dimanche 28 novembre 2010

Conseil express

Si jamais tu feels pas trop, que t'as eu un p'tit dimanche un brin morose, j'ai la solution !

Mets tes décorations de Noël ! C'est pas garanti que tu vas te sentir en pleine forme d'un coup. Mais assurément ton appartement aura l'air beaucoup plus festif !

Vive le temps des fêtes !

Constat affligeant

L'être humain est décevant.

J'ai un talent. Un talent à 2 faces disons. Je sais quand on parle de moi dans mon dos ou qu'on me ment. Je le sens. Ok, il m'est arrivé à certaines occasions de me laisser aller à une certaine paranoïa. Mais en général, j'ai raison. En général, je ne m'étais pas trompée. Je le sais parce que les preuves suivent.

L'être humain est très décevant ces temps-ci.

Ça donne envie de s'en aller loin, seule et d'y rester.

samedi 27 novembre 2010

L'escapade est finie

Ce matin, quand je me suis levée, j'ai ouvert les rideaux de la chambre d'hôtel. C'était magnifique. Je ne suis pas de celle qui tripe sur la neige. Surtout à la fin de l'hiver quand on est écoeurés collectivement d'en voir. Mais là, c'était nouveau, c'était joli, c'était la campagne. Juste à regarder, on sentait l'air pur, les odeurs de nature. La neige tombait, silencieuse. Un endroit apaisant.

J'ai toujours trouvé que les silences à la campagne étaient différents des silences à la ville. Plus sculptural, plus impressionnant. Lourd et plein de paix.

Les saisons n'arrivent pas au même moment ni de la même façon qu'à la ville. À Montréal, j'ai parfois l'impression qu'il n'y a pas de saison d'une certaine manière. L'hiver, c'est un champ enneigé. Pas de la slush et de la neige multicolore.

















Mais bon, fini la campagne. L'escapade est terminée. Ça m'a fait du bien. Hôtel, massage, souper de fromages et salade, piscine, bain tourbillon, marche dans la nature. Et photos bien entendu. Terminé tout ça. De retour à Montréal. Pour la vie de tous les jours. J'aurais bien pris une nuit de plus...

vendredi 26 novembre 2010

Nulle part

Je suis perdue au milieu de nulle part.

Quelque part dans le bois. Dans un hôtel dans le bois en fait.

C'est l'hiver, c'est le calme, c'est relaxant.

jeudi 25 novembre 2010

Vu dans le métro

Un monsieur, un adulte, qui suçait son pouce. Goulûment. Avec coeur.

Euhhhhhhhhh !?!?

Ça, c'est en plus du sosie de Mr. Bean. Pas physiquement. Dans ses agissements.

mercredi 24 novembre 2010

Ces peines

On a tous eu de ces peines. De coeur, d'amour. Des peines incommensurables, sans fin, sans limite. Des peines d'amour qui écorchent l'intérieur dans ce qu'il a de plus profond et de plus intime.

Je les comprend ces peines. Sans les comprendre. Je les comprend pour les avoir vécues. Pour avoir eu le coeur en charpie et l'âme en lambeaux. Pour avoir manqué de souffle et de battements de coeur pendant un instant. Et pourtant... Mes connaissances se limitent à l'expérience. Pas à la connaissance objective d'une chose. Car comment peut-on donner autant de pouvoir à quelqu'un ? Un pouvoir de presque nous anéantir, d'assurément nous faire mal dans le corps et le coeur comme si on allait en mourir. Comment peut-on remettre les clés de son coeur ? Ces clés-là, personne d'autre que nous-mêmes ne devraient les posséder. Personne. Ouvrir son coeur, l'ouvrir vraiment à l'amour ne devrait jamais être de se déposséder de son propre coeur.

Pourtant, on l'a tous fait. On a tous donné les clés, fermé les yeux et espéré ne jamais le regretter. On s'est tous fait dire non, ou c'est fini, ou je ne t'aime plus. On a tous ressenti un mal intense et physique devant ces mots.

Mais si ce n'était pas ça le véritable amour ?

Au coeur de la nuit

Je ne comprends pas pourquoi l'insomnie réveille souvent en moi un fond d'angoisses.

Je ne comprends pas. Mais je constate trop souvent.

Pourquoi la nuit crée-t-elle ça chez moi ? Ça vous fait pareil, vous ?

mardi 23 novembre 2010

Aéroports

J'ai une relation particulière avec les aéroports. Je les fréquente régulièrement et j'ai appris à les connaître. Pourtant, ma relation avec eux en reste une d'amour-haine.

Pourquoi je les aime ? Parce qu'ils sont le départ. Ils sont l'invitation au voyage. La promesse de. Ils sont lieux d'attente vers l'ailleurs. L'anti-chambre du rêve. Le lieu parfait pour l'anticipation, l'excitation de partir.

Pourquoi je ne les aime pas ? Bon, outre l'attente trop longue, les douanes, le design laid et puis quoi encore, il y a quelque chose par-dessus tout que je n'aime pas des aéroports. L'aéroport du retour. Celui lorsqu'on revient à la maison. J'ai beau avoir pris l'avion plusieurs fois, mais je n'ai jamais eu d'accueil. Oui, voilà, personne ne m'attend. Je reviens et ça ne change rien à l'ordre de la vie. Personne n'est à l'aéroport, l'impatience au coeur, pour courir vers moi avec un grand sourire et les bras ouverts. Ni famille, ni amis, ni amoureux. J'arrive, je sors, je rejoins mon auto, je rentre à la maison.

Oui, vraiment, je suis toujours un peu triste d'arriver à l'aéroport. Et de voir que personne ne m'attend. Parce que voyez-vous, moi, je trouve ça beau tous ces gens qui attendent lorsqu'on traverse la barrière d'arrivée. Qui ont des pancartes, des fleurs, des sourires, de l'amour. Je trouve ça beau. Tellement que chaque fois, j'y pense. Et que chaque fois, je dois me retenir de scruter les visages plein de joie devant moi. Au cas où...

lundi 22 novembre 2010

Vidage de coeur

Oui, oui, vous avez bien lu le titre. Mais c'est rien de dangereux pour vous. Ni même pour le monde en général. Ça me tente juste de chialer pour sortir du méchant. Histoire de mieux dormir cette nuit. Fac voici mon chialage. Juste de même pour le fun de !

À la fille en mini-short : on est en novembre bâtard, habille toé !
Au gros qui m'a poussé dans le métro : Cpas parce que t'es gros que ça justifie que tu puisses me pousser pour prendre ma place !
À la fatiguante qui me coupe tout le temps la parole alors que tu me demandes une information : Ta gueule et je vais peut-être réussir à te répondre !
À la personne qui parle dans mon dos : Criss que t'es pas subtil. J'ai tu l'air d'une conne ?!
À ceux qui ne comprennent pas c'est quoi les bonnes manières : Apprenez les donc maudite affaire !
Au connard qui m'écoute pas quand je parle : Mais ferme-la !!!!!!!!!!! Ferme-la, ferme-la, ferme-la !!
Aux voisins bruyants qui pensent que faire autant de bruit que lorsqu'on déménage, ça ne dérange personne : J'essaye d'avoir une vie ! J'peux tu avoir la sainte paix ?
À la conne à la télé : Je sais pas oussé que t'as appris à parler.... Mais articule bâtard pis ça serait le fun si tu trébuchais pas à tous les deux mots quand t'essaies de dire quelque chose !

Bon, cpas que je n'ai pu rien à dire... Mais je préfère aller me servir une coupe de vin blanc et relaxer... Qui sait, je vais peut-être réussir à terminer ma journée mieux que je ne l'ai commencée !

Parce que c'est ça !

Oui, je sais, je sais. Hier, j'ai écrit un beau petit texte plein d'espoir (passé inaperçu on dirait) et j'étais de bonne humeur. Ce matin, je me lève et je me sens morose, morose beaucoup. Oh ! oui, la vie est un état d'esprit. Je sais que c'est vrai. Mais qui est capable de toujours le garder cet état d'esprit ? Qui est toujours capable de sourire en se disant que la vie est un état d'esprit ? Pas moi. Comme tout le monde, j'ai mes doutes. Je suis humaine. Et parfois, je change la phrase, juste un peu, un tout petit peu... La vie est un criss d'état d'esprit ! Comme c'est magnifique, non ?

Oui, la vie est un d'état d'esprit. Mais des fois, ça me fait grincer des dents cette phrase-là. Alors j'ajoute le criss. Parce que des fois, j'en ai marre. Des fois, je revendique le droit d'être négative, imparfaite et un brin pessimiste. J'veux dire, ça fait partie de la vie, ça aussi, non ? Depuis quand vit-on dans une société qui nie tout ? Qui nie le laid, les mauvaises choses, les sentiments négatifs et un peu sombres ? Quand on ose sortir ça, les regards louches se pointent. Un petit regard qui louche et qui dit qu'on ne devrait pas s'afficher autant. Dans la vie, c'est sourit ou bien ferme ta gueule si t'as pas envie de sourire et sourit quand même. Mais putain, on vous l'a pas dit qu'à tout nier comme ça, ça étouffe, ça fait un caillot énorme dans la gorge ?

Ben, moi, j'en veux pas de ça. Je ne veux pas avoir la gorge coincée ni le coeur. Je veux être bien. Et être bien, ça veut parfois dire être mal et le vivre. Parce que ça nous libère, parce que ça nous apprend, parce que ça nous rend plus grand. Je n'en veux pas de cette perfection. Parfois, j'en ai juste marre. C'est crier que j'aurais envie de faire. Hurler. Sortir tout ce que j'ai en moi. Y'en a marre de l'hypocrisie, des apparences, de se la fermer, de ne pas dire... Je suis franche. Je me considère comme franche. Et pourtant, même avec cette franchise, il y a bien des choses que je tais. Je me la ferme. Parce que dans la vie, on ne peut pas tout dire. Surtout pas ce qui part du coeur. Ou on peut ? C'est peut-être pour ça que j'ai la gorge merdique que j'ai. Que j'accumule infections par-dessus infections. Qui ne veulent pas guérir. Parce qu'au figuré, en un sens, je ne veux pas guérir. Je veux juste tout laisser aller. Sauf que ce serait laid.

Oh ! parfois, j'en ai tellement marre. Oui, un criss d'état d'esprit. Ça ne m'empêche pas de savoir que la vie est belle. Ça ne fait que mettre un voile noir sur ses couleurs pendant quelques heures ou quelques jours. Ça nous arrive tous. Ne venez surtout pas me dire que ça ne vous arrive jamais. Ça nous arrive tous. Et c'est la vie. Y'en a marre qu'on nous demande d'être plus que parfaits. Nous ne le sommes pas. Moi, je ne le suis pas. Alors, oui, là, maintenant, la vie est un criss d'état d'esprit.

dimanche 21 novembre 2010

Définition précise du bonheur‏

Dernièrement, j'écoutais un film. Je ne pourrais même pas vous dire le titre. Mais il y a pourtant quelque chose que j'ai retenu de ce film. Deux phrases. Qui, aussitôt qu'elles ont été dites, m'ont fait me lever d'un bond pour aller chercher mon calepin et les noter.

Ces phrases ?

"Je fais ce que je voulais faire. Je suis qui je voulais être."

Peut-il y avoir des phrases plus percutantes que ça ? Plus belles, plus sereines ?

Vraiment, ça m'a frappée. Comme la définition précise du bonheur. Faire ce que l'on voulait faire, être qui on voulait être. Rien d'autre. L'essentiel. Et pourtant... Combien de personnes peuvent se vanter de vivre intensément ces phrases ? De les vivre pleinement ? Qui peut se targuer d'être parfaitement bien avec ce qu'il est et ce qu'il fait.

Je ne peux pas répondre pour vous. Mais je devine déjà les non, les un peu, les je crois, les à moitié... Je ne prétends pas que tous ces gens soient malheureux. Je ne prétends pas l'être non plus. Mais je sais que ces deux phrases sont un défi en soi. Un grand défi. Que peu de gens, si on leur donnait un temps et des moyens illimités, garderaient leur vie identique à ce qu'elle est en ce moment.

Vous savez le pire ? Ou le mieux en fait ?

Vous avez ce temps. Vous avez ces moyens.

Alors qu'attendez-vous ? Moi, je l'ignore. Mais je sais que je marche dans la bonne direction, d'un bon pas et avec de plus en plus de moments de sérénité... Et un jour, je deviendrai comme le personnage de ce film (bon avec un peu plus de seins et de féminité tout de même... le personnage était un homme...), parfaitement bien avec qui je suis et avec ce que je fais. Oui, qu'est-ce que j'attends bâtard ? Et vous, vous attendez quoi ?

Tout cet amour‏

Je suis faite pour l'amour. Je le sais. Je le sens. J'ai en moi trop d'amour à donner.

C'est mon coeur qui se gonfle. Mes lèvres qui s'ouvrent délicatement. Mon esprit qui soupire. C'est mon ventre qui brûle. Mes bras qui offrent. Je suis faite pour l'amour. Pour en donner. Pour en recevoir.

Je déteste ces gens qui se plaignent de l'amour. Ceux qui en ont peur. Ceux qui sont cyniques. Les désabusés. Les usés. Les écorchés. J'ai peur. Je suis cynique. Je suis désabusée. Je suis usée. Je suis écorchée. Je suis, ou du moins, à un moment ou un autre de ma vie, j'ai déjà été tout ça. Je connais ça. Mais ça ne m'arrête pas. Ça ne m'empêche pas. De rêver. De vouloir. D'espérer. J'ai les envies grandioses. J'ai les désirs sublimes. J'ai le coeur immense. Un coeur qui veut donner. Et qui veut recevoir.

Je suis faite pour l'amour. Comme une fleur est faite pour l'eau. Ou bien, faite pour le soleil. Mon corps est aussi fait pour l'amour. Pour ses plaisirs. Pour ses tortures délicieuses. Pour ses chaleurs. Je suis faite pour ça.

Parfois, je pense. À tout cet amour. Et ça m'attriste. Oh ! oui, tout cet amour gaspillé... C'est dommage.

Mais un jour viendra.

samedi 20 novembre 2010

La grandeur de ma vie

Ma vie est belle.

C'est juste que, parfois, elle est un peu étroite, petite. J'aurais juste envie de pouvoir l'étirer. Pour la rendre plus grande. Tsé grande comme dans grandiose...

Vous savez comment on agrandit ça, vous, une vie ?

vendredi 19 novembre 2010

Pendant que j'attends...

J'hais ça quand tout ce qu'il me reste à faire, c'est attendre. Comme en ce moment.

J'attends qu'on m'appelle pour aller souper au restaurant. Bon, faut dire que je ne dois accuser que moi. Je suis toujours prête à l'avance lorsque je sors et que je me fais belle. J'aime prendre mon temps. Prendre une douche. Niaiser sur l'ordi en sous-vêtements. Chercher ce que je vais porter. Grignoter. M'habiller à moitié. Ranger un peu. Terminer de m'habiller. Me maquiller. Mais le fait est que vu que je m'y prends d'avance, je suis toujours prête trop tôt. Alors j'attends. Qu'on m'appelle, qu'on me donne le feu vert, qu'on me dise ok, que l'heure arrive.

En même temps, c'est bien. J'aime ce rituel de me préparer tranquillement. J'aime me faire jolie. Rien de trop. Mais juste assez. Et c'est bien parce que plus je vieillis, mieux je suis dans ma peau. Alors quand je me fais jolie, je me trouve jolie. Oui, je sais, le constat est simple. Mais, mesdames, on sait toutes qu'il n'est pas automatique.

Pendant que j'attends, je pense aussi que je risque bien d'attendre beaucoup dans les prochaines semaines. J'ai jeté un oeil mental sur mon agenda et j'ai quelque chose toutes les fins de semaine jusqu'à la nouvelle année. Hôtel et massage, party de Noël, autre party de Noël, party de fête, Noël, jour de l'an. Et ça, c'est sans compter tout le reste. Ce que j'ai de prévu la semaine aussi. Et juste aussi les occupations normales de la vie. Et celles qui sont amenées par le temps des fêtes (tsé, faire des cadeaux genre...). Ça doit être pour ça que je me sens festive ! Que des soupers, des partys, des sorties de prévues pour les prochaines semaines. En même temps, moi qui suis plutôt spontanée, j'aime bien improviser mon horaire à la dernière minute. Mais bon... !

Non, sérieusement, je me sens festive. De bonne humeur. Pétillante. J'aime ça.

Et vous mes chéris, vous vous sentez comment ?

jeudi 18 novembre 2010

Les statuts facebook que j'aurais pu écrire ce soir

Martine est en weekend !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Martine écoute la télé en niaisant sur son ordi.

Martine s'ébouriffe les cheveux et ébouriffe le poil de son chat.
Martine a encore faim, mais se demande quoi manger.

Martine est vedge et est exaspérée par son chat qui miaule hystériquement sans raison.

Martine a envie de faire des yoodeléiooouuuuu.

Martine se sent des envies de dépenses compulsives. Nouveaux vêtements, sous-vêtements, décorations de Noël, cadeaux de Noël et tout le reste.... Ouiiiiiiiiii ! Demain ?

Vous, ce serait quoi si vous vous sentiez aussi plates et exhibitionnistes que ça ??

***(Et n'ayez crainte : mon dernier statut date de quelques jours et j'essaie de limiter la fréquence et les détails dont tout le monde se fout... j'essaie ! héhé ! ).

Constat réjouissant

Maudit que c'est beau un homme !

Je ne sais pas si c'est vous, je ne sais pas si c'est moi, mais ces jours-ci, vous êtes tous beaux. En tout cas, vous êtes une grosse gang à l'être...

Fac qu'est-ce que vous attendez pour me séduire et me conquérir ? Je vous promet même de résister un peu par principe. ;)

mercredi 17 novembre 2010

Dans un mois

Dans un mois, j'aurai 30 ans. Oui 30, 3-0, trente ans. Je l'ai déjà dit ici, je le dis souvent de vive voix, ça ne me pose pas problème de vieillir. En ce sens que je n'ai pas peur de vieillir. Que ça me va bien d'accumuler les années. Que surtout, surtout, je ne retournerais jamais en arrière. Parce que j'avance. Parce que je suis plus heureuse dans ma vie et avec moi-même, à mesure que les jours passent. Alors, amenez-en des années. Si ça amène plus de sérénité, plus de bonheur, plus de beaux moments, j'en veux. En fait, je regarde mon chemin parfois, lorsque je tourne légèrement la tête vers le passé, et je suis fière. Vraiment fière de moi. Je me trouve ''pas pire pantoute'' en bon québécois. Je sais que je suis mature. Ça peut avoir l'air un brin vantard, mais en même temps, mon cheminement, je ne l'ai pas eu tout cuit dans le bec. Je me suis battue. Est-ce que c'est parfait ? Non. Du tout. Mais ça va dans la bonne direction. Et ça me suffit. Et puis, l'imperfection, ce n'est pas si mal. Ça peut même avoir son charme.

Alors, voilà, pour tout ça, je n'ai pas peur de vieillir. Mais. Car vous aurez entendu le mais tout au long de ma tirade,assurément. Mais. C'est quand même drôle. De me dire que j'aurai 30 ans. 30 ans, c'est un âge sérieux en quelque sorte. Dans la vingtaine, d'une certaine façon, tout nous est pardonné. Mais la trentaine, c'est sérieux. La trentaine, c'est solide, c'est établi. Je m'en fais peut-être aussi une image fausse. Mais je vois un peu les choses ainsi. Alors, ce n'est pas l'âge qui me fait peur. C'est le décalage entre l'âge, le chiffre et l'âge que je sens. Je dis souvent en farce que j'ai soit 5 ans, soit 50 ans. Mais pourtant... Ouaip, 30 ans. Dans un mois.

Bon, comment je fête ça maintenant ? Des suggestions ? Me semble que faudrait que je fasse les choses en grande ! :)

mardi 16 novembre 2010

Cet état incertain

Je ne sais pas comment j'appellerais ça. C'est rare que je n'ai pas les mots. Je les ai toujours. Mais pas ici. Alors, je ne sais pas. Bien humblement. Je sais juste que ce n'est plus l'amour. Depuis longtemps d'ailleurs. Des mois. Mais il y a autre chose. C'est entre le coeur et la tête. Peut-être dans la gorge. Ou dans les yeux. C'est une mémoire que j'ai qui ne me quitte pas. La mémoire de toi.

Ce n'est pas constant. Ce n'est pas envahissant. Ce n'est ni triste ni joyeux. Ça ne fait qu'exister. Une nostalgie peut-être. Une douceur. Quand mes yeux effleurent un endroit où je t'ai souvent vu. Que je t'y revois. Que je demande. Où tu es. Ce que tu deviens. Si tu vas bien.

Ce n'est plus rien. Ce n'est qu'un souffle de vent. Une respiration. Un murmure. Rien du tout. Et je ne le dis pas pour nier. C'est vraiment ça. Parfois, on dépasse les choses. Mais un souvenir demeure. Une empreinte que laisse les évènements sur notre âme et sur notre peau.

Ce n'est tellement rien. Tellement que je ne ressens plus autant tes doigts sur mon corps. Tes lèvres sur ma chair. Ton poids sur moi. Je les ai ressentis longtemps. Bien longtemps. Et ça s'est dissipé, évaporé. C'est quelque part dans un passé bien révolu.

Là, il ne reste que cet état incertain. Celui pour lequel je n'ai pas de mot. Ce rien en suspension. Peut-être parce que ça me manque de penser à quelqu'un. Peut-être parce que ça me pèse de n'avoir ni des mains pour m'aimer ni des mots pour m'adorer.

Juste bien

Ce matin, je me suis levée et je me sentais juste bien. Et parce que je suis portée à la réflexion ces temps-ci (bon, ok, souvent en général), je me suis demandée pourquoi.

Vous savez quoi ? La réponse est simple : un esprit sain dans un corps sain.

Hier, je n'étais pas trop motivée, pas de mauvaise humeur, mais un peu lasse toutefois. Et j'ai commencé à me répéter à plusieurs reprises : la vie est un état d'esprit. Ce que je crois fortement. Oui, les évènements extérieurs peuvent nous influencer. Mais beaucoup moins que ce qui se passe à l'intérieur de nous. Je l'ai constaté pendant mon voyage entre autre (mais bon, je le sais depuis longtemps aussi... juste qu'on l'oublie un peu parfois). Que quand on décroche l'esprit, ça a des effets fort bénéfiques. Du coup, j'ai pris un petit papier et j'ai écrit la même phrase dessus : la vie est un état d'esprit. Je songe même à en faire plusieurs et à mettre à quelques endroits dans mon appart.

Le corps sain ? Et bien je suis allée au gym hier soir. Ça faisait beaucoup trop longtemps. Bon, en grandes parties à cause des vacances. Et chaque fois que j'y vais comme ça, après un moment, je réalise encore plus à quel point ça fait du bien. Et surtout, après presque 3 semaines sans courir, j'ai quand même fait mon 5 km dans un temps raisonnable (du moins pour moi). Fierté !

Ces temps-ci, il y a bien des gens moroses, un brin maussades.... Entre autre ici sur la blogosphère. J'ai voulu partager ce juste bien avec vous. Peut-être auriez-vous aussi besoin d'une petite citation coup de fouet à portée de regard et d'un peu de sport pour vous faire du bien. Ça ne fait pas de miracle, mais bon... Qu'en pensez-vous ?

lundi 15 novembre 2010

Questions lucides

Quand suis-je devenue cette personne stressée que je vois dans le miroir ? Quand ai-je commencé à accumuler les responsabilités plus facilement que les plaisirs ?

Et vous ?

dimanche 14 novembre 2010

Cpas que je veux me plaindre...

...mais bâtard, y'en a marre !

Partout, partout, je lis, j'entends, je reçois les confidences. Toutes ces filles qui veulent des amants et qui se lamentent que le gars tombe amoureux, qu'elles se font chier avec ça, qu'elles veulent juste un truc simple et clair. Sexe, rien d'autre.

Désolée les blogueuses, c'est un hasard que ça tombe sur vous deux. Les deux qui en parlent aujourd'hui.

Mais j'en ai vraiment marre !

Sérieux, on fait un échange si vous voulez. Trouver à baiser, c'est pas mal plus facile que trouver l'amour. Alors si vous trouvez facilement l'amour et que ça vous fait chier... ben vous me faites chier aussi !!! (mais bon, j'vous aime quand même pis jvous lis quand même... mais arrghhhhhh !).

Je sais pas c'est quoi ce karma-là de merde qui fait qu'on tombe toujours sur ce qu'on veut pas ?! Mais c'est chiant, chiant et re-chiant bon !!!

Ça paraîs-tu que je proteste et que je sors mon français tout croche pour exprimer ma colère que je considère toute légitime ?

Non, mais sérieux, comment ça se fait qu'on ne trouve pas ce qu'on cherche ? Et que c'est l'autre qui le trouve... l'autre qui n'en veut pas ? Pour de quessé, hein ???

Besoin d'encouragements

Je sais, je sais... Hier je disais que la vie était un état d'esprit. Je n'ai pas changé d'idée. J'écoute ma musique et je chantonne intérieurement en essayant de sourire le plus possible. Je fais des efforts. Oui,oui. :)

C'est juste que c'est plus difficile ce matin. Retour au bureau. Et je dois commencer à travailler dans 10 minutes. Pas que j'aime pas ce que je fais. Mais je prendrais bien 1 ou 2 mois de congé. Histoire de me recharger à bloc.

J'ai besoin de vos encouraments. Vous en auriez pas pour moi ??? Siouuuuuplait, dit-elle avec un petit sourire piteux.

samedi 13 novembre 2010

Solitude

Ce soir, je voudrais bien un homme avec moi sur mon sofa. Pour que je puisse me blottir contre lui. Qu'on se regarde dans les yeux. Et qu'il me dise : "Je t'aime." Quelque chose de tout simple...

Je n'ai pas ça.

J'ai plutôt un chat colleux, du chocolat pas loin et un film de filles. Qui est mieux de bien se terminer !

Allez quoi, les annonces se terminent et le film va recommencer.

Je retourne à ma solitude et à mon écran.

La vie est un 10 roues

Pendant mon voyage, j'ai vraiment décroché. Et quand je dis vraiment, c'est vraiment. Complètement et totalement. En ce sens, que je suis partie, et sans m'en apercevoir, j'ai tout mis à off dans ma tête. J'ai tout vidé et je n'ai plus pensé à ma vie.

En fait, ce n'est que la veille du retour que je me suis rappelée que j'en avais une, une vie. Et que je me suis rappelée qu'il y a des trucs qui me faisaient chier dans cette vie. Pour tout vous dire, j'ai eu l'impression  que ma vie me fonçait dessus comme l'aurait fait un gros 10 roues.

Faut me comprendre, ma vie ne va pas si mal. Au contraire. Ça va relativement bien. Je ne suis pas comblée. J'espère certaines choses. Mais ma vie va. Alors, ça m'a fait quelque chose de la recevoir dans le ventre comme un 10 roues. Bang ! Ça m'a fait réfléchir.

Que premièrement, la vie est tellement un état d'esprit. Tout est une question d'état d'esprit au final. Parce que pendant mon voyage, mon esprit était ailleurs. Il n'avait pas de soucis. Il ne faisait que vivre le moment présent. Il a bien eu quelques pensées négatives. Mais je ne pensais pas à ma vie de tous les jours. Je vivais pleinement mon voyage.

J'ai aussi réalisé que j'étais plus stressée que je ne le pensais. Parce que quand j'ai pensé à ma vie la veille de mon départ, j'ai senti un petit noeud dans le fond de mon estomac. Rien de majeur, mais bel et bien un petit noeud.

Ça m'a aussi fait pensé à ce que je voulais le plus de ma vie. Que j'avais encore des choses à changer, à atteindre, à corriger. Bon, on en aura toujours, c'est clair. Mais de décrocher comme ça, ça permet de remettre plein de choses à leur place. De ne garder que quelques essentiels. De s'ouvrir les yeux.

Mais surtout, surtout, j'y reviens pour insister là-dessus : la vie est un état d'esprit. Alors dans quel état d'esprit je veux la vivre ? Et vous, quel état d'esprit voulez-vous cultiver dans votre vie ?

vendredi 12 novembre 2010

Mes vacances en questions/réponses

Si j'ai passé de belles vacances ?
Oui. Très agréables.

Si j'ai pu en profiter ?
Tellement, tellement.

Si j'ai travaillé fort ?
Pas exactement. Plutôt l'inverse. D'une certaine façon.

Si j'ai eu du beau temps ?
Oh ! oui. Nuits fraîches, mais des journées superbes. Même pris des couleurs.

Si j'ai vu des hommes torses nus ?
Oui. Oui, oui.

Si j'ai été raisonnable dans les dépenses personnelles ?
Oui. Je dois ramollir. Héhé ! Impossible que ce soit à long terme toutefois. Je me connais...

Si j'ai pris des photos ?
Euuhhh ! c'est de moi dont on parle !!! Donc oui, des tas. Vraiment. Littéralement.

Si j'ai marché ?
J'ai eu l'impression de marcher ma vie au complet. Et de cultiver les ampoules sur mes pieds. Bah ! que deux ou trois.

Si j'ai bien ri ?
Vous ne croiriez pas aux nombres de fois où j'ai dû essayer les larmes de rire de mes yeux. La fatigue...

Si j'aime les câlins (chastes) de qualité ?
Euh ! oui. Pourquoi cette question ?

Si j'étais contente de rentrer chez moi ?
Plus je voyage, plus je me rend compte que j'aime rentrer chez moi. J'aime voyager. Mais j'aimerais bien que la téléportation existe. Plus rapide.

Si j'ai hâte de repartir ?
Surtout hâte d'avoir un autre projet voyage en tête.

jeudi 11 novembre 2010

De retour physiquement

Oui, oui, je suis de retour.

Physiquement à tout le moins.

Et je regarde tout ce que j'ai à faire.... un peu découragée ! Une chance que je ne travaille pas avant dimanche.

Surtout que j'ai passé mes 15-20 premières minutes de mon arrivée à essuyer du sang. Longue histoire pas intéressante. ;)

Je vous reparle plus longuement plus tard.

Je voulais au moins faire un coucou. Bises mes chéris.

mercredi 3 novembre 2010

Dans quelques minutes‏

Dans quelques minutes, je dois partir pour l'aéroport. Il fait noir, froid et je dois être blême de fatigue un peu. Mais je souris.

J'avais effleuré le sujet à quelques reprises. Et bien c'est arrivé.

Je pars en vacances. En quelque sorte. En fait, je pars en voyage pour le travail. C'est pourquoi je n'entre pas dans les détails.

Mais bon, au rythme où je publie, si je passe une semaine sans rien écrire, vous allez vous demander si je suis disparue.

Alors voilà. Dans quelques minutes, je pars pour l'aéroport.

Je ne sais pas si j'aurai le temps de vous écrire là-bas... De toute façon, j'aurai mieux à faire. :-P

En attendant, bonne lecture de mes archives (héhé) et ne vous gênez pas pour aller voir mon nouveau blogue à deux avec Tattoo (l'adresse est juste dans la marge).

Bisous mes chéris ! À betôt ! Ennuyez-vous : j'aime ça. :)

mardi 2 novembre 2010

Ode au métro

Ô cher métro de mon coeur qui me donne tant envie de me sacrer le tripes au complet.
Si tu savais comme je te déteste et te hais mon cher.
Je hais ton odeur et ta chaleur.
Je hais ta clarté artificielle de toute mon âme.
Je déteste te voir le matin ou le soir.
Je n'aime pas tes entrées qui sentent la douce urine à plein nez.
Te prendre n'est jamais un plaisir.
Mais ce que je hais le plus, ce sont tes usagers.
Celui qui se parfume trop.
La conne qui pousse pour entrer.
Le connard qui plaque les vieilles dames pour sortir.
Celui qui est en dispute avec le savon.
Celui qui pense que son journal mérite de vivre et de prendre toute la place.
Celle qui trouve que le poteau est un accessoire érotique.
L'autre qui a besoin de mettre son sac au milieu de la place et surtout dans mes jambes.
Ce gars qui veut toujours me coller de trop près.
L'autre qui se joue dans le nez.
Te prendre est une poésie chaque matin, un roman chaque soir.
Tu provoques en moi cette marée de sensations physiques si violentes.
Cette envie de d'attaquer, de torturer, de tuer.
Ô oui, je te hais, je hais tes usagers et je hais ces apparences de mouton lorsque nous sortons de toi
Comme des esclaves.
Pour poursuivre nos vies
Et ne mieux te revenir qu'en fin de journée.
Ô cher métro de mon coeur, je te sacrerais ma vie entière...

lundi 1 novembre 2010

Ça ne tient qu'à un fil

Ma patience est à son niveau minimal.

Déjà qu'habituellement, je n'en ai pas.

Aaaaouummmmmmm ! Respiration. Aaaaoummmmmmmmm ! Respiration.

Bâtard de merde de calvaire  !

Vivement mercredi matin.