dimanche 31 janvier 2010

Réflexion

Je songeais que j'avais le propos assez sérieux ces jours-ci. Je me disais que je devrais aborder un truc plus léger.

Mais j'ai écouté ce film. One week.

Et la question est posée.
Qu'est-ce qui compte dans la vie ?

Puis cette autre.
Que feriez-vous s'il vous restait une heure, une journée ou un mois à vivre ?

Un bon film. Mais peut-être pas le meilleur pour inspirer un propos léger...

Ce sera un plaisir de lire vos réponses... Je cherche les miennes.

samedi 30 janvier 2010

Pourquoi j'ai plus peur que vous d'être triste ?

C'est une question qui se pose.

La réponse ? J'ai déjà fait une dépression.

Il y a longtemps de ça. Une bonne dizaine d'années. Mais c'est toujours là, ça me hante. Un an et demi de médication, de pleurs constants, de manque d'énergie, de fatigue, d'idées noires, de douleurs qui suintent dans les os. D'horreur. Si vous n'avez pas eu, vous ne pouvez pas tout à fait comprendre. Peut-être un peu plus si vous avez connu un proche qui a vécu cette maladie. Car c'en est une ! Mais bon, je ne vous souhaite pas de la vivre pour comprendre.

J'ai plusieurs souvenirs assez tenaces de cette époque. Un qui peut-être vous aidera à comprendre que même le bonheur dans ces instants-là est trop lourd. C'était un bel après-midi, une journée magnifique. J'étais allée marché avec mon copain de l'époque au jardin botanique. C'était un beau moment. Vraiment. Et bien, je suis sortie de là, épuisée, en pleurant, comme une loque. Tout est trop, tout fait pleurer et en même temps, rien fait pleurer. Car bien souvent, je pleurais sans raison. Parce que. Parce que ces fichues larmes se pointaient dans mes yeux. Faire une dépression, ce n'est pas être triste. C'est beaucoup plus que ça. Croyez-moi.

C'est pourquoi j'ai peut-être plus peur que bien des gens d'être triste... Parce que je ne veux pas que ça revienne. Parce que avoir fait une dépression vous prédispose à en faire une autre plus que la moyenne des gens. Parce que c'est l'enfer sur terre. Parce que deux fois, depuis ma dépression, j'ai dû reprendre des anti-dépresseurs pour un 3 ou 4 mois. Parce que j'ai peur que ce soit juste là et que ça me guette. Je dois toujours être sur mes gardes. Comme une ancienne alcoolique ou droguée. Moi, mon champs de bataille, c'est la dépression. Oui, oui, je suis guérie. Mais on reste toujours fragile. Oui, oui, d'avoir vécu ça m'a rendue plus forte, plus sereine, a changé beaucoup de choses en moi et dans ma vie. Mais une fois c'est assez. Oui, oui, je suis plus heureuse que je ne l'ai jamais été. Mais c'est une maladie sournoise.

Comment fait-on pour ne plus avoir peur ?

Suggestions ???

Suggestions de feel-good films ou livres ??

J'ai envie de savoir ce que ça pourrait donner comme réponse...

vendredi 29 janvier 2010

Je ne suis pas morte

Bien que silencieuse, découragée et fatiguée, je vous rassure (si vous étiez inquiets du moins), je ne suis pas morte. Mais je ne suis pas forte.
Je déteste me sentir comme ça. Quand la vie quotidienne devient un effort. Et on s'entend qu'en plus, cette vie quotidienne, je la réduis au minimum. Aller au travail. Aller au gym. C'est pas mal ça. Vous me direz que je dois être pas si pire que ça puisque je vais au gym. Wrong !!!!! En effet, je ne suis pas si pire que ça parce que je vais au gym ! C'est pour ça que j'essaie de ne pas m'y soustraire. J'ai besoin d'endorphines. J'ai besoin du positif que le sport me donne. Sinon, je serais probablement une petite loque en dessous de mon bureau, en forme de petite boule et je pleurerais en émettant des sons bizarres... si je puis me permettre de vous décrire le tout de façon imagée. Je le sais que je serais dans ce genre d'état-là. Je le sais parce que je l'ai déjà été. Donc, je m'astreins à aller au gym et au travail et je conserve mon état de lassitude et de fatigue. Heureusement, j'ai des vacances dans une semaine. Mais une semaine, en ce moment, c'est comme d'avoir un long tunnel devant moi...
Des encouragements ?

lundi 25 janvier 2010

Je suis un grand soupir

Je n'ai plus aucune énergie vitale. Du moins, c'est comme ça que je me sens en ce moment.
Je suis fatiguée.
Je veux du temps.
Je suis tannée de cette société de performance.
J'en ai marre d'être aussi exigente avec moi-même. Et pas assez à la fois. La relation à soi-même est belle, oui, mais bien souvent ardue.
Je veux du repos. Du vrai. Celui à la fois du corps et de l'esprit.
J'ai des larmes dans la poitrine et dans l'estomac.
Je suis épuisée. Épuisée et si lasse.

dimanche 24 janvier 2010

J'ai faim !!!!!

Je ne sais pas ce que j'ai ces jours-ci, mais j'ai toujours faim ou envie de manger.

Avant d'aller plus loin, NON, je ne suis pas en spm. Parce que bon, quand une femme dit ça, on sait toujours que la première supposition sera celle-là.

J'ai donc faim. Ou je veux manger. Tout. N'importe quoi. Je ne suis pas au régime non plus. Aucune raison d'obséder. Mais j'ai que la bouffe en tête. Je déteste quand mon corps me fait ça. Ça fait une semaine et demi ou deux que je suis comme ça. Et je mange, mange... Pourtant, je ne prends pas un gramme. Pas encore et heureusement !

Je crois que j'ai déjà lu quelque part que nous avions en quelque sorte un poids programmé dans notre corps. Comme je m'entraîne depuis 3 mois et demi et que j'ai perdu environ une douzaine de lbs, je me dis que je dois avoir atteint ce poids où mon corps se bats pour que je ne continue pas à maigrir. Jusqu'à ce que je réussisse à dépasser ce stade pour passer au niveau suivant... Bientôt, je l'espère !

En attendant, je songe à me greffer un soluté de sucre directement dans les veines et à installer un mini-comptoir à bouffe dans toutes les pièces de ma maison. Idéalement avec des trucs gras, sucrés et bons au goût.

samedi 23 janvier 2010

Il nous faudra aimer plus

Deux fois cette semaine, j'ai eu une conversation qui allait dans la même direction. Le fait que parfois (souvent), on respecte davantage un étranger que sa famille, ses ami(e)s et son amoureux. Pourquoi ?
Dans ma tête à moi, la réponse est évidente. On respecte davantage un étranger parce qu'on ne le connaît pas. C'est dommage, déplorable, mais ainsi fait.
Un proche, on le connaît, on connaît ses points faibles, ses limites. On sait surtout jusqu'où on peut aller sans dépasser les limites établies. Et on sait aussi faire mal quand l'autre nous fait mal. Car on sait comment. Les points faibles des autres sont autant d'armes dont on peut se servir pour faire souffrir. Je le répète, c'est ainsi fait.
Mais alors qu'est-ce qu'on peut y faire ? Je ne crois malheureusement pas qu'on puisse éliminer ce comportement. N'importe qui, en état de souffrance ou en se sentant attaqué, a le réflexe de se défendre ou de lancer le combat.
Alors, je suppose qu'il faudra aimer plus. Aimer beaucoup, aimer avec des mots, avec des gestes, avec du temps, avec tout notre coeur. Aimer pour compenser ce réflexe merdique. Aimer aussi en démontrant qu'on ne prend pas pour acquis. Car s'il est facile de sympathiser avec des connaissances, il est parfois plus difficile pour certains de serrer dans leurs bras ceux qui en valent vraiment la peine. Pourtant, ces ceux-là dont on devrait prendre soin le plus. Ceux qui, on le sait, resteront là contre vents et marées.

Ce que j'ai écris la nuit dernière...

Il m'arrive parfois d'être vraiment à vif.

Hier soir, j'étais comme ça.

Hier soir, ma douleur aurait pu se comparer à une bonne quantité d'alcool fort jeté sans prévenir sur une blessure fraîche qui saigne encore. Une douleur vive, dévastatrice.

Cet après-midi ?

Un relent me hante légèrement. Je crois que cette sensation ne me quittera jamais vraiment. Je l'ai depuis longtemps et bien qu'elle évolue, elle reste là. Elle observe, surveille, se cache et me saute dessus selon son bon désir.

vendredi 22 janvier 2010

De la merde

Je me sens comme un tas de merde. Littéralement. Je pense que personne n'arrivera jamais à comprendre ça. Je suis comme de la merde. Je suis invisible. Dans une foule, je suis celle qui compte le moins et qu'on ne voit pas. Je suis celle dont on finit par s'occuper par dépit, parce qu'on ne trouve rien de mieux à faire.
Du moins, c'est l'impression que j'ai. Alors que ce soit la réalité ou de la fiction on s'en fout un peu. Car deep down, c'est ce que je sens. C'est dans ma tête, dans mes veines, dans mon corps. J'ai beau essayer, j'ai beau penser que non, j'ai beau penser que peut-être que. Mais non. Ça revient toujours au même. Pour exister, je dois me battre. Si je ne me bats pas, je n'existe pas. Y'a de ces gens qui entrent dans une pièce et qui attirent toute l'attention. Moi pas. Je suis une invisible. Je suis un tas de merde. J'ai parfois l'impression d'être du "en attendant", du "tu me fais passer le temps".
Oui, vous l'aurez deviné, ou pas, j'ai un peu bu. Mais pas assez pour que ça explique tout ça. Non juste assez pour que tout ça ressorte. Ce dont j'ai été trop souvent convaincue dans ma vie. D'être une tapisserie qui n'existe pas. Ma présence.... Quelle différence fait-elle ?

Voyages, voyages...

Ça y est ! Mon prochain voyage est réservé ! Je commençais à désespérer vu que le dernier date déjà de juin dernier.... Je sais, je sais.... Juin dernier, c'est pas si loin, et y'en qui voyageront pas de leur vie ou qui partent à tous les 5 ans. Pas moi ! J'aime voyager, je suis accroc aux voyages et je ne peux pas comprendre ces gens qui n'ont pas l'envie de découvrir le monde. Pourquoi ?
Si je regarde ma vie, jusqu'à maintenant, plein de ces moments forts que j'ai pu vivre concernent les voyages. Plein de moments joyeux aussi. Au point, où je me rappelle qu'il n'y a rien de mieux pour chasser un coup de déprime que de se réserver un voyage. Même s'il n'est que quelques mois plus tard. Ça donne l'impression de se faire du bien et de prendre soin de moi. Et tant pis, si c'est sur la carte de crédit. Après tout, on a juste une vie à vivre ! Alors vivons-là que diable !
Parfois, je me demande pourquoi avec une telle passion pour les voyages, je ne mets pas ça en priorité dans mon budget ?! (euuuhh p-être parce que je ne fais pas de budget.... :-s).Quand on y regarde, quel temps nous perdons à acheter des trucs qui en valent plus ou moins la peine ou bien à dépenser notre argent à tous vents. En même temps, je me dis aussi que dépenser à tous vents, c'est se faire plaisir, c'est remplir son quotidien de petites joies et de petites surprises.... Alors comme j'aime les deux, j'essaie de faire de mon mieux avec l'argent et avec la carte de crédit ! Héhé !
Ah ! oui... Où je vais en voyage cette fois-ci ? Et bien, je vais visiter les Belges ! Principalement Bruxelles, mais aussi Bruges, Anvers, Gand et même une petite incursion d'une journée à Amsterdam ! J'ai déjà hâte !
Et vous ? Vous aimez voyager ? Votre plus beau voyage ?

lundi 18 janvier 2010

Encore

J'ai encore rêvé à lui. C'est idiot. Après toutes ces années, on aurait pensé que. Mais il est là si souvent. Au moins dans mes rêves endormis. Et lorsque je me réveille, je suis encore pleine de sa présence. Il est à la fois pareil comme avant (il y a tout de même environ une dizaine d'années que je ne l'ai pas vu) et encore mieux qu'avant. Il est ce que j'aurais voulu qu'il soit. L'apothéose de lui-même. Il est tendre et amoureux.

Je crois que si je rêve encore à lui ainsi, c'est que quelque part, il est devenu un genre de symbole. Celui de l'amour romantique et idéalisé. Et ces temps-ci, c'est ce que je veux, ce dont je rêve. D'ailleurs, mon impression que ça s'en vient pour bientôt ne m'a pas quittée. Et on dirait que mon subconscient endormi a la même impression. Car j'ai la vie nocturne agité de rêves qui semblent tous pointer dans la même direction. Et je crois beaucoup aux rêves et à leurs significations possibles. Bon, peut-être est-ce juste mon état d'esprit qui crée ça. Mais tant pis, j'aime croire à mon état d'esprit ! Qu'on se le dise !

N'empêche, qu'est-ce que je ne donnerais pas pour LE croiser dans la rue et juste voir le tête qu'il ferait... Quoi ? Je n'entends pas... Irrécupérable vous dites ?

samedi 16 janvier 2010

Divers et varia

Plein de petits trucs à dire. Allons y dans un fouilli !!!

Je ne pensais pas que mon post "courriel" susciterait autant de réactions. Bon, autant, c'est vite dit... Mais tout ça pour dire que j'adore. :-)

Ma collègue de travail préférée, une amie, a appliqué pour un autre poste dans la compagnie. Et elle va commencer à y travailler d'ici un maximum de 2 semaines. Dans une autre ville. Ce qui me fait franchement chier. Ne me prenez pas pour une mauvaise amie. Je suis contente pour elle. Mais bon, je perds une amie au quotidien. Une confidente que j'écoutais aussi, une compagne de lunch, une fille toujours ou presque souriante, positive et énergique. Et croyez-moi, où je travaille, ce n'est pas si facile à trouver. D'ailleurs, se faire des ami(e)s à l'âge que j'ai tiens presque du miracle. Pourtant, j'y arrive. Je dois avoir une bonne étoile.

Toutefois, parlons-en des ami(e)s.... Je fais un statement ici. Je veux des ami(e)s célibataires, sans enfants et/ou capables d'accepter une invitation de dernière minute. Je veux des ami(e)s qu'on peut appeler le weekend et que ça n'aura pas l'air de déranger. J'en veux qu'on peut appeler à la dernière minute pour faire des plans.... de dernière minute justement. Des ami(e)s spontané(e)s ! Bien sûr, je me doute que si je pleure au téléphone ou qu'il m'arrive quelque chose de vraiment grave, on prendra du temps pour moi. Mais peut-on aussi prendre du temps pour ma joie, pour jaser, pour me sortir de mon ennui ??

Car je m'ENNUIS ! Profondément. Complètement. J'ai une rage de social et personne pour l'apaiser. Je suis de ces personnes qui n'ont aucun problème à être seule. Je trouve même que c'est beaucoup plus facile que d'être avec des gens. Et puis, j'aime ça, j'aime prendre du temps pour moi, pour me reposer, pour relaxer, pour prendre soin de moi, pour m'écouter penser. Mais criss, quand je suis pas dans ce mood-là et que tout le monde est occupé, c'est de la torture. C'est du je m'emmerde tout plein, c'est du j'en ai marre, c'est du ALLOOOOOO je suis là !!! C'est tout ça. Et là, là, bien, c'est exactement comme ça.

Sinon, cette semaine, j'ai couru 17km en tout !!! Deux fois 5 km et une fois 7 km. Je suis vraiment fière de moi. Et heureusement, que je fais du sport. Sinon, je sens qu'en ce moment, je serais d'humeur un peu plus revêche. Mais le sport rend joyeux. C'est ti pas beau ça !!!

Bon, assez de fouilli. Au pire, je vous en refais un autre plus tard !!
Profitez de votre samedi soir en couple, avec enfants ou plein d'ami(e)s célibataires, gang de chanceux !

vendredi 15 janvier 2010

Courriel

Bon, c'est fait. J'ai décidé de vous créer une belle petite adresse courriel juste pour vous. Je me permets donc de la promouvoir.

Donc, pour témoignages, commentaires, suggestions, tranches de vie, émotions et ce que vous voudrez d'autres. Bien entendu, les commentaires publiques sont très appréciés comme toujours.

J'aime écrire. Mais il est certain qu'en plus d'écrire, un des plaisir de mon blogue est vous !

Avec amour,
Votre impulsive

jeudi 14 janvier 2010

En attente

Le vautour me hante.
Ces temps-ci, j'ai trop envie d'écrire pour que ce ne soit pas un risque.
Je suis guérie. Mais la nostalgie, c'est trop humain.

Peut-être que je m'ennuis. Du vautour, mais d'ennui tout court. Petite vie réglée, banale, qui bouge peu en ce moment. Même si je n'ai jamais été aussi bien de ma vie. Je suis due pour quelque chose de plus, de nouveau. Quoi ?

J'attends.

dimanche 10 janvier 2010

Cet état-là

Je le déteste. Je déteste cet état-là.

C'est viscéral, c'est creux, c'est profond et juste sur le bord à la fois. Une envie du plus fort de mes tripes. Écrire. Un élan qui me monte à la gorge, qui la remplit, la submerge, qui me tangue le coeur, me renverse la tête. Une envie d'écrire trop forte et que je suis incapable de concrétiser en mots. Ça m'habite, j'ai le ventre plein, la tête osbsédée. Je ne sais pas quoi faire, quoi dire, quoi écrire réellement. C'est juste là, mais pas encore là. C'est présent, ça me hante, ça me renverse, ça me tue. J'ai plein de mots qui ne naissent pas, de phrases qui ignorent qu'elles peuvent exister. J'ai des mots plein l'âme. Je deviens folle. Je ne peux qu'aligner des trucs banals. Mais ce n'est pas ça. C'est beaucoup plus fort, beaucoup plus grand, beaucoup plus fou, beaucoup plus urgent. C'est une transe qui ne veut pas naître ni mourir.

Je l'aime. J'aime cet état-là.

C'est du à rendre folle. C'est du juste sur le bord. Comme lorsqu'on va jouir, mais que ça ne vient pas. Comme lorsqu'on va vomir, mais que ça ne veut pas sortir. C'est du plein, plein, plein. De la folie, des doigts qui ne se comprennent plus. De la frébrilité. Mais ce n'est rien en même temps. Rien parce que c'est tellement plus. Mais il y a une limite physique, psychologique, psychique. Et ça bloque. Ça se bats, ça rue, ça crie, mais c'est prisonnier. J'ai tout ça à dire qui est pris, qui brasse les barreaux, qui n'arrive pas à les faire tomber. Un cri, un long cri qui ne sort pas. Un blocage que je ressens au niveau de la poitrine.

Je l'aime et le déteste. Je le déteste et je l'aime cet état-là.

I Touch Myself

Non, non petits pervers... Pas ici de description affriolante de certains ébats que je pourrais faire possiblement avec moi-même.

Je parle plutôt de la chanson. De Blondie. I Touch Myself.

C'est la chanson que j'écoute en ce moment. Pour la troisième fois. En chantant. Après avoir dévoré en deux bouchées un des morceaux de brownies qui fondent ds la bouche que je me suis faits hier soir.

Dois-je vous faire un dessin ?

Et pourtant, et pourtant...

Manuel

Ça s'achètes-tu un manuel d'instruction pour homme (humain masculin et non pas humain tout court) ?

Pas que je vous comprenne pas messieurs. Mais parfois, une ou deux petites explications ou suggestions...

vendredi 8 janvier 2010

Ma propre mort

L'autre jour, je descendais les marches pour entrer dans le métro et sans raison, j'ai pensé que je pourrais tomber à cause de la neige glissante et me fracasser le crâne. Que je pourrais mourir même ! Ça m'arrive à l'occasion. Penser à ma propre mort. J'ai toujours un peu le vertige lorsque ça se produit. Ça tourbillone dans ma tête. Sûrement la police avertirait mes parents. Mais ensuite ? Qui aviserait mes amis, mes collègues, les lecteurs de ce blogue ? Pour certains, ce ne serait qu'une disparition inexpliquée. Puis, je pense à mes journaux intimes et de vieilles lettres que j'ai conservés. Si je suis trouvée morte, quelqu'un ferait le ménage chez moi. Cette personne espionnerait-elle ma vie ? Et puis, qui me pleurerait ? Réellement ? Je pourrais bien nommer quelques personnes qui le feraient... Mais toutes les autres ? En constatant ma mort, quelle serait l'émotion qui leur monterait au coeur ou à la gorge ? C'est un immense vertige qui m'habite quand je pense à tout ça. Du questionnement plein mes oreilles. Des doutes, des peurs, des angoisses froides. Me dire que tout ça pourrait arriver. Ça pourrait arriver demain. Aujourd'hui, même ! Chaque journée qui passe est une journée où je ne meurs pas. Mais c'est aussi une journée où ça aurait pu arriver. Parce que la vie est fragile. Un simple fil... Et alors là, c'est une autre question qui me vient ? Pourquoi ne fonce toujours pas vers ce qu'on veut dans la vie ? Après tout, c'est peut-être notre dernière journée... Le vertige j'ai... Un grand vertige.

jeudi 7 janvier 2010

Euhh...

Est-ce que ça s'achète un stock de pensées normales ?? Ça me reposerait un peu en ce moment me semble...

lundi 4 janvier 2010

Agressions

Toute la journée, je me suis sentie agressée. Je déteste ça. Je me sens stressée et irritable.
Une collègue qui perd patience et qui quand je l'aide se plaint que personne ne répond jamais à ses questions. Alors que j'étais assise à côté d'elle depuis 5 minutes pour voir le problème avec elle ! Après, elle s'est repris et a dit merci, mais quand même, ça irrite un peu.
L'autre qui sacre et crie et se plaint de tout et n'importe quoi. Fort si possible.
L'autre qui fait sa crise parce qu'il n'est pas content de quelque chose et moi, qui l'écoute assez patiemment. C'est un ami et je comprends que la situation le fasse chier. Mais est-ce nécessaire de se plaindre si fort et d'agiter ses bras avec mouvements d'impatience dans ma direction ? Après, il s'approche de moi. Continue à se plaindre. Je ne me retourne pas. Me semble que quand je lui ai dit que je n'aimais pas ses mouvements d'impatience, il aurait pu comprendre. Mais non, je suis une bonne oreille, on est amis et donc tout se justifie.
Pis mon maudit ordinateur au boulot qui je ne sais pas pourquoi, m'empêche soudainement de pouvoir utiliser un site dont j'ai besoin pour le faire mon boulot.
Pis une autre collègue qui crie à un collègue d'arrêter de se plaindre. Sur un ton, ma foi, assez aggressif.
Pis l'autre qui chiale parce que si. Pis l'autre parce que ça.
Comble d'agression, je suis assise dans le métro, pour enfin rentrer chez moi, pis y'a un gars, sans raison, qui abats son poing dans la vitre du métro super fort. MA vitre du métro, celle que j'ai en-dessous du nez. POURQUOI ?
Et moi putain ???? Je suis fatiguée, j'ai le rhume depuis 8 jours et assez intense, je fais mes journées avec misère... Est-ce que j'ai l'air de crier tout le temps et de perdre patience et d'irriter les gens que j'apprécie et d'agiter les bras ou de frapper partout ? Non, je ne suis pas parfaite. Oui, je perds aussi patience après le monde. Mais me semble que j'essaie de faire un peu plus attention que ça et de perdre patience, comment dire, de façon plus délicate. Merde, surtout entre collègues, on a l'air d'être là pour se disputer ou se crier dessus ou ce genre de trucs ? C'est pas un lieu pour chicanes de couples ou parents/enfants, mais des fois on dirait que c'est ça !!!!
Arrghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !

samedi 2 janvier 2010

Merci à Rouge

Merci Rouge (http://lagrandemascarade.blogspot.com) pour m'avoir donné l'idée de remplir ce petit questionnaire. Il est ni trop long, ni trop court, ni trop compliqué pour que je me permette de jetter un oeil public sur ma dernière année. :-)

Ton année 2009 en deux mots :
Belle progression

Ta chanson marquante 2009 :
Ce ne sont pas des chansons de 2009, mais c'est certainement des chansons que j'ai chantées souvent cette année : Bleeding Love de Leona Lewis et Tu m'aimes-tu de Richard Desjardins. Ça et, avec honte, les 3 CD de Simple Plan. Je m'assume en tant que quétaine !!! Complètement.

Ton film marquant 2009 :
Pas un en particulier, mais plutôt cet aveu envers moi-même que je raffole des films de danse. Quétaine je vous disais... J'en suis donc à élargir ma collection à son maximum.

Un bon coup fait en 2009 :
M'inscrire au gym. Je suis motivée. Ça me donne de l'énergie et me met de bonne humeur. J'ai déjà perdu 10 lbs en 2 mois environ et que dire de la fermeté ! Un bel accomplissement. Et ça continuera en 2010.

Le bilan de tes amours en 2009 :
Hein, c'est quoi ça ? Plus sérieusement, je me suis débarassée la tête, du moins en grande partie, d'un con qui ne le méritait vraiment pas. Je suis maintenant prête à rencontrer quelqu'un de vraiment bien qui saura m'aimer et voudra prendre soin de moi et que je saurai aussi aimer bien. Et j'ai un feeling comme quoi ça s'en vient. Et croyez-moi, ce n'est pas un feeling que j'ai eu souvent dans ma vie. Donc je me permet d'y croire un peu...

Une découverte de 2009 :
Je plais plus que je ne le pense. J'ai "fréquenté" (comprendre sexuellement) un gars à la fois plus jeune, plus petit et plus mince que moi... pendant 2 mois en plus ! Une fierté quand j'y pense. Et du coup, je ne regarde plus les hommes de la même façon. Ces messieurs me semblent un peu plus accessibles. ;-)Mais bon, je cherche l'amour ! Qu'on se le dise !

Une personne et/ou personnalité qui a marqué ton année 2009 :
Question difficile... Pour 2009, personne en particulier et tout le monde à la fois. Il paraît qu'on est quelque chose comme la somme des 5 personnes qu'on fréquente le plus. Pour 2010, je vais essayer de faire attention à ça ! Mais chaque personne qu'on côtoie nous apporte quelque chose, nous marque. Surtout si on les laisse faire.

L'événement marquant de 2009 :
Y en a-t-il ? 2009 a plutôt été plein d'évènements agréables en soit, mais peut-on les appeler marquants ? Bah ! tant pis, voici plutôt la liste de quelques évènements agréables. Mes 2 voyages (Londres et l'Alberta), mon diplôme de certificat en création littéraire et d'excellents commentaires pour mon projet final qui est mon projet de roman en plus court, ma remise en forme, être capable de faire 5 km de jogging, un amant libérateur (voir ci-haut), la naissance d'une amitié que j'aimerais durable... Et mon blogue bien entendu. Moment d'émotion : chaque fois que je vois qu'un membre s'ajoute à ma liste ou que quelqu'un de nouveau (ou d'ancien) me commente, j'ai toujours un frisson d'excitation. Savoir que quelque part, vous prenez la peine de me lire ou de m'écrire, j'aime bien. Et sachez que j'aime bien vous lire aussi. Je suis en effet devenu grande consommatrice de blogues ! Réaction de fille : aaaaaaaaahhhhh ! :-)

Un regret de 2009 :
Avoir perdu trop de temps à penser et ressentir pour quelqu'un qui n'en valait pas la peine. Mais en même temps, je ne regrette pas nécessairement. On apprend de tout dans la vie. Et ça, et tous les trucs d'hommes merdiques que j'ai connus, m'enseigne bien des trucs importants à savoir. Je trouve aussi un peu dommage d'avoir mis de côté mon projet de roman depuis que je vais au gym. Mais bon, il n'est pas très loin ce projet et il est loin d'être mort. J'y tiens. C'est mon rêve.

Une résolution pour 2010 :
La même que l'an dernier. Qui n'a vraiment pas été un succès en 2009. Accorder mon temps, mon énergie et mes pensées aux gens qui m'aiment ou m'apprécient vraiment. Laisser tomber le "courrage" derrière du monde qui n'en a rien à faire.
Sinon, j'ai plein d'envies, de projets, d'objectifs. Mais ce ne sont pas des résolutions pour moi. Car des projets, objectifs, j'en fais le plus souvent possible.

Au final, l'exercice n'était pas si facile.... Mais bon, intéressant à faire. Et surtout, j'ai très hâte de voir 2010. De belles choses s'en viennent. Mon chat pourrait vous le dire ! ;-)

vendredi 1 janvier 2010

2010 est entré

Pour ceux que ça intéresse, j'ai effectivement ouvert ma fenêtre hier soir.
Si quelqu'un était passé dans la ruelle, il aurait vu à peu près ceci...

Un visage blême en gros plan. Avec une face de chat collé presque sur le nez directement.
Blême parce que je suis encore enrhumée. Au point d'avoir le nez tout rouge, deux cercles rouges sur les pommettes , les paupières mauves et enflées, mais le reste, vraiment très blanc. Je vais mieux un peu ce matin, rassurez-vous.
Et la face de chat ? Ben, mon chat est ainsi que lorsqu'une fenêtre s'ouvre, il doit s'y poster au plus vite. Pour se dorer au soleil (mais pas là, il était minuit quand même) ou pour se faire fouetter le poil au vent.

Puis là, moment d'émotion : je me suis tournée (le peu que je pouvais) vers mon chat et lui ai dit :
- Mais que nous réserve 2010 ?
Et j'ai fait la réponse (mon chat est bavard, mais plus ou moins clair sur les mots).
- De belles choses, plein de belles choses.

Pensez ce que vous voudrez de ce truc bizarre de prendre la peine de laisser entrer la nouvelle année par la fenêtre. Ou bien de mon dialogue à une personne. Mais moi, après coup, je réalise à quel point la réponse m'est venue spontanément. À quel point j'y crois. Je crois que 2010 me réserve de bien belles choses. Et j'ai hâte de voir ça ! J'aime cet état d'esprit qui m'habite depuis quelques mois ! Donc voilà, je le répète : j'ai hâte de voir ça !!!