samedi 15 février 2014

L'amour que l'on donne

Hier, c'était la St-Valentin. Je l'ai passé seule. Encore. Mais cette année, je n'avais pas le coeur trop triste. Les années se suivent, inégales. Je me sentais plutôt indifférente.

En fait, je pensais à mon chat. Et à l'amour. Celui qu'on donne, celui qu'on reçoit. Ça semblera idiot, un peu folle au chat... Mais j'ai un exutoire à mon amour. En ce moment (bon ok, depuis que je l'ai...), je suis toujours après mon chat. Je le complimente, je lui parle, je lui dis qu'il est beau, je le flatte, lui donne des bises, je le serre fort. Je sais, je sais, folle au chat, je vous disais. Mais je trouve une grande, j'allais dire consolation, mais ce n'est pas le bon mot... Disons juste que je suis bien de pouvoir exprimer mon amour. J'ai une dose d'amour immense au fond de moi. Et de pouvoir l'exprimer, d'une certaine façon, permet à cet amour d'être bien, de vivre.

Ce qui m'a fait penser à l'amour. Celui qu'on donne et qu'on reçoit comme je disais. Je l'avoue, je ne sais pas lequel est le plus important. Avant, j'aurais probablement dit celui qu'on reçoit. Maintenant, je tendrais peut-être à l'inverse. Car au fond, ce qui est important, c'est ce qu'on a en nous. Non ? Et dans une certaine limite n'avons-nous pas en nous que ce que nous ressentons et, pas ce que les autres ressentent pour nous ? Ça, on ne peut que le sentir que de l'extérieur, voir le comprendre intellectuellement.

Je vous parle de ce truc de chat en toute humilité. Je me dis que ça peut avoir l'air étrange. Mais la zoothérapie, voyez-vous, ce n'est pas quelque chose que j'ai inventé. Et l'avantage d'aimer un animal, c'est que même s'il n'a pas les mots pour vous le dire, généralement, il vous le rend bien !