Ni dans cette vie. Ni dans ma vie réelle. Les gens me quittent comme on fuit un bateau qui prend l'eau.

Je ressasse trop souvent les mêmes idées. Celles qui sont joyeuses. Mais surtout celles qui sont sombres.

Ce soir, je me sens comme si tout le monde m'avait déjà quittée. Ici. Ailleurs. Partout.

Encore les mêmes idées, vous voyez.

Ce sont ces photos. Elle est ravissante. Photos de mariage. On regarde quelques images. Des images qui valent mille mots. L'amour. Et on pense au vide. Autour de soi. Les gens qui partent.

J'aurais envie de tout laisser tomber. Mais je n'ai rien. Au fond, qu'y a-t-il d'important sauf l'amour ? Pas que celui amoureux, mais l'amour sous toutes ses formes.

Les gens quittent. On reste seule. C'est la route. Longue et pénible.

À quoi sert de se battre ? Je suis une battante, j'ai mes victoires, je suis tenace. Mais à quoi bon ? L'histoire se répète, mais ne se réinvente que bien peu.

samedi 14 juillet 2012

Obsession

Je suis une obsédée.

Mais noooon, ma gang de vous autres, pas CE genre d'obsédée (quoique...).  Je suis obsédée par la bouffe !! Noooon, pas dans ce sens-là non plus. C'est-à-dire pas dans le sens où je ne pense qu'à manger sans arrêt et n'importe quoi. Du tout.

Je suis obsédée par la bonne bouffe. Les recettes. Me faire de la bouffe. Pour tout vous dire, je vivrais d'amour et de livres de recettes ! Je m'achète des livres, des magazines, je regarde des émissions télé, je fouille sur internet, je lis des blogues bouffe... Je pense à ça. Bon, ok, pas rien qu'à ça. Mais beaucoup.

Je m'achète plein de nouveaux ingrédients. Je fais des recettes que je n'aurais jamais fait avant. J'expérimente. Je rêve devant mes livres et magazines. Je projette, planifie. N'ai pas le temps d'en faire la moitié. Mais tant pis. Juste de fouiller, de planifier, je tripe.

En plus, je suis la reine du pas compliquée. J'essaie de limiter les ingrédients, les étapes. Je maximise. J'explore. Je m'inspire. La princesse de la santé aussi. Je ne fais pas que des trucs santé (d'où le princesse plutôt que le reine), mais j'essaie toujours de substituer des ingrédients moins santé pour d'autres meilleurs.

Mais le plus le agréable, c'est que c'est boooooon. Huuuummm ! Je parle toujours de bouffe là (je précise au cas...).  C'est booooon manger ! Au point ou malgré la canicule, je contemple mon four d'un oeil amoureux... Obsédée, jvous dis !

jeudi 12 juillet 2012

Tranches de bizarre

Aujourd'hui, c'était une belle journée !

J'ai écrit "je ovulais" au lieu de "je voulais" dans un courriel.

J'ai dansé avec mon chat en lui chantant la toune "Ton amour a changé ma vie."

J'ai obsédé sur la livraison d'un colis.

J'ai mangé de la bouffe qui je crois aurait "glowé in the dark".

J'ai mis mes petites culottes à l'envers ce matin.

Y'a des journées bizarres comme ça !

Des belles journées ! :)

mercredi 11 juillet 2012

En %)*%?_?&?%R?&%)& !!!!!!!!!

Jdis pas que je suis de mauvaise humeur. C'est juste que.

Je suis sortie une heure plus tard du bureau parce que )*&%)*&)?&_ !!!!! J'étais en beau %*&)%)&?_?_ !!!!!!!

J'ai croisé une limo arrêtée sur le bord de la rue. Ben arrêtée... stationnée plus précisément. Mais qui fonctionnait. J'ai été à deux doigts de cogner dans la vitre, d'attendre que le conducteur ouvre, de me pencher et de tourner la clé à off.

Pis un t-shirt Iron Maiden, c'est lette. Pas laid, lette. Bon, je nomme ce groupe, mais ç'aurait pu être n'importe quel. Sauf que là, c'était genre 400 t-shirts Iron Maiden qui se promenaient en liberté autour de moi. Bravo pour l'individualité ! Et l'esthétisme ! C'est lette un t-shirt informe !

Pis la vieille criss dans le métro.... Je me lève, j'essaie de m'extirper de mon siège. Mais entre moi et la liberté, y'a son maudit sac. Elle l'a bougé d'un micro-centimètre environ. Ben voilà cqu'y'arive vieille criss, je l'accroche !!! Pis après avoir vu sa réaction, un genre de sniffage offensé, j'ai regretté de pas l'avoir kické au bout de l'ostie de wagon son fichu sac.

Pis là, ya mon chat qui miaule à fendre l'âme depuis que je suis arrivé. Pis ça me pompe. C'est quoi la panique ???????

Jdis pas que je suis de mauvaise humeur ! Jsuis juste un peu en ?(*?*&%*)?+&% !!!!!!!!! Mais je souris ! Tout comme je souriais tantôt en confessant que je sacrais pas mal des fois !  Du moins, c'est ce qu'on m'a dit...

mardi 10 juillet 2012

Là où il est question de bouger

28.5 km de course depuis le début du mois de juillet. Je ne sais pas combien de temps ça va durer. La course, j'aime, j'y viens, je quitte, je reviens toujours. Là, je suis super motivée. En 10 jours, je trouve que c'est un bon résultat. J'en profite pendant que ça passe.

L'affaire, c'est que je suis intense. Je me donne à fond. Faut que je me sacre après pour me ralentir, pour en faire pas trop. Faudrait pas me blesser non plus.

Je m'aperçois à quel point je peux avoir besoin de sport ces temps-ci. J'ai le yoga que je fais souvent. Ça me réveille bien, ça me muscle, ça me permet de faire mes journées avec plus d'énergie... La course, c'est le défoulement. Ça sort le méchant, ça vide la tête, ça pousse le corps...

Ces temps-ci, j'ai besoin de ça. Énormément. Je me relâche 2 jours (fin de semaine d'inactivité totale) et je me réveille tristounette, la larme pas loin de l'oeil. Je ne sais pas ce que j'ai. Trop de tête. Ça bouge. Puis c'est complètement vide. Merdique en alternance. Ces temps-ci, le sport, c'est ce qui me tiens.

lundi 9 juillet 2012

Y'a des matins

Ce matin, j'aurais juste envie de pleurer...

dimanche 8 juillet 2012

Exaspération célibataire

Mais voulez-vous me dire ce qu'il faut sur cette terre pour avoir un chum ? Certaines filles, c'est facile. On dirait presque que ça tombe du ciel. Elles sortent avec un mec, le perdent, en retrouvent un autre aussitôt. Oh ! je ne veux pas parler de ces filles qui prendraient n'importe qui, n'importe quand. Je ne veux pas un chum à tout prix. Et préfère être seule que mal accompagnée comme le dit si bien l'adage.

N'empêche, je ne comprends pas. Certaines pleuvent sous les invitations. Moi, c'est le désert. Bon, j'image, mais quand même, disons que je crève de soif entre quelques oasis rares. Je ne suis pas différentes des autres, il me semble. Une femme normale. Un peu émotive, un peu disjonctée, pas plus laide qu'une autre, pas plus folle, même plutôt sympathique et agréable.

Est-ce une question de karma ? D'attitude ? On entend parfois qu'il faut chercher. Puis faire les premiers pas. Choisir celui qu'on veut dans la mare aux poissons. Qu'il ne viendra pas cogner à la porte tout seul. Puis, d'autres fois, on entend qu'il faut s'en foutre, qu'il ne faut surtout pas chercher, ne pas y penser, que ça arrive quand on s'y attend le moins. On entend aussi qu'il faut être bien avec soi-même, s'aimer avant de pouvoir être aimé par quelqu'un d'autre. D'autres fois que c'est une question d'attitude, qu'il faut avoir l'air au-dessus de tout ça, vivre sa vie pleinement, qu'alors ça pourra nous arriver.

On en raconte des choses. Des tas. Des pareilles, mais surtout des contradictoires. Mais je ne sais plus faire le ménage de tout ça. Je ne comprends pas pourquoi pour certaines, ça tombe du ciel, et pour d'autres, c'est du plomb qui les retiennent au sol.

Je ne suis pas plus désespérée qu'une autre, je suis bien seule, je profite de la vie, je cherche sans trop chercher, je crois avoir une attitude correcte. Mais visiblement, je fais un truc de travers. Car rien ne débouche. Rien de rien.

J'ai trop de caractère peut-être. Je ne m'en laisse pas imposer il est vrai. Il est arrivé qu'on m'aborde dans des moments où je me sentais vulnérable, plus fragile... Est-ce vraiment ça que les hommes cherchent ? Je ne suis pas ça. Je suis moi. Je ne changerai pas, ne nierai pas qui je suis pour être en couple. En même temps, j'ai une immense vulnérabilité en moi. Mais c'est derrière l'image. Et je dévoile cette fille-là en privé. Lorsque je le ressens ainsi. Je ne suis pas fausse. Trop franche. Pourtant, il m'arrive de dissimuler, de tourner autour du pot. Je ne sais pas. Tout se mélange.

Avant, je pensais que c'était mon corps. Je l'aimais beaucoup moins. Ce n'est pas encore l'amour fou, mais de plus en plus, je me trouve jolie. Et ça ne change rien, voyez-vous. Basta pour l'attitude ! Merde pour le physique !

Au fond, c'est un mystère. Peut-être une injustice. Certaines l'ont facile. D'autres ont de longues routes. Un jour, ça arrivera. C'est tout ce que je peux me dire. Car si je n'y crois plus... Oh ! je ne veux même pas l'imaginer. Ce qui me reste, du moins pour cette partie de ma vie, peut-être pour d'autres aussi, c'est l'espoir. Sans ça, il n'y a plus rien.

vendredi 6 juillet 2012

Un vendredi soir sur terre

Je crois que j'ai bu un peu.

Avec tout ce que ça implique.

Mais shuuutt ! Ne le dites pas.

jeudi 5 juillet 2012

Vie ordinaire

J'hésite entre tout. Dix émotions qui me vrillent l'estomac et me déshabillent l'âme au même moment. Je tangue. Fragile équilibriste d'une vie ordinaire.

L'espoir. L'inquiétude. Le calme. La lassitude. Je suis tout. Je ne suis rien. Je voudrais vivre d'amour, d'eau fraîche et de rires. M'évader de ma tête, de mon carcan. Mais aussi m'habiter davantage. Ancrée dans mon corps, dans mon coeur.

Ça bouge et ça frémit. Je n'ai pas le pied solide. Quelque chose se prépare. Comme un vent d'avant tempête. Ou ou soleil éclatant aux premières heures du matin. Je voudrais interpréter, deviner. Savoir, même. Mais on ne sait rien de ce qui incube. On ne sait que les espoirs.

Je voudrais que ça éclate. Ou l'orage. Ou les feux d'artifices. Je vis l'attente impatiente. Je vis la mort lente. Je vis la vie ordinaire.

mercredi 4 juillet 2012

Un aperçu de ma tête

Parfois, je me trouve tellement drôle quand je m'écoute penser ! Faites-vous ça parfois, vous, vous écouter penser ?

Pour votre plaisir, voici un bref aperçu de mon trajet de métro de ce soir.

...
Oouuh ! Mais y'est ben beau ce gars-là. Ouch ! Humm ! Lui aussi. Coudonc y'a don bin des beaux gars dans le métro ce soir. Je me demande lequel je trouve le plus beau. Lui peut-être ? Ah ! non, lui, y'es plus naturel. Veux-tu être l'homme de ma vie, toi ? On baiserait plusieurs fois le matin. Pis plusieurs fois le soir. Je te réveillerais même la nuit.
...
Je me demande si on voit mes petites culottes à travers ma robe. J'veux dire je suis vraiment toute détrempée à cause de l'orage. C'est fou comme y mouillait fort.
...
Me semble que je mangerais des pâtes ce soir. J'ai envie de crevettes. Mais là, faudrait que je coupe mon poivron. J'hais ça couper un poivron. C'est vraiment plate. Arrrrghh ! Je vais manger autre chose.
...
Pffff ! J'ai hâte d'arriver. Prendre une douche. Je suis vraiment toute mouillée pis collante. Maudite pluie. Pis mes souliers dégoûtent pis me font mal.
...
Ouuuuuuh ! là, là. Mais t'es ben beau, toi. Je me demande si t'es majeur. Genre ctu illégal si je te baise sur le champs ? En tout cas, tu vas être beau en criss en vieillissant.
...
Je me demande vraiment si on peut voir à travers ma robe !
...
Est-ce que ça a la même valeur un compliment sur sa robe de la part d'une femme ou d'un homme ? C'est le fun que ce soit un gars qui me l'ait dit cette fois-ci. Surtout que c'est pas le genre de gars qui a l'air de se soucier du linge en général. Pis bon, un gars qui te complimente sur tes vêtements, ça sous-entend qu'il te trouve cute dedans... Non ?
...

C'est comme ça vous dans votre tête ???

mardi 3 juillet 2012

Un peu de nudité

Y'a Michèle qui vient de faire un billet sur les nudistes et ça m'a fait un peu réfléchir. Pas les nudistes. Mais quelques commentaires qui suivaient et qu'elle a un peu provoqués dans son texte.

Je précise tout de suite. Je ne serais JAMAIS nudiste. Je ne comprends pas l'intérêt de jouer toute nue au badminton (et puis comment fait-on pour discerné le VRAI moineau sur le terrain s'il y a des messieurs ?) ou de me promener au milieu de gens aux bourrelets pendants et disgracieux. Mon humble opinion.

Là où ça m'a fait pensé. Être à l'aise avec sa nudité. Semble-t-il que ce ne soit pas tout le monde qui soit à l'aise avec leur corps, leur corps nu plus spécifiquement. Et dans l'intimité, je précise.

Je n'ai aucune difficulté à être nue. À me promener nue. À courir nue d'une pièce à l'autre. Pas plus seule qu'en présence d'un jeune homme. En effet, si je suis nue avec un jeune homme, ça signifie deux choses. Un, on a baisé. Deux, il a bandé en me voyant nue. Du coup, je me dis que le monsieur en question n'a aucun problème à voir mon corps. Et à le trouver beau. Oh ! bien sûr, si je vois un petit bourrelet disgracieux prendre forme parce que je suis assise ou mal placée, je vais peut-être juste corrigé la pose. Mais excepté ça, enjoy ! Je veux dire, on est bien nus. Non ?

En tout cas, moi, je me dis qu'il faudrait peut-être que certaines personnes, certaines femmes le plus souvent, apprennent à être un peu plus indulgente avec elles-mêmes dans ce genre de situation. Et bon, l'homme n'est-il pas un avide voyeur après tout ?

lundi 2 juillet 2012

Les amitiés

Ça fait une trentaine de minutes que je repasse les mêmes phrases dans ma tête. Je pense aux amitiés. Et je ne sais pas comment aborder ce texte, cette réflexion.

J'ai l'amitié à vif, je crois. Non pas que je n'aies pas d'amies. Non pas non plus que je vienne de vivre une rupture d'amitié douloureuse.Seulement, je réfléchis. Je m'ennuis. Oh ! puis si, sans qu'elle soit si douloureuse, je crois qu'il y a une amie que je suis en train de perdre tout doucement. Ces choses arrivent. En même temps, j'ai une meilleure amie absolument fabuleuse. Pauvre amie qui vient de perdre sa petite chienne adorée et qui est si triste. Une amie du genre à me rappeler juste après avoir raccroché pour me dire qu'elle m'aime. Mais elle a son mari, elle a sa vie. C'est comme ça, on ne pourra rien y changer, il semble que l'amitié n'ait pas la même teneur pour les gens en couple ou pour les gens qui ont une famille, que pour les célibataires. Ce n'est pas moins important. Ce n'est vraiment pas ainsi que je le dirais. Mais c'est différent.

J'en ai déjà parlé, j'ai vécu dans ma vie des ruptures d'amitié très douloureuses. D'une douleur qui ne se compare pas à une peine d'amour, mais tout aussi horrible. Juste autre. Difficile à expliquer. Peut-être si vous l'avez vécu vous pouvez comprendre un peu. Puis, j'ai aussi vécu des ruptures comme toutes les vies en ont. Déménagement, chum, enfants, boulot, routine, éloignement... L'amitié a la vie dure.

Et moi, j'ai l'amitié à vif. Je suis en manque de ces amitiés comme à l'époque. Ou peut-être juste en manque de relations enrichissantes. D'autre chose que ces relations en surface qu'on croise et vit tous les jours. Je me sens seule. Juste seule. Pas isolée, ou peut-être un peu. Mais surtout seule. Même avec ces relations que j'ai dans ma vie.

Ces jours-ci, je suis incapable d'être seule. Incapable. Je ne comprends pas ce que j'ai. Je ne suis pas comme ça. Habituellement, la solitude, je l'aime bien. Ce sont mes temps d'arrêt, de respiration, de soulagement, de relaxation, d'enrichissement... Je fais plein de choses, je m'occupe, me repose, je crée... Ces jours-ci, rien. Je regarde le temps qui passe et ça m'indispose. J'ai mal à l'amitié. J'ai mal à l'humanité.

dimanche 1 juillet 2012

Par un dimanche soir...

Ce soir, j'aurais besoin de compagnie et d'alcool.

Tout au plus, j'ai l'alcool.

Mais ce soir, seule, je doute que ce soit une bonne idée.