jeudi 30 juin 2011

Faites de beaux rêves

Avant-hier, j'ai eu un orgasme dans mon rêve. Vous savez (ou peut-être pas), celui qui vous fait vous réveiller avec un coeur qui bat et le souffle court. Celui qu'on ressent même physiquement. C'est bien fait le corps humain, non ?! Mon rêve ? Tsssss, je ne vous raconterai certainement pas ça !

Cette nuit, je rêvais que je faisais du vélo et que j'étais toute joyeuse. La température était parfaite.

Même mes rêves sont beaux ces jours-ci !

Je me sens bien.

mardi 28 juin 2011

En attendant

On ne choisit pas ses pensées. Ou du moins, si on ne se concentre pas, il nous arrive toutes sortes de pensées diverses qui viennent de nulle part.

Aujourd'hui, je pensais à la mort. Mais pas la mort triste. La mort comme un constat.

Première pensée subite. Je marchais sur la rue. J'ai pensé que j'étais près de l'endroit où il y a quelques jours, semaines, une balle accidentelle a tué un passant. J'ai senti la balle qui me rentrait dans le ventre. J'ai senti mon incrédulité. Je me suis demandée ce qui se passe dans notre tête lorsqu'on sait qu'on va mourir, que le moment arrive.

Deuxième pensée. Je prends une photo dans ma bibliothèque. Pour voir un livre derrière. Je la tasse souvent cette photo. Mais je la regarde rarement. Du moins, je le regarde en surface. Pas profondément. Ce soir, j'ai scruté le visage de ma marraine. Longtemps. J'ai pensé à ce qu'elle a manqué. Elle est morte dans un accident de voiture il y a de ça plusieurs années. La vie, ça tue.

Je ne sais pas pourquoi j'ai pensée à tout ça. Pourquoi ces idées me sont venues. Elles étaient là. Tout simplement. La mort fait partie de la vie. En attendant, il faut vivre. Pleinement.

dimanche 26 juin 2011

Une grosse et belle dose de non spectaculaire

Aujourd'hui, j'ai vécu sans obligation. Tranquillement. Sans regarder l'heure. En voguant sur mes envies.

J'ai paressé dans mon lit avec un livre.
J'ai cuisiné un peu.
J'ai poussé un gros soupir de satisfaction en me glissant dans mon bain.
J'ai mangé un poisson absolument délicieux.
J'ai laissé la moitié de mon assiette en me disant que je n'avais plus faim et que ça me ferait une belle collation d'après-midi.
J'ai eu les yeux plein d'eau en lisant la fin de mon livre. Parce que bon, c'était juste beau.
J'ai rangé un peu. J'ai hâte que tout soit parfait. Mon décor change peu à peu.
J'ai pris mon chat et je lui ai fait un gros câlin.

Au fond, je n'ai rien fait de très constructif ou de très éclatant.

Mais c'était parfait ainsi. Parce que je vivais l'instant. Parce que je ne m'inquiétais pas. Parce que j'étais bien. Parce que.

Je l'ai dit l'autre jour. Ça change en moi. Pas rien de spectaculaire. Mais la vie est faite de non spectaculaire. Alors j'attends et je savoure. Parce que bon, la vie est aussi faite de spectaculaire et ça finira bien par se reproduire dans ma vie. J'ai hâte.

samedi 25 juin 2011

Quelques mots de vie

Je veux.
Je souhaite.
J'ai envie.
J'espère.
J'aspire à.
Je rêve.
Je tends vers.
Je désire.
Je vois plus grand.
Je démesure.
J'imagine.
Je crée.

Je vis.

Tout simplement.

vendredi 24 juin 2011

Bye bye fatigue !?

J'ai de la misère avec moi ces temps-ci.

J'ai des élans de motivation, des envies de grandeur, je m'envole.

Puis, le lendemain, je suis apathique, amorphe, rien ne me tente. Pas que je sois malheureuse. Juste paresseuse. Inactive.

Je dis inactive pourtant, j'ai fait de l'exercice chaque jour dans les 7 derniers jours. Je bouge. Je me démène.

Puis, bang. Aucune envie de rien faire d'autre. J'écoute la télé de façon absente. Des émissions insipides. Je me dis que je devrais me choisir un film et l'écouter. Mais c'est forçant, hein... !

Je crois que je suis fatiguée. Mes vacances ont beaucoup, beaucoup aidé. Mais j'aurais eu besoin de plus.

Je garde le moral. Mais l'énergie, ce n'est pas encore ça. Au moins, j'ai l'exercice. Ça énergise, ça fait du bien, ça dynamise.

Mais j'en fais quoi de cette fatigue-là ? On dirait qu'elle ne veut pas s'en aller. Et moi, ça me pèse. Dégage fatigue, bon !!!

mercredi 22 juin 2011

Le vestimentaire douteux

En arrivant chez moi ce soir, la première phrase que je voulais vous écrire était un brin violente. Je voulais vous dire que j'avais envie de donner un coup de poing à la vie aujourd'hui. Mauvaise journée ! Très !

Sauf que.

J'ai décidé de faire une heure de DVD d'exercices. Et même si je ne suis pas toute comme neuve, j'ai baissé d'un cran. Plus calme, plus relaxe, plus ouverte. C'est fou les bienfaits de l'exercice.

Alors j'ai plutôt envie de vous faire rire un peu. Du moins, essayer de.

Sujet : les choix vestimentaires douteux !!!

C'est dingue comme tellement de gens ne savent pas s'arranger les p'tits vêtements.

Hier, j'ai passé trois minutes dans le métro avec les bobettes d'un gars en pleine face. Tsé, remonte tes culottes mon grand. Remarquez, l'autre jour, c'était pire. Le gars montait les escaliers en courant. On ne voyait pas juste une partie de ses bobettes; on voyait les fesses au complet (avec les bobettes dessus, je précise) ! Tu sens pas un p'tit courant d'air le grand ?

Et que dire de la jupette d'une largeur de ceinture ?! Quand tu n'as pas besoin de te pencher pour que je vois ton cul, ta jupe est trop courte ma grande.

Le linge serré aussi.... Je sais pas si c'est juste moi. Mais j'ai ben de la misère avec ça. J'veux dire, pas obligé de porter quelque chose d'aussi grand qu'un abri tempo. Par contre, si je peux compter ton nombre de bourrelets parce que ceux-ci sont tendrement enrobés par ton linge, c'est que c'est trop petit. Idem si je peux voir l'emplacement de ton nombril parce que ça fait un petit creux dans ton linge. Pareil si ta brassière fait faire des bourrelets dans tes seins. Trop petit. Prends la grandeur suivante.

Ai-je besoin de préciser aussi ? ... que non, pas de bas dans des sandales. Que quand je vois presque ton mamelon, il manque peut-être un peu de linge autour de ton cou. Que tu dois pouvoir respirer quand tu portes tes vêtements.

Je ne prétends pas être la fille la plus à la mode qui soit. Mais je me permets le snobisme. Parce que bon, y'a des règles de base, non ?

lundi 20 juin 2011

Fierté légitime

J'aime être fière de moi. J'aime ça. Je ne vois pas pourquoi je mentirais là-dessus. Et j'aime le dire. J'aime dire que je suis fière de moi. J'aime montrer les muscles de mes mollets ou le petit découpage de mes bras. J'aime dire que je chante bien. J'aime être satisfaite d'un passage dans un texte que j'ai écrit.

J'aime ça être fière de moi.

Mais avez-vous déjà remarqué à quel point ça gêne les gens quand on fait ça ?

Soit ça les attaque, les fait se sentir moins bons. Soit ils n'aiment pas trop voir quelqu'un qui est fier parce qu'il voit ça comme de la vantardise et que, ô misère, que c'est un vilain défaut de se vanter.

Je sais pas, mais... Ben, ça m'agace tout ça. Je ne vois pas pourquoi je me gênerais d'être fière de moi. D'être satisafaite de mes efforts. D'être contente de mes talents.

Ce n'est pas comme si j'étais toujours gentille avec moi-même. Je me frappe psychologiquement bien souvent. Je m'en veux, je ne suis pas fière de moi, je me sens coupable, je ne me trouve pas assez bonne... Name it !

Alors quand je suis fière de moi, foutez-moi la paix ! Parce que je vais continuer à le clamer haut et fort quand c'est le cas ! Et je vous encourage à le faire aussi, tiens !!

dimanche 19 juin 2011

DVD d'exercices, prise 2

Le début, c'est ici.

Je ne sais pas si vous aviez remarquer ce détail gros comme un éléphant dans un set de vaiselles en porcelaine, mais je ne suis pas très modérée. En ce sens que je ne fais que peu de choses à moitié. Alors, bien entendu, changer ma routine d'entraînement doit suivre la même intensité.

Donc, cette semaine, j'ai acheté deux nouveaux DVD d'exercices, des poids et un kit pour yoga/pilates.
Je l'ai dit, après un an et demi de bons et loyaux services, le gym perd de son attrait. Et je savais que traiter Josée de salope ne pouvait qu'arriver aux mêmes résultats, si je ne variais pas un peu les plaisirs.

Alors, je me suis procurée Bob. Mon nouvel entraîneur maison.

Et bien, croyez-le ou non, Bob a presque évité les insultes !! Même s'il me fait suer pas mal. Mais bon, ça l'air que c'est normal, ça. Alors, Bob et moi, on fait du yoga. Ben, plus moi que Bob, mais il en fait un peu aussi. Mais pas du yoga pour les faibles. OOOOh ! que non. Dans ma tête de fille qui a jamais fait de yoga, je pensais que c'était un sport, disons, plus mémère. Vous dire à quel point, j'étais loin de la réalité !! Juste en regardant le DVD, une première fois, assise bien confortablement (ben quoi, je me familiarisais), je me suis sentie impressionnée. Au point de me lever à quelques endroits pour tester les poses adoptées. Étonnamment, ça allait.

Alors, j'ai joué au yoga avec Bob et cie. On s'est bien amusés ! Et surtout, fierté suprême, malgré, la demande musculaire forte, malgré les poses peu orthodoxes, je m'en suis tirée presque comme une maître. C'est là qu'on voit qu'un an et demi d'entraînement régulier, ça paie. Bon, à un moment donné, ça a fusé tout seul. Juste un tout petit cri : Malade ! Mais rien d'aussi puissant que les salope pour Josée. Même pas quand il dit que mes muscles doivent brûler et que je dois suer et qu'il demande si je sourie. Oui, Bob, il est comme ça : un peu baveux. Je l'aime bien.

Le deuxième DVD ? Des poids, des bandes élastiques, du cardio et un Bob plus en forme que jamais. Je vous dis, Bob et moi, on est bien partis pour s'apprécier. En tout cas, moi, je l'apprécie bien. Parce que les deux DVD travaillent vraiment tout le corps et sont demandant musculairement. Et j'aime. Le sport où on ne se pousse pas, je ne connais pas. À part la marche, faut toujours que je pousse, pousse et pousse encore. Je m'en aperçois quand je parle à du monde qui ne s'entraîne pas ou d'autres qui s'entraînent. C'est toujours moi qui a l'air la plus maniaque. Et si j'en suis très fière en un sens, je sais aussi que bon, ben, je suis maniaque. Mais je m'accepte. :)
Bon, allez, je vous laisse. J'ai rendez-vous. Avec Bob.

samedi 18 juin 2011

Aouuummmmmm !

Je me sens silencieuse.

Je m'éloigne des mots.

J'ai envie d'habiter mon corps.

Et de laisser les choses aller.

Étrangement, ça marche.

Tranquillement.

Et je me sens zen.

mercredi 15 juin 2011

Cuisses, fesses et rires

Ces temps-ci, je l'avoue, je ne suis pas très motivée à aller au gym. Après un an et demi, presque deux, de bons et loyaux services, ça rushe mon affaire. Pas que je n'aime plus ça. Mais je dois me forcer pour y aller. Rendue là, ça va. Sauf que je me rends de moins en moins souvent.

Alors j'ai décidé de varier un peu les plaisirs. Entre autre, je marche un peu plus. L'été, c'est agréable. J'ai aussi eu l'idée de fouiller dans les tas de poussières et les boules à mites (façon de parler, hein) pour en sortir un DVD d'exercices. Vous savez ce genre de DVD qu'on achète dans un état second lorsqu'on a une crise de folie furieuse ou une montée de désespoir intense ? Et qu'on range pour oublier immédiatement après l'avoir essayé une seule et unique fois. Bon, j'exagère un peu. J'en ai eu un que j'utilisais souvent. Une devrais-je dire. C'était l'époque des cassettes VHS encore... Anyway. Tout ça pour dire que j'ai sorti Lavigueur. Josée de son petit prénom. Je lui ai même sorti un surnom : Salope ! Héhé ! Comment vous dire.... C'est un DVD axé sur fesses, cuisses et ventre. Je travaille tout ça au gym. Mais différemment, disons-le ! Et bon, ça l'air que malgré mon entraînement, il y a encore des muscles qui dorment en moi. Bon, le soir même, c'était pas si pire. À part 4 ou 5 fois où je lui ai envoyé un virulent Salope ! par la tête, on a passé un bon moment. Et même en la traitant de, je me trouvais tellement drôle que rire, rire, tsé !

Mais là, je ris moins.

Le lendemain, ça allait pas pire. Vraiment. Ce dont j'étais satisfaite. Puis, mes nouveaux muscles ont commencé à me dire bonjour. Un peu, pas vite, tranquillement. Le soir, je suis allée prendre une marche et tout allait bien. Ce matin ? Ayoye calisssssss ! J'ai des sensations dans les fesses. Ben oui, ça travaille peu ces muscles là. Mais le pire, c'est surtout les cuisses. Me pencher ou me lever. Ouch ! Alors, je me fais encore rire. Et je continue à la traiter de salope bien gentiment. Mais on s'apprécie encore. Parce que je garde le DVD pas loin. Et je prévois le refaire. Pis j'ai même été en chercher un autre. Mais cette fois, j'ai pris un homme comme entraîneur. Je prépare déjà mes surnoms... :)

dimanche 12 juin 2011

En gestation

C'est long parfois la vie. Comme en ce moment. Je suis en gestation, en évolution, en changement. Alors j'attends, j'attends.

Je change mon décor. Je m'y sens peu à peu plus à l'aise. Mais il y a encore à faire.

Je change mon esprit. Il est plus vide. Il pense sans arrêt, mais c'est volatile.

Je change mes actions. J'agis peu en fait ou tranquillement. Parce que ça ne semble pas être le moment de tout faire ou tout précipiter.

Mais surtout, j'attends.

Je ne sais pas où je m'en vais. Je reste calme. On m'a dit quelques fois la semaine dernière que j'avais l'air bien. En face à face. Dans mes écrits. Je ne sais pas si c'est le cas. Mais il y a une différence. Je crois que la tempête est passée. Je l'espère.

Et j'attends encore. Ça se prépare. Parfois, la vie adopte un rythme plus lent. Parfois, on ne bouge plus. Ni trop mentalement, ni trop physiquement. Mais on sent quand même que ça évolue.

Un jour, tout ça va éclore. J'ai hâte de voir.

samedi 11 juin 2011

Se concentrer sur le bon

Heureusement qu'il y a de bonnes personnes dans le monde.

Ça aide un peu à oublier qu'il y en a d'autres qui pourraient vivre seulement de méchanceté et d'eau fraîche.

mercredi 8 juin 2011

Un fond d'espoir

Aujourd'hui, tu me manques. Je ne sais pas ce qui m'a fait penser à toi. Quelque chose de non identifiable, de non tangible. Mais tu m'as envahie. Je suis pleine de toi. De ton souvenir. Pas les moments tristes. Ni les moments souffrants. Plutôt les moments doux. Les regards tendres. Une nostalgie au fond de la gorge. Un voile léger.

Tu me manques comme quand on s'ennuit lassivement. L'envie de toi. Ou plutôt de ce que tu représentes. L'envie de quelqu'un. De ses regards, de son désir, de son empressement. L'envie de plus que toi aussi. Car tu n'as représenté que l'amour non-rendu. Que l'espoir déçu. Alors l'envie de plus. L'envie de toi, mais qui serait magnifié. L'envie de beauté.

Je suis nostalgique. Je me complais dans la romance. Je rêve d'amour. Tu es celui qui me le rappelle le plus. Pas parce que c'était l'amour. Mais parce que tes yeux disaient. Et que je sortais d'un cauchemar où les yeux fuyaient. Tu me manques. La lueur. Croire en quelque chose, même un mensonge, plutôt que de ne croire en rien. J'ai oublié la colère. J'ai oublié la rage. Car j'en ai eu de la rage. Ou plutôt, sans l'avoir oublié, je ne la vis plus. Je ne voudrais pas revivre ça. Mais je voudrais trouver mieux. Et ce souvenir me plonge dans l'espoir. Comme quoi même le désespoir contient toujours un fond indélogeable d'espoir.

mardi 7 juin 2011

Ça parle ces hommes-là...

Comment ça se fait que les hommes, ça parle aussi facilement parfois ? Je m'explique.

On s'entend tous pour dire que les hommes parlent un peu moins que les femmes en général. Bon, c'est relatif, mais quand même. On s'entend sûrement aussi pour dire que quand il s'agit de parler de choses plus, délicates disons, comme des émotions, alors, ça devient encore un cran plus difficile. Pas tous les hommes. Mais bon, vous connaissez mon amour des généralisations.

Pourtant, un homme, lorsqu'il ne se sent pas pris, alors là, quel bavard. Je parle de ces hommes qui s'invitent dans votre vie, mais qui vous disent qu'ils ne veulent pas vous avoir comme conjointe. Mais. Mais, mais, mais. On dirait que ce sont les plus gentils. Les compliments pleuvent, ils vous voit comme la huitième merveille du monde, ils agissent comme s'ils étaient en couple. Sauf que non. Sauf que pas couple. Pas d'engagement. (Oui, oui, Camille, je parle un peu de toi si tu lis ceci. Mais tu n'es ni la première ni la seule qui vit une situation de ce genre.)

Parlons pour moi-même. J'ai dû à quelques reprises remettre des gars à leur place devant leur emportée de mots. Des hommes qui m'avaient dit non, qu'ils ne voulaient pas de moi comme copine, mais qui m'aimaient pour amie avec compléments. Des hommes qui récidivaient souvent. Même un qui m'a dit deux ou trois fois je t'aime comme ça spontanément. Et je précise que nous n'étions pas nécessairement nus avec son pénis dans mon vagin pour que ce soit bien clair. Juste comme ça. Bang ! Je t'aime. Mais sans jamais le penser. Sans jamais du moins le penser assez ou vraiment.

Je ne sais pas pour vous. Je ne sais pas non plus pour les autres femmes. Mais moi, si je ne pense pas ou du moins ne veut pas dire quelque chose, je ne le dis pas. Je n'ai pas des je t'aime qui sortent de moi sans prévenir. Ni des mots d'amour. Alors je ne comprend pas pourquoi. Surtout, que si on en revient à mon exemple, la première fois qu'il m'a fait le coup, je suis revenue sur le sujet le lendemain. Lui dire de ne plus refaire ça. Mais bon. Un homme, ça a l'air que parfois, ça accouche des mots comme les femmes accouchent des enfants.

dimanche 5 juin 2011

Remember freedom

Ce matin, c'était le retour au travail après les vacances. Vous pouvez sûrement deviner un peu mon état d'esprit. J'espère de tout coeur que mes deux semaines auront été suffisantes pour me remettre vraiment d'aplomb.

Ce matin, plutôt que de me diriger tout de suite vers mon boulot, comme j'avais un peu d'avance, j'ai fait quelque chose que je n'avais pas fait depuis longtemps. J'ai été m'asseoir sur un banc isolé et j'ai lu une dizaine de minutes. C'est seulement en me levant que j'ai vu ce qui était écrit sur ce même banc.

Remember freedom.

Deux mots simples, mais ça m'a touchée. Surtout parce que ces temps-ci, je me sens un peu prisonnière de ma vie. Une prison un brin dorée, mais une prison tout de même. Il est difficile de se défaire des chaînes de la société, d'une routine qui s'est installée, d'une vie qui semble tracée d'avance.

Pour tout dire, je ressens en ce moment un immense besoin de liberté. Et je cherche. Je me déleste de mes possessions, je cherche à m'ancrer dans le présent, j'essaie de ne pas trop m'en faire. Je sais certaines choses. Que mes possessions m'envahissent, que mes journées sont trop réglées et sans surprise, que je flotte, abîmée bien que confortable, dans les eaux troubles d'une vie que je laisse parfois trop aller. Et je pense, je pense. À ce que je voudrais. Il y a deux choses que j'identifie en ce moment. Deux projets qui m'allument. Mais j'ai les mains liées en quelque sorte. Manque d'argent. Je ne suis pas pauvre. Après tout, je vie seule à Montréal et j'ai une voiture. Mais j'en manque pour réaliser mes aspirations actuelles. Je n'en aurais pas besoin des tonnes. Mais quand on est dépensière, ça semble une montagne, ça semble un obstacle infranchissable. Alors, ces mots, ils me narguent un peu.

Remember freedom.

Je les aime. Ils me parlent ces mots. J'aimerais pouvoir les vivre pleinement.

samedi 4 juin 2011

Le célibat d'une fille

Aujourd'hui, mes parents sont venus me voir.

Ce soir, en partant, ils me déposent au coin de la rue.

Ma mère crie mon prénom, je le regarde et lui demande quoi ?!??

Elle ne répond pas. Mais je sais.

Elle regardait le gars qui traversait la rue près de moi.

Ctu une signe que même ma mère est tannée de mon célibat, ça ?

vendredi 3 juin 2011

C'était un bon vieux temps

Parfois, comme ce soir, je m'ennuie des amitiés comme quand on était jeunes.

L'amitié, dans ces temps reculés-là, c'était rafraîchissant, spontané. Un ami pouvait nous appeler sans forme de décorum, à la toute dernière minute et nous demandé si on voulait aller se baigner chez lui. Parce que bon, on s'entend qu'à l'école primaire, avoir une piscine, ça casse la baraque quand vient le temps de se faire des amis ou de choisir nos amis. Pis là, comme on avait pas un horaire de ministre avec chum, enfants et weekends planifiés (et remplis) jusqu'à 3 mois à l'avance, on répondait que oui. Pis on allait se baigner pis on avait ben du fun. Ou on allait manger une crème glacée pis on trouvait ça génial, ça goûtait différent parce que c'était une grosse sortie. Ou on prenait nos bicycles sièges bananes pis on faisait des rides dans le village. Ou ben on faisait juste parler au téléphone. Parce que tsé, même si on c'était vus dans la journée à l'école, ben on avait encore ben des affaires à se dire.

Je m'ennuis de quand on avait des Best. Tsé des Best à la vie à la mort. À qui tu racontais toute. À qui tu parlais du ti-gars que tu trouvais cute. Pis que tu désespérais en y racontant que le dit ti-gars t'avait ignoré dans la classe aujourd'hui. Y'avait les colliers aussi. En deux parties. Best. Friends. On en passait du temps ensemble à cet époque-là. C'était de l'investissement. Mais ben facile. Pis y'avait pas besoin de trouver un trou dans notre horaire. J'veux dire, on avait juste ça à faire. Vivre notre vie sans responsabilité. Y'avait pas de calcul, de jonglage. On avait le temps.

Pourquoi je pense à tout ça ? Parce que je suis quelqu'un de plutôt spontané. Parce que j'aime me lever le matin et me demander ce que je vais faire. Je n'aime pas avoir 3 mois d'avance de planifier. Qui dit que j'aurai envie de faire ce que j'ai de planifier au moment concerné ? Alors, je me fais prendre. Bien souvent. Je n'ai rien, vraiment rien contre les vendredis soirs seule. Ça m'arrive régulièrement. Par choix. Mais des fois, tsé comme ce vendredi soir, me semble que je ferais bien quelque chose. Sauf que. Ça marche pas toujours de fonctionner comme quand on était à la petite école.

jeudi 2 juin 2011

Confession express

Cpas glorieux. Mais j'y peux rien.

30 secondes.

C'est le temps que ça me prend avant d'avoir de grosses larmes dans les yeux et un motton dans la gorge... quand j'écoute Les Anges de la Rénovation !

Qui dit mieux ? ;)

mercredi 1 juin 2011

Bonheur à deux

Oui, les moments de tristesse sont difficiles lorsqu'on est seule. Célibataire plus précisément.

Mais parfois, on passe une superbe journée (comme moi aujourd'hui) et on aimerait juste pouvoir avoir une main dans la nôtre en revenant en voiture de chez un couple d'amis. On aimerait juste avoir quelqu'un avec qui être bien en silence. On aimerait juste quelqu'un à embrasser tendrement et à serrer dans nos bras.

Le bonheur, ça se multiplie quand on est deux.

Mon chat, lui, est bien content. Il attrape toute l'affection (en fait, il dort sur le plancher devant moi... mais en général, il aime beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup me coller...).