jeudi 31 décembre 2009

Dans quelques heures 2010...

Oui, déjà, dans quelques heures, la porte de 2010 s'ouvrira. Je vois tout le monde sur leurs blogues, dans leurs vies qui font soit des bilans, soit des résolutions. Je ne fais ni l'un ni l'autre d'une façon sérieuse. Les bilans, pas besoin d'une nouvelle année pour en faire. J'essaie de me regarder aller au jour le jour. Et les résolutions, je les vois plus comme des décisions et des décisions on en prend chaque jour de sa vie !
Pourtant, chaque année, quand vient la fin, je deviens un peu plus introspective. J'essaie de réfléchir à ce que je veux pour la nouvelle année. Parce que je trouve qu'il est plus important d'être orientée vers l'avenir que de penser à son passé. C'est donc un peu mon état intérieur en ce moment. Chaque année aussi, depuis 2 ou 3 ans, j'ai pris habitude d'ouvrir ma fenêtre quand minuit arrive. De sentir l'air extérieur... Un petit geste que vous pouvez trouver idiot... J'ignore si je vais le faire ce soir. C'est une inspiration du moment !
Bon allez, plutôt que de m'éterniser, je finis sur les bons voeux.
Je vous souhaite une année 2010 remplie de santé (le plus important), d'amour (ça vient en 2e), de bonheur, de joie, de douceur, de beaux moments et de rêves qui se réaliseront. Profitez-en bien ! Je lève mon verre de jus vide à votre santé ! Tchin !

Faire des enfants

C'est moi où tout le monde fait des enfants ??
J'ai plein de cousins/cousines qui font des enfants, j'ai une amie enceinte, j'ai 2 vieilles connaissances de mon enfance/adolescente qui font des enfants... Est-ce une maladie contagieuse ces jours-ci ?
Pas que j'aie quelque chose contre les enfants. Non c'est juste une remarque. C'est une grosse décision de faire un enfant. J'ai beau avoir 29 ans, je ne me sens pas rendue là. Je suppose qu'on ne se sent jamais prête avant que l'enfant soit là de toute façon...
La question ? Si j'en veux ? Je ne sais plus. J'ai toujours dit que oui et depuis quelques annnées, je ne sais plus.
Disons que je vais d'abord m'élever moi-même ! ;-)

mardi 29 décembre 2009

Je suis meulade :-(

Je suis enrhumée. Ça me fait chier. Quand je suis malade, ne serait-ce qu'un peu, je deviens la pire des lamenteuses, plaignardes. Au moins dans ma tête. Je suis aussi du genre à appeler ma mère et à lui demander textuellement : " je fais pitié hein maman!?". Un peu en riant, mais aussi mi-sérieuse. Et ma mère qui me connait maintenant a appris que la seule chose à répondre c'est que oui, je fais bien pitié. C'est pas un rhume énorme en ce moment, mais bon... Me fait chier quand même. Hier, je suis allée m'entraîner quand même et je suis sortie de là épuisée, un peu étourdie (j'avais déjà spécifier, je crois que j'étais TRÈS motivée.... et un peu maniaque peut-être). J'y suis quand même allée parce que c'est en ce moment une priorité que je me suis donnée. Mais priorité ou pas, je doute de pouvoir y aller aujourd'hui. Ce qui est très chiant. Parce qu'avec les belles vacances que j'ai en ce moment et considérant que le gym est ouvert juste 3 jours cette semaine, je m'étais dit que je pourrais y aller 3 grosses fois et maximiser mes entraînements vu que j'avais du temps vu que je suis en congé. WRONG ! Fait chier ! Pis là, j'ai mal dormi, je suis fatiguée pis je me sens geignarde. Pas que j'ai un rhume de la mort, mais c'est un rhume de fatigue genre. Quand j'étais plus jeune, j'avais des rhumes de symptômes me semble... J'avais quand même un peu d'énergie, mais j'avais le nez soit complètement bouché, soit qui coulait, les yeux qui pleuraient au point de les avoir mauves et enflés etc. Maintenant, les rhumes, ça me tombe dessus du genre qu'aller de mon salon à ma salle de bain, m'étourdit. Putain, c'est moi ou c'est ennuyant ce que je raconte ?? Anyway, c'est comme ça, je me sens comme ça. Je vante les différentes sortes de rhume. Ahhahaha ! Un n'est pas mieux que l'autre. Juste différents. J'ai vraiment donc vu toutes les heures de la nuit passer ou presque. Me lever pour aller à la salle de bain, me lever aller prendre une gorgée de jus d'orange, me lever pour aller renouveler les tites pilules pour le rhume que j'ai dans le corps qui font pu assez effet à mon goût... J'ai une vie passionnante !!!!! J'prendrais bien quelqu'un pour prendre soin de moi... Pour me coller. Ben quoi, quand tu vis avec quelqu'un, que tu te colles ou pas, les chances de pas pogner son rhume sont minces alors tant pis ! En attendant, je colle mon chat et j'écris des posts bizarres sur mon blogue ! On fait ce qu'on peut. Pas toujours ce qu'on veut !

jeudi 24 décembre 2009

Soir de réveillon

Je ne sais pas chez vous, mais ici, tout le monde est couché ou parti travailler. Le réveillon, ça se passe toujours un peu tôt ici (encore plus cette année parce que mon frère travaillait à 19h) parce que la journée du 25 est chargée. C'est l'in-fameuse journée du gros party de famille at large. Il faut ce qu'il faut... Je n'ai rien contre certaines personnes de famille at large. Mais c'est ça disons...
Je trouve toujours drôle d'être chez les parents et d'y dormir dans un petit lit simple, Je vous écris d'ailleurs de là avec mon mini-portable ! Franchement, c'est presque redevenir fillette. Héhé ! Bon, ok, j'exagère un peu. Mais ce n'est pas juste la grandeur du lit. C'est le feeling qui s'y rattache, le savoir que les parents dorment dans la chambre au premier, de vivre dans une valise alors que cette maison a déjà été la mienne. Impression un peu étrange.
Comme vous voyez, j'ai peu à dire d'intéressant. Mais comme ce n'est pas coutume (du moins, je crois pouvoir être assez confiante là-dessus...), je m'y autorise. C'est Noël après tout. Et où doit commencer l'indulgence si ce n'est par soi-même !
Bon, allez, de toute façon, je quitte... Et je vous re-souhaite encore un merveilleux Noël. :-)Et plein de moments joyeux et magiques !

mercredi 23 décembre 2009

La blososphère et le temps des fêtes

C'est moi où ces jours-ci la blogosphère est d'un ennui achevé ?

Bon, d'accord, c'est le temps des fêtes qui est officiellement commencé... Tout le monde court partout, achète des cadeaux de denière minutes, règle les derniers achats pour le souper du réveillon, essaie de rentrer 14 partys dans 3 jours et ainsi de suite !

Et bien moi, je vous dis : Reposez-vous ! Profitez des beaux moments qui s'en viennent ! Aimez la vie et laissez-là vous aimer ! Donnez et recevez ! Parce que les deux sont agréables. Ne courez pas ! Prenez du temps pour serrer quelqu'un dans vos bras ! Prenez du temps pour écouter votre chat ronronner ! Dites-vous plusieurs fois par jour que la vie est belle ! Pas parfaite, mais belle ! Savourez ! La bonne bouffe, l'amour de vos proches, le temps qui passe, la petite neige délicate d'un soir étoilé ! Profitez de tout ce que la vie a de pittoresque et d'extraordinaire ! Aimez, aimez, aimez !

Euhhhh ! Et passez un excellent, un magnifique, un très joyeux Noël !

samedi 19 décembre 2009

Les résolutions du Nouvel An

Je sais, je sais, le Nouvel An n'est pas encore là. Mais vous admettrez tout de même qu'il est à nos portes.
Je ne suis pas quelqu'un qui a besoin du Nouvel An pour prendre des résolutions. Des résolutions, des décisions de vie, j'aime en prendre autant qu'il est nécessaire et au moment où
ça le devient. N'importe où dans l'année. C'est pourquoi habituellement, le 1er janvier, je ne prends pas souvent de nouvelles résolutions.
Pourtant, l'an dernier, j'en avais pris une.

Et bien, j'ai lamentablement échoué. É-c-h-o-u-é. Échoué peut-être pas sur toute la ligne, mais presque.

J'avais pris cette résolution de ne plus courir après les gens. Ne plus courir après un gars qui n'en vaut pas la peine, ne plus courir après des gens que je veux connaître et qui ne me le rendent pas, ne plus courir après des personnes qui ne veulent pas investir, ne plus courir après les amies qui se foutent de moi... Ne plus courir derrière. Me contenter de ce gens qui savent m'aimer ET venir vers moi. Me satisfaire de ces gens-là et oublier tous les autres.
Mais voilà, c'est plus fort que moi. Si j'aime courir au sens propre, il semble que j'aime aussi courir au sens figuré...
En fait, le seul point sur lequel je n'ai pas complètement échoué, c'est que maintenant, j'ESSAIE de me retenir et je prends de plus en plus conscience de ces situations non viables. Alors qui sait, peut-être qu'un jour je réussirai à ne pas l'échouer cette fameuse résolution-là. En attendant, j'me soigne comme je peux !
Et vous, vous en prenez des résolutions pour le Nouvel An ???

C'est une question de feeling

Je veux bien croire qu'une fois n'est pas coutume. Mais pas aujourd'hui. J'obsède encore. Est-ce les verres d'alcool que j'ai pris, la solitude amoureuse, mais je pense encore à toi ! Putain de merde !
Celui qui a inventé cette expression québécoise d'être feeling a trouvé l'expression exacte qui me convient. Je reviens de mon party d'anniversaire, j'ai pris quelques verres et je suis feeling. Feeling parce que je ressens, parce que je sens, parce que je veux, parce que je pense, parce que c'est dans mes tripes.
J'allais écrire que l'alcool est un traître, mais c'est faux. Ce que je ressens ce soir, je le ressentais hier sans alcool.
Je m'ennuis. Je veux ta présence. Est-ce que l'alcool exacerbe ou invente des émotions ? Moi, j'ai toujours dit que ça ne faisait qu'exacerber. Parce que ce que je ressens après avoir bu ne vient pas du vide. Il vient plutôt de l'intérieur caché, de celui qu'on camoufle, qu'on étouffe, qu'on emmerde !
J'ai juste envie de râler sur ton absence. Mais ce n'est pas vraiment de l'absence en fait. Car être absent veut dire qu'on est là sinon. Mais tu n'es pas là, tu n'as jamais été là. Et je ne sais pas pourquoi ces jours-ci j'obsède sur toi. Ces jours où j'ai de si belles résolutions. Celle entre autre de trouver un amour mature et adulte. Ce qui ne serait probablement pas possible avec toi.
Mais je ne suis pas en train de penser ou de réfléchir ou d'analyser. Je suis en train de vivre. Et tout cette vie en moi veut ta présence. Voilà, comme une idiotie mille fois trop grande pour ce qu'elle est. La vie n'est qu'une immense farce. Et si j'en avais la force, je rirais. Mais mes yeux se ferment tout seuls. Je ne les garde ouvert que pour te sortir de ma tête parce que j'espère dormir bien.
C'est idiot, c'est idiot, c'est idiot.
Pourquoi n'es-tu pas là ?
Oui, j'aurai la dernière phrase répétitive : je voudrais que tu sois là...

vendredi 18 décembre 2009

Réveillée (ou Je voudrais que tu sois là...)

Oui, je suis réveillée. À 5h10 du matin. Et ça fait un bout déjà. Je n'arrive juste pas à me rendormir. J'ai les pensées trop obsessives. Je me sens seule. En fait, c'est plus qu'il y a une personne que je voudrais bien voir en ce moment. Et que la nuit, ce qu'on veut, qu'on pense ou qu'on est, ce qu'on espère et ce qu'on angoisse, est toujours exacerbé.
Je n'arrive pas toujours à comprendre les gens, les humains. On complique toujours tout. Même ce qui ne l'est pas. On ment, on se met des masques, on prétend, on est gêné. Qu'est-ce qui fait qu'on se bloque autant dans la vie ? Pourquoi a-t-on autant peur de dire ce qui nous est viscéral et/ou spontané ? Oui, il y a des choses qui ne se disent pas, je suis d'accord. Mais je ne parle pas de celles-là. Je parle de ces choses qu'on ne dit pas et qu'on dissimule pour toutes sortes de raisons idiotes. Parce qu'on a la trouille, parce qu'on doute, parce qu'on ne veut pas être rejeté, parce qu'on est pas prêt à affronter le regard de l'autre, parce qu'on ne veut pas s'avouer à soi-même, parce qu'on pense que ce n'est pas viable, parce qu'on ne veut pas que ça existe.... Des tonnes de raisons qui faussent la vie ! Des tonnes de raisons qui l'artificialisent un peu, qui la contrôlent, qui la rapetissent. Parce que oui, on rapetisse nos vies. On se contente de moins plutôt que de risquer pour avoir plus. On se plaint (moi je m'en plains en tout cas) parfois en se disant que ce ne peut être que ça... Mais on continue à se brimer, à s'empêcher, à se gêner, à se taire, à se faire peur.
Et puis, là, quand on ne dort pas, on obsède là-dessus. Ou sur n'importe quoi d'autre. Parce que, quand on ne dort pas, on obsède. En tout cas, moi, c'est comme ça. La nuit, j'ai l'angoisse galopante, la pensée compulsive, l'émotion démesurée et violente, l'envie obsessive et l'esprit à idées fixes.
Et là, je voudrais que tu sois avec moi. Que tu me serres, que tu m'embrasses, que tu me fasses une place au milieu de tes bras et de ton affection. Je voudrais ton corps, ta chaleur, ton sourire. Je voudrais sentir quelque chose, ressentir, toucher, vivre. Je voudrais que tu sois là. Contre moi, avec moi, en moi, près de moi, collé sur moi. Je voudrais déposer mon oreille sur toi et écouter les battements de ton coeur. Je voudrais tes lèvres sur les miennes et tes mains sur ma chair. Je voudrais ton sourire dans mon regard et ton regard dans le mien. Je voudrais ta peau contre ma chaleur et la nuit qui nous protège. Je voudrais qu'il n'y ait pas de lendemain et que le monde soit différent de ce qu'il est. Je voudrais que le temps se suspende pour qu'on puisse vivre ce moment sans que ça brise quelque chose par la suite. Je voudrais juste pouvoir vivre sans conséquence. Parce que parfois, on sait que les conséquences ne valent pas toujours les moments et on s'efforce d'être sage. Mais pendant l'insomnie la sagesse se sauve. Ma sagesse s'est sauvée... Et je voudrais que tu sois là. Que tu me serres, que tu m'embrasses et que tu me fasses ressentir. Que tu sois là, vraiment là.
Mais tout ça, tu ne le sauras pas. Ce ne serait pas raisonnable, ni sage, ni sensé. Peut-être même que ce serait rejeté. Probablement. Ou peut-être pas. C'est la nuit et ma pensée a foutu le camp ! Impossible alors de raisonner et d'avoir une opinion éclairée et lucide.
Je voudrais que tu sois là...

mercredi 16 décembre 2009

Ma fête

Dans 3h23 (heure où j'écris ces mots, mais pas heure où ils seront publiés), ce sera officiellement ma fête. Mon anniversaire. Ma journée à moi. Le 17 décembre.
Je l'aime moi cette journée-là. Quand il s'agit de ma fête, je deviens toujours un peu bébé. Je ne veux pas que les gens oublient la date, qu'ils ne soient pas libres si j'organise quelque chose, ou pire qu'ils annulent. C'est comme ça, je suis bébé. Cette célébration-là m'appartient à part entière. Je ne sais pas pourquoi j'y porte autant d'importance. Puis, je le répète, je suis bébé.
L'autre jour, je tentais une explication à une collègue. Larmoyante l'explication, mais bon. Il y a que longtemps, j'ai eu la pensée profonde que personne ne m'aimait. Non, je ne viens pas de la pire des familles, j'ai de très bonnes relations avec eux, je n'ai pas eu de traumatismes puissants qui pourraient expliquer cet état de fait. C'était comme ça. Mon enfance, mon adolescence, je l'ai passé à me dire qu'on ne m'aimait pas, que je ne méritais pas qu'on m'aime. Et même quand mon esprit pouvait admettre qu'une telle personne devait sûrement m'aimer, et bien mon coeur, lui, n'y croyait pas, ne le sentait pas. Allez, avouez que vous avez tous une larme à l'oeil et que vous avez envie de me serrer dans vos bras... ou vous vous dites que je ne suis qu'une fichue larmoyante ?! L'était du moins... Héhé ! Bon, mais quel rapport tout ça avec ma fête ? Bah ! c'est plus fort que moi : je raisonne, mais en même temps, je me dis que vu que c'est MA journée, je devrais passer avant tout le monde. Pour ceux qui voudraient critiquer mon ego démesuré, sachez qu'il n'y a aucune question de ça dans le sentiment ici présent. Car c'est bien d'un sentiment qu'il s'agit. Non pas d'une réflexion éclairée et logique.
Toujours est-il que voilà, demain, c'est mon anniversaire. Et que je suis excitée comme une petite fille de 5 ans. Bon, ok, finalement, je n'ai rien de prévu (changement de plan dernière minute). Ce qui est h-o-r-r-i-b-l-e pour moi. Je prévois d'ailleurs du magasinage compulsif si la situation ne change pas... Mais j'ai quand même eu déjà 2 soupers pour ma fête cette semaine et j'ai un petit party vendredi ! J'aime çaaaaaa ! :-) Un vrai bébé je vous dis ! Ma fête, demain, c'est ma fêteeeeeeeee ! :-)

mardi 15 décembre 2009

La fatigue

Voici ce que j'ai écrit dans mon petit cahier ce matin :

La fatigue, ça tue.

Si vous suivez minimalement ce blogue, vous aurez remarquer que dernièrement, je suis comme une version améliorée de moi-même. Plus sereine, plus énergique, plus confiante, plus en forme. Quoique ce blogue est tout de même récent et je n'ai jamais cru paraître dans un 4e sous-sol de ma vie. Anyway.

Le fait est que pas ce matin. Pas de version améliorée ce matin.

Ce matin, je suis fatiguée, j'ai un début de rhume et j'en ai marre. Oui, la fatigue, ça tue. Je me sens moche, je doute, j'ai la pensée négative, aucune énergie... Une petite bulle de négativité en suspension. Je suis toutefois contente de savoir et de comprendre que ce n'est qu'une petite bulle. Parce qu'une petite bulle, ça se crève. Avant (avant quoi ?... il y a jadis... ?!), mes bulles étaient des gros ballons solides et massifs. Nécessaires, mais imposants. Pourquoi nécessaires ? Parce que parfois, il est plus facile de se donner un gros élan d'en bas plutôt que de monter une marche quand on est en haut et qu'on est rendu à la centième marche.

Tout ça pour dire que la fatigue (ou le début de rhume peut-être plus), ça tue. Je suis une petite bulle de négativité.

En ce moment. Car ça partira. Cette bulle crèvera. Et ça ne m'inquiète pas trop de savoir qu'il y en aura d'autres. Ça s'appelle la vie.

Ce soir, ce que j'aurais à ajouter à ce que j'ai écrit ce matin ?? Bah ! je suis partie plus tôt du travail. C'était calme et je me sentais si amorphe. Je compte donc bien me reposer.

dimanche 13 décembre 2009

Le premier baiser

Cette semaine, j'ai l'obsession du premier baiser. Du premier baiser amoureux en fait. Non pas que je veuille dénigrer le premier baiser sexuel qui peut être très intéressant lui aussi... Mais ce que je veux, ce que j'espère en ce moment, c'est un premier baiser amoureux. Un visage qui s'avance vers le mien avec ses doutes, ses espoirs . Des souffles qui s'accordent et s'affrontent à la fois. Des coeurs qui battent la chamade presque à l'unisson. Une pulsion forte et puissante. Un minuscule raz-de-marée intérieur. L'envie, l'attente, la fébrilité.

Je me souviens de mon premier premier baiser amoureux... Il m'a dit qu'il avait envie de me voler un baiser. Je n'avais surtout pas protesté. Puis il avait déposé ses lèvres sur les miennes. À peine plus d'une seconde. Un effleurement si doux, mais si fort en même temps. Et il avait refermé la porte puis était parti. Je me souviens m'être appuyée au mur, sourire aux lèvres...

Un des plus beau texte qu'il m'ait été donné de lire, c'est une tirade de Cyrano sur le baiser... Il y a un monde dans un baiser, tout un univers à découvrir... Un univers que je veux re-découvrir encore une fois. J'ai envie de revivre un premier baiser amoureux. Il ne reste qu'à trouver celui qui voudra bien me le donner !

samedi 12 décembre 2009

Noël et autres réjouissances

Aujourd'hui, j'étais dans ma voiture et il y avait toutes ces chansons de Noël. Puis, ce soir, j'ai sorti mes décorations et mon mini sapin. On dirait que Noël vient de me foncer dessus comme l'aurait fait un 10 roues. Ma fête arrive à grand pas et la période des fêtes tout aussi vite. Une autre année qui se termine...
J'écris, mais sans trop savoir ce que je veux écrire. Un peu machinalement. Un peu en ayant envie de dire n'importe quoi et tout à la fois.
J'ai fait le fameux pas dont je parlais il y a de ça quelques textes. Reste à savoir ce que ça donnera. Je suis confiante parce que je ne m'inquiète pas. En fait, je dirais surtout que je ne veux pas m'inquiéter et je veux faire confiance à la vie pour m'amener ce qu'il y a de mieux pour moi.
Dernièrement, deux personnes que je connais m'ont dit des choses qui m'ont vraiment fait plaisir. Un ami m'a dit que " crime que j'avais l'air mieux dans ma peau et plus prête à rencontrer quelqu'un de bien pour moi". Puis, une amie a dit que "j'avais l'air plus confiante et que je faisais ce qu'il faut pour me sentir plus belle et mieux et que j'étais encore plus souriante (moi qu'elle trouve déjà très souriante)". Que peut-on demander de plus ? Il est vrai que ces temps-ci, je me sens en pleine forme et bien avec moi-même. La vie est belle !
Je suis peut-être juste un peu fatiguée toutefois.... Mais c'est une belle fatigue !
Bon, tout ça est très décousu... Je m'incline face à mon esprit fatigué.

mercredi 9 décembre 2009

Psychose collective

Peut-on en finir avec cette psychose collective ? Cette psychose de l'hiver, de la neige, de la première tempête... Chaque hiver, c'est la même chose. Quand la première tempête arrive, on en parle 3 jours avant, on parle des craintes, si la ville de Montréal est prête, on interview des gens des transports, on fait des rapports... Pis pendant ou après, c'est les vox pop, les ça fait combien que tu es jammé ds ton char en attendant de rentrer chez vous, combien de temps la ville de Montréal a mis a ramassé la maudite neige etc. Non, mais putain, l'hiver, c'est pas une nouvelle d'actualité. C'est notre pays !! Y'a même une chanson qui le dit. Comme le disait une fille quelconque à un poste de radio que je n'ai pas noté hier, les hivers, on y a toujours survécu. Même quand il n'y avait pas d'équipement pour ramasser la neige pis que les gens se promenaient avec des chars de 20 ans de vieux avec des pneus d'été usés à la fesse. La différence ? Peut-être qu'on était moins dans une société de performance. Donc quand y'avait une tempête comme ça, ben le char restait à maison pis le monde aussi. Au pire, y'allait traire les vaches pis jaser avec le voisin. Ça me tue de voir que y'avait plein de monde au centre-ville avec leur auto aujourd'hui. Plutôt que de risquer sa vie pis de perdre je sais pas combien d'heures de son temps dans la circulation, y'avait pas moyen de faire exception pis de prendre le transport en commun ? Je félicite d'ailleurs ceux qui l'ont fait !! Parce que y'avait quand même moins d'autos que d'habitude downtown today !
Pis sinon, ben je suis pas une trippeuse sur la neige (loin s'en faut). Mais quand on s'arrête, qu'on prend le temps d'en profiter, qu'on marche tranquillement dans les flocons et que y'a pas un bruit autout de soi (sauf une criss de charrue au loin), ben maudit, la neige, c'est pas pire pantoute. Même un peu magique... Pis ça annonce grandement ma fête et Noël. Héhé ! Alors finissons-en avec cette maudite psychose collective !

lundi 7 décembre 2009

Entendu au travail

Un collègue dire de moi : "Oui, mais moi, c'est vrai que j'ai couché avec elle." (la chose étant fausse...)
L'autre de répondre : " Ah ! et me conseilles-tu de coucher avec elle alors ? Ça vaut la peine ?"

Mise en contexte : conversation à haute voix, dans la cafétéria. En présence que quelques tierces personnes.

Soupir...

Les premiers pas

Dans votre couple actuel ou dans vos couples passés, qui a fait le premier pas ? Le gars ou la fille ?

Messieurs, quand un homme sait comment joindre une femme, mais qu'il ne le fait pas, cela veut-il dire qu'il n'est pas intéressé ? Le contexte étant que la rencontre était sociale et de groupe et non pas un rendez-vous. Le contexte étant aussi une première rencontre. Le contexte étant aussi autre, mais je m'arrêterai ici dans la confidence.

Messieurs encore, que pensez-vous d'une femme qui fait les premiers pas ?

À tous, putain, j'ai envie d'être l'impulsive que je suis. :-0

dimanche 6 décembre 2009

La beauté de la vie

Depuis un certain bout de temps, je m'aperçois que je suis de mieux en mieux dans ma peau, de plus en plus de bonne humeur. Je crois que l'entraînement au gym et la nouvelle tête y sont pour une bonne partie.
Mais je m'aperçois aussi que je veux mieux m'entourer. Je veux des personnes positives dans mon entourage. Plein d'études le prouvent qu'on est un peu la somme des gens qu'on fréquente. Et bien, moi, je veux être une somme fortement positive. Et je veux aussi offrir du positif.
Depuis cette bonne humeur aussi, je trouve que les gens autour de moi sont plus joyeux. Même les inconnus que je ne connais pas. Peut-être parce que ma bonne humeur teinte ma vision de la vie en rose. Peut-être aussi parce que ma bonne humeur rend les autres de bonne humeur. Ou un mélange des deux. Mais bon, j'en profite ! Et je veux que ça continue. Que ça se multiplie. Que ça soit à l'infini.
Est-ce que ma vie est parfaite ? Non. Est-ce qu'il y a plein de chose que je veux et que je n'ai pas ? Oui. Mais je suis décidée. Je veux du beau dans ma vie. Je veux des personnes bonnes pour moi. Et je veux être bonne pour les autres. Au bout du compte, je crois que c'est le plus important.

Rencontre

Dernièrement, j'ai rencontré un homme qui a l'air gentil, à l'écoute et qui est mignon. Un que j'aurais envie de revoir. Ça ne m'arrive plus souvent ce genre de chose. Du moins, de façon aussi paisible, sans avoir peur que ce gars soit un cul-de-sac merdique pour moi, du genre que la sirène d'alarme part dans ma tête. Maintenant, reste à savoir s'il pourrait avoir envie de me revoir lui aussi. Pour une fois, j'ai envie de faire confiance à la vie et de ne rien provoquer vraiment. La vie m'est généreuse ces temps-ci.

vendredi 4 décembre 2009

L'insoutenable poids des petites choses

Il y a quelques jours, j'ai pris un crayon et du papier et j'ai écrit ceci. Que voici pour votre bénéfice !

Pourquoi les petites choses, les niaiseries, les banalités ont-elles parfois un poids aussi grand ?
Il arrive que ce soit l'heure de la nuit où on y pense. D'autres fois, on parle d'orgueil. On peut aussi trouver le fameux sentiment d'injustice. Plein de tentatives de réponses me viennent en tête qui sont à la fois vraies, mais aussi à la fois fausses. Fausses parce que dans le fond, rien ne devrait avoir de poids dans une petite chose. La vie est trop courte et trop complexe pour qu'on s'attarde sur des petites choses, des niaiseries, des banalités. Et puis, plus on se dit que qu'on aime pas ça, plus on se fâche et/ou on s'attriste et plus la petite chose nous irrite et nous fout en rogne. Parce que dans cet orgueil et dans ce sentiment d'injustice et puis quoi d'autres, s'ajoute une petite culpabilité. Vous savez, cette petite garce qui, la nuit, vous susurre qu'au fond, vous êtes un peu conne... Parfois, émotivement, il m'arrive d'avoir la fugace impression d'avoir 12 ans. Est-ce que ça passe ce sentiment-là un jour ? Est-ce qu'on finit par avoir la garde à temps plein de sa maturité émotive ? Est-ce que cette maudite petite énervante de 12 ans cesse un jour de nous hurler dans l'oreille pour des conneries ??

mercredi 2 décembre 2009

Les hommes ne draguent plus

Je ne sais pas la journée historique où c'est arrivé... Mais voilà, mesdames du Québec, vous l'avez découvert à vos dépends, tout comme moi, mais les hommes ne draguent plus. Chers 3 ou 4 messieurs qui draguent encore, sachez que je m'apprête à généraliser à outrance... Le fait est là ! Les Québécois ne draguent plus/pas. Il y a même un livre qui est sorti dernièrement qui porte sur le sujet (je ne l'ai toutefois pas lu). Pourquoi, messieurs ai-je envie de vous dire dans un cri du coeur ? Et là, ne me servez pas les réponses habituelles. On entend toujours dire que c'est parce que la femme moderne éconduit trop souvent le pauvre qui a osé jouer d'un peu de drague. Il y a aussi cette excuses comme quoi les hommes de notre génération ont perdu leur repères face à la femme moderne et émancipée, qu'ils ont de la difficulté à s'adapter à ce nouvel état des choses. Et puis quoi encore ??? Allez savoir pourquoi, mais moi, ça sonne comme de la paresse à mes yeux ! Trop forçant, résultat positif non garanti... Pourquoi alors faire l'effort de ? Ma réponse ? Mais parce que ces dames n'attendent que ça messieurs, n'attendent que vous ! Et qu'un peu de couille est quelque chose que les femmes apprécient en général !!

samedi 28 novembre 2009

Deux fois n'est pas coutume

Il y a moins d'une semaine, je répétais le prénom Fred comme une litanie sur ce blogue. Je vous dois donc un petit retour sur sujet.
Hier soir, Montréal, Place-des-Arts. Une scène. Un magicien, un artiste qui joue de tous les instruments (4 ce soir-là) en plus de savoir manier les mots avec une précision d'orfèvre et la voix avec une virtuosité touchante.
Il m'a charmée, m'a fait rire, m'a mise la larme à l'oeil, m'a émue...
Ce qui m'amène à cet autre sujet, celle de notre langue qui s'effrite. Notre beau français. Un homme qui sait parler a pour moi une longueur d'avance sur tous les autres. Un homme qui me donne envie de me taire frôle la perfection. Bien s'exprimer est un don qui se perd. Pourtant, chaque mot est un joyau qui mérite d'être découvert, chaque phrase parfaite et imagée est une douceur au fond de la gorge et un charme dans le creux de l'oreille. Tandis que la vulgarité, elle, si elle peut avoir ses mérites en certaines occasions, a intérêt à s'effacer dans la plupart des autres. Pourquoi alors ne pas réapprendre à savourer cette langue belle ? Que tous deviennent des ambassadeurs des mots, qu'ils jouent avec le pittoresque d'une image crée par deux autres qui ne vont pas ensemble, qu'ils séduisent à coup de français sublime, qu'ils s'emportent dans le verbe et dans l'adjectif...
Hier soir, Montréal, Place-des-Arts. Une scène. Un espace de liberté et Fred Pellerin pour faire revivre le conte et les mots.
Si vous avez une chance de le voir en spectacle, empressez-vous. Conseil sincère.

mercredi 25 novembre 2009

Vie à 100 à l'heure

C'est moi ou la vie est stressante ?

Je ne veux pas dire que je ne vais pas bien. Je suis en forme, de bonne humeur, occupée, dynamique. L'entraînement me fait un bien immense et la nouvelle coupe/couleur aussi.

Mais putain, le fait est que je trouve la vie stressante parfois. On court au bureau. On court ds nos vies. On se dépêche d'aller faire une activité ou une autre. On s'entoure de petits papiers pour se rappeler ce qu'on a à faire. On a à subir les humeurs des uns, puis des autres. On doit endurer les mesquineries, la méchanceté gratuite et l'hypocrisie. On se réveille la nuit et notre cerveau court à 300km/h dans tous les sens, mais jamais de façon bien constructive. On pense qu'on est seule, ou mal accompagnée. On se dit qu'on devrait fuir certaines personnes. On voudrait se faire aimer de d'autres. On cherche l'approbation, mais on n'aime pas être banale. On a toujours besoin de plus d'argent qu'on en a. De plus de temps qu'on en a aussi. On essaie d'être gentille, mais on n'y arrive pas toujours. On essaie d'être méchante, mais on l'est souvent envers les mauvaises personnes. On arrête pas de se dire qu'on doit performer. On se compare. Généralement négativement. On est toujours à courir partout...

C'est moi ou la vie est stressante ?

lundi 23 novembre 2009

En vrac

Ce soir, j'ai amélioré mon temps de 5km jogging de 3 minutes.

En 2 jours, j'ai reçu environ 15 à 20 commentaires très favorables à ma nouvelle coupe/coloration de cheveux.

J'ai joué à l'agace (je dirais qu'au niveau où c'était, c'était plus que de l'agace même...) et profité d'une situation (sans l'avoir planifié) en fin de semaine. Est-ce dramatique la difficulté à ouvrir un dossier déjà classé ?

J'ai acheté The Blythes are Quoted. Lucy Maud Montgomery. Un livre qui n'a jamais été publié, la suite des aventures de Anne. Oui, je sais, quelle petite fille je fais. À ma décharge, je suis en train de lire Chagrin d'école de Pennac.

C'est mon party de Noël du travail en fin de semaine. Déjà. Ce qui veut dire que mon anniversaire arrive à grand pas. :-)

Je cherche officiellement l'amour. Il faut parfois affirmer à la planète ce qu'on veut.

Voilà, pas de texte suivi. Qu'un peu de vrac. Parfois, l'esprit fonctionne comme ça.

dimanche 22 novembre 2009

Fred, Fred, Fred...

Je suis une fanatique de Fred Pellerin. Il parle et j'ai envie de me taire. Ce qui n'est pas peu dire. J'ai juste envie de l'écouter et de savourer. Fred est une petite étincelle qui brille dans tous les sens. Fred est un livre vivant qui raconte des histoires. Fred a le vocabulaire scintillant et pittoresque. Fred sait parler. Fred, je vais voir son spectacle vendredi. J'ai hâte. En attendant, j'ai pu me sustenter un peu l'âme en l'écoutant à la grande messe du dimanche soir à Radio-Canada. Si peu, si peu...
Ah ! Fred, Fred, Fred...

samedi 21 novembre 2009

Jeter

J'ai souvent l'obsession de tout jeter, donner, vendre ou recycler. Il m'arrive parfois de regarder autour de moi, dans mon appartement et j'étouffe. Pourtant, je ne suis pas celle qui possède le plus. Mais mes possessions m'oppressent, prennent trop de place dans ma vie, trop d'espace qui pourrait être occupé par du mieux, par du renouveau, du créatif. Je rêve d'un décor zen, à la japonaise, sans encombrement inutile et surplus quasi nuisible. Je veux de l'espace pour m'envoler, me révéler, pour exister autrement que par la somme des choses que je possède. Je veux être pleinement.
Donc voilà, je suis dans cet humeur et plus je jette et je donne, plus je ressens le besoin de donner et jetter encore. Comme si cela n'avait pas de fin. Si se débarasser était plus facile, peut-être réussirais-je à en voir la fin... En attendant, je continue et je rêve de ces gens qui ne possèdent que quelques valises ou de cette autre personne qui après avoir passé au feu disait se sentir libre. Non pas que je veuille ces extrêmes, mais ils font réfléchir à tout le moins...

mercredi 18 novembre 2009

Voyeuse

J'aime observer les gens... dans le métro ! (ahah ! je vous ai eu petite gang de pervers !...). J'aime regarder leur visage, leurs mains, leurs vêtements. Pas pour penser à ce qu'ils sont ou m'imaginer comment ils vivent. Non, juste les regarder. Comme des objets de fascination et d'apprentissage. Les hommes autant que les femmes et vice versa. Pas pour les mêmes raisons toutefois. D'un homme, je regarde surtout s'il me plaît physiquement. Et si c'est le cas, j'ai ce réflexe automatique qui me vient bien souvent. Celui de descendre le regard... et de regarder ses souliers ! Et étrangement ces messieurs gagnent beaucoup en beauté lorsque leurs pieds sont bien chaussés. Un genre d'approbation qui me vient spontanément. Le plus drôle ? Il est rare que je m'attarde aux souliers d'un homme ailleurs que dans le métro. Il faut croire que l'environnement y est pour quelque chose !

mardi 17 novembre 2009

Montée de lait snob

Je déteste les "petites gens". Ceux-là qui ne savent pas s'exprimer, qui vous tutoient alors qu'ils ne vous connaissent pas, qui ne savent pas se conduire avec classe, qui agissent comme s'ils avaient traie les vaches et élever les poules avec vous en somme ! Oui, ce n'est pas trop politically correct mon affaire, voire snob. Mais le titre était là pour prévenir !
Chaque fois que je parle à ce genre de monde, je ne peux pas m'empêcher de penser. Penser qu'ils ont une vie normale, un logement, des comptes à payer, un/e conjoint/e, peut-être même des enfants ! Ils réussissent à vivre en société !! Mais comment font-ils ? Comment arriver à se débrouiller dans la vie sans un peu de respect, d'intelligence, de classe ? Comment se débrouiller dans la vie quand on ne sait même pas aligner deux phrases de façon cohérente et intelligible et qu'on s'obstine sur des détails merdiques ?
Oui, voilà, je respecte l'intelligence. C'est dit ! Et non, pas besoin d'avoir un diplôme universitaire pour savoir s'exprimer en français correct et poli !!

lundi 16 novembre 2009

Bulle de négativité

Il y a des jours avec. Il y a des jours sans. C'est un jour sans. Depuis quelques temps, j'allais bien, j'étais pleine d'énergie etc etc et etc encore ! Si on exclut un salaud, portrait de vie non parfait, mais raisonnablement satisfaisant. Sûrement que c'est encore comme ça. Il y a juste que là, maintenant, en ce moment précis, je me sens dans une petite bulle de négativité. Et la fichue petite bulle me dit que je suis moche et grosse et célibataire et que ma vie est banale et que je fais toujours plein de trucs que je dois pas faire et que je fais pas toujours les trucs que je devrais faire et ainsi de suite. Je suis certaine que je n'ai pas besoin de poursuivre de la même façon sur les prochaines 50 lignes pour que vous compreniez le portrait... Donc voilà, il y a des jours avec, il y a des jours sans et là, je suis fucking SANS.

dimanche 15 novembre 2009

Intuition romantique brisée

Puisque la dernière fois, je vous parlais d'amour, je crois que ceci s'impose. Celle de mon intuition romantique brisée.
Je l'ai connu au primaire. Je crois que j'ai commencé à ressentir cette intuition en 2e, peut-être 3e année. À l'époque, c'était une intuition très diffuse, un genre de sentiment refoulé sans explication. Je dis sans explication, car il n'était pas celui que je trouvais le plus beau ou le plus gentil et que je le connaissais somme toute bien peu. Mais cette chose était en moi. Une chose tenace, persistante, puissante. Il y avait mon coeur qui battait drôlement chaque fois que je le voyais. Des regards échangés dans lesquels je voyais, percevais. Des envies qu'il me parle. Ce n'était pas un ami. C'était LUI.
Puis, l'intuition s'est précisée. Cette chose, c'était l'amour. Et cette intuition, malgré tout ce qui nous séparait, me murmurait que plus tard, si le destin s'en mêlait, il serait celui. Celui qui m'aimerait, que j'aimerais, un genre d'homme de ma vie. Une intuition qui aura traversé beaucoup. Les années surtout. Une vingtaine. Dont peut-être 7 ou 8 au moins sans même le voir. Une éternité donc.
Mais il y a un an, peut-être deux, j'ai tenté de prendre contact. De façon anodine. Ça a été le silence. Cette intuition était peut-être conne finalement ! Et pourtant...

vendredi 13 novembre 2009

Je veux rencontrer le grand amour

Voilà, c'est dit. Comme une prière à l'univers.
Je ne veux plus de ces hommes qui ne me respectent pas, je ne veux plus de ces hommes qui n'en valent pas la peine, je n'en veux plus de ces hommes qui ont fait d'autres choix, je ne veux plus de ces hommes qui ne savent pas où ils vont et ce qu'ils veulent.
Je veux rencontrer le grand amour. Celui qui permet de croire, celui qui soulève des montagnes, celui d'un homme qui sera romantique pour moi, celui d'un homme qui tout simplement m'aimera. Un homme que j'aimerai aussi. Je veux un grand amour, un amour magnifié, un amour comme dans les films, un amour de princesse. Parce qu'au fond, en chaque femme, il y a une petite princesse. Voilà, je veux qu'un homme voit en moi une princesse, sa princesse. Est-ce très années 2000, est-ce très réaliste, est-ce moderne ? Non, mais je n'en ai rien à foutre. C'est ça, exactement ça, que je veux.
Voilà, c'est dit. Comme une prière à l'univers.

mardi 10 novembre 2009

Fierté personnelle

J'ai commencé le gym dernièrement. J'adooooore ça !
Depuis quelques mois, ayant eu quelques problèmes de santé, je ne bougeais plus trop. En fait, plus beaucoup depuis l'automne passé où je faisais du jogging régulièrement. Il faut dire qu'en 8 mois, j'ai pris 3 fois des antibiotiques !
Mais ce soir, je reviens du gym et j'ai atteint, et dépassé, mon but de l'automne dernier qui était de faire 30 minutes de jogging en continu. Pour une fille qui n'a jamais été une très grande sportive, c'était un but noble. Et bien, oui, ce soir, atteint et dépassé !!!! J'ai couru 40 minutes en continu ! Pas bien vite, mais je l'ai fait ! Euphorie !!!!!!
Voilà ! C'était ma minute, j'exprime ma fierté !

samedi 7 novembre 2009

Accroc

Je suis accroc aux films de filles.

Tous les films de filles.

Surtout les plus quétaines, les plus sirupeux, les plus adolescents possibles. Je suis capable de regarder "À vos marques...party !" ou "Un baiser enfin" ou autres du même genre à répétitions et avec le même plaisir chaque fois. Et on a beau dire que ce petit vice est sans danger, je n'en suis pas certaine. Ce genre de film, c'est la meilleure façon de virer folle. Parce que ça n'existe pas dans la vraie vie. Pas dans la vie que je vis du moins. Mais bon, ces films, ou ces livres même, ce sont des façons de vivre quelque chose par procuration, par imagination, par autrui qui n'existe pas. C'est une façon de vivre un peu ce que je voudrais vivre et que je ne vis pas...

Mais bon, si je regarde mes autres petites dépendances, celle-ci est-elle la moins pire ? Ou la plus dommageable ?

Mes autres "dépendances" ?
- Les magazines
- Les livres
- La dépense (n'en parlez pas à ma carte de crédit si vous la voyez...)
- Courir après des gens qui n'en valent pas la peine (j'ai un talent pour les dénicher on dirait !)
- Lire
- Écrire
- Agir compulsivement (surtout si c'est destructeur)
- Etc etc etc etc etc.............

Bon allez, et si j'allais écouter un film de filles !? Hum...

Fouilli mental

Je ne sais pas d'où ça me vient, ni pourquoi ça arrive à certains moments pas à d'autres, ou avec certaines personnes et pas avec d'autres.... J'ai cette angoisse, l'angoisse de séparation. Je déteste fermer une porte sur le dos de quelqu'un, partir sans me retourner après avoir passé la journée avec quelqu'un, dire aurevoir. Et parfois, je ferme la porte et ça ne me dérange pas. Question de circonstances, de personnalité, de hasard. Difficile d'exprimer tout ça. Car il n'y a pas de logique dans ce fouilli.
Il m'arrive souvent de me dire que si je pouvais rendre par écrit une émotion, le texte en serait un de génie. Mais certaines émotions peuvent être décrites, décortiquées, analysées sans pour autant qu'il soit possible de les coucher sur papier. L'écrivaine en moi a beau piaffer, ruer mentalement, rien n'y fait. L'esprit court d'un sens à l'autre, d'une envie à une seconde.
Je pensais faire un texte sur un sujet et voilà que je suis hors sujet. Je suis dans un fouilli mental. Presque comme quand je me réveille la nuit et que toutes mes pensées se déclarent la guerre au même moment. Ou quand je ne sais trop pourquoi, mais que ça jongle à l'infini dans mon esprit, sans ordre ni direction. Ou comme quand toutes mes émotions montent aux barricades et que j'en ressens douze en même temps.
Peut-être ai-je un surplus d'énergie. Pourtant, j'ai les semaines si pleines ces temps-ci que je suis bien contente de pouvoir parfois me reposer un peu. Mais ça gronde en moi, ça se bouscule.
Mais je vous rassure. Je vais très bien ! Juste un petit volcan agité. Et ne chercher pas une suite des idées dans ces quelques mots.

dimanche 1 novembre 2009

Agir

Pourquoi ne fait-on pas ce qu'on a envie de faire ? Certes, on ne peut pas tout se permettre, mais certaines choses sont bien simples, portent peu aux conséquences négatives et pourtant, on ne les fait pas. Ou du moins, on procrastine à l'infini en attendant qu'un miracle nous tombe dessus. Ou on attend le coup de pouce de quelqu'un ou de la vie, un tout petit coup de pouce, mais sans lequel on aurait pas bougé. Des exemples ?
Si ce n'eut été d'un évènement à mon travail, je ne me serais pas inscrite à l'université en création littéraire (et obtenu mon certificat !) et aurais continué à ne pas écrire beaucoup. Alors que j'aime ça, alors que mon rêve est de publier un livre.
Si ce n'eut été d'une collègue, je ne me serais pas inscrite au gym. Pourtant, j'en avais besoin, j'adoooore ça, je suis très motivée et je n'ai même pas besoin d'elle pour m'accompagner. Oui, si elle le fait, c'est bien, mais j'avais surtout besoin du coup de pouce pour me rendre au gym et faire mon inscription.
Si ce n'eut été de ma décision d'aller à l'université, je n'aurais pas réalisé à quel point réaliser un rêve était agréable et ne serais pas aller sauter du haut d'une montagne, sauter pour faire du parapente parce que j'aurais laissé ma vie suivre sa direction sans la faire déborder du cadre.
Et ainsi de suite... On a envie de quelque chose, quelque chose de pas nécessairement difficile à faire, quelque chose qui n'a pas de conséquences négatives même, mais on ne le fait pas. On se laisse plutôt bouffer par la vie, on s'installe devant la télé, on s'installe devant l'ordi, on attend que le temps passe. On endure, on fait son temps. Alors qu'on pourrait le construire, le bâtir, l'enrichir.
Ce que je voudrais faire ?
-Continuer à me mettre en forme
-Finir d'écrire mon roman
-Trouver un éditeur
-Suivre des cours de danse (quelqu'un a un endroit intéressant à me recommander à Mtl ??)
-Améliorer mes finances (dépenser, c'est tellement trooop agréable...)
-Voyager encore plus. Car j'adooooore ça, car je veux parcourir la planète au complet
-Me trouver un copain
-...
Et bla bla bla... Et ainsi de suite. Et encore et encore. Je veux vivre ma vie. La vivre plus, la vivre plein, la vivre trop s'il le faut.
Et vous ?

mercredi 28 octobre 2009

Le fake est une maladie contagieuse

C'est moi où il n'y a plus rien de vrai, de vraiment vrai de nos jours ?
Des fausses parties du corps, des fausses déclarations d'amour, des mensonges pour bonne conscience, de l'hypocrisie, du trucage de réalité. Aujourd'hui, ce n'est plus l'honnêteté ou l'authenticité qui compte. Non, c'est le paraître, le sauver sa face, le arranger les choses comme ça nous arrange, le dire ce qui nous plaît pour éviter d'entendre ce qui ne nous plaira pas. En fait, c'est le culte de son individualité, le culte de la perfection, le culte de rien ne doit dépasser ou prendre trop de place.
Et bien j'en ai marre. Je déteste l'hypocrisie. Et puis, parfois, les visages sont si faciles à lire. Pensez-vous qu'en médisant en pleine face d'une personne celle-ci ne verra pas l'air carnassier sur votre visage ? Et je déteste les mensonges. Car qui dit mensonge dit faire un faux portrait de soi-même. Que dire de la dissimulation ? Pensez-vous que quelque chose que deux personnes au moins sait ne sortira jamais de ces deux personnes ? Et que quelque chose que tout le monde sait ne sera jamais appris par la personne qui ne doit pas savoir ?
Voilà, c'était ma mini-montée de lait. Celle qui dit je veux du vrai, de l'honnêteté, de la sincérité, de la vérité et de la réalité. Bienvenue dans mon monde de naïve qui pense que ça se peut peut-être du monde comme ça ! Peut-être... Mais pas assurément ou sûrement. Juste peut-être.

lundi 26 octobre 2009

Matante concupiscente

Voilà, c'est maintenant officiel, je dois me déclarer matante concupiscente.

Ça a commencé bien doucement. Un ou deux garçons que je trouvais sympathiques et mignons (comprendre désirables) et qui étaient un peu plus jeune que moi. De deux, trois ans seulement. Je ne me suis pas trop méfiée. Après, accélération dans le processus par une genre de semi-fréquentation (comprendre fortement basée sur le sexe) avec un gars 5 ans plus jeune que moi. Puis, voilà que l'autre jour, je passe devant un cégep. Et que je me parle à moi-même. Que je me dis à plusieurs reprises, mais il est cute celui-là, ouhlala celui-ci je voudrais bien être seule avec lui, hummm c'est quand tu veux mon chou... C'est après que j'ai réalisé que le cégep, c'était plein de petits garçons à peine majeurs... Puis, sont arrivés d'autres symptômes. Rougissements lorsqu'un jeune homme me taquine, drague de bas étage avec un kid, discussion enflammée avec un autre jeune homme qui est très intéressant, articulé, intelligent et franchement mignon... Mais voilà, ces derniers jeunes hommes affichent un début de vingtaine éclatant !

Donc officiellement, je suis la matante concupiscente. Pas que je sois vieille. La décennie reste la même : la vingtaine. Mais vers sa fin. 28 ans précisément. Donc une matante si on oppose ça à un jeune début vingtaine ! Et concupiscente si on met une petite caméra dans ma tête pour y espionner les pensées qui y passent...

vendredi 23 octobre 2009

Sorry, I'm not a computer

Oui, c'est vrai, trop vrai. L'humain n'est pas un ordinateur. Je dis souvent ça pour imager le fait que savoir comment résoudre un problème ne suffit pas toujours à le résoudre...

En effet, il ne suffit pas d'entrer des données, des données claires et précises en plus, et de peser sur enter. Pourtant, pour un ordinateur, ça marche... Mais nous, heureusement ou malheureusement, ou peu importe, nous ne sommes pas des ordinateurs.

Donc voilà, je sais des choses. Plein. Je raisonne même très bien. C'est quand il s'agit de peser sur enter et d'appliquer tout ça que le bogue se produit. Parce que pour savoir, j'ai parfois même l'impression de savoir trop. De me connaître si bien. Des années de travail, de crises, d'exploration. J'ai un petit schéma dans ma tête que je crois assez fidèle à ce que je suis. Le problème (ou la beauté) de la vie, c'est que notre émotivité nous dirige bien plus souvent que notre tête. Parfois, ça donne des miracles. D'autres fois, des fiascos.

mardi 20 octobre 2009

J'ai la mort

J'ai la mort dans la tête, j'ai la mort dans le coeur, j'ai la mort dans le corps.

Pourquoi les épreuves et les coups de poings ont-ils un effet sur une personne et un autre effet sur une autre ? Pourquoi certaines personnes ont-elles un optimisme à tout casser et ne démordent presque pas de leur sourire ? Pourquoi d'autres ont peur de la dépression, peur que ce truc qui bouffe la peau revienne dans leur vie ? Pourquoi la vie s'acharne sur quelqu'un qui veut s'en sortir, qui se félicite de voir que jamais elle n'a été aussi heureuse, aussi bien ?

Mais voilà, parfois, la vie est une salope qui vous fout un poing à la gueule et vous laisse à terre. Mais quand on est à terre, la question vient.... Vais-je être capable, vais-je trouver la volonté de me relever même si c'est la millionème fois que je tombe et que la vie a eu la bonté de me faire trop émotive (assez pour tomber à rien), mais assez forte pour l'encaisser ? Puis, parfois, on se dit qu'on ne pourra juste plus encaisser rien de plus. Que tout est gelé en-dedans, que c'est un désert de glace. Que les coups nous foutent par terre, mais que tout est tellement gelé que c'est de la mort qui sort de notre coeur. De la petite mort banale. De la petite mort qui fait mal à un autre niveau que le réel. Parce que dans le réel, ça ferait trop mal. Puis, il y a le doute, un énorme doute, un doute envahissant. Même si notre vie n'a jamais mieux été, on se montre douteux. Cela peut-il réellement s'améliorer et rester ainsi ? Les coups de poings maudits vont-ils arrêter ? C'est la merde, c'est la fichu merde. Mais keep on smiling ! Le sourire est l'obligation du jour. Parce que sinon, c'est perdre la face et avouer l'inavouable. Pas parce qu'on refoule. Non, le refoulement, on ne connait pas. Mais entre sauver sa face ou exprimer ses émotions, il faut parfois sauver sa face.

Pardonnez le larmoiement du texte. Je n'ai pas de face à sauver sur mon blogue. Et il faut toujours retenir que les écrits subliment le présent, l'accentuent. Et aussi que la vie vient de me crisser un foutu coup de poing sur la gueule...

Mini sondage

Je dis mini parce que je suis certaine que j'aurai pas 45 réponses...

Je veux faire une niaiserie (inoffensive tout de même) pour entretenir une relation qui, dans l'état où elle est, n'en vaut pas la peine ou du moins ne m'apporte pas ce que je voudrais vraiment.

Je devrais la faire ou pas ?

dimanche 18 octobre 2009

Avoir 12 ans, des broches et des lulus

Non, je n'ai ni eu ni broches ni lulus quand j'avais 12 ans et de nos jours, 12 ans, c'est porter des strings et vouloir apprendre la technique pour faire une bonne pipe. Mais il y a quand même eu une époque où ça existait avoir 12 ans, des broches et des lulus. Et parfois, j'ai l'impression que c'est cette petite fille conceptuelle qui m'habite. Ou bien la collégienne rougissante. Le concept est bien semblable. Mais voilà, ma honte et ma gêne sont une petite fille de 12ans avec broches et lulus. Et cette fille, elle est là pour me hanter quand je suis gênée.
Gênée parce que ce garçon me donne un peu trop d'attention et me complimente avec les mêmes phrases qu'il répète à n'importe quelle fille. Gênée parce que j'insiste un peu trop, je poursuis, je veux trop, j'aime (vautour, je le suis parfois autant que celui que j'ai surnommé ainsi). Gênée parce que j'ai fait cette petite chose qui me rend toute honteuse, celle qu'il ne faut pas faire et qui nous empêche de nous endormir le soir. Gênée parce que j'ai agis trop vite et pensé trop peu, que j'ai été impulsive. Gênée donc et honteuse bien souvent. Et voilà que je la vois, cette petite fille conceptuelle. J'ai 12 ans et avoir la gêne ou la honte, c'est la mort. Que va penser ce garçon ? Que dirait mes amies si elles le sauraient ? Et mes parents ? Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi je ne contrôle pas les rougeurs sur mes joues ? Des petits squelettes de placard généralement pas bien dangereux... Mais quand on est une fillette de 12 ans, avoir honte ou être gênée, c'est la mort.

samedi 17 octobre 2009

Mon cher Dany...

Non, aucune grande nouvelle à vous annoncer par rapport à un prétendant qui se serait déclaré ou de fierté par rapport à un proche. Je parle de Laferrière, Dany Laferrière. Dans son dernier livre, deux phrases de dialogue.

- Je sens une distance de plus en plus grande entre la réalité et moi.
- C'est peut-être ton espace pour écrire.

Voilà, je crois que mon écriture (je ne parle pas nécessairement de celle sur ce blogue, mais en général), est quelque part entre la réalité et moi. Car écrire, c'est se dissocier de la réalité ou du moins s'en éloigner un peu. Écrire, c'est refaire la réalité, l'enlaidir, la sublimer, mais c'est s'éloigner. Et plus on écrit, plus on s'éloigne. Mais plus on s'éloigne, plus notre écriture risque de s'enrichir, car l'espace entre soi et la réalité est encore plus grande donc l'espace pour écrire est encore plus grand...

...

jeudi 15 octobre 2009

Entendu aujourd'hui au bureau...

Presque textuellement : "Ben là, il serait temps que vous vous trouviez finalement quelqu'un !"

Bien entendu le vous incluait ma charmante personne (la 2e étant une autre célibataire dans mes collègues)... Quand c'est rendu que même les collègues de bureau trouve que vous êtes célibataire depuis trop longtemps, est-ce la consécration comme quoi, oui, vous êtes une vieille fille finie ?

Toutefois, cette collègue a fait un commentaire que j'ai trouvé totalement savoureux. Elle a dit que c'était le fun, agréable d'être en amour. Combien de fois entend-on ça de nos jours ? Quand moi ou un/une autre célibataire se plaignons d'être seule, il se trouve toujours quelqu'un pour répondre :

A) T'es donc ben célibataire
B) Profite-en donc pendant que t'es libre
C) Tsé être en couple, c'est pas toujours facile.
D) Toutes ces réponses

Oui, vous l'aurez deviné la bonne réponse est D !!!!! Je trouvais donc rafraîchissant de voir que pour une fois quelqu'un me disait que c'est le fun être en amour (et oui, ça fait quand même plusieurs mois qu'elle est avec son copain). Parce que oui, c'est le fun être en amour ! C'est planant, agréable, savoureux.

Surtout si c'est réciproque dois-je préciser...

lundi 12 octobre 2009

Frédéric Beigbeder

Hier soir, la grand messe (Tout le monde en parle) débutait et voilà que Guy A. annonçait Frédéric Beigbeder comme invité. Moi de me tortiller sur mon sofa toute intéressée à voir l'animal.
De lui, en effet, je retiens que le jour où j'ai commencé à lire " L'amour dure 3 ans", je suis allée m'acheter 4 autres livres de lui, la journée même. Après avoir lu seulement la moitié de ce livre. J'adore Beigbeder. J'ai toujours considéré qu'en gros il n'a rien à raconter de pertinent (lancez-moi des pierres si vous n'êtes pas d'accord...), mais que sa façon de le dire toutefois était du pur génie. Dans ces livres, les citations savoureuses, des vraies petites perles, peuvent être extraites en quantité impressionnante.
Mais voilà qu'hier soir, mon héros d'écriture s'est révélé un peu plus mou, un peu moins caustique, un peu plus humain. Parfois, ce qui est dans les livres devraient peut-être rester dans les livres... Ou bien il s'assagit peut-être... Il était si agréable de le trouver imbu de lui-même, esprit libre et de recueillir ses perles à pleine mains. Mais bon, je suis certaine de le retouver dans son dernier livre... Dès que j'ai un instant pour le lire... Car voilà, il y a tant de livres à lire. Ce qui laisse au moins la certitudes d'avoir encore des instants de purs bonheurs dans mon futur !

samedi 10 octobre 2009

L'espoir

Dans un livre, j'ai lu tantôt que ce n'est pas tant l'absence qui rend fou plutôt que l'espoir... Je trouve que c'est si vrai... L'espoir un poison qui s'infiltre dans vos veines et vous paralyse sournoisement. L'absence, c'est de l'ennui, un peu de langueur. Rien d'aussi paniquant donc que cet espoir qui naît tout seul, se propage et qui laisse un arrière goût dans la bouche, car on sait que cet espoir n'a pas de raison valable d'être. Non, il est juste là et il stagne en nous, nous squatte l'esprit, nous obsède. Nous rend fou donc. L'espoir rend fou. En même temps l'espoir fait vivre. Car si on n'espère plus rien, c'est qu'on ne désire plus rien. Et si on ne désire plus rien, c'est qu'on est mort... Il ne s'agirait donc alors que de choisir sa mort préférée peut-être ?!

mercredi 7 octobre 2009

Les femmes et leur ménagerie

Ce matin, j'ai lu dans un livre quelque chose qui disait à peu près ceci.

Que les femmes fantasmaient sur des lions.
Épousaient des phoques.
Quittaient des ânes.
Et souffraient pour des chiens.

Je ne suis pas certaine d'être en accord avec toute cette ménagerie, mais j'ai tout de même eu un sourire franc en lisant le tout. Comme quoi, nous restons des animaux à la base !

lundi 5 octobre 2009

Trop forçant

J'aime les gens. Beaucoup. J'aime rencontrer de nouvelles personnes. J'aime me faire de nouveaux amis. J'ai envie d'investir dans l'amitié. Dans l'amour aussi. Et pourtant...
Les gens ne veulent plus investir me semble-t-il parfois. Les gens sont économes. Sont cheaps de leur amitié et de leur amour. Il ne suffit plus de s'entendre bien avec quelqu'un... Pourtant, ce serait si facile. Quand je rencontre une nouvelle personne et que ça clique, autant en amour qu'en amitié, allez savoir pourquoi, j'ai cette envie curieuse d'en apprendre plus sur l'autre, de le voir, de discuter, d'investir. Mais l'investissement fait peur. Ou est trop forçant. Ou prend trop de place. On peut bien s'entendre, mais ça tombe à plat. Pourquoi ? N'est-ce que moi qui s'est imaginé une entente meilleure que celle qui existe ? Parfois, sûrement oui. Mais pas toujours ! Dommage ! Je gagne à être connue ! ;-) Et à vous connaître, vous, qui m'avez tombé dans l'oeil sociable...

vendredi 2 octobre 2009

Insomnie

Je déteste ça. Profondément. Je déteste me réveiller la nuit et être incapable de me rendormir. J'ai essayé de lire, puis de refermer la lumière. Ça n'a pas fonctionné cette fois-ci. Habituellement, c'est le truc par excellence. Mais là, j'ai trop de pensées qui se bousculent dans ma tête. Avez-vous remarqué que pas une angoisse de jour ne peut surpasser une angoisse de nuit ? Vous pouvez avoir une pensée le jour et cette même pensée la nuit se révèlera être obsessive, douloureuse et pleine d'angoisse. Même les pensées les plus banales ne sont pas les mêmes la nuit... Je déteste ça. Je déteste ça. Je déteste ça. En désespoir de cause, j'ai décidé de faire un peu d'ordi. Mais bon, il faut que je dorme aussi. Je suis fatiguée. Comme j'ai déjà dit en tout cas, je ne comprends pas qu'on ait pu donner une titre aussi absurde que " Les insomniaques s'amusent" à une chanson. Les insomniaques ne s'amusent pas; ils angoissent ! Peut-être sommes-nous des milliers à angoisser à cet instant précis. Imaginez la somme d'angoisses !
Allez, je refais un essai... En espérant que le sommeil libérateur se pointe vite...
Bonne fin de nuit aux insomniaques et beaux rêves aux autres !

mercredi 30 septembre 2009

Le célibat

De nos jours, c'est soit branché d'être célibataire, soit on est un cas désespéré, soit ça veut dire qu'on sort tous les soirs avec les copines boire des cocktails aux couleurs multicolores, ou bien qu'on est une matante qui s'enroule devant la télé à écouter des téléromans avec 4 ou 5 chats dans le décor...
Est-ce que je me sens branchée, est-ce que je me sens matante ? Un peu des deux, je suppose. Mais la matante branchée est surtout tannée d'entendre que "Aaaahhh ! que t'es donc bien célibataire pis tu le sais pas" ou ce genre de trucs que nous servent tous les gens en couples depuis longtemps. Je ne dis pas que la vie de couple est une chose facile. Votre humble blogueuse sait en effet qu'il peut y avoir certaines difficultés. Mais si c'est si pénible que ça, pourquoi restez-vous en couple alors ?
Une tentative de réponse : parce que c'est toujours agréable de pouvoir se coller sur quelqu'un le soir. Surtout quand le temps est gris comme ces derniers jours... Bon, allez, c'est pas tout, mais j'ai un chat à coller moi ! ;-)

lundi 28 septembre 2009

Quoi ?

Ce matin, dans le métro, j'ai croisé un homme qui lisait un livre. Jusque là, je trouve ça intéressant. J'ai une fascination pour les hommes qui lisent des livres dans le métro. Je veux toujours savoir ce qu'ils lisent. J'adore qu'un homme aime lire en fait. Ça me charme.
Toutefois, je suis restée ce matin, très pensive devant cet homme. Car cet homme lisait de la chick litt !!! Quoi ? De la chick litt lue par un homme ?? Je dois concéder que c'était de la chick litt de qualité. En effet, je viens de lire le livre en question. Oui, je lis de tout... Je vis pour lire ou je lis pour vivre pourrait-on dire. Et entre 2 livres plus sérieux, il est bon de lire un livre qui se lit comme si on écoutait la télé. Mais bon la question n'est pas là. La question est comment se fait-il qu'un homme, adulte, décide de lire, dans un lieu public, de la chick litt ?

jeudi 24 septembre 2009

Le talent de vivre

Aujourd'hui (quoique ça m'arrive plus souvent que juste aujourd'hui ces temps-ci), j'ai eu l'impression d'empiler les faux pas, les petites erreurs, de faire preuve d'une lucidité que certaines personnes ne veulent pas voir, d'accuser certaines personnes qui m'importent... Il m'arrive souvent de me dire que je n'ai pas le talent de la vie. Que d'autres ont ce talent, qu'ils sont fait pour la vie... Ça m'a rappelé ce texte que je vous ai copié ci-bas, texte que j'ai écrit il y a quelques mois comme une bouteille envoyée dans la mer. Une bouteille qui s'est perdue.

N'as-tu pas l'impression parfois de n'être pas doué pour vivre ? De ne juste pas avoir le talent qu'il faut pour cette vie banale de tous les jours qui nous rentrent sans arrêt dans la gueule ? Je pense à un prof que j'ai eu au secondaire. Brillant, il connaissait sa matière comme peut-être le fond de sa poche. Du moins, il en donnait l'impression. Mais lorsqu'il s'agissait des talents qu'il faut pour vivre, pour évoluer en société, rien de vraiment concluant. Il vivait dans sa tête. Perdu quelque part dans un monde parallèle. J'ai parfois cette impression-là. De manquer de talent pour vivre et de passer ma vie dans ma tête. C'est morbide comme réflexion n'est-ce pas ? Mais il y a que je suis comme ça. Quand je monte haut, je descend bas. Un avion doit redescendre et quitter les nuages. Un oiseau s'envole pour mieux atterrir. Je suis comme ça aussi. Quelque chose dans moi me force à redescendre. Comme si les hauteurs n'étaient pas pour moi. Comme si le haut exigeait comme récompense un 3e sous-sol. Je n'ai pas de talent.... En ai-je ? J'ai le doute de moi socialement. Je crois que je fais peur. L'intensité n'est pas une caractéristique facile à respecter. Les gens qui se détruisent n'attirent pas les éloges. Pourtant, si c'était un besoin comme un autre ? Il est souvent dit que parfois, il faut faire table rase de ce qui a été fait, pour tout à coup, trouver la solution. Moi, je l'impression de ne même plus avoir de table tellement je l'ai rasée ! Je suis assise sur le sol et je cherche des réponses. N'as-tu pas parfois l'impression que ce n'est pas tout le monde qui est doué pour vivre ? Moi, si.

Ce genre de réflexions me hante souvent..... Me hantera peut-être toujours......

Je sais, je sais : j'ai le texte un peu larmoyant. :-) J'aurais pu jouer à la coquine et vous parler de sexe, j'aurais pu jouer à la critique littéraire et disserter livres, j'aurais pu chroniquer la bien pensante society... J'aurais pu tout faire. Mais voilà, je voulais larmoyer un peu. La fatigue, le vautour, les déceptions, les difficultés..... Globalement, je n'ai jamais autant aimé la vie que maintenant. Mais ça ne la rend pas pour autant toujours belle et facile. Je crois bizarrement que ça la rend même parfois plus difficile.....

mercredi 23 septembre 2009

Je n'aime pas ça

Je n'aime pas que la police sonne à ma porte pour que j'ouvre celle de mon bloc... Je n'aime pas non plus croiser ma voisine et que celle-ci me dise que les policiers ont parlé de tentative de suicide... Je n'aime pas ça.

Question de haute importance

Quelqu'un peut-il me dire comment on fait la différence entre un innocent et un gars à qui on ne plaît pas, qu'on n'attire pas ? Parce que franchement, parfois, vos limites, messieurs, ne sont pas claires...

mardi 22 septembre 2009

Better to say too much

Si je traduis les paroles de cette chanson qui jouait tout à l'heure, je dirais qu'il est mieux d'en dire trop que de ne jamais dire ce qu'on a besoin de dire. La traduction est bien littéraire. Mais le message est bien plus que de la littérature.

Je crois que je ne parle pas assez. Même avec toutes les impulsions que j'ai (et elles sont nombreuses...), j'ai du silence plein la voix. Car il est si facile de s'arrêter et de voir chez l'autre, la limite acceptable. Même avec le vautour, je ne peux pas tout dire. Même avec lui à qui j'ai déjà dit tant, j'ai à peine osé étirer la limite, ne l'ai jamais dépassée. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'on se tait autant ? Tous les jours du silence, tout le temps du silence. Du silence plein nos vies. Pourtant, j'y crois, on devrait dire plus, dire trop plutôt que de ne jamais dire. Car ce qui hante au jour de la mort n'est pas ce qui a été dit ou fait. Non, c'est plutôt ce qui n'a pas été dit ou été fait. Les occasions manquées.
N'avez-vous pas quelque chose à dire ou à faire ? Tout de suite ? Avant jamais ? Avant moi qui ai autant la trouille ?

lundi 21 septembre 2009

Main baladeuse

Il y a cet homme.... Bien que ç'aurait pu être un autre je suppose. Mais celui-là est celui-là. Une drogue.
J'étais assise à côté de lui. Un lieu public. Et j'avais cette main qui ne voulait rien savoir. Que cette envie de toucher. Lui prendre n'importe quoi des mains pour effleurer ses doigts. Lui tapper sur la jambe pour sentir un contact. Laisser ma main glisser sur le côté de sa cuisse, l'appuyer là, la remuer un peu pour cueillir quelques miettes de sa peau à travers un tissu trop gênant, la remuer en sachant, en voyant qu'il sait, qu'il sent, qu'il ne sait pas comment se défaire de cette main, voyant qu'il ne sait pas s'il veut se défaire de cette main, voyant qu'il ne peut repousser cette main, mais le voyant aussi un peu mal à l'aise avec cette main. Je déteste les lieux publics quand ma main ne se possède plus. Car ailleurs, ma main, je le sais, tu l'aurais voulue. En fait, tu aurais même voulu l'autre.
Mais c'était un lieu public. Et les lieux publics ne nous appartiennent pas. Donc j'ai touché comme j'ai pu. Car parfois, il faut toucher parce qu'on doit prendre ce qu'on peut. Parce que mes mains ont une vie propre qui savent ce qu'elles veulent. Parce qu'elles ont une mémoire inscrite dans leur chair. Une mémoire de peau et de regards. Une mémoire de droguée.

dimanche 20 septembre 2009

Chocolat à vendre, à acheter, à donner et à prêter ?!?

Ces jours-ci, j'ai l'impression de manger du chocolat comme si ma vie en dépendait. Et je peux vous le confirmer, les femmes qui préfèrent le chocolat au sexe sont des idiotes !
Le sexe, si complexe et si simple à la fois ce truc-là ! Les gars pensent qu'on veut de l'amour quand on veut de l'amour, mais pensent aussi qu'on veut de l'amour quand on ne veut que du sexe. Car dans l'imaginaire masculin, on dirait souvent que c'est difficile de comprendre que les femmes peuvent, et même veulent, baiser sans amour. Voilà la partie compliquée (entre autre...).
Je crois qu'il y a trois types de baise : celle pure qui n'est que baise, celle où il n'y aura jamais d'amour, mais où il peut y avoir attachement (amour et attachement sont très différents...) et celle où il y a de l'amour. Le plus intéressant ? Les trois peuvent être très agréables ! Il suffit d'être clair et surtout, messieurs, de ne pas prétendre savoir ce qu'une femme pense. Car si nous sommes bonnes pour rêver en couleurs (et en noir et en blanc, et en sépia etc.), vous avez un talent particulier pour vous faire croire que vous savez ce qu'on pense. Et croyez-moi, vous ne le savez pas. Nous-mêmes ne le savons même pas toujours...
Qu'est-ce que je disais donc? Que je mangeais du chocolat presque comme si ma vie en dépendait....

samedi 19 septembre 2009

Pourquoi ?

Quand le résultat est le même, pourquoi se soucie-t-on autant de la façon dont ça se termine ?

jeudi 17 septembre 2009

Les hôpitaux

Aujourd'hui, j'avais rendez-vous à l'hôpital. Malheureusement devrais-je dire. J'ai des problèmes de santé (rien d'excessivement grave, je vous rassure) qui perdurent depuis quelques mois et sincèrement, je commence à en être très découragée.
Ma rencontre ? Une heure de retard au moins. Même si j'avais rendez-vous. On me fait entrer dans le bureau. Une femme, infirmière je suppose, à l'attitude pas très accueillante. Je m'assois, j'attends un peu. Mon médecin entre. Il ne me sourit pas et ne me salue pas. Il ne me regarde même pas. Il s'assoit et consulte mon dossier. Il fini par me demander comment je vais. Ne m'écoute pas trop. Me fout un bâton dans la gorge et fait un prélèvement. Je lui pose une question. Il répond à moitié presque plus par un grognement. Il manque un résultat d'un test qu'il a fait. Il se lève, semblant vouloir aller s'informer, me dit qu'on se revoit dans un mois. Je l'entends s'informer. Je me dis qu'il va revenir. Il ne revient pas. C'est finalement la femme à l'air pas très accueillant qui me demande comment il se fait que je suis encore là... !!!
Peut-être parce que j'attendais qu'il revienne pour me dire l'information à propos du résultat manquant, peut-être parce que j'avais encore plein de questions pertinentes, peut-être parce que je me sentais frustrée par cette rencontre de deux minutes où il avait fini par sa sauver sans aviser et sans dire aurevoir......
Je sais, je suis une grande émotive. Mais franchement, je sais quand même qu'il est anormal que je sorte de l'hôpital avec les larmes aux yeux. Il faut dire aussi que je suis découragée de ce problème de santé qui dure et perdure...
Vive les hôpitaux en tout cas !

mercredi 16 septembre 2009

Quelqu'un pleure toujours quelque part

Parfois, on arrive quelque part, sur un lieu de travail par exemple, et quelqu'un qu'on connaît à peine pleure... Qu'est-on supposé faire dans ces situations-là ? Je suis le genre de personne à dire un mot, une petite phrase. Je suis aussi le genre de personne qui comprend que trop de mots n'est pas utile donc qui ne dira rien de plus. Parce qu'un regard vaut parfois beaucoup plus.
Je t'ai comprise ce matin. La vie n'est pas toujours facile. J'ai déjà eu les larmes (trop souvent) plus puissantes et présentes que les sourires. Et de ça, on reste toujours un peu fragile...

mardi 15 septembre 2009

Rien à dire

Ce n'est pas que j'ai quelque chose à dire. Non, je suis juste en criss. Pas pour rien de si important en ce moment. Non, non. Mais bon, je le suis quand même. Et là, maintenant que je viens de penser à quel point c'est une raison niaiseuse d'être en criss, je pense aux vraies raisons que j'ai de l'être vraiment. Voilà que je ne me calme pas !! Étonnamment !! Je pense à une raison en particulier. Je pense au vautour. Et je ne veux pas. Je pense que je n'aime pas aller dormir lorsque mon esprit est en ébullition.
Et puis, je voulais dormir tôt ce soir. La fatigue... Mais n'y a-t-il pas une loi qui fait que lorsqu'on veut dormir tôt, il se passe une chose et une autre et puis plein d'autres et alors on ne va pas dormir ? On ne va même pas se préparer à dormir ! Ce qui est drôle, c'est que je puisse m'en étonner encore. N'ai-je pas de ces phases insomniaques facilement identifiables ? Pourtant, je suis fatiguée.
Mais bon, je me répète peut-être. Je crois que mon cerveau n'est plus à même de tout organiser en quelque chose de cohérent.... Je termine cet ennui public ici. Promet de me rattraper ultérieurement. Me sais quand même capable d'avoir la plume intéressante (un peu essentiel pour quelqu'un qui planche sur l'écriture d'un roman et entend bien le publier).......... Arrghhhhhhhh ! Soupir de soupir ! Quelle soirée !

Un drôle de vent

Hier soir est mort un personnage mythique (du moins, celui qui a joué ce personnage.... héhé) de nos enfances à nous, petites femmes romantiques de notre génération. Oui, celui qui a dit qu'on ne laissait pas Bébé dans un coin a rendu l'âme. Je ne connais pas de femmes de mon âge qui n'ait pas vu Dirty Dancing au moins 100 fois ! Bon, le nombre est peut-être exagéré, mais vous comprenez le principe. Qui reste-t-il alors pour nous dire ce genre de choses ?

Puis, ce matin, j'ai croisé le personnage d'un livre que je suis en train de lire. Oui, il est apparu devant moi, à la presque sortie d'un métro. Petit, basané, pauvre, digne, plutôt mal habillé, pervers et l'attitude triste. C'était le anti-héros de Mémoire de mes putains tristes. Mais qu'est-ce que ce vieillard de 90 ans venait faire dans le métro de Montréal ? Que voulait-il me dire ? (Note aux lecteurs : Non, je ne suis pas complètement folle. Mais parfois, j'aime voir le côté métaphorique de la vie...)

Puis, ce matin encore, le vautour. Le vautour qui rôde.

Je me demande si je dois avoir hâte à cet après-midi !?

lundi 14 septembre 2009

Réflexions matinales

Pourquoi lorsqu'on se décide à fuir quelqu'un, cette personne devient-elle un vautour qui plane sur notre vie ?

Next sujet. Cette nuit, j'ai fait un rêve étrange. De plafonds, de portes (3), de baisers, de danse et d'une fenêtre immense. Il m'arrive parfois de me réveiller en sursaut le matin en sachant que le rêve que je viens de faire est important et essaie de me dire quelque chose. Ça n'arrive pas très souvent, mais quand ça arrive, je suis hantée par le rêve et par ce qu'il veut bien vouloir me dire. Je crois beaucoup à leurs significations, la signification des rêves. Et vous ?

dimanche 13 septembre 2009

Une demie bouteille de blanc plus tard

Je me demande ce qui fait le plus mal. N'être amoureuse de personne. Ou bien être amoureuse de quelqu'un qui ne nous aime pas. Je crois que la femme moderne aime bien avoir le ventre contracté par la douleur. Peut-être malgré elle. Mais parfois, tout vaut mieux qu'un vide.

Et pourquoi, l'homme a-t-il aussi peur ? Mais est-ce réellement de la trouille ? Qui se met réellement la tête dans le sable dans ces histoires qui n'en sont pas, n'en seront jamais ?

Je suis là à écouter la musique qui me joue tous les airs les plus quétaines, ceux que j'aime, et je sens le vin blanc qui m'engourdit tranquillement. Le chat miaule en signe de protestation. Mes baillements sont de plus en plus réguliers. Car si je suis dans une phase plutôt insomniaque, il n'en reste pas moins que j'ai besoin de dormir.

J'ai besoin d'un livre qui me laissera un drôle de goût dans l'esprit. Pour espérer dormir. Si quelqu'un, un jour, lit ceci et a une suggestion pour une autre de mes futures phases de refus du sommeil, je le prie de bien vouloir agréer.

Un petit point perdu

Ce n'est pas que je m'emmerde. Non, je crois que c'est pire encore ! Je suis probablement l'impulsive ayant la vie la plus plate possible en ce moment. Une désolation presque complète et totale. Du presque mourir d'ennui.
Heureusement, j'ai tout de même une certaine compagnie : le verre de blanc est à la célibataire ce que le chat est à la vieille fille. Je n'ai pas pris de chance : j'ai les deux ! Que j'entretiens avec soin ! Ça et l'espoir d'arriver à tout oublier en buvant un peu trop d'alcool et l'espoir d'avoir un peu plus de compagnie qu'une coupe si rapidement vidée et un chat paresseux.
Ce que je dis vous est certainement sans intérêt. En fait, je le dis même sûrement encore à personne. La blogosphère est bien vaste et il est facile d'y être un petit point perdu.
Je suis un petit point perdu. Voilà. Je ne pensais pas ce soir trouver cette définition simpliste, mais toutefois juste. Je suis un petit point perdu qui s'ennuie.

samedi 12 septembre 2009

Comment créer un blog

Il faut :

De l'alcool. En quantité suffisante.
Un soir d'ennui. Préférablement un vendredi ou samedi. Ça fait plus triste.
Plein de choses à dire. Quoique pas nécessairement intéressantes.
Une dose d'impulsivité.

Et c'est à peu près ça.

Et maintenant, voilà que je fais de l'insomnie de petit matin. Et que je vais voir si j'existe encore sur la blogosphère. Il faut bien exister quelque part !

vendredi 11 septembre 2009

Hier quelqu'un m'a dit...

Hier, quelqu'un m'a dit ce que personne n'aime entendre : que je n'étais pas lu. L'horreur pour quelqu'un qui écrit. L'horreur lorsqu'on voudrait être lu. L'horreur quand cette personne devrait nous lire plus que toutes les autres à notre avis.
Et ce soir, je m'ennuis. Je m'ennuis tellement que je suis l'ennui personnifiée.
Je pourrais vous composer un petit quelque chose de follement divertissant. Mais, plutôt que de faire cela, je vous envois un message qui date d'un mois et demi et que cet homme n'aura jamais lu. Ainsi, peut-être. on me lira quelque part.

Je pense que je suis folle. Je fais toujours ce que je me dis que je devrais pas faire. Je ressens toujours ce que je devrais pas ressentir. Je me conduis toujours comme je devrais pas me conduire. J'agis de façon plus impulsive qu'une petite fille de 5 ans. J'ai la soupape contrôle mal ajustée. Une soupape qui ne contrôle plus rien. Puis je me demande. Je me demande si c'est ça la vie. Juste ça. Et alors je trouve que dans le fond, j'agis bien peu. Je suis une trouillarde, une paralysée de l'action, une faiblarde, une qui affronte ce qui arrive sans faire arriver les choses. Rien ne se passe. Que de la banalité. Des petites actions pour me dire que je vis, mais au fond je ne vis pas. C'est une immense farce qui me rit au nez et qui me dit : "Quoi ? Juste ça ? Rien d'autre ??" Et moi la farce, j'ai envie de l'envoyer se faire foutre, de paître ailleurs voir si j'y suis. Puis je baisse les bras, je suis fatiguée, plus de force pour me battre contre moi-même et le monde entier. Est-ce que la mort c'est finir par se dire que ce n'est que ça ? Est-ce qu'un jour on arrive à se défaire de ces questions-là ? Des questions qui sont comme de longs serpents qui s'enroulent autour du cou et qui vous étouffe et vous font la mort amoureusement ? Je ne veux pas que ce soit ça. Comment on fait pour que ce soit plus ? Comment on fait pour vivre pour vrai ? Comment on fait pour ne pas vivre comme si on était mort ? C'est un grand j'en ai marre qui m'habite, de l'incontrôlable, du tout le monde s'en fout, du ça ne sert à rien, de la mort jusque dans les os. C'est ça ?? Est-ce que c'est juste ça ? J'ai ces questions comme une gomme qui colle au pied et dont on ne peut plus se débarasser. Juste ça ? C'est pas assez. Mais je ne sais pas moi comment on fait pour avoir plus. Et puis essayer d'avoir plus, c'est risquer d'avoir moins, c'est risquer de perdre un peu, juste un peu, mais un peu trop. Une trouillarde. Une vraie. Et personne ne me répond. Parce que tout le monde s'en fout. Comment on fait, dis-moi, pour trouver quelqu'un qui ne s'en fout pas, quelqu'un qui refuse de s'en foutre parce qu'on en vaut la peine ? En fait, la vérité, c'est que parfois, on n'en vaut pas la peine, je n'en vaux pas la peine. Je ne vaux pas la vie.
Quand on perd peu à peu ses rêves, ça veut dire quoi ?
Je n'ai plus rien à dire.

Trop de questions auxquelles on n'a jamais répondu donc... Parce qu'on m'a avoué ne pas avoir lu.