lundi 31 mai 2010

Au scénariste de ma vie

N'avez-vous pas cette impression parfois que votre vie est une fucking téléroman ?

Ben moi, je l'ai souvent. C'est pourquoi aujourd'hui, je veux m'adresser au maudit scénariste de ma vie.

JE  NE VEUX PAS JOUER DANS VIRGINIE OU TOP MODÈLES, CALVAIRE !!!

Je ne prétends pas avoir la vie la plus glamour qui soit. Mais si on se penche un peu sur ma vie, c'est dingue. J'ai un nombre absolument incroyable d'anecdotes pittoresques. I mean, j'impressionne mes amis. Fortement. Pour dire, je soupçonne même certains d'entre eux de me garder dans leurs vies uniquement comme divertissement de qualité. I mean, criss de maudit scénariste, le monde se met à rire quand je leur raconte mes affaires tellement ça n'est ni crédible, ou pas le fun ou vraiment tellement drôle et bizarre. Si on prend la peine de mettre toutes ces anecdotes-là bout à bout, je suis un téléroman sur deux pattes.

BEN JE VEUX PAS MAUDIT !

 Je veux des histoires normales. Ou à la limite, des histoires anormales, mais belles. Parce qu'on s'entend que mes histoires, on les rit souvent jaune. Pis en plus, si le monde voyait ça dans un téléroman, ça serait le moment où il dirait que le scénariste charrie un peu et exagère la dose. Fac que là mon fatiguant d'original, tu vas te calmer un peu pis tu vas plutôt essayer de me faire un petit film hollywoodien tout pépère. J'ai rien contre les téléromans ou les soaps, mais calme la dose ! Prends un break ! Sinon, ça sera pas une grève de scénaristes qu'il va y avoir. ÇA VA ÊTRE UN LOCK OUT !!!

Oublier

Si j'appuis sur le bouton du son assez fort, si je ferme les yeux ou qu'au moins, je baisse la tête assez bas pour ne plus voir personne autour de moi, peut-être que je réussirai à oublier un instant que la vie existe.

Peut-être...

J'irai mieux bientôt. Mais là, fuck comme on dit !!!

dimanche 30 mai 2010

Bang !

Ok, là, c'est clair, la vie cherche tous les maudits moyens pour me rentrer dedans.
Même moi je n'ai pas une imagination aussi dingue.

Au gars que j'ai croisé tantôt

On va régler quelque chose tout de suite mon grand !

Si tu as l'âge de mon père ou même que tu es plus vieux que lui, peux-tu ne pas me regarder fixement pendant 5 minutes comme si tu n'avais pas vu de femmes depuis une dizaine d'années ?

Un petit regard en coin, ça me va. Un sourire à la limite. Tu peux même penser à moi rendu chez vous (je me sens généreuse). Mais de grâce, épargne-moi ce regard-là fucking obsessif !

Pot-pourri d'hormones

Je ne me plains habituellement pas de mes hormones. Parce qu'en général, mes émotivités n'ont pas besoin d'elles pour se manifester. Je fais ça à l'année longue, au besoin.

Mais là, j'ai les hormones désagréables. Je sais que c'est ça. J'ai l'émotivité d'une dingue. J'ai 100 choses à la fois qui me passent par la tête.

J'ai envie de fuir. Je ne veux voir personne. Je ne veux pas de mauvaise attention. Et en même temps, je m'ennuis de présence humaine. J'ai vu des amis en fin de semaine. J'en verrais bien d'autres. Mais pas vraiment en fait. Je l'ignore. Je fuis et pas à la fois. Je veux me faire rejeter et aimer en même temps.

J'arrête pas de penser à lui. Ça plane en moi. Sur moi. Partout autour de moi. Un fantôme lourd. Je pourrais écrire plein de textes comme ça. Des textes crève-coeur qui ne veulent rien dire et tout dire à la fois. Des textes qui savent toucher. Le coeur des autres. Mais surtout le miens. Un texte que j'ai écris en quelques minutes hier. Sans besoin d'y penser. Des mots inscrits tels des empreintes dans mon cerveau. Des mots qui ne peuvent être qu'à moi. Des mots qui m'obsèdent. Je me demande ce qu'il dirait. Il vaut mieux que je ne le sache pas.

Je me sens fatiguée aussi. Un peu lourde. Je suis allée marcher cet après-midi. Musique sur les oreilles, lunette de soleil protectrices. M'isoler du monde en côtoyant des vies autour de moi. Bien entendu, je me suis fait vaguement draguer. Un sourire qui disait long et quelques mots qui ne disaient rien. Je dis bien entendu parce que je l'ai souvent dit : il suffit que je sois plus éteinte, un peu triste ou plus ou moins à mon meilleur pour qu'on me remarque. Plus que quand je suis en forme il me semble. Mais ce qui me semble est-il conforme à la réalité ?

C'est un pot-pourri que j'écris. Mille choses à l'endroit et à l'envers qui vont de tous les côtés. Et encore, ce n'est qu'un fraction de ce que j'ai en tête. De ce que mes hormones provoquent comme pensées et émotions et sensations en moi. Un pot-pourri de paumée.

Mes hormones voudraient se coller sur quelqu'un de rassurant qui sent bon et qui a des bras affectueux.

samedi 29 mai 2010

Quelque chose de toi dans ma peau

C'était inévitable. Tu comprendras alors peut-être que je n'aie pu l'éviter.

Ce n'est pas de l'amour. Non. C'est beaucoup moins vain. C'est beaucoup plus intense.

J'ai quelque chose de toi dans ma peau. Ça me brûle l'âme. Ça me suspend le souffle. Ça me parle de désastre.

J'ai toujours réussi à tuer l'amour que j'avais pour quelqu'un lorsqu'il n'était pas rendu. Parfois rapidement, parfois moins. Mais ce monstre, j'ignore quoi en faire. Je le sens qui rampe dans mes intestins. Qui broie mon coeur. Qui le serre très fort. Je le sens qui envahit ma tête. Je sens quelques larmes aux coins de mes yeux.

J'ai quelque chose de toi dans ma peau. Mais ma peau, je ne peux pas m'en débarasser. C'est la seule que j'ai. Déjà qu'elle est si fragile, si mince, peu douée à me protéger. Et il faudrait que je m'en départisse ?

C'était inévitable. Je l'ai su si vite. Je sais ces choses-là. Je les sens. C'est pourquoi je m'y précipite. C'est pourquoi ça me tue à dose massive. C'est suicidaire.

J'ai quelque chose de toi dans ma peau. Une drogue qui se renouvelle sans cesser.

Probable que je réussirai à m'en débarasser. Mais je ne sais pas encore la manière. Et je sais qu'elle sera longue à trouver. Car comment pourrait-il être concevable que ce soit facile de se déposséder de sa peau ?

Des mots et des silences

Parfois, ce sont les mots qui font mal.
Parfois, ce sont les silences.

Je ne dis pas ça parce que j'ai mal, là, en ce moment précis. Non, du tout.

Je dis juste ça parce que je pense à toi.

Ce n'est pas une douleur. Tout au plus une nostalgie d'adolescente. Parce que ce n'est pas parce qu'on est adulte qu'on l'est vraiment. En fait, il faut parfois que j'y pense bien fort pour me convaincre que j'ai l'âge que j'ai. J'aime vieillir. Mais le fait est que je le sens pas. Je sais juste que vieillir me va bien. Vraiment. Dans le corps, le coeur et la tête. Mais je ne le sens pas.

Au fond, là, maintenant, je n'ai pas mal.

Je suis juste une genre d'adolescente qui pense.

Qui pense à des mots. Qui pense à des silences.

vendredi 28 mai 2010

Baiser le premier soir

Est-ce qu'on va en finir un jour avec cette polémique qui n'en est même pas une ?

D'un côté, il y a ceux/celles qui disent que si on veut quelque chose de sérieux, c'est pas une bonne idée, que la fille passe pour une salope, qu'il faut faire durer le plaisir de l'attente un peu, que ça ne fait pas très sérieux... Et quoi encore ?

Puis, il y a les autres qui s'en foutent un peu, qui veulent profiter du moment, qui pensent qu'une occasion manquée peut ne jamais revenir... Ou là encore, quoi d'autre !?

Honnêtement, je trouve que c'est une question qui n'en est pas une et que c'est une question de filles. Est-ce qu'il y a vraiment des gars qui diraient à la fille de ne pas songer à avoir leur pénis le premier soir ? J'avoue ne pas trop y croire... Donc la décision appartient vraisemblablement à la fille. La fille qui se dit que si elle se donne le premier soir, elle va passer pour un si ou une ça, ne reverra jamais le gars, bousille ses chances de long terme...

Je connais des filles qui ont baisées le premier soir et qui n'ont plus eu de nouvelles du gars et j'en connais qui sont en couple depuis plusieurs années avec ce qui a commencé par n'être qu'une jouissance éphémère au départ.

J'ai pour principe qu'il faut profiter de la vie. Si le gars est pour rappeler, il va le faire qu'il ait baisé ou pas. Et si il n'est pour pas vous rappeler, au moins, vous aurez eu une bonne baise... euhhh... ou peut-être pas ! Mais bon, vous comprenez ce que je veux dire !

J'ajouterais juste que le but dans tout ça, c'est d'être à l'aise avec sa décision et ce qu'on fait ou pas. Être bien avec soi. C'est tout ce qui compte.

jeudi 27 mai 2010

La teneur de mes exigences

Je suis exigeante. Chiante peut-être même. Il y a que trop souvent, je trouve l'être humain décevant. Peut-être que les gens en pensant à moi ont le même constat. Qu'en sais-je ? Mais honnêtement, je trouve que l'humain s'économise. Se complaît dans la facilité et dans son nombril. Son seul et unique nombril.

Je crois que les relations sont un échange. Un échange réel. Mais combien y en a-t-il encore vraiment des échanges réels ? Aujourd'hui, on prend sans donner. L'autre est là pour nous faire rire, pour nous consoler, pour s'inquiéter de nous, pour se servir de nous... Mais combien sont vraiment là pour nous ? Juste nous, tout nu, de façon brute. De l'amour ou de l'amitié qui ne fonctionne pas à coups de grand calcul et à coup d'égoïsme...

Ce n'est pas la première fois que j'en parle. Ce ne sera probablement pas la dernière.

Je l'ai dit en commençant ce texte : je suis exigeante. Je veux qu'on me donne à la mesure de ma générosité. Le suis-je à ce point ? Bien entendu, je ne serais pas celle qui serait en mesure de vous le dire. Mais parfois quand je regarde toutes les petites attentions dont j'abreuve les autres, je trouve qu'il serait fou de dire que je ne le suis pas. Est-ce que je donne gratuitement. En grande partie. Est-ce que je donne en espérant quand même avoir quelque chose en retour ? Bien sûr. Je ne le fais pas dans l'unique but de. Mais j'y pense. J'espère. Et il suffit d'un soupçon de déprime pour que je m'attarde trop à ce que les autres ne font pas. Et pour que j'aie envie de les fuir. Mais je ne les fuis pas.  Pas toujours. Souvent même, j'en redemande...

Et à mesure que j'en redemande, j'augmente mes exigences. Peut-être pour saboter un peu. Peut-être pour faire réagir un peu.

Je suis exigeante. Probablement chiante.

Je m'assume.

Sondage express

C'est quoi votre blogue préféré ???

Curiosité comme ça.

Histoire de peut-être faire des découvertes aussi.

(Et là, j'en veux pas 12 qui répondent le miens. Je veux la vérité. La vraie, vraie, vraie.)

mercredi 26 mai 2010

Je pourrais bien dire plus, mais ça dit déjà tout

Je n'ai que ma seule peau.
Quelques os.
Beaucoup trop de coeur.

Mes états d'âme‏

Il y a une limite je suppose à la quantité d'états d'âme que je peux exposer sur ce blogue... ou dans la vie aussi en fait.

Soit les gens se lassent doucement d'une plainte qui revient trop souvent.
Soit ils s'écoeurent d'entendre la même rengaine et surtout de voir que ça ne change pas.
Soit ils s'en foutent parce que ça ne les touchent pas.
Soit ils n'aiment pas les gens tristounets. Ils veulent de la joie continuelle. Même si elle est fake.
Soit ils veulent trop trouver des solutions. Même mauvaises.
Soit ils n'aiment pas ça parce que ça leur rappellent trop ce qu'ils vivent eux-mêmes.

Je sais que je suis lassante parfois. Du moins, je me le demande. Et en même temps, je sais aussi que la plupart du temps, depuis plusieurs mois, je suis un petit soleil, de bonne humeur, dynamique, qui rit, qui fait des farces, qui est attentive aux humeurs tristes des autres quand il y en a.

Je ne sais pas. Je ne sais plus. J'ignore tout et même le reste.

Avant, je maintenais fermement que je n'étais pas douée pour le bonheur. Maintenant, je ne sais plus comment je décrirais ça. Je suis peut-être douée pour les petites joies légères. Mais le bonheur du coeur, profond et intense, qu'on ressent très fort en soi, je ne sais pas. J'y touche quelques fois. Du bout des doigts. Mais c'est encore assez volatile. Mais peut-être aussi qu'être douée pour les joies légères, c'est quelque chose de précieux. De très précieux. Du quelque chose qui n'est pas si facile à obtenir.

Je ne sais pas. Je ne sais plus.

Pourquoi les blogueurs gars pognent-ils plus en général ?

Parce que le comportement groupie, c'est typiquement féminin.

C'est pas la qualité, le hasard ou whatever. C'est juste que le comportement de groupie, c'est typiquement féminin.

mardi 25 mai 2010

Je veux

Je veux être amoureuse.
Je veux être aimée.
Je veux qu'on me touche le corps et le coeur.

lundi 24 mai 2010

Mes services

Je suis officiellement LA personne avec qui vous voulez passer les douanes à un retour de jour férié.
Oui, oui, croyez-moi !!!! LA personne !

Pour une raison spécifique, et pour rendre service, je me suis rendue aux states aujourd'hui. À l'aller, 30 minutes environ d'attente aux douanes.

Au retour ??? Un poil moins que 3h !!!!!

Pourquoi suis-je LA personne ?

Parce que je ne me plains pas de l'attente, parce que je chante (et bien), parce que je ris, je fais des jokes, je niaise. Zen, je vous dis. Faut dire qu'il y a matière à rire aux grosses douanes dans les heures occupées. De la belle et jolie rage au volant. La madame qui gesticule, crie et agite le doigt devant des méchants qui prennent la mauvaise voie et dépasse les gens bien élevés. C'est à peine si elle ne s'est pas couchée sur la chaussée pour les empêcher de passer. Et son mari n'était pas mieux. Ensuite, y'a le jeune frais chier. Celui qui se pense tout permis. Qui s'essaie à couper un autobus. Dont le chauffeur lui a clairement indiqué et expliqué de se tasser vu que c'était sa voie. Mais, il a presque fallu que l'autobus égratigne l'auto du fendant avant que celui-ci comprenne. Y'a eu aussi ce gars. Qui a dépassé tout le monde dans la voie interdite. Vous auriez voir après les intenses négociations pour qu'il revienne dans l'autre file. Quelques minutes de pourparler et quelques personnes frustrés qui se manifestaient dans les voitures environnantes. Et ainsi de suite encore longtemps ! ...

Mais tout le monde n'est pas fou. Une des personnes qui m'accompagnaient ainsi qu'un autre bon samaritain d'une autre voiture ont donné leurs fonds de propane à deux personnes qui étaient définitivement plus mal pris que nous.

En tout cas, je vous offre mes services de petit clown ambulant. Rires, pensées positives et zen ainsi que joie au menu. 3h mes chous, 3h ! Je suis quand même contente d'être arrivée enfin !

dimanche 23 mai 2010

Disparitions inexpliquées‏

Les hommes sont étranges. Souvent, ils disparaissent d'un coup. Sans explication.

Vous faites leur connaissance sur internet, ils sont assidus, gentils, vous jasent sur msn, vous écrivent. Pouf ! ils disparaissent.

Vous leur jasez sur msn, vous leur parlez au téléphone, ils parlent d'une éventuelle rencontre. Pouf ! disparus.

Vous les rencontrez, vous avez une sortie ou deux. Ça semble se passer fort bien. Vous le trouvez sympathique. Il veut vous revoir. Pouf ! envolé.

Vous le rencontrez. Vous avez une date, deux dates, trois dates. Une baise prometteuse, un bon moment. Pouf ! plus jamais de nouvelles.

Vous le fréquentez vaguement. Vous baisez random. Rien de sérieux. Un moment donné, il s'en va. Un peu fâché. Sans trop de raison. Pouf ! Plus jamais de nouvelles.

Je suis bien d'accord messieurs qu'on ne vous plaît pas toujours, que vous vous en apercevez, que vous ne vouliez peut-être qu'une baise un soir, que vous en avez rencontré une autre... Tout ça n'est pas si important. Dommage parfois, parfait d'autres fois, mais ça n'est pas la chose importante. L'important, c'est pourriez-vous SVP parler, nous aviser, nous dire les vraies affaires, cracher le morceau, sortir le méchant, accouchez, whatever le synonyme en fait !!!! Ne vous contentez pas de disparaître. De vous dire que nous allons finir par comprendre (car oui, certaines ne comprennent pas vite). Dites-nous. C'est un bon deal, non ?

Question de bonne direction

Pourquoi certains culs-de-sac peuvent-il être aussi attirants ?

samedi 22 mai 2010

Jamais deux sans trois

C'est la troisième fois que je commence à écrire un post.

Ça fait chier. Ça énerve. J'ai comme une grosse envie d'écrire. J'ai la pulsion dans le creux de moi. Je suis pris dans ma tête. Mais ça ne sort pas.

Parfois, j'ai trop à l'intérieur.

Je vais bien. Ce n'est pas que je ne vais pas bien.

Mais c'est bloqué.

Les lumières viennent de trembler un petit coup. Comme s'il allait manquer d'électricité.

J'ai trop de choses qui me font penser.

Que je suis fascinée par les esprits analytiques et trop intelligents.
Que j'ai besoin d'espace.
Que parfois, je trouve qu'il est si facile de se transformer un peu en bitch. Juste un peu. L'envie de.
Que c'est drôle comme la vie s'arrange pour nous couper certaines opportunités.
Que je reproche souvent aux gens une certaine chose. Chose que je n'ai pas envie de vous nommer.
Que je me sens seule, vous l'aurez remarqué, ces temps-ci.
Que j'aime bien certains des tournants que prend ma vie ces temps-ci.
Que j'aime certains mots, mais pas toujours le propos.
Que j'ai besoin que quelque chose se passe.
Qu'il est agréable de conduire une voiture la nuit. Que j'ai presque envie d'y aller, là, maintenant.
Que j'ai une mémoire sélective.
Qu'il est difficile de comprendre comment agissent les gens. Qu'est-ce qui les motive vraiment.
Que je trouve tout le temps que ça ne va pas assez vite. Mais si c'était mieux... ?

Ça sera ça pour ce soir. Rien de plus que je sois capable de dire il me semble.

Vous. Oui, vous.

Parfois, ils m'arrivent de me demander qui vous êtes. Bien entendu, avec le temps, j'en reconnais plusieurs dans les commentaires. Des habitués qu'en général, j'aime beaucoup et à qui je m'attache. Je suis comme ça, moi. Une vraie quétaine.

Sauf que.

Vous êtes beaucoup plus que mes habitués à me lire. Je le vois dans mon nombre de visites. Et je me demande... Qui êtes-vous ? Oui, oui, VOUS. Juste une petite curiosité comme ça ! Héhé !

vendredi 21 mai 2010

Ma photo de profil

Parfois, je me questionne un peu, suis perplexe sur ce que vous pouvez penser de ma photo de profil. Surtout, vous, messieurs.

Je me questionne parfois sur comment vous l'interpréter cette image. Car j'ai des commentaires sur la grosseur du soutien-gorge (donc de mes seins en l'occurence), sur le fait qu'on aimerait bien voir ce qui s'y retrouve et pas juste le truc vide,  un mot juste sur la photo en général pour montrer que c'est là un truc qui fascine.

Comprenez-moi, je n'ai pas l'intention de la changer, je l'aime ainsi. Mais ce n'est pas une invite sexuelle. Je ne vous connais pas mes chers. Et vice versa. Bon, d'accord, je ne dis pas que ça arrive souvent qu'on l'interprète ainsi. Mais parfois, on dirait que c'est ce que vous pensez... Je peux me tromper, mais bon !

Si j'ai mis un soutien-gorge accroché à une porte entrouverte, c'est tout simplement pour indiquer, par une photo, une invitation à entrer dans mon intimité. Mais pas mon intimité sexuelle (bien que je puisse parler un peu de sexe ici... là n'est pas le sujet), juste mon intimité au sens large. Parce que je parle souvent de sentiments assez personnels ici. Je l'ai choisi lilas, car cette couleur ça représente le féminin, le romantique, ce genre de truc. Mais que ça reste quand même un soutien-gorge. Donc romantisme et femme moderne si on veut. Je crois que j'en avais déjà parlé d'ailleurs. Tant pis, j'en reparle ! 

Vous en pensez quoi vous de cette photo de profil ?

État littéraire

Il m'arrive souvent d'avoir des discussions sur l'écriture, les éditeurs, ce qui se publierait ou non et ce genre de choses. Bien entendu, je le dis toujours, ce n'est que mon humble opinion. Mais le fait est qu'il y a peu d'endroits où je crois avoir un jugement aussi sûr que là-dessus. Bon, peut-être dans mon boulot où je suis aussi de bons conseils, mais rien ne sert de parler de ce que vous ne savez pas...

Mais pour en revenir à l'écriture, le domaine littéraire d'ici et d'ailleurs, il y a plusieurs raisons pour lesquelles je crois en mon jugement. La quantité astronomique de livres, d'auteurs d'ailleurs, mais beaucoup d'ici, que j'ai lus, mon certificat en création littéraire, certaines connaissances que j'ai eues dans le domaine, mon envie personnelle de publier qui m'a amené à lire certains bouquins, à faire certaines réflexions... Je ne dis pas ça pour me vanter ou pour me prétendre infaillible. Je le dis parce que dans la vie, personne ne reconnaîtra nos forces pour nous. Il faut savoir le faire. Peu importe le domaine.

Tout ça pour dire, je ne sais trop quoi, je vous dirais... Peut-être pour vous dire que si vous avez des questions, je suis là. Pour vous parler de moi un peu possiblement. Pour vous dire aussi à quel point il est difficile de trouver des personnes à qui faire confiance pour lire mon manuscrit et me donner un avis éclairé et qui le ferait avancer dans la bonne direction, celle où je sais que moi je veux l"envoyer. Je n'ai que deux personnes qui me viennent en tête. Deux qui me l'ont proposé d'ailleurs (quoique ça n'indique rien, car tout le monde me le propose). Malheureusement, ces deux personnes là viennent d'un peu nulle part si je peux dire ça ainsi. Je n'ai pas envie de vous expliquer ce que j'entends par là. Juste peut-être vous dire que je me questionne. J'ai déjà un avis sûr sur une version écourtée (un peu moins de la moitié) que j'ai soumis comme projet final de mon certificat. Un bon avis avec des commentaires excellents, pertinents et un A-. Donc je suis dans la bonne direction. Sauf que parfois, ces temps-ci, je me dis qu'il serait peut-être temps de passer à une autre étape, un autre avis. Mais j'ai confiance en peu de gens pour ça. Et du coup, je suis un peu embêtée. Je me fais confiance pour m'évaluer. Mais c'est clair qu'un avis extérieur m'aiderait ou m'apporterait autre chose. Donc je songe. Ces deux personnes de nulle part ? Ou peut-être j'ai une amie aussi, qui lis beaucoup, qui serait pas pire pour évaluer je crois. Pas aussi bonne que les deux autres. Mais bon, je songe, je songe....

Rapide de fin de soirée

Ça vous arrive vous d'être vraiment, mais vraiment fatigué(e) et n'avoir vraiment, mais vraiment pas envie d'aller dormir ?

Pas envie là. Pas que vous arriverez pas à dormir. Ça vous tente juste pas. Un caprice genre. Une enfant de 5 ans qui "chigne" et qui dit : "Je veux pas !" avec une grosse moue boudeuse.

Ça vient de me prendre du baillage en maudit pour que je me décide à y aller. Finalement.

Donc j'y cours. Tout doucement. Avec un brin de nostalgie je dirais. Que je ne m'explique pas. Un peu grâce à vous tous. Ok, ok, c'est l'heure qui doit me rendre comme ça. Je me tais et je vous promets des textes plus profonds pour compenser un peu.

jeudi 20 mai 2010

Quick

J'hais ça avoir envie de faire quelque chose (souper, sortie, verre, whatever...) et constater que ma soirée s'étend devant moi comme un long truc ennuyant et mortel. Soupir...

3 semaines avant mon prochain voyage

Ça va faire bientôt presque un an que je ne suis pas partie en voyage. JE SUIS PU CAPABLE D'ATTENDRE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ok, je sais, je sais, ça fait peut-être beaucoup plus longtemps que ça que vous n'êtes pas partis. Mais moi, les voyages, je suis accro. Donc un an, c'est disons le maximum pour un entretien minimal de mes besoins d'ailleurs.

J'ai hâte, j'ai hâte, j'ai hâte.

3 petites semaines.

En attendant, je regarde mes photos et je patiente.

Tiens, en voilà une pour vous faire patienter, vous :
Vous partez bientôt ?!? :)

mercredi 19 mai 2010

Criss de blogspot qui fuck !!!!!!!!!!!!!!

J'ai essayé de répondre à vos commentaires. J'en ai laissé quelque-uns sur vos blogues. Tout avait l'air beau. Je reçois aussi des courriels comme quoi vous auriez reçu mes commentaires. Et je reçois des commentaires sur le texte que je viens de poster.

MAIS TABARNAC Y'A RIEN QUI APPARAÎT NULLE PART !!!!!!!!!!!!!! WTF !!!!!!

L'éphémère des choses

Tout est trop volatile. Tout est trop fragile. Ce n'est pas que je déteste les changements. C'est que je déteste le caractère éphémère des choses. De bien des choses à tout le moins.

Cette connection vite oubliée, cette amitié qui tombe dans l'oubli, ces gens qui déménagent trop loin... La vie est une suite de deuils plus ou moins faciles à faire.

J'ai eu des deuils d'amitié déchirants. Des enterrements d'amour. Parfois mort-nés. Des amis qui ont déménagés leurs pénates loin sur le globe. Des voisins qui sont partis. C'est peut-être bizarre ce truc de voisins. Mais, dans mon bloc, on a déjà fait des partys de Nowell de bloc ! À Montréal !! Puis, il y a les collègues qui disparaissent du jour au lendemain. Pourtant, on les aimait bien. Et il y a eu les disputes. Trop de deuils...

En fait, ce n'est peut-être pas tant le caractère éphémère des choses que je déplore. Plutôt celui des gens. J'ai l'impression que ma vie est jonchée des cadavres de ces relations qui sont terminées. De celles aussi qui n'ont jamais commencées, mais qui prennent parfois plus de place que les premières. Un long cimetière. Plein de tombes. Certaines grises et abîmées; d'autres, encore un peu trop fleuries. Je suppose que c'est comme ça quand on s'attache trop et trop vite...

mardi 18 mai 2010

L'outrance de nos consommations

Il y a quelques posts sur la blogosphère qui m'ont amené une certaine réflexion aujourd'hui.

Les cupcakes de SP4M et le magasinage d'Ariane.

Ces besoins intérieurs que nous avons et que nous comblons par l'extérieur.

Manger un cupcake (ou un gateau Mccain ou de la crème glacée ou quoi d'autre...), baiser, magasiner et dépenser compulsivement...

Notre société en est une de consommation. Et lorsqu'on a mal, qu'on souffre un peu, qu'on a besoin de réconfort, on pige dans nos petites compulsions de choix et on savoure.

Ce sucre qu'on mange en vitesse, cet orgasme qu'on vole à n'importe qui, ces achats, peu importe lesquels, qui nous font soupirer d'aise.

Sommes-nous collectivement si mal pour répondre à nos besoins intérieurs par de la consommation à outrance, des besoins extérieurs, des besoins qu'on comble comme on le peut et pas nécessairement toujours comme on le devrait ?

Je ne veux pas dire qu'il n'est pas agréable de manger un bon dessert, d'avoir un orgasme fulgurant ou de s'acheter un joli vêtement. Au contraire. C'est juste que parfois je discute les raisons derrière ces gestes. N'y aurait-il pas moyen de se trouver d'autres remèdes ? Plus adapté à chaque petit moment d'émotion qui le provoque ? Ne nous laissons-nous pas un peu trop aller dans ces petits besoins-là ? Parce que c'est plus facile que d'aller voir plus loin. Parce que c'est plus simple que de se creuser dans le coeur et dans le cerveau.

Il faut dire que notre société en est tellement une de performance qu'aussitôt qu'une petite baisse se présente, il faut vite, vite chercher à se remonter. Et qu'y a-t-il de mieux pour ça que de l'outrance éphémère ?!

Hmmmm, compulsions, venez à moi...

Vaut même pas la peine de titrer ça

Souvent, le matin, je descends quelques stations de métro d'avance pour marcher un peu.

Sur Ste-Catherine.

Ces jours-ci, ce qui me vient en tête, c'est que je m'arrêterais bien sur une terrasse. Un peu tôt quand il est aux environs de 9ham ! :-o Hummmm, sangria fraîche....

Donc ce matin, j'ai essayé de changer mes idées. Mais vous ne m'avez pas aidé messieurs. Je cherchais la foule à la recherche d'hommes-objets. Trop peu ce matin, trop peu.... C'est triste. (Mais il y en avait quand même un peu mesdames je vous rassure ! Héhé ! )

Bon, ce truc ne lèvera pas haut, c'est clair... J'abandonne ! ;)

Par un fil

Quand l'amitié tient par un fil, faut-il le couper ou essayer quand même de tisser ?

lundi 17 mai 2010

Ce qu'on m'a dit aujourd'hui

- As-tu commencé à prendre de la coke ? (Non)

- T'as baisé en fin de semaine ? (Non)

- Défense de manger du chocolat avant au moins midi. (Bouhhhhhh ! )

- Ça sent la bonne humeur quand on passe derrière toi ! (Ah ! oui, ça sent quoi ?)

- T'es un peu over de top. (Bon, bon, bon. Mais je suis en forme baooonnnnnnnnnn ! )

- Veux-tu un calmant ? (Tellement pas !!)

À vous de déterminer si j'ai de drôles de collègues ou pas !

En attendant, tant pis pour ceux qui aime pas. Moi, je reste de bonne humeur et je saute partout ! Euuuhhh ! Bon disons, je re-sauterai partout demain matin. Parce que j'ai quand même fait 7km de jogging en tout dans ma soirée. Ça m'a calmée un peu. Un peu. Pas mon sourire. Je suis bien contente que l'endorphine soit une drogue légale et gratuite. :)

Pis j'vous aime ! Pis j'vous fait un gros câlin ! En fait, je fais un gigantesque câlin collectif et je vous inclus tous. Allez, on se serre un peu : y'a de la place pour tout le monde ! Héhé !

Mr Sunshine, je vous aime ce matin !

Soit mon petit nuage de pluie intérieur est passé, soit le soleil a un effet miraculeux sur moi.

Je ris depuis ce matin parce que j'ai créé accidentellement le kit parfait du noir et blanc. Au point de sautiller jusqu'au bureau de ma collègue pour le lui montrer en lui demandant si elle veut rire.

J'ai juste envie de danser et faire tourbilloner ma jupe autour de moi.

Je souris et chante (dans ma tête).

Et je crois que je vais cascader de rires toute la journée !

Vive le soleil !

Ça vous fait le même effet vous ? :)

Extraits de coeur‏

L'autre jour, Caro, sur son blogue, a inséré une page d'un ancien journal intime. Sans vous en livrer une au complet, je me suis montrée curieuse de voir ce que ça pourrait donner de vous pitcher au hasard quelques courts extraits de coeur de mon dernier journal. Avant-dernier disons puisque ce blogue a pris la place d'une version papier un peu plus désuète.

"Ma solitude me tue. Ma solitude est d'une présence trop forte. J'aimerais avoir quelqu'un. Pour me serrer, pour m'aimer. Je voudrais presque prendre n'importe qui pour oublier mon vide immense."

"Il y a encore eu plein de sang aussi. Les médicaments ont amélioré la première semaine, mais là, il me semble que c'est pire. Difficile à dire. Je ne fais pas la mesure de ce sang que j'expulse. Mon corps est aussi sombre que mon esprit."

"Il me semble difficile d'angoisser lorsque quelqu'un dort à côté de soi. De toute façon, il suffit de se coller, de regarder l'autre, de le réveiller pour lui parler ou faire l'amour... Bien entendu, il faut être bien avec cette personne sinon le raisonnement ne tiendrait pas le coup."

"Aujourd'hui, tu as eu ce regard que tu as parfois, ce regard qui me charme, qui m'enivre, qui me rend complètement folle. L'apothéose de ma journée, l'envie folle de te sauter au cou au vu et au su de tous."

"As-tu un désir de moi aussi fort ? Car je sais que tu as le désir de moi. De ça, j'en suis certaine."

"J'ai le ventre noué, contracté comme un poing fermé. Une fébrilité, un stress, une appréhension, une hâte, de l'envie, de la peur, de l'impatience qui me sortent par les oreilles."

"Je n'ai que cette envie de ne pas m'épargner. Car parfois, il faut aller au bout de soi pour mieux remonter. Aller bien bas pour ne pas couler. Je sais que tout ça est immensément contradictoire... Je suis ainsi faite. Je veux pousser mes limites jusqu'à des extrêmes. Pour peut-être juste me faire un peu peur, assez peur pour revenir à la surface."

J'aurais pu vous donner plus long. Mais ça m'appartient. Souvent la phrase avant, ou celle après, en disait trop. J'ajouterais juste que des extraits comme ça, j'en ai des tonnes. Des trucs drôles, tristes, pathétiques, euphoriques, joyeux, obsédés, morbides, sexuels, ridicules, sympathiques.... De toutes les sortes. La première page de mon premier journal, je l'ai faite le jour de mes 9 ans. Toute jeune. J'y énumérais la liste des cadeaux que j'avais eus. Avec le temps et les années, j'en ai remplis des cahiers. J'ai évolué. Mes écrits aussi. Parfois, je délaissais. Dans les périodes plus faciles peut-être. Puis j'y revenais. L'écriture, je l'ai toujours eue. Elle fait partie de moi. Heureusement. Je dis souvent que sans les livres, je ne sais pas... Mais dans le fond, sans l'écriture non plus, je ne sais pas...

Réflexions douteuses‏

Ce post ne fera pas exactement dans le politically correct. Ne serait-ce que par ma prochaine phrase.

Parfois, je crois que j'aimerais presque être une itinérante. Voilà, c'est dit. La shocking phrase un peu douteuse. Bien sûr, le mot presque est celui qui prime dans la phrase. Voici quand même ma réflexion sur le sujet. Tant qu'à avoir commencé...

Je les regarde souvent dans le métro. À dormir enroulés dans leurs couvertures. Et ce qui me vient en tête, aussi idiot et stupide soit-il (car ça l'est), c'est ILS ONT UN BUT. Ils doivent lutter pour leur survie. Ils ne se perdent pas en considérations stupides, en espoirs futiles, en envies superficielles. Ils ont un but clair, un but noble et vrai. Bon je généralise et j'enjolive (souvent le but est drogue ou alcool), mais vous voyez peut-être où je veux en venir...

Qu'est-ce qui nous pousse, nous les autres plus riches, à nous lever le matin et à faire notre journée ? Accumuler de l'argent ? Consommer plus que nécessaire ? Ne pas profiter de la vie parce que nous sommes occupés à la gagner ? ... Je ne dis pas que ce n'est pas le but de certaines personnes. Chaque personne doit trouver sa raison d'être ici. Mais je crois qu'en général, nous sommes menés par trop de buts superficiels et pas assez par des buts nobles et vrais (comme la survie, but initial de notre existence). (Putain, je suis philosophe moi là....) Mais alors, pourquoi la plupart des gens se laissent-ils mener, emprisonner par la société ? Parce que c'est trop facile ? Et comment, comment on peut combattre ça et ne pas s'endormir dans une vie trop banale, trop ordinaire, trop en surface ? Bien entendu, je ne crois pas que l'itinérance soit une solution. Au contraire. Mais ça m'a fait réfléchir, m'a amené un questionnement. Et ça fait penser que nos valeurs les plus vraies, nous les perdons de plus en plus...

dimanche 16 mai 2010

Le client N'A PAS toujours raison‏

Oh ! croyez-moi, la fichue phrase qui dit que le client a toujours raison, moi, je l'emmerde. Ça fait assez longtemps que je travaille dans la clientèle pour le dire. Bon, ok, certains diront que du côté de la personne au service à la clientèle, c'est de plus en plus merdique. Mais ce n'est pas le sujet de mon post. Non, le sujet, c'est vous, infâmes clients détestables ! Vous manquez de savoir vivre. Effrontément. Et d'intelligence. Mais ça aussi, c'est une autre histoire. Disons que le sujet du client fait monter en moi plusieurs anecdotes savoureuses et différentes.

Bon allez, je ne serai pas méchante et je vous tout de suite vous donnez quelques exemples délicieux de ces gens qu'on voudrait bien étriper. Ou dont à tout le moins, on voudrait la réplique en poupée vaudou. Entendu dans des oreilles près de chez vous (les miennes en l'occurence) :

- Et je ne vous dis pas merci.

- En tout cas, j'espère que j'ai réussi à te frustrer.

- Mange un criss de char de marde !

Oui, je sais... Que de pittoresques et de savoureux dans ces charmantes phrases. Et je ne les tiens pas d'un ami du voisin de la soeur de. Non, non. On me les a dites personnellement ! Et non, je ne suis pas du tout mauvaise avec les gens ! ;) Au contraire. J'ai une petite voix bonbon et j'aime faire des farces. Bon, il arrive que j'aie un petit ton fendant. Mais seulement si vous l'avez mérité. Héhé ! Tout ça pour dire que les connards et connasses qui pensent que le client peut tout se permettre, moi, ils me font chier !

Bon, maintenant que j'ai ventilé, il est temps de vous faire la morale. :) Gentiment quand même !

Soyez G-E-N-T-I-L-S avec les gens qui vous servent. Dites leur bonjour (un gros minimum), faites des jokes (même plates) et ayez un petit sourire dans la voix (si vous êtes au téléphone) ou dans la face ! La personne qui vous sert est une peau de vache ? Après un bonjour et deux ou trois sourires, je vous permets de l'insulter copieusement. C'est ti pas beau la vie ?? :)

samedi 15 mai 2010

La vérité toute crue

Comment je pourrais vous dire ça ? Oui, comment ?

Bah ! allons-y comme ça vient.... Vous l'aurez remarqué, ces temps-ci, j'ai l'humeur un tantinet plus bas que dernièrement. Tout ce qui monte redescend et l'inverse. Non, je ne parle pas des humeurs des messieurs. Vous me pardonnerez l'humour douteux d'une soirée solitaire où j'ai pris deux petites coupes de bon vin (Oui, Lili, j'ai suivi ton conseil et ouvert une pas pire bouteille même sans bonne compagnie).

Bon, c'est moi où je tourne un peu en rond ? Et je parle pour ne rien dire ? Tant pis, c'est mon blogue. Pour une fois que je me permettrais un post qui ne donne pas grand chose. Ça se fait sans arrêt sur la blogosphère (euhhhh, chuis bitch un peu là-dessus, dsl mes chéris, j'vous aime tous beaucoup). Mais bon, on ne sait pas toujours où on va avant d'être partie...

Je me sens seule. C'est ça qu'il y a. Mais ça aussi, vous l'aurez remarqué dans mes derniers posts. Quoi ? Ce n'est pas moi ça de faire dans le secret et le mystère. Bon... encore que ! Je me sens vraiment seule. Du genre, j'en ai marre. Du genre, je veux quelqu'un. Pour une nuit, pour la vie. Quelqu'un. Putain de merde ! Je dis vraiment n'importe comment. Pas n'importe quoi. Juste que je dis ça tout croche. Maudit vocabulaire qui ne veut pas s'enligner dans mon cerveau. Je pourrais faire l'effort. Mais je ne veux pas que les mots s'enlignent adéquatement. Ça sert à quoi ? J'ai même pas l'excuse d'être saoule. J'ai juste envie d'être merdique dans mes propos. De ne pas faire d'effort. Pourtant, j'aime les beaux mots. J'aime les belles phrases. Ça me rend dingue même. Mais là, rien à foutre. Je suis juste dans une drôle d'humeur. Et y'a cette chanson qui joue. La première fois que je l'ai entendue, coup de coeur. Quand je me suis achetée le CD, j'en ai eu pour 20 fois au moins à l'écouter en boucle. Une chanson qui te crie la merde. Une chanson d'amour bien entendu. Il y en a trop de ça. Mais on aime. On en redemande. On aime quand ça nous joue dans les tripes au plus profond de soi.

Je dois être une romantique finie. Ou peut-être pas. Le romantisme, je l'ai désappris dès le premier baiser. Mais on s'en fout. C'est pas important.

Qu'est-ce qui compte vraiment dans la vie ? La vérité toute crue.

Allez, je veux de la vérité toute crue. J'en veux.

Tes regards‏

Tes regards, c'est de la drogue pour fille paumée. Ils partent toujours un peu par-dessous. Tu le sais trop que tu es en sursis. Donc une gêne, une retenue. Le regard de quelqu'un qui tente d'apprivoiser un animal farouche. Un sourire discret. Tu attends une permission. Et moi, je me braque, je me soulève intérieurement, je rue. J'hésite en me rappelant cette colère si légitime. Mais je fonds un peu. Comme un morceau de chocolat sous la langue. Je sens que la barrière cède. Et toi, tu le vois. En vitesse, tu t'engouffres. Tu me fonces dedans. Heureux comme un enfant.

Ton regard appuyé... Une caresse sur ma peau avide, sur ma peau assoiffée. Mais toujours un peu par en bas. Parce que si je cède, mes yeux restent défensifs, mon corps se défend toujours, mon esprit se révolte. Je me sens comme un volcan. Qui bouille, remue et s'excite. Mais qui n'explose pas. Tes regards l'activent et le désactivent. M'active et me désactive. Tes regards sont collants, s'écoulent sur moi, cherche une approbation. J'ignore pourquoi tu en as tant besoin. Mais ce n'est pas difficile de voir que tu me réserves tes joies d'enfant coupable. Tu les gardes juste pour moi. Tes regards, ce sont ceux d'un gars paumé.

vendredi 14 mai 2010

Exercice de styles‏

Il y a plus d'une façon de voir une histoire.

***
On peut le raconter comme si on parlait d'une autre :

Elle avait l'air si triste. Un petit visage fantôme et de la peine plein le coeur. Difficile de savoir ce qui se passait dans cette jeune tête-là. Il n'y avait plus qu'elle et une autre fille dans la classe. Tous les autres étaient debouts à l'avant. Ils avaient déjà été choisis. Comme d'habitude, elle serait dans le peloton des deux ou trois dernières à être appelées. Elle était bonne à l'école. Pas dans les sports ni dans les amitiés enfantines.

Comme d'habitude, il y a avait ce malaise. Ce je ne veux pas la choisir celle-là. Elle se trouvait moche. Et grosse. Et laide. Elle ne l'était pas vraiment. Mais on lui avait martelé si souvent que c'était imprégné dans elle. Sur elle. Comme une seconde peau. Gluante et dégoûtante.

Elle avait la tête si basse. Elle ne semblait pas vouloir la relever. Mais elle l'a fait. Un regard qui tue. De grands yeux écarquillés, effrayés par la vie. Elle a eu l'air de voir quelque chose de très triste. En regardant ce gars face à elle. Un grand maigre avec un drôle d'air. Il avait le regard clair. Doux. Un regard qui l'a prise dans ses bras une fraction de seconde. Elle a accepté. Sans mot.

Puis, elle a rebaissé la tête. Découragée. Un peu moins et encore plus à la fois.

Ce jour-là, elle a été l'avant-dernière à être choisie.

***
Il y a le dialogue aussi.
 
- T'es en 5e année, non ?
- Oui.
- Pourquoi t'as l'air si triste ?
- Tu devines pas ?
- Y'a tellement d'raisons possibles. Tu t'trouves laide ? T'es pas populaire ? T'as l'impression qu'y'a personne qui t'aime ? Y'en a tellement...
- Tu vois bien qu'y reste juste 2 personnes à choisir pour les équipes... Chu toujours la dernière ou l'avant-dernière. Ça change jamais. Le monde m'aime pas.
- Les jeunes sont méchants. Gratuitement.
- Oui, mais pourquoi avec moi ? Moi j'ai rien fait... T'as vu son regard ?
- Oui. Mais même si je l'avais pas vu... Ça marque. Surtout les p'tites filles abîmées.
- Y'me comprend. Un peu. J'le sens. Ché pas pourquoi j'l'aime bien. Mais j'l'aime bien. J'l'aime plus que bien. Pis des fois, c'est con, mais j'ai l'impression qu'lui aussi.
- Tu sais qu'tu devrais pas t'trouver aussi laide ou grosse ou détestable ?
- Mais j'le suis.
- Non. Tu l'sais juste pas encore.
- Ça pas rapport. On l'est ou on l'est pas.
- Non. J'te jure. En vieillissant, ça change.
- Quesse qui change ?
- Tu verras. Ça va t'faire d'la peine aujourd'hui d'être l'avant-dernière choisie. Mais tu vas t'en rappeler. Pis au bout du compte, tu vas survivre pas pire. La vie, ça va souvent en s'améliorant... Maintenant, on le sait. À 29 ans. Sois patiente. Essaie de l'être le plus possible.

Le dialogue entre le soi de maintenant et le soi de jadis vous aurez compris.

***
Notre histoire est gravée en nous. Souvent, ce n'est qu'un chapelet d'évènements bien anodins. Celui-là, j'aurais pu en faire 100 versions différentes. Ce souvenir-là, je l'aime bien même s'il est triste. Parce qu'il fait partie de moi. Parce qu'il m'a appris bien choses. À cause d'un seul regard. J'en ai même déjà parlé indirectement quelque part sur ce bout de toile je crois. Peut-être pas non plus. Ça importe peu. Je voulais juste vous le partager.

jeudi 13 mai 2010

Le célibat‏

Être célibataire, c'est...

Rentrer seule chez soi.
N'avoir personne pour vous accueillir à votre retour au travail.
Devoir des quêter des câlins quand vous pouvez, pas quand vous voulez.
Boire du vin cheap jusqu'à vous saouler... seule.
N'avoir personne pour vous aider à rentrer les sacs d'épicerie.
Vivre dans un bordel quand vous êtes malade parce que vous n'avez personne pour vous aider à vous ramasser.
Manquer de sexe. Ou en avoir trop, pas toujours très bon.
Vous réjouir comme une collégienne chaque fois qu'un gars vous fait un sourire trop appuyé.
Préparer tous vos soupers et les manger trop souvent avec un ordi ou une télé.
Ne pas être invitée chez vos amis... en couple, pour les soupers de couples.
Trouver difficilement des partenaires de voyages.
Détester les questions fatiguantes de votre famille pendant le temps des fêtes.
Ne pas vous réveiller avec un sourire couché dans votre lit à côté de vous.

J'aurais pu continuer longtemps. J'aurais pu aussi nommer des avantages de plutôt que cette liste d'inconvénients. Vous aurez compris que ce n'était pas le but. Je n'ai pas envie de trouver des avantages au célibat. J'ai envie de rencontrer l'amour ! Et j'ai envie de nommer les avantages de l'amour. Même si je sais qu'il est rarement parfait. Chacun ses préférences.

Légèreté‏

L'autre jour, j'écoutais la télé (ça m'arrive) et il y avait Dany Laferrière en entrevue. Il a dit quelque chose qui m'a beaucoup touchée. Dans son sens en contexte, mais encore plus dans son sens hors contexte. Il parlait bien entendu d'Haïti. Il disait en substance que ce qui est léger survit et ce qui est lourd tombe. Il parlait littéralement des fleurs encore debout à Haïti alors que les immeubles étaient tombés. Oui, en contexte, c'est fort touchant.

Mais je me suis mise à penser. Et, hors contexte, je trouve qu'il y a là un message encore plus grand. Combien sommes-nous à traîner un lourd bagage, des émotions négatives, des complexes, des rancunes, des tristesses ? Un bagage très lourd, pesant, qui nous scie les épaules. Et bien, à le traîner toujours ce bagage, on finira par en mourir !

Oui, on fini tous par mourir vous me direz. Mais doit-on pour autant mourir de lourdeur émotionelle ? C'est pourquoi, je crois fermement en l'importance de se décharger, de goûter de plus près à la légèreté. Il ne sert à rien de tout garder en soi. S'il le faut explosez, pleurez, vivez, souffrez. Mais surtout ne gardez pas cette loudeur comme un précieux trésor caché au fond de vous. Ce truc qui vous bouffe l'âme ne le mérite pas !

Alors, de quoi devriez-vous vous décharger aujourd'hui ?

mercredi 12 mai 2010

Brève d'avant sommeil

Y a-t-il quelque chose de plus humain que d'avoir envie d'un câlin ?
.
.
.
J'ai envie d'un câlin.

Je suis fatiguée ou Le post d'un déprime passagère (si on se fie aux probabilités)

Je suis fatiguée. Et ENCORE enrhumée (c'est rendu un running "gag" dans mon entourage...). Oui, bien fatiguée... J'ai l'impression que ma vie se passe à courir comme une poule pas de tête. Pas que je sois insatisfaite de ma vie. Sauf que je l'ai déjà dit... Si c'est juste ça la vie, juste ce que j'ai en ce moment, je cherche à comprendre pourquoi on lui voue un tel culte.

Je crois que j'ai une vie assez pleine en général, assez remplie. Sauf que là, j'ai l'impression de ne pas avoir de place pour les petites choses ou les vraies choses. Je me transforme en robot d'efficacité. Et le reste du temps, j'ai juste l'énergie de végéter. Je repousse mon chat qui veut me coller (coeur brisé), je ne prends pas le temps de m'étirer dans mon lit le matin quand le cadran me réveille, je mange la plupart du temps en vitesse et devant la télé et l'ordi, je fais souvent deux choses en même temps, je cours chaque matin pour me préparer à aller au boulot et ainsi de suite à l'infini. Ma vie est rendue une criss de foutue mon(s)tre !

Ce qui est fou, c'est que je fais plein de choses plaisantes, que ma vie je crois qu'on peut la dire belle dans son ensemble. En plus, je n'ai ni enfants ni amoureux donc ça laisse à penser que du temps libre, j'en ai. Mais je suis fatiguée. Juste fatiguée. Est-ce ma vie qui est si pleine que ça ? Ou n'est-ce pas plutôt moi qui suis si vide parce que je n'ai pas les choses que mon coeur désire le plus et que ça, ça prend beaucoup de place ?

Oui, ma vie est belle. Mais à quoi ça sert ?

mardi 11 mai 2010

Questionnement qui tombe par hasard sur mon 200e

Depuis quelques temps, je pense parfois à mettre la clé dans la porte ici. La question est pas d'aimer ça ou pas. J'aime. Mais j'ai mes doutes. Et parfois aussi, je trouve ça vain...

Je me demande si c'est juste parce que je suis fatiguée. Ou si c'est mon humeur générale assez fabuleuse des derniers temps qui me quitte. Pour laisser place à de vieux réflexes d'auto-sabotage, de quêtage et de noirceur.

...

Précision sur l'impulsivité‏

Parfois, ça m'agace.

Les gens pensent que parce que tu es impulsive, tu fais TOUT sur un coup de tête. C'est faux ! Je fais plutôt CE DONT J'AI ENVIE sur un coup de tête ! Ce dont je n'ai pas envie, je continue à m'en foutre !

Voilà une nuance ! Importante.

lundi 10 mai 2010

Le vide des corps‏

Baiser pour tenter de combler un vide, c'est comme mettre un plasteur sur une hémorragie.                     Martine l'impulsive ;)

On l'a presque tous fait. Accepter un pénis, prendre un trou, dans l'espoir fort illusoire, de combler un vide à l'intérieur de soi. Ce n'est certes pas moi qui le condamnerait. Au contraire.

Mais le fait est que c'est réellement illusoire. Écarter les jambes, ça occupe, ça fait jouir, ça fait passer un bon moment, ça calme et ça comble les pulsions. Mais ça ne sera jamais un remède au vide. Plutôt un plasteur sur une hémorragie. Se soigner avec le mauvais remède, avec le mauvais soin.

Pendant les coups de hanches, on y croit presque. La tête nous tourne, on la perd, ça étourdit, ça enivre. Puis après, il s'en va, ou elle, selon votre sexe et vos préférences, et vous restez seul(e). Sur la table d'opération, plein de grosse lumière vive sur vous, le visage un peu hébété. Fin seul(e). Et en tâtant votre ventre ou votre poitrine, vous sentez bien que c'est différent, qu'à l'intérieur le vide prend encore plus de place. Et puis, vous regardez sur le sol et vous voyez le plasteur qui traîne. Votre réflexe, c'est de mettre vos mains sur votre ventre pour empêcher le sang de s'écouler si vite. Mais ça ne marche pas.

Du coup, il vous faut un autre plasteur.

Messieurs, seriez-vous médecins ? Je serai patiente...

Questions de perception‏

Il y aura eu la version 1.
Puis la 2.
Voici donc la 3. Mais de façon plus large disons.

Je suis toujours un peu surprise lorsque les gens me disent la perception qu'ils ont de moi. Je suis quelqu'un qui me connaît bien. Très bien même. Mais de l'intérieur. Une vision que j'ai accumulée à l'intérieur de moi avec mes pensées, mes expériences, mes joies, mes peines...

Puis arrive l'Autre. Celui/celle qui ne sait pas tout ce que j'ai à l'intérieur. Qui me perçoit en surface, plus ou moins intimement selon les gens. Et parfois, cet Autre-là donne une opinion, énonce une qualité ou un défaut, mentionne une façon d'être et je reste la plupart du temps un peu surprise. Parfois parce que la personne m'a bien saisis; d'autres fois, parce que je n'aurais jamais pensé que c'était ce que je dégageais. Et ce n'est pas là nécessairement un point négatif. C'est parfois même le contraire. Mais le fait est qu'il y a une différence. Nuance entre mon moi intérieur et l'autre, celui extérieur, que je vous laisse voir à ma convenance.

Je pense à ça parce que je repense à cette rencontre que j'ai eue vendredi avec deux blogueurs que je ne connaissais pas encore dans le réel. Deux personnes, ma foi, fort sympathiques. ;) Et que cette question de perception, celle qu'ils avaient de moi et vice versa, est venue sur le plancher. Je dois avouer qu'ils m'ont suprise. Surtout dans leur unanimité assez énergique à dire que j'avais une certaine ''attitude''. Au final, ça semblait plutôt positif comme opinion. N'empêche, j'en suis restée étonnée. De ça et de d'autres perceptions qu'ils avaient aussi. Par rapport à mes écrits. Par rapport à moi en vrai. Au bout du compte, je crois que j'aime bien. Et nous avons passé une très belle soirée ! C'est indiscutable... pour moi ! J'vous taquine vous deux : je sais que vous avez bien aimé aussi ! ;)

Mais, pour revenir au vif du sujet, ça vous arrive aussi vous d'être confrontée, positivement ou négativement, à l'opinion que les autres ont de vous, leur perception ? Et, parce que je suis fort curieuse, c'est quoi votre perception de moi ? Quoi... j'ai une tribune, j'en profite ! :)

dimanche 9 mai 2010

Le deuil du parent parfait‏

Cette expression-là, je l'ai trouvée assez tôt. Probablement parce que j'ai su assez vite que la perfection n'existe pas chez les parents. Pas que les miens étaient de mauvais parents. Au contraire. Mais bien entendu, ils n'étaient pas parfaits. Parce que la perfection n'existe pas.

Ce deuil-là, j'ai toujours pensé que c'était un des deuils les plus difficiles à faire. Comment difficile est-ce d'accepter les limitations et les défauts de nos parents ? Comment difficile est-ce de comprendre que l'amour a de multiples façons de s'exprimer ? Et pas nécessairement celles qu'on voudraient. Car chaque humain porte en lui cet espoir irréaliste d'être aimé de la manière dont il voudrait l'être. Chaque humain porte en lui une idée de la façon dont l'amour doit se manifester et se démontrer. Et souvent, l'autre, face à lui, ne comprend pas cet espoir, cette idée. Et ne fait que montrer de l'amour de la façon dont il a appris à montrer son amour. Façon qui n'est pas toujours ni excellente ni même bonne.

Il y a aussi que certains parents sont mauvais. Carrément. Ils auront joué des poings ou des mots violemment, auront manqué de présence, auront montré un chemin de mauvais exemples, auront suivi une route qui n'était pas conciliable avec des enfants. Ceux-là font des enfants écorchés. Font des adultes qui portent en eux un enfant écorché. Qui portent du malheur plein le coeur. Des adultes qui ont un peu de rage ou qui ont beaucoup de peines. Des adultes qui en veulent. Qui n'arrivent pas à faire le deuil du parent parfait qu'ils espéraient.

Et pourtant, comme nous aimons, nous, les enfants. Il faut beaucoup pour ne plus aimer son parent. Il faut de l'énorme. Car nos parents sont ceux qui nous ont donné le seul cadeau essentiel que nous aurons jamais : la vie. Nous aimons donc. Ils aiment aussi tous ces enfants meurtris. Peut-être plus que autres enfants. Et même adultes, cet amour-là les envahit un peu trop. Parce qu'ils espérent encore. Espérerons toujours. Voudrons toujours qu'un jour leurs parents soient parfaits. Tant qu'ils n'auront pas fait leur deuil... Le deuil du parent parfait.

samedi 8 mai 2010

Talents recherchés‏

Je l'ai déjà dit dans quelques commentaires suite à mes textes dernièrement, je ne vous lis en général pas pour votre talent. Si cette phrase-là en insulte un ou deux, j'en suis désolée. Mais pensez-y, dans votre liste de blogues, combien de blogueurs ont réellement du talent ? Je n'en ai pour ma part élu que deux ou trois depuis mon incursion dans cet étrange monde. Pourtant, je lis quotidiennement beaucoup de blogues et j'en ai consulté encore beaucoup plus.

Mais alors... Pourquoi je vous lis ? Pour une multitude de raisons.

Parce que vous êtes intéressants.
Parce que je me suis attachée à vous.
Parce que vous me ressemblez.
Parce que vous avez un propos qui incite à la réflexion.
Parce que vous avez du caractère.
Parce que vous êtes différents ou originaux.

Chaque blogue a sa raison. Et puis, il faut le dire aussi, j'aime lire.

Beaucoup déplore une certaine époque plus dorée de la blogosphère. Je ne saurais dire puisque cette boîte de Pandore, je l'ai ouvert assez récemment. Au final, de toute façon, un blogue, c'est comme un livre. On a le choix de lire ou pas. Alors pour ceux qui déplorent le manque de talent, consolez-vous. Des livres, des bons, il y en a une multitude. Ici, choississez vos raisons de lire, ou pas, selon d'autres critères. Et rabattez-vous avec passion sur les deux ou trois talentueux...

Fin de soirée

J'étais tout à l'heure dans un drôle d'état. Où j'avais besoin d'écrire. Ça a donné ceci.

Je ne sais pas pourquoi je ressens en ce moment une telle détresse. Car ça ressemble à ça ce que je ressens. Un sentiment obscur, gros, une boule dans le ventre. Qui m'a sauté dessus sans prévenir. J'ai passé une très belle soirée. Ce n'est pas ça. Je ne sais pas d'où ça vient en fait. Je sais juste que là, j'écris et les mots déboulent de moi à toute vitesse. Dans une urgence quasi palpable. Quelque chose qui fait mal et qui étouffe. Je viens de marcher un bout de temps et mes pas étaient rapides et secs. Une solitude de vendredi soir quand il est assez tôt et suffisamment tard pour que les rues de Montréal soient remplies de gens saouls qui font la fête. J'ai l'impression en ce moment que rien ne peut m'atteindre de l'extérieur. Que les rires et les conversations que j'entends sont illusoires. Que les deux garçons qui m'ont adressé la parole tout à l'heure venaient d'une autre plantète. Ou peut-être était-ce moi ?

Je le répète, j'ai passé une belle soirée. Mais cette semaine plusieurs choses m'ont touchée au coeur et à l'âme. Des choses banales au fond. Une petite accumulation. Je vais si bien en général ces temps-ci. Peut-être que mes vieux réflexes d'auto-destruction dont je vous parlais il y a peu de temps viennent-ils me visiter. Histoire de finir la fête avec moi. C'est fou parce que je n'ai pas peur d'eux. Je les reconnais. Je sais que je peux les battre. De plus en plus facilement. Mais ils sont là. Bien présents. Espèrent peut-être un faux pas de ma part. JE LES EMMERDE ! Je les emmerde tant que j'ai l'impression que ma détresse s'en va. Même si ma distance face au monde, elle, reste encore un peu.

J'aurais pu choisir de ne pas vous mettre ce texte-là. Je l'ai écrit surtout pour moi. Que pour moi en fait. J'ai pris mon cahier vu que je n'étais pas devant mon ordi et j'ai vraiment écrit tout croche et bien rapidement.

J'ai décidé de vous le mettre pour une raison. Pour vous dire que les défauts, les faiblesses, les peurs, les détresses que nous avons, si nous apprenons à les connaître, ils s'atténuent. Avant, je n'aurais peut-être que paniquer face à ça. Ou j'aurais pu pleurer. Perdre pied. Maintenant, je sais reconnaître ces moments-là. Et tout le monde sait qu'un monstre fait beaucoup plus peur dans le noir qu'en pleine clarté. Ça reste un monstre, mais c'est moins épeurant. Peut-être le secret d'un certain bonheur réside-t-il là : dans le fait de connaître nos monstres pour pouvoir mieux les contrôler. Les détruire reste l'idéal à atteindre, mais si on y arrive pas, il vaut mieux danser avec eux que de leur laisser le champs libre.

jeudi 6 mai 2010

L'attente

Toujours en phase de non sommeil...

Je pourrais vous dire plein de trucs. Mais si je commence, je ne serai pas capable de m'arrêter j'ai l'impression. Et croyez moi vous ne voulez PAS tout savoir ce que je ne vous dirai pas.

J'écourte donc avec ce qui suit...

Il y a un tel plaisir dans l'attente (même une impatiente peut l'admettre).
Ce qui est dommage, c'est quand c'est le seul plaisir qu'il y a.

Composé hier, ça pourrait s'appliquer à ma vie en entier il me semble...

mercredi 5 mai 2010

Le non choix d'aimer‏

Ils me font rire moi ceux qui disent choisir de ne plus être en amour. Comme si c'était un choix... L'amour, ça déboule à toute vitesse, ça vous rentre en plein ventre et ça vous fout à terre ou ça vous amène au paradis selon la réaction de l'autre. On ne le choisit pas. On l'endure ou on le savoure. C'est selon.

Par contre, il y a une chose qu'on peut toujours choisir. NOS ACTIONS. Alors quand l'amour cogne et déboule, on a toujours le choix. Se fermer comme une huître, s'exiler en Bosnie, s'arranger pour ne plus jamais croiser l'autre. Ou tout déballer à la personne concernée, choisir de prendre le risque et attendre en tremblant la réaction, sa réaction.

Ceux qui veulent éviter l'amour choisiront peut-être la fermeture ou l'exil... Mais le fait est que peu importe pour où on quitte, notre coeur reste avec nous. Il continue de battre dans notre même poitrine. Maladroitement peut-être, un battement sur deux parfois, mais il reste là. Bien ancré, bien épris.

Ils me font rire moi ceux qui disent choisir de ne plus être en amour... Faites ce que vous voulez, mais votre coeur vous rattrapera toujours.

Phase de non sommeil

Je devrais aller dormir. Je suis fatiguée.

Je ne veux pas.

Mon lit est trop grand. Il est surtout trop vide.

Mon lit me fait peur en criss ce soir.

mardi 4 mai 2010

Auto-destruction

Il y a longtemps que j'ai compris que notre pire ennemi, c'était nous-mêmes. Très longtemps. La vie m'a appris assez jeune que nous avions tous en nous une force auto-destructrice.

Mon premier réflexe a été de pleurer, de me lamenter, de m'apitoyer. Si tout le monde était contre moi, même moi, comment allais-je pouvoir me sortir de la merde où je me baignais ?

Ensuite, ça a été une grosse colère. Contre la vie. Contre la merde. Contre tout. Contre le fait que je ne voyais rien qui me raccrochait bien solidement à la vie. Au contraire...

Après, est venue l'acceptation. Une certaine forme d'intelligence. Comprendre que parfois pour mieux évoluer, pour mieux remonter à la surface, il faut aller jouer dans les eaux troubles du désespoir humain. Saisir le passage obligé. Savoir surtout que ça fini par passer.

Cette dernière étape-là, j'y suis encore un peu. Surtout la dernière partie. Assimilier la certitude que toute la merde fini par passer, s'estompe pour laisser place à la beauté. Que la vie est un cycle. Au moins, maintenant, je sais qu'elle est belle. Même dans ses plus sombres laideurs. Mais des fois, c'est dur en criss de penser que ça va passer. Très dur.

La prochaine étape ? Je ne sais pas si j'y suis, mais je la connais. Comme un secret précieux qu'une certaine sagesse m'aurait légué. La prochaine étape, c'est de prendre cette force auto-destructrice si puissante, aller la chercher d'un coup sec et la recycler. Parce que cette force négative, transférée positivement, elle deviendra une alliée précieuse. Une alliée insurmontable. Ce n'est pas encore au point... Mais j'y travaille !

Vautour

Tu te réjouis comme un enfant chaque fois que je te donne des miettes de parole.

Tu me fais chier !

lundi 3 mai 2010

Opinion de gars

Aujourd'hui, j'ai demandé l'opinion d'un ami de gars par courriel sur quelque chose qui disons me tenait à coeur. Vous auriez dû voir la bluette/bullshit qu'il m'a sortie au départ ! Un petit truc rose plein d'un début d'optimiste. Du coup, je lui récris et je lui demande c'est quoi cette merde d'opinion. Qu'il est un gars criss et qu'il sait très bien que... (je vous passe ici certains détails trop personnels). Bien entendu, je reçois une réponse quelques temps plus tard. Franchement plus prononcée et assurément plus négative la réponse !

Après, il m'a expliqué de vive voix qu'il avait dit ça parce qu'il ne savait pas trop ce que je voulais qu'il dise... WHAT ?????? J'ai tu bien compris moi là ? Depuis quand lorsqu'on raconte quelque chose d'intime à quelqu'un, cette personne se doit-elle de dire ce qu'on veut entendre ? Surtout un gars merde ! D'une fille à une autre, on s'y attend un peu. C'est souvent un genre de contrat implicite signé trop jeune. Mais d'un gars bâtard ! Argh !!

Ça m'a quand même fait réaliser quelque chose de fort pertinent. Quand je me donne la peine, je suis crissement bonne pour penser comme un gars et enlever tout le foutu crémage/emballage féminin. Ça fait peut-être plus mal, mais le plasteur est enlevé plus vite. Après, reste à s'arranger avec la blessure...

Leçon

Cette photo-là, c'est davantage mon appareil que moi qui l'a prise.

Je m'envoyais en l'air. En parapente pour préciser.

Parfois, lorsqu'on ne regarde pas trop ce qu'on fait, lorsqu'on ne scrute pas attentivement, lorsqu'on ne tente pas de tout contrôler, lorsqu'on vit pleinement en fait, ça sort quand même très bien.

Peut-être est-ce plus qu'une photo. Peut-être est-ce une leçon de vie...

dimanche 2 mai 2010

Doute de moi

Je déteste quand le doute m'envahit. Quand le coeur me verse d'un côté et de l'autre. Quand j'ai une impulsion qui est juste au point limite. Le point tout juste avant celui qui fait que je n'ai plus aucun contrôle de moi. Là, je l'ai et j'ignore la marche à suivre. Je suis trop femme et j'essaie trop de calculer ce qui serait la meilleure chose à faire.

Je déteste ça.

Et dans tous les cas, je risque de m'en vouloir...

Vaut-il mieux s'en vouloir un peu d'avoir trop agit ? Ou s'en vouloir un peu de ne pas avoir assez agit ?

samedi 1 mai 2010

Jusqu'où peut-on aller ?

Quelqu'un vient de m'inciter à une certaine réflexion suite au post que j'ai fait il y a quelques minutes et qui était, ma foi, un peu vindicatif, assurément intense.

Peut-on tout se permettre sur un blogue ? L'anonymat est-il suffisant pour justifier la façon dont les gens se conduisent sur la blogosphère. Ça et le fait qu'ici, bien que tout soit personnel, rien ne l'est vraiment ?

A-t-on le droit de faire des colères gratuites ? Est-ce sain ? A-t-on le droit de surexposer sa vie ? De tout dévoiler, même le plus intime ? De passer des messages aux gens de cette façon-là ? Jusqu'où devrions-nous nous permettre d'aller ? Tout est-il acceptable ?

Je sais. Comme d'habitude, plusieurs questions. Pas de réponses toutes faites. Quant à moi, ici, c'est libre. On y fait ce qu'on veut. On n'oblige personne à nous lire. Pourtant, il m'arrive d'avoir cette impression en lisant certaines personnes, qu'elles vont trop loin. Et moi ? Je ne sais trop. Je n'ai pas le recul nécessaire pour savoir si ce que je fais se justifie dans son ensemble. Je n'ai pas l'objectivité qu'aurait un autre lecteur ne me connaissant pas. Mon blogue, je l'accepte dans sa totalité, dans son intégralité. Mais peut-être puis-je heurter certaines personnes à l'occasion. Sans le vouloir. Car je crois bien être une blogueuse fort polie, fort civilisée. Vraiment.

Quelqu'un a déjà dit dans un commentaire sur mon bout de toile que l'on cherchait tous une certaine forme d'approbation... J'ai tendance à être en accord... De l'approbation, on en cherche partout. Même dans des lieux improbables et de la part de gens qu'on ne connaît pas... Oui, je sais. Abus des points de suspension dans le dernier paragraphe. Ça veut tout dire quant à moi...

Ça se passe de commentaires !!

Criss de tabarnac d'ostie de coliss !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

J'hais le monde superficiel ! Je leur arracherais les yeux, pis les cheveux un par un, pis je les frapperais pis je leurs crirais des bêtises par la tête ! Le savoir vivre, ça a pas été inventé pour les chiens !

Don de soi

Je sais. Ce n'est pas la première fois que j'aborde le sujet. Mais c'est quelque chose qui me fait réfléchir beaucoup, qui me hante. Et je crois que d'aborder souvent le même sujet, quoique sous divers angles, m'aide à poursuivre ma réflexion. Et peut-être que vous aussi. C'est pourquoi je me le permet. Donc...

Je déteste aller autant vers les gens. Je finis toujours par trop donner et recevoir des miettes. Lorsque vous êtes gentils, à l'écoute, que vous êtes présents, les gens prennent et ne vous le rendent pas. Pourquoi le feraient-ils puisqu'ils peuvent avoir tous les avantages sans se forcer ? C'est comme ça. Je le sais par coeur.

Je le sais parce que je me précipite toujours trop à la tête des autres. Pour les faire sourire, les aider, les laisser se confier, leur donner une surprise, pour être leur amie ou le devenir, essayer du moins.

Eux ? Ils en profitent pour m'ignorer une fois sur deux, pour me faire passer après le reste, pour être bête quand ça leur chante, pour ne pas se soucier de mes humeurs moins joyeux, pour ne pas m'écouter lorsque j'ai besoin de parler. Pourquoi changeraient-ils ? Je leur donne tout. Et ils savent que je vais continuer. Alors ils ne se forcent pas. Ils recueillent seulement. Presque écoeurés parfois de recevoir autant. Toujours bien satisfaits en un sens toutefois. Je suis celle qui perd; ils sont les gagnants.

Bien objectivement, quand je regarde les gens qui viennent spontanément vers moi dans la vie, je trouve qu'il y en a fort peu. Quand je regarde les gens qui me donnent dans la vie, même constat. Quand je pense à ceux qui sont présents pour moi, même chose. Et je regarde en comparaison ce que je donne, que j'offre, presque à m'en dénudé le coeur et je vois le gouffre immense entre les deux. J'aimerais bien parfois que la balance soit renversée. En même temps, j'aime donner. Je suis ainsi faite. Mais j'aimerais trouver plus de gens qui viennent vers moi, qui m'offrent. Spontanément.

Mais voilà, pour ça, je crois que je devrai apprendre à réprimer quelques élans. Et c'est souvent la seule résolution que je me donne. Et que je ne tiens jamais.

Quelqu'un a des trucs pour moi ?