dimanche 31 juillet 2011

Pourquoi j'aurais aimé avoir un chum aujourd'hui

Y'a des journées comme ça. Ça me tenterait. Ça serait juste agréable. Simple.

Me lever le matin et sourire à un amoureux qui vient de se réveiller à côté de moi.
L'embrasser (ben oui, fuck la mauvaise haleine !), se toucher un peu (ou beaucoup).
Préparer le déjeuner tranquillement. Manger sans trop parler.
Lire pendant que l'autre écoute la télé. Ou l'inverse. Ou lire les deux. Profiter du temps partagé à deux.
Aller prendre une marche. Main dans la main. Trouver qu'il fait beau à deux.
Faire un pique-nique. De la bonne bouffe rafraîchissante. Un peu de vin. Du dessert. Des rires.
Revenir à la maison en voiture. Sa main sur ma cuisse.
Arriver. Ranger un peu. Se coller sur un sofa.

Oui, y'a des journées comme ça. On peut faire plein de choses seule. Mais c'est plus agréable de les savourer à deux. On n'est pas mal seule. Mais on aimerait bien être à deux. On ne souffre pas seule. Mais ça nous tenterait. Juste comme ça. Parce que.

samedi 30 juillet 2011

Le plaisir de s'enfermer par un beau temps !!!!!

J'ai toujours un peu honte quand on me le fait remarquer. Je me sens toujours un peu coupable.

...

Oui, bâtard, il fait beau et je ne sais pas si je vais sortir dehors de la journée. Peut-être que oui, peut-être que non. Si ça me tente en fait !

C'est plus fort que moi par contre. Chaque fois qu'on me fait remarquer, qu'on me demande... J'ai honte, bon disons je suis un peu gênée plutôt, de dire que je ne suis pas sortie dehors une journée où il faisait beau.

Ça doit être la réaction des gens. Ils sont incrédules. Ils vous regardent comme si vous aviez la peste ou la lèpre ou le choléra, voire tout ça mis ensemble. De nos jours, ça semble un crime de ne pas profiter du beau temps.

Pourtant, j'aime ça moi m'enfermer, des fois. Voire souvent. Je suis sur l'ordi, j'écoute un film, je lis un bon livre, je prends un bain, je me fais une bonne bouffe, plusieurs bonnes bouffes même pour des lunchs succulents, je m'entraîne avec mon Bob à l'écran (qui a de superbes crêtes illiaques soit dit en passant...), je colle mon chat, j'écoute de la musique..........

CHUIS BIEN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

J'ai tu le droit ?

jeudi 28 juillet 2011

Le corps de l'homme

Hier, j'étais dans le métro. Et il y avait ce gars.

Pas nécessairement beau. Pas nécessairement laid. Mais attirant. Un petit quelque chose. Je le sais, je le scrutais attentivement. Je fais ça, moi, scruter, fixer les gens dans le métro. Les yeux grand ouverts sur l'humain.

Ce gars avait une certaine présence. Son bras tout près du miens.

Puis, on a réussi à s'asseoir les deux. En diagonal. Métro, métro, encore métro.

Il s'est levé. A étiré son bras pour prendre la barre de métal pour se tenir.

Et j'ai vu.

Oui, oui, de la peau. Ben, rien de choquant, là. Vous savez le haut des hanches d'un homme ? Ces petits os qu'on retrouve de chaque côté au bas du ventre ? Moment érotique s'il en est un... J'y peux rien ! Cet endroit du corps d'un homme, je crois bien que c'est celui qui m'allume le plus.

lundi 25 juillet 2011

Fouillis

En vrac.

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Je suis allée voir Totem du Cirque du Soleil, vendredi dernier. J'avoue que la plupart des numéros sont hautement impressionnants. J'ai retenu mon souffle à plusieurs endroits. Ce qui est dingue, c'est le nombre d'heures qu'ils doivent mettre dans leur entraînement. Clairement, ils doivent tous s'entraîner des mois pour un numéro qui prend cinq ou dix minutes.

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J'ai mal aux genoux. Je fais beaucoup d'exercices ces temps-ci et ça me tombe dans les genoux. Je ne sais pas si je fais des faux mouvements. Ou si je devrais faire des exercices spécifiques pour les renforcer. J'avoue que c'est un peu dommage. Ça force à ralentir la cadence de certains mouvements.

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J'aimerais bien avoir quelqu'un avec qui m'entraîner à l'occasion. Pas que je ne sois pas motivée par moi-même. Mais imaginer ma motivation à deux ? L'autre jour, je suis allée chez ma cousine. J'ai couru avec son chum. Et ensuite, moi et elle, on s'est tappé Bob. Ben j'veux dire, on a fait mon DVD d'exercices avec Bob. Héhé ! Ce que j'aimerais, c'est trouver quelqu'un avec qui aller à la piscine. Ça, j'ai zéro motivation pour y aller seule. Me semble ça ferait changement une fois de temps en temps. Et puis, ça ménagerait mes genoux.

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Ces temps-ci, je me dis souvent que j'aimerais retourner une nouvelle fois à l'école. J'ai une ou deux idées de ce que j'aimerais faire. Mais bon, ce n'est pas encore à l'état de projet. Juste à l'état d'ébauche possible. Mais sans rien de concret.

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Mon chat vieillit tellement trop. Pauvre petit. Il se traîne sur ses pattes de derrière ou presque. Ça m'attriste de le voir comme ça. Il n'est certes pas éternel. Ce qui se passe depuis quelques mois, semaines, me fait le constater.

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Cpas mal ça qui est ça.

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Ouin, c'est ça qui est ça !!

Mes douleurs

Il m'arrive parfois de penser à mes douleurs. De me les ressasser en litanie. D'ouvrir le placard pour me faire un peu mal. Derrière la porte, ces gens qui m'ont blessée. Par méchanceté, parce que je leur ai donné permission.

La vie ne pardonne pas à ceux qui veulent mal. Et moi, je veux si mal. Avec l'énergie du désespoir. Tout le vouloir du monde.

J'ai le coeur un peu plus meurtri qu'avant. Un peu moins vaillant. Et pourtant encore intact en un certain sens. Je ne sais pas où je me dirige avec un tel coeur.

La nuit me pèse. Certaines choses refont surface. Du passé si vieux, du passé plus récent. Une armée de souffrances qui défile devant mes yeux. Et je les regarde passer, la pierre au ventre. Mes cailloux ont grandi. Pour n'en former qu'un seul, grand et compact. Parfois, j'en digère quelques morceaux. D'autres fois, j'avale de travers.

J'ignore où je m'en vais. Je cherche. La vérité profonde. L'essentiel. Me dépouiller des artifices.

Il m'arrive parfois de ressasser mes douleurs. Le compte est difficile à accepter.

samedi 23 juillet 2011

Larmes de vie

Avant-hier, j'ai eu eu une drôle d'expérience en terminant de faire mon yoga.

Je venais d'en faire une bonne heure. J'étais fatiguée. J'avais pensé arrêter le DVD plusieurs fois. Mais j'avais persévéré. Parce que ça faisait du bien au corps. Ça énergisait.

Puis, ça s'est terminé. Assise les jambes croisées, grandes respirations. Je suis partie à pleurer. De gros sanglots sans raison. Spontanément. Je ne pensais à rien. Je n'étais pas triste. Juste bien fatiguée.

Je n'ai pas pleuré très longtemps. Une minute ou deux. Mais j'ai senti quelque chose qui partait de moi. Un poids. À l'intérieur. Un sentiment libérateur.

L'adage le dit : un esprit sain dans un corps sain.

mercredi 20 juillet 2011

La relativité du temps

Je viens de me faire un délicieux, savoureux, exquis, super bon, miam miam smoothie aux fraises.

Top chrono pour faire le smoothie, verser dans le verre, nettoyer mon malaxeur. Ooooooh ! un gros deux minutes, je dirais. Et j'arrondis vers le haut !

Alors, pourquoi je me dis que je n'ai pas le temps de me faire ça plus souvent ?

DEUX minutes. C'est tout. Mais ça faisait des siècles que je ne m'en étais pas fait. Par manque de temps !? Oui, je sais. Vu par après, ça a l'air un peu ridicule mon affaire.

C'est dingue quand on y pense. On perd tellement de temps à rien foutre de pertinent et à niaiser. Mais on ne trouve jamais le temps de faire des petites choses comme ça, qui mettent un sourire au visage et qui goûte bon la vie.

Oui, là, ça goûte bon dans le palais. Mais il y en a combien de choses que je ne fais pas par supposé "manque de temps" ? Des choses qui goûtent bon dans le coeur, dans l'âme, dans le corps ?

À méditer

lundi 18 juillet 2011

Un peu de ménage ?

Parfois, je trouve qu'on veut tellement se compliquer la vie...Plus j'observe autour de moi et plus je trouve que c'est le cas.

C'est fou comme on pense qu'il faut agir de telle façon, comme on se fait des idées fausses de la vie pour se mettre la tête dans le sable, comme on oublie d'être spontané. Depuis quand on a décidé qu'être soi-même ne suffisait plus ? Depuis quand il faut flasher pour être accepté ? Depuis quand prendre soin de soi est-il devenu facultatif ?

Des fois, je me dis que ça serait tellement agréable de pouvoir revenir à la base. De simplifier les choses. D'agir selon nos convictions profondes. De ne pas avoir honte de nos failles. De sentir qu'être humain, c'est une sacrée belle chose. De s'aimer et de s'accepter pleinement. Physiquement et mentalement. D'être en amour avec soi. Et de ne laisser personne s'immiscer dans cette relation-là.

Oui, depuis quand on laisse un tas de fausses croyances nous guider en pensant que c'est ÇA, la vie ?

La vie, c'est simple. Tout simple. Si on est capable de bien dépoussiérer.

dimanche 17 juillet 2011

Simplicité

C'est à peine plus lourd qu'un souffle. C'est léger, volatile. Ça a la saveur d'une journée d'été dont on a profitée.

Ça goûte l'odeur du feu de camp, ça sent la piscine chlorée qui rafraîchit, c'est la course sous le soleil et la gorge sèche.

Se sentir bien. Ancrée. Solidement dans le sol.

Sourire devant la beauté du ciel. Un soleil qui se couche. Une lune qui apparaît.

Habiter son corps comme jamais. Être en harmonie avec son esprit. Sentir qu'on est zen. Prendre de grandes respirations en levant les bras dans les airs.

Voir la beauté d'une fleur qui s'épanouit. Être à table avec des amis et un filet mignon.

Savoir que notre direction est la bonne même si nos pas seront parfois bien petits. Surtout parce que parfois, ils seront géants. Avancer. Toujours.

Un chat qui dort. Un air climatisé. Se retourner dans son lit parce que ce n'est pas encore l'heure. Sourire.

Être pleine. Parce qu'on n'est pas vide. Être énergique, bien dans sa peau. Avoir un goût de sérénité dans la bouche.

Effleurer. Toucher plus solidement. S'étonner.

C'est ça, le bonheur ? Mais c'est tout simple !

mercredi 13 juillet 2011

Là où j'ai envie d'être

Hier, je suis allée courir.

Après presque un mois et demi d'arrêt, j'avais envie de ressentir le sentiment extraordinaire qu'on finit par ressentir en courant. J'aime mieux courir sur un tapis roulant, c'est plus relax pour les articulations. Mais je ne vais plus au gym alors... Je suis allée dehors. Et c'était vraiment grisant.

Bon, j'avais chaud, le vent me poussait dans la face plus de la moitié du trajet, j'avais envie d'aller à la salle de bain.... Mais c'était génial.

J'ai décidé de joindre un peu de course à mes DVD d'exercices. Car, oui, je suis toujours assidue à mes nouveaux DVD. Bob et moi, on a vraiment développé une superbe relation. J'adore qu'il me dise de tenir la position quelque seconde de plus. Dire que ce n'est même pas sexuel.... Ahahahahahah ! Mais bon, je suis très contente de mon changement de type d'entraînement. Sauf que la course me manquait un peu. Alors je réembarque. Je ne compte pas courir longtemps. Seulement de toutes petites sorties. Et je n'ai plus envie de me timer, d'essayer d'allonger mon temps. J'ai juste envie de sortir un 15-20 minutes et de profiter du plaisir de courir avant d'aller rejoindre mon Bob sur ma télé.

Je constate que parfois, le changement c'est bon. Mais que surtout, il faut s'écouter et écouter ce dont on a envie. Et ça permet d'être exactement là où on a envie d'être.

dimanche 10 juillet 2011

Constat bizarre

Étrangement, c'est quand on profite le plus de la vie qu'on manque le plus de temps.

Cpas mal ça que j'avais à dire !

jeudi 7 juillet 2011

Crise de volonté

Dans la vie, parfois, la volonté nous fonce dessus. Il arrive qu'on ne puisse pas la créer, l'inventer, la provoquer. Puis, bang, elle arrive.

Hier, la volonté m'est tombée dessus. L'acceptation d'un changement dont j'ai besoin dans ma vie. Et voilà, j'ai pris une décision.

Je sais, ça fera agace de vous dire juste ça. De ne pas vous nommer la décision. Mais il y a tant de fils intimes dans tout ça, de noeuds de longues dates. Rien de grave. Mais un peu de tête dans le sable. Une décision pour moi, par rapport à moi, face à moi. Qui ne concerne que moi.

J'aime cette volonté que je sens en moi. J'en suis encore à l'explorer, à en voir les contours, à la toucher. J'ai hâte de voir où elle me mènera.

dimanche 3 juillet 2011

Carême de dépenses

Ce n'est pas la première fois que j'en parle. Probablement pas la dernière non plus.

J'aime dépenser. Et je ne sais pas comment me débarrasser de ce plaisir-là.

Oh ! j'essaie. Parfois. Un peu. Comme aujourd'hui. Je regardais mes finances désastreuses (surplus de dépenses dernièrement...). Et tout ce que je voyais, c'était le petit montant restant et la petite place sur ma carte de crédit. Et je calculais mes achats possibles.

Toute la journée, je me suis retenue. Un effort d'Hercule ! Mais comment en serais-je fière ? Car je sais que ce que j'ai retenu aujourd'hui, je ne serai plus en mesure de l'endiguer demain. Quand je veux acheter quelque chose, j'obsède jusqu'à ce que je l'aie. Oh ! bien entendu, on parle de petits trucs jamais très chers. Bien heureusement, les grosses dépenses ne me viennent pas aussi spontanément... sauf peut-être les voyages...(mais c'est une autre histoire !)

Toujours est-il que je sais que demain, j'irai. Je me connais. Alors je me serai imposée cette journée de carême pour rien. Nada.

Le plus drôle dans tout ça, c'est que je suis très désencombrement, simplicité, rangement, je donne, je vends, je jette.

Mais c'est plus fort que moi, on dirait. L'argent me brûle les doigts. La carte de crédit me carbonise.

Je pourrais me lancer dans une analyse du pourquoi et du comment ça se fait que. Dans le fond, je sais pas mal et je devine le reste. Je l'ai dit déjà dit, je le répète : je me connais plutôt bien. Le problème, c'est comment appliquer ce que je sais dans le monde réel. Comment me servir de mes connaissances pour améliorer ? Et puis, je me demande aussi un peu pourquoi. Car ce n'est pas maladif mon truc. Je ne suis pas sur le point de faire faillite. Alors, je fais quoi avec ça ? Est-ce si grave une carte de crédit élevée et peu, pour ainsi dire pas, d'économies ? L'est-ce ?

vendredi 1 juillet 2011

Ce soir j'aurais envie de

Profiter du beau temps sur une terrasse.
Flirter outrageusement avec un beau garçon.
Faire de la moto bien collée sur un charmant jeune homme avec mes mains autour de son torse.
Aller au cinéparc et manger du popcorn plein de sel et de beurre avec mes pieds sur le dash du char.
Danser follement en faisant tournoyer ma jupe.
M'allonger dans l'herbe et regarder le ciel et les nuages.
Rire pour rien.
Me faire toute jolie juste pour moi-même.
Savourer un bon vin blanc, frais et léger.
M'asseoir en face d'une rivière et de l'écouter couler.
Faire un feu de camps et jaser longuement.

Ce soir, ça sent l'été et le grand air tout plein.

Questions en boucle

Il m'arrive parfois de me demander si je suis une bonne personne.

J'veux dire, je sais que je ne suis pas fondamentalement une mauvaise personne. Mais suis-je une bonne personne pour autant ?

Qu'est-ce que c'est, être une bonne personne ? Être généreuse ? Gentille avec les autres ? Ne pas blesser les gens ? Ne pas avoir de pensées méchantes ? Qu'est-ce que c'est ?

Et qu'est-ce qui détermine si je le suis ou non ?

Ce n'est pas que ce soit si important de catégoriser, de nommer, de définir. Mais je crois que dans la vie, il faut aspirer à devenir meilleur. Je sais que je suis dans la bonne direction. Mais parfois, je doute. Suis-je assez bonne ?

Et d'autres fois, plus la vie avance, je suis témoin d'un geste de méchanceté autour de moi. Et ça me laisse bouche bée. Pourquoi une telle méchanceté ? Pourquoi un geste souvent aussi gratuit, aussi vil ? Vraiment, plus je vieillis et plus cela me laisse désemparée, choquée, offensée. Même si le geste n'est pas vers moi, ne me concerne pas. Peut-être parce que je m'aperçois que la méchanceté est si répandue, si facile. Et ça me désole.

Et alors, je repense... suis-je une assez bonne personne ? Q'est-ce qui défini une bonne personne ? Que puis-je faire pour encore améliorer celle que je suis ?