mercredi 28 octobre 2009

Le fake est une maladie contagieuse

C'est moi où il n'y a plus rien de vrai, de vraiment vrai de nos jours ?
Des fausses parties du corps, des fausses déclarations d'amour, des mensonges pour bonne conscience, de l'hypocrisie, du trucage de réalité. Aujourd'hui, ce n'est plus l'honnêteté ou l'authenticité qui compte. Non, c'est le paraître, le sauver sa face, le arranger les choses comme ça nous arrange, le dire ce qui nous plaît pour éviter d'entendre ce qui ne nous plaira pas. En fait, c'est le culte de son individualité, le culte de la perfection, le culte de rien ne doit dépasser ou prendre trop de place.
Et bien j'en ai marre. Je déteste l'hypocrisie. Et puis, parfois, les visages sont si faciles à lire. Pensez-vous qu'en médisant en pleine face d'une personne celle-ci ne verra pas l'air carnassier sur votre visage ? Et je déteste les mensonges. Car qui dit mensonge dit faire un faux portrait de soi-même. Que dire de la dissimulation ? Pensez-vous que quelque chose que deux personnes au moins sait ne sortira jamais de ces deux personnes ? Et que quelque chose que tout le monde sait ne sera jamais appris par la personne qui ne doit pas savoir ?
Voilà, c'était ma mini-montée de lait. Celle qui dit je veux du vrai, de l'honnêteté, de la sincérité, de la vérité et de la réalité. Bienvenue dans mon monde de naïve qui pense que ça se peut peut-être du monde comme ça ! Peut-être... Mais pas assurément ou sûrement. Juste peut-être.

lundi 26 octobre 2009

Matante concupiscente

Voilà, c'est maintenant officiel, je dois me déclarer matante concupiscente.

Ça a commencé bien doucement. Un ou deux garçons que je trouvais sympathiques et mignons (comprendre désirables) et qui étaient un peu plus jeune que moi. De deux, trois ans seulement. Je ne me suis pas trop méfiée. Après, accélération dans le processus par une genre de semi-fréquentation (comprendre fortement basée sur le sexe) avec un gars 5 ans plus jeune que moi. Puis, voilà que l'autre jour, je passe devant un cégep. Et que je me parle à moi-même. Que je me dis à plusieurs reprises, mais il est cute celui-là, ouhlala celui-ci je voudrais bien être seule avec lui, hummm c'est quand tu veux mon chou... C'est après que j'ai réalisé que le cégep, c'était plein de petits garçons à peine majeurs... Puis, sont arrivés d'autres symptômes. Rougissements lorsqu'un jeune homme me taquine, drague de bas étage avec un kid, discussion enflammée avec un autre jeune homme qui est très intéressant, articulé, intelligent et franchement mignon... Mais voilà, ces derniers jeunes hommes affichent un début de vingtaine éclatant !

Donc officiellement, je suis la matante concupiscente. Pas que je sois vieille. La décennie reste la même : la vingtaine. Mais vers sa fin. 28 ans précisément. Donc une matante si on oppose ça à un jeune début vingtaine ! Et concupiscente si on met une petite caméra dans ma tête pour y espionner les pensées qui y passent...

vendredi 23 octobre 2009

Sorry, I'm not a computer

Oui, c'est vrai, trop vrai. L'humain n'est pas un ordinateur. Je dis souvent ça pour imager le fait que savoir comment résoudre un problème ne suffit pas toujours à le résoudre...

En effet, il ne suffit pas d'entrer des données, des données claires et précises en plus, et de peser sur enter. Pourtant, pour un ordinateur, ça marche... Mais nous, heureusement ou malheureusement, ou peu importe, nous ne sommes pas des ordinateurs.

Donc voilà, je sais des choses. Plein. Je raisonne même très bien. C'est quand il s'agit de peser sur enter et d'appliquer tout ça que le bogue se produit. Parce que pour savoir, j'ai parfois même l'impression de savoir trop. De me connaître si bien. Des années de travail, de crises, d'exploration. J'ai un petit schéma dans ma tête que je crois assez fidèle à ce que je suis. Le problème (ou la beauté) de la vie, c'est que notre émotivité nous dirige bien plus souvent que notre tête. Parfois, ça donne des miracles. D'autres fois, des fiascos.

mardi 20 octobre 2009

J'ai la mort

J'ai la mort dans la tête, j'ai la mort dans le coeur, j'ai la mort dans le corps.

Pourquoi les épreuves et les coups de poings ont-ils un effet sur une personne et un autre effet sur une autre ? Pourquoi certaines personnes ont-elles un optimisme à tout casser et ne démordent presque pas de leur sourire ? Pourquoi d'autres ont peur de la dépression, peur que ce truc qui bouffe la peau revienne dans leur vie ? Pourquoi la vie s'acharne sur quelqu'un qui veut s'en sortir, qui se félicite de voir que jamais elle n'a été aussi heureuse, aussi bien ?

Mais voilà, parfois, la vie est une salope qui vous fout un poing à la gueule et vous laisse à terre. Mais quand on est à terre, la question vient.... Vais-je être capable, vais-je trouver la volonté de me relever même si c'est la millionème fois que je tombe et que la vie a eu la bonté de me faire trop émotive (assez pour tomber à rien), mais assez forte pour l'encaisser ? Puis, parfois, on se dit qu'on ne pourra juste plus encaisser rien de plus. Que tout est gelé en-dedans, que c'est un désert de glace. Que les coups nous foutent par terre, mais que tout est tellement gelé que c'est de la mort qui sort de notre coeur. De la petite mort banale. De la petite mort qui fait mal à un autre niveau que le réel. Parce que dans le réel, ça ferait trop mal. Puis, il y a le doute, un énorme doute, un doute envahissant. Même si notre vie n'a jamais mieux été, on se montre douteux. Cela peut-il réellement s'améliorer et rester ainsi ? Les coups de poings maudits vont-ils arrêter ? C'est la merde, c'est la fichu merde. Mais keep on smiling ! Le sourire est l'obligation du jour. Parce que sinon, c'est perdre la face et avouer l'inavouable. Pas parce qu'on refoule. Non, le refoulement, on ne connait pas. Mais entre sauver sa face ou exprimer ses émotions, il faut parfois sauver sa face.

Pardonnez le larmoiement du texte. Je n'ai pas de face à sauver sur mon blogue. Et il faut toujours retenir que les écrits subliment le présent, l'accentuent. Et aussi que la vie vient de me crisser un foutu coup de poing sur la gueule...

Mini sondage

Je dis mini parce que je suis certaine que j'aurai pas 45 réponses...

Je veux faire une niaiserie (inoffensive tout de même) pour entretenir une relation qui, dans l'état où elle est, n'en vaut pas la peine ou du moins ne m'apporte pas ce que je voudrais vraiment.

Je devrais la faire ou pas ?

dimanche 18 octobre 2009

Avoir 12 ans, des broches et des lulus

Non, je n'ai ni eu ni broches ni lulus quand j'avais 12 ans et de nos jours, 12 ans, c'est porter des strings et vouloir apprendre la technique pour faire une bonne pipe. Mais il y a quand même eu une époque où ça existait avoir 12 ans, des broches et des lulus. Et parfois, j'ai l'impression que c'est cette petite fille conceptuelle qui m'habite. Ou bien la collégienne rougissante. Le concept est bien semblable. Mais voilà, ma honte et ma gêne sont une petite fille de 12ans avec broches et lulus. Et cette fille, elle est là pour me hanter quand je suis gênée.
Gênée parce que ce garçon me donne un peu trop d'attention et me complimente avec les mêmes phrases qu'il répète à n'importe quelle fille. Gênée parce que j'insiste un peu trop, je poursuis, je veux trop, j'aime (vautour, je le suis parfois autant que celui que j'ai surnommé ainsi). Gênée parce que j'ai fait cette petite chose qui me rend toute honteuse, celle qu'il ne faut pas faire et qui nous empêche de nous endormir le soir. Gênée parce que j'ai agis trop vite et pensé trop peu, que j'ai été impulsive. Gênée donc et honteuse bien souvent. Et voilà que je la vois, cette petite fille conceptuelle. J'ai 12 ans et avoir la gêne ou la honte, c'est la mort. Que va penser ce garçon ? Que dirait mes amies si elles le sauraient ? Et mes parents ? Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi je ne contrôle pas les rougeurs sur mes joues ? Des petits squelettes de placard généralement pas bien dangereux... Mais quand on est une fillette de 12 ans, avoir honte ou être gênée, c'est la mort.

samedi 17 octobre 2009

Mon cher Dany...

Non, aucune grande nouvelle à vous annoncer par rapport à un prétendant qui se serait déclaré ou de fierté par rapport à un proche. Je parle de Laferrière, Dany Laferrière. Dans son dernier livre, deux phrases de dialogue.

- Je sens une distance de plus en plus grande entre la réalité et moi.
- C'est peut-être ton espace pour écrire.

Voilà, je crois que mon écriture (je ne parle pas nécessairement de celle sur ce blogue, mais en général), est quelque part entre la réalité et moi. Car écrire, c'est se dissocier de la réalité ou du moins s'en éloigner un peu. Écrire, c'est refaire la réalité, l'enlaidir, la sublimer, mais c'est s'éloigner. Et plus on écrit, plus on s'éloigne. Mais plus on s'éloigne, plus notre écriture risque de s'enrichir, car l'espace entre soi et la réalité est encore plus grande donc l'espace pour écrire est encore plus grand...

...

jeudi 15 octobre 2009

Entendu aujourd'hui au bureau...

Presque textuellement : "Ben là, il serait temps que vous vous trouviez finalement quelqu'un !"

Bien entendu le vous incluait ma charmante personne (la 2e étant une autre célibataire dans mes collègues)... Quand c'est rendu que même les collègues de bureau trouve que vous êtes célibataire depuis trop longtemps, est-ce la consécration comme quoi, oui, vous êtes une vieille fille finie ?

Toutefois, cette collègue a fait un commentaire que j'ai trouvé totalement savoureux. Elle a dit que c'était le fun, agréable d'être en amour. Combien de fois entend-on ça de nos jours ? Quand moi ou un/une autre célibataire se plaignons d'être seule, il se trouve toujours quelqu'un pour répondre :

A) T'es donc ben célibataire
B) Profite-en donc pendant que t'es libre
C) Tsé être en couple, c'est pas toujours facile.
D) Toutes ces réponses

Oui, vous l'aurez deviné la bonne réponse est D !!!!! Je trouvais donc rafraîchissant de voir que pour une fois quelqu'un me disait que c'est le fun être en amour (et oui, ça fait quand même plusieurs mois qu'elle est avec son copain). Parce que oui, c'est le fun être en amour ! C'est planant, agréable, savoureux.

Surtout si c'est réciproque dois-je préciser...

lundi 12 octobre 2009

Frédéric Beigbeder

Hier soir, la grand messe (Tout le monde en parle) débutait et voilà que Guy A. annonçait Frédéric Beigbeder comme invité. Moi de me tortiller sur mon sofa toute intéressée à voir l'animal.
De lui, en effet, je retiens que le jour où j'ai commencé à lire " L'amour dure 3 ans", je suis allée m'acheter 4 autres livres de lui, la journée même. Après avoir lu seulement la moitié de ce livre. J'adore Beigbeder. J'ai toujours considéré qu'en gros il n'a rien à raconter de pertinent (lancez-moi des pierres si vous n'êtes pas d'accord...), mais que sa façon de le dire toutefois était du pur génie. Dans ces livres, les citations savoureuses, des vraies petites perles, peuvent être extraites en quantité impressionnante.
Mais voilà qu'hier soir, mon héros d'écriture s'est révélé un peu plus mou, un peu moins caustique, un peu plus humain. Parfois, ce qui est dans les livres devraient peut-être rester dans les livres... Ou bien il s'assagit peut-être... Il était si agréable de le trouver imbu de lui-même, esprit libre et de recueillir ses perles à pleine mains. Mais bon, je suis certaine de le retouver dans son dernier livre... Dès que j'ai un instant pour le lire... Car voilà, il y a tant de livres à lire. Ce qui laisse au moins la certitudes d'avoir encore des instants de purs bonheurs dans mon futur !

samedi 10 octobre 2009

L'espoir

Dans un livre, j'ai lu tantôt que ce n'est pas tant l'absence qui rend fou plutôt que l'espoir... Je trouve que c'est si vrai... L'espoir un poison qui s'infiltre dans vos veines et vous paralyse sournoisement. L'absence, c'est de l'ennui, un peu de langueur. Rien d'aussi paniquant donc que cet espoir qui naît tout seul, se propage et qui laisse un arrière goût dans la bouche, car on sait que cet espoir n'a pas de raison valable d'être. Non, il est juste là et il stagne en nous, nous squatte l'esprit, nous obsède. Nous rend fou donc. L'espoir rend fou. En même temps l'espoir fait vivre. Car si on n'espère plus rien, c'est qu'on ne désire plus rien. Et si on ne désire plus rien, c'est qu'on est mort... Il ne s'agirait donc alors que de choisir sa mort préférée peut-être ?!

mercredi 7 octobre 2009

Les femmes et leur ménagerie

Ce matin, j'ai lu dans un livre quelque chose qui disait à peu près ceci.

Que les femmes fantasmaient sur des lions.
Épousaient des phoques.
Quittaient des ânes.
Et souffraient pour des chiens.

Je ne suis pas certaine d'être en accord avec toute cette ménagerie, mais j'ai tout de même eu un sourire franc en lisant le tout. Comme quoi, nous restons des animaux à la base !

lundi 5 octobre 2009

Trop forçant

J'aime les gens. Beaucoup. J'aime rencontrer de nouvelles personnes. J'aime me faire de nouveaux amis. J'ai envie d'investir dans l'amitié. Dans l'amour aussi. Et pourtant...
Les gens ne veulent plus investir me semble-t-il parfois. Les gens sont économes. Sont cheaps de leur amitié et de leur amour. Il ne suffit plus de s'entendre bien avec quelqu'un... Pourtant, ce serait si facile. Quand je rencontre une nouvelle personne et que ça clique, autant en amour qu'en amitié, allez savoir pourquoi, j'ai cette envie curieuse d'en apprendre plus sur l'autre, de le voir, de discuter, d'investir. Mais l'investissement fait peur. Ou est trop forçant. Ou prend trop de place. On peut bien s'entendre, mais ça tombe à plat. Pourquoi ? N'est-ce que moi qui s'est imaginé une entente meilleure que celle qui existe ? Parfois, sûrement oui. Mais pas toujours ! Dommage ! Je gagne à être connue ! ;-) Et à vous connaître, vous, qui m'avez tombé dans l'oeil sociable...

vendredi 2 octobre 2009

Insomnie

Je déteste ça. Profondément. Je déteste me réveiller la nuit et être incapable de me rendormir. J'ai essayé de lire, puis de refermer la lumière. Ça n'a pas fonctionné cette fois-ci. Habituellement, c'est le truc par excellence. Mais là, j'ai trop de pensées qui se bousculent dans ma tête. Avez-vous remarqué que pas une angoisse de jour ne peut surpasser une angoisse de nuit ? Vous pouvez avoir une pensée le jour et cette même pensée la nuit se révèlera être obsessive, douloureuse et pleine d'angoisse. Même les pensées les plus banales ne sont pas les mêmes la nuit... Je déteste ça. Je déteste ça. Je déteste ça. En désespoir de cause, j'ai décidé de faire un peu d'ordi. Mais bon, il faut que je dorme aussi. Je suis fatiguée. Comme j'ai déjà dit en tout cas, je ne comprends pas qu'on ait pu donner une titre aussi absurde que " Les insomniaques s'amusent" à une chanson. Les insomniaques ne s'amusent pas; ils angoissent ! Peut-être sommes-nous des milliers à angoisser à cet instant précis. Imaginez la somme d'angoisses !
Allez, je refais un essai... En espérant que le sommeil libérateur se pointe vite...
Bonne fin de nuit aux insomniaques et beaux rêves aux autres !