mercredi 30 juin 2010

Le puit sans fond

Parfois, je me dis que ce n'est pas un besoin d'attention que j'ai.

C'est plutôt un immense puit sans fond.

Est-ce mal ? Est-ce si différent ?

mardi 29 juin 2010

Ma version améliorée

J'ai cette fille que je connais. Je ne la déteste pas. Au contraire, je l'apprécie. Elle est sympa et tout. Et on se ressemble beaucoup sur certains points. Intellectuellement surtout je dirais.

Je ne la déteste pas, mais elle me fait chier. Vraiment.

Pourquoi vous demandez-vous ? Et me demandez-moi ?

C'est ma version améliorée. Moi, en mieux, en aboutie, en plus hot.

Elle est plus jolie, plus mince, a un meilleur travail, un chum, elle voyage, a des projets personnels qui me rejoignent, elle ose plus, fonce, a de l'énergie........ Et ainsi de suite. Moi, en mieux. En ce que j'aimerais bien être. Oh ! bien sûr, personne n'est parfait. Elle ne l'est donc pas non plus. Mais tout en ayant des capacités intellectuelles semblables à moi, elle est pourtant ma version améliorée.

Du coup, je me demande. La différence entre moi et elle.

Et j'en vois une principale. Les capacités émotionnelles. Je ne serai jamais de celle qui gèrent ses émotions de façon parfaite. Ni de celles qui peuvent travailler 50 heures par semaine s'il le faut et ce, en tolérant la pression. Ni de celles qui peuvent se presser le citron sans devenir folle. Ni de celles qui s'entend bien avec tout le monde facilement.

Du coup, va falloir que je me bâtisse une autre version améliorée de moi. Parce que celle-là, je ne peux pas l'atteindre. Et que ma version actuelle aurait besoin d'un petit update, je crois. J'm'en viens pas pire, mais c'est pas encore ça, ça étant ce que j'ambitionne. Anyway, la vie n'est qu'une constante tentative (parfois réussite) d'amélioration.

lundi 28 juin 2010

Constat

Les gens m'oublient bien vite lorsque je le permets.

L'éphémère des choses et des sentiments est implacable.

Ailleurs

Aujourd'hui, j'aurais bien voulu être ailleurs.

Là, tiens :




















Et seule.

C'est pas bon

Si vous avez lu hier, vous savez. Que je m'emmerde. M'ennuis profondément. Un peu par ma faute. C'est psychologique en partie.

Mais j'm'en criss.

Tout c'que je sais, c'est que j'm'ennuis.

Pis quand j'm'ennuis, j'fais des gaffes, des niaiseries, des affaires qui vaudraient mieux pas que je fasse.

dimanche 27 juin 2010

J-E M'-EM-M-E-R-D-E.... MAIS !

Je m'emmerde, mais je ne peux pas vraiment m'en plaindre puisque c'est un genre de par choix pas par choix.

Pas par choix parce que.

Par choix, parce que je pourrais appeler des amis. Je sais qu'il y en aurait de disponible. Sinon pour faire quelque chose, au moins pour jaser au téléphone et se donner des nouvelles. Je suis presque certaine de ça. Même que j'ai envie même si je ne le ferai pas. Je pourrais aussi faire plein de trucs que j'ai à faire. Un peu de ménage. Ou bien l'épicerie. Ou un peu de bouffe. Je pourrais lire. Je pourrais écouter les deux nouveaux CD que je me suis achetés. Je pourrais retravailler mon roman (qui ramasse de la poussière depuis TROP longtemps).

...

Je pourrais faire plein de choses donc. Mais je ne les fais pas.

Je suis amorphe. Presque végétative. J'hais ça. J'ai juste ces envies de. Mais aucun élan. Aucun mouvement d'action quelconque. C'est vraiment chiant s'emmerder comme ça. On dirait que je suis en attente de la vie. Que j'attends qu'elle précipite sur moi quelque chose d'extraordinaire qui va révolutionner ma vie. Ou au moins quelque chose d'ordinaire qui va me faire un peu bouger mes fesses de mon sofa.

Hier, j'ai marché une bonne partie de la journée. Avant-hier, j'ai couru un 5km. Au point d'avoir les pieds en sang. Rien de grave. Juste un ongle qui frotte sur un orteil. Mais ça fait hot, non, de dire que j'ai couru jusqu`à avoir les pieds en sang ? Au moins le tiers en tout cas. Mais, en général, depuis que je suis revenue de vacances, je manque d'entrain. Je ne suis pas triste. Je suis juste amorphe. Comme si mon corps n'avait pas d'os. Que de la chair. Comme si mon esprit était aussi ainsi au figuré.

Fait chier. Parce qu'au bout du compte, je m'emmerde par choix. Je m'emmerde parce que j'attends qu'on me prenne par la main pour me faire faire quelque chose. Parce que j'ai zéro initiative. Même dans mon rien faire toute seule chez moi. Fait vraiment chier !

Allez, espèce de vie : fait tomber de l'extraordinaire sur moi ! MAINTENANT !

Ce rôle-là

J'ai encore quelques larmes sur les joues. Je ne suis habituellement pas très pleurnicharde lorsque j'écoute un film. Mais ça arrive parfois. Est-ce le film ? Est-ce le moment ? Ce sont des choses qui se produisent.

Mes joues sont humides. Mes yeux aussi. Je ne me sens pas mal. Ni même trop seule. C'est difficile à expliquer. C'est indéfini. Une envie de. Un élan vers. Un questionnement. Suis-je heureuse ? Parfois, on se laisser berner. On se laisse endormir. Je ne suis ni mal. Je ne suis ni bien. Mais ce n'est pas la vie dont je rêvais. Ce n'est pas ainsi que j'aurais dessiné ma vie. Pourtant, je ne sais pas trop comment je l'aurais faite. Je sais des choses que je veux. Mais ce n'est pas une vie globale. Ce sont des éléments séparés. Qui ne s'imbriquent à rien de précis.

Les larmes s'assèchent tranquillement. Je pense à ma vie à mesure que j'écris ces mots. Je réfléchis. Ou ai-je fait fausse route ? Quelle route aurais-je dû suivre ? Il y a des réponses que je n'ai pas. Ce soir, je suis spectatrice. Au moins pendant ces quelques minutes. Et je me demande. Je cherche. Je fouille. Mais c'est un peu vide. Qu'est-ce qui importe dans la vie ? Ai-je une  vie qui se vaut ? Que dirait un enfant en regardant dans mes yeux ?

Ce soir, j'ai pleuré un peu devant ma télé. Oui, c'est mignon, le gars et la fille finissent ensemble. Ce qui se passe après on ne le sait pas. Mais à la fin, ils sont ensemble. Et moi, je pense que je n'ai personne pour remplir ce rôle-là. Et que j'ignore comment trouver quelqu'un pour remplir ce rôle-là. Pourtant, l'amour, c'est tout ce qui importe, non ? Bien sûr, réaliser quelques défis, c'est grisant. Mais au final, ce seront les gens qu'on aura aimés dont on se souviendra. Et même s'il n'y a pas que l'amour amoureux, celui-ci prend une bonne place. Oui, je continue de vouloir réaliser certains rêves. C'est la beauté de la vie. Mais ce que je voudrais là, maintenant, c'est trouver quelqu'un pour remplir ce rôle-là.

vendredi 25 juin 2010

Obsession métroesque (ça me tente de l'adjectiver comme ça)

J'étais dans le métro ce matin. Comme trop d'autres matins.

J'imaginais que tu y entrais. Que tu t'approchais de moi. Et que je m'approchais de toi. Je mettais ma main sur ta poitrine et m'appuyais sur ton épaule. J'ai besoin. J'ai envie de pouvoir m'appuyer sur ton épaule. Mais ça n'arrivera pas.

Un gars est entré dans le métro. Je scrute toujours les gens dans le métro. Les observe, les analyse. Il était un peu plus loin de moi. Puis à Berri, le métro s'est vidé. Et il s'est retrouvé à côté. Sa manche frôlait délicatement mon avant-bras. J'ai ressenti cette attraction physique. Pas sexuelle pourtant. L'envie de coller son bras. Ou de prendre sa main. Sa main que je regardais doucement de temps à autre. Son bras était un aimant, sa main aussi.

Je n'ai rien fait. Je suis sortie à ma station. Il est disparu à la prochaine. Les filles normales ne prennent pas la main d'un inconnu sans même lui avoir adressé la parole. Elle préfère rêver de s'appuyer l'épaule sur un gouffre.

jeudi 24 juin 2010

Je connais un endroit

Je connais un endroit.

Un jour sans date, j'y suis entrée. C'est un drôle d'endroit, une ménagerie. Il y a des tablettes, de la poussière. C'est plein de vieilles histoires et de cauchemars. Il y en a des nouvelles aussi, des histoires. C'est un bric-à-brac. Les objets sont vintages. Une chaise berçante, des poupées à qui il manque des bras, un cheval à bascule au bois d'une couleur indéfinissable. Il y a de la dentelle jaunie, des tissus aux couleurs des années soixante et des bruits de craquement plein la place.

Dans la pièce, ça bouge, ça tourne. C'est un tourbillon d'éphémère, de mensonges, de vérités, de sentiments. Il y a des larmes et des gens blessés. L'horloge ne tic-tac pas. C'est plutôt un battement de coeur assourdissant. Il y a de l'action, de la violence, du sexe. Et des odeurs. Entêtantes. Puissantes. Il y a aussi le maître de cérémonie. Sans cravate, mais recevant et avenant.

C'est une place à l'extérieur de la vie. Qui garde le passé, le futur et le présent entre quatre murs humides et épais. J'y suis entrée un jour sans date. J'en ressors parfois. Mais j'y reviens toujours. On s'attache au vintage et à la vieille chaise berçante.

Sur la porte, c'est écrit Bienvenue aux filles paumées.

Le câble d'acier de la vie

L'habitude commence comme un fil de soie et devient vite un câble d'acier.
Proverbe espagnol

Parfois, quand je regarde ma vie, je trouve que je me laisse un peu trop avaler par celle-ci, par mes habitudes, par mon quotidien. Je trouve ce proverbe tellement vrai...

Ce n'est pas quelque chose que l'on choisit. Au début, on commence, c'est un léger fil de soie. On adopte quelques habitudes. On s'installe trop devant la télé. Ou devant l'ordi. On est fatiguée. On mange vite devant un écran quelconque. On a toujours du bruit dans les oreilles. Que ce soit la télé, les autres, la musique. On n'écoute plus le silence. Puis c'est la même chose pour les yeux. Des pubs partout. De l'information. Jamais le cerveau au repos. Le temps de faire les choses. Ou de n'en faire aucune. On ose moins, on a peur plus.

Puis, on essaie de s'arrêter, on y arrive parfois. On essaie de prendre le temps de réaliser un rêve ou deux, on y arrive parfois. Mais les parfois s'estompent. Ou les parfois sont plus difficiles à provoquer. Parce que le petit fil de soie du début se durcit, devient plus gros, se transforme en câble d'acier. Et sans savoir comment c'est arrivé, on s'aperçoit soudain qu'on étouffe un peu. On pense à ce qu'on a. On trouve notre appartement trop plein. On pense à ce qu'on veut, mais on manque d'espace pour y penser. Parce que notre vie est encombrée de trop de choses qui ne sont pas primordiales. On laisse des banalités prendre la place de nos vrais objectifs, de nos vrais rêves. Ce n'est pas conscient. C'est un processus vicieux et discret.

Sauf qu'au final, le câble d'acier est là. Et il prend beaucoup de place...

Vous auriez pas de bonnes pinces à métal à me prêter ?

mercredi 23 juin 2010

Ménage

J'en ai marre de toi dans ma peau. J'en ai marre de toi dans mes os. J'en ai marre de toi dans mes yeux. Imprimé dans ma rétine à l'infini. Imprimé dans mon coeur aussi.  Comme une vieille goutte de sang caillé. Étampé sur ses parois. Je suis due pour un ménage. Un grand ménage. Arrête de me gratter les plaies. J'essaie de les nettoyer.

Me sens

seule.

Point à la ligne.

mardi 22 juin 2010

Érotisme

Il arrive parfois que l'effleurement de deux peaux soit plus érotique qu'une pénétration. Qu'un seul doigt qui frôle provoque une réaction plus grande qu'un va-et-vient. Qu'une cuisse collée contre une autre soit plus chaude que deux corps nus au fond d'un lit.

Ça s'appelle l'amour.

Je crois.

lundi 21 juin 2010

Auto-flagellation (féminine ?)

Des fois (la plupart du temps), je trouve ça agaçant de voir à quel point, je m'auto-flagelle mentalement. I mean, c'est presque de la cruauté, bâtard ! C'est énervant !!

Ce soir, je suis allée au gym. Considérant le voyage, la dernière fois que je suis allée au gym, ça date de presque deux semaines. Du coup, il est normal de penser que je ferai un peu moins bien côté performance. Surtout que j'ai abusé un peu sur la bière et la bonne bouffe (et moins bonne) en vacances. J'ai beau avoir marché énormément, toute la bière et la bouffe ont donné un coup.

Ben, ça m'agace ! Vraiment.

J'ai quand même été bonne. Rationnellement, je suis fort satisfaite de mon jogging. Mais irrationnellement, fait un peu chier.

J'ai cette habitude d'être exigeante envers moi-même pour certaines choses. Du type à sortir un fouet mental et à me le claquer ben fort sur le cerveau et sur l'émotivité. Je crois que c'est un défaut assez typiquement féminin. Je ne veux pas dire que les gars ne l'ont pas. Il me semble quand même qu'en général, les femmes sont plus bitches envers elle-même que leurs opposés masculins. Ai-je tort ?

Tout ça pour dire que ce soir, je me suis auto-flagellée. Encore plus quand j'ai vu ce gars qui a commencé à s'entraîner après moi et qui a des résultats plus que visibles (un peu trop... rendu maigrichon le jeune homme). Et moi ? Ben moi, maudit, j'en ai fait des efforts. J'ai eu un bon 5 mois de super assiduité. Et depuis, je continue régulièrement et intensément quand j'y vais. Sauf que mon poids a vraiment pas bougé beaucoup. Oui, j'en ai perdu. Ma posture et la fermeté ont aussi vraiment changées. Mais bon, pour tous les efforts que j'ai fait question entraînement, j'aurais aimé que le chiffre soit plus représentatif disons.

Tout cas, je vous laisse. Mon fouet mental m'attend... Soupir.

Désemparée‏

Je ne suis pas de taille face à l'adversaire.
Et je ne peux techniquement pas me sauver.

Quelles sont alors mes portes de sortie ?

dimanche 20 juin 2010

Regards masculins‏

Messieurs, là, faut que je vous parle. Juste à vous. Dans le blanc des yeux comme on dit en bon québécois.

Comme vous le savez si vous lisez ce blogue, je reviens de Belgique. Ce n'est pas la première fois (c'était la 4e en fait) que je vais en Europe, mais c'est toutefois la première fois que ma visite m'inspire cette réflexion sur les regards masculins. Qu'est-ce que je veux dire par là ?

Les Européens (les Belges à tout le moins) savent regarder une femme. Et le font. Non pas vulgairement ou avec perversité. Non pas dans votre dos quand vous n'êtes pas en mesure de voir le dit regard. Ils vous croisent. Laissent leurs regards glisser sur vous comme une petite caresse très légère. Vous signifie par là qu'ils vous ont remarquée et qu'ils apprécient cette rencontre éphémère et donc en l'occurence votre charme ou votre beauté. Ils vous font sentir jolie. Tout ça dans un regard bref, mais direct.

Des regards comme ça, j'en ai eus plein cette semaine. De tous les genres d'hommes. Mais peu importe l'homme qui le faisait, son âge ou sa beauté, j'étais flattée. Car le regard bien que clair était toujours (ou presque disons...) respectueux. Il était léger, papillonant, rarement lourd, mais toujours présent.

Ici ? Des regards comme ceux-là, il me semble que j'en ai à peine. Bien sûr, ça arrive parfois. Je ne le nie pas. Mais rien de comparable à là-bas où on m'en a abreuvée.

Pourquoi messieurs ? Pourquoi ?

samedi 19 juin 2010

Mon voyage

Bon, bon, bon... Par où je commence ?? Ça ne me tente certes pas de vous faire un ennuyant résumé de mes vacances. Vous avez certainement mieux à lire et moi j'ai mieux à faire. Mais je sais bien que vous attendez que je vous en dise un peu plus. Et que vous espérez quelques photos.

Oui, bon, les photos... Parlons-en ! J'en ai pris des tonnes. Réellement. J'adooooore mon nouveau Canon. On était fait pour s'entendre moi et lui. Du coup, résultat : 737 photos au total. Comment en élire seulement quelques-unes du coup pour vous contenter ? :-o

Sinon... Bien, j'ai visité Bruxelles. À pied, de long en large, en marchant, marchant et marchant encore. Et ensuite, j'ai marché un peu plus. Et à chaque détour ou coin de rue, il semble toujours y avoir quelque chose de beau à voir. Je suis aussi allée en excursion à Bruges et Gand (Belgique les deux). Deux jolies villes. Vraiment. Mais dont on a vu un résumé surtout je dirais. J'ai aussi fait une autre excursion d'une journée à Amsterdam au Pays-Bas. Ça, c'était beaucoup trop court. Et on avait bien peu de temps libre. C'était inclus avec le forfait, mais si c'était à refaire, faudrait juste y aller en train. Et prendre plus de temps. Quoique j'ai préféré les autres villes je crois. Mais bon, Amsterdam, c'est aussi joli. Avec les canaux, les 24 millions de vélos (chiffre réel... y'a des stationnements pour vélos) et le fameux quartier rouge. Qui j'avoue laisse perplexe. Tellement les prostituées sont près de toi. On a aussi pris le train pour aller à Anvers (Belgique). Là on a eu plus le temps de relaxer.

En gros et en vrac, j'ai pris des photos, j'ai marché beaucoup, visiter des églises, fait deux croisières sur des canaux, visiter la maison d'Anne Frank et le centre de la BD, relaxer dans des parcs, manger et bu presque toujours sur des terrasses, visiter le musée des instruments de musique, vu le Mannekin Pis, abusé de la Grande Place de Bruxelles (magnifique), bu de la bière, manger du chocolat, des frites, des gauffres, vu des manifestations de joie pour les match de foot, jaser avec un Turque sympathique, marcher encore, pris plus de photos...... Plein de trucs. Pour ce qui est de la bière, je ne suis pas celle qui en boit le plus. Mais franchement, j'en ai essayé plusieurs sortes toute la semaine et va falloir que j'aille faire une razzia à la SAQ si je peux retrouver les sortes que j'ai aimées. Déjà, je m'en suis rapportée une grande bouteille et aussi plein de bon chocolat belge. Qui veut venir souper ce soir ?? Mouaahhahahah ! :-p

Sinon deux citations du voyage :
- Hello, are you looking for me ? My name is Mr Satisfaction. (Ouhlalalalala ! presque tentant...)
- Une discothèque sans prostituées, c'est comme un jardin sans fleurs en Belgique. (par un guide... !! what ???)

Ooooooo, j'oubliais (et sur celle-là les gars faut fermer les yeux), j'étais aussi en safari-photo. Oui, je sais...... So adolescente. Mais bon, j'ai tellement un bon zoom. Et un oeil exercé pour remarquer... ;) Ok, ok, ado j'ai dit. Mais so much fun. Et rire de même !!! Ahahahaahah !

Bon, photos time now. Juste quelques-unes ! 737, ce serait trop ! :-p

Ouf ! Je viens de faire mon choix. 7 photos. Je trouve ça beaucoup... Mais en bas de ça, j'y arrive pas. Héhéhé ! Et bon, j'en voulais une par ville et représentative si possible. Les trucs artistiques et les essais, faudra venir voir les 737 au complet !! :-P

Donc....



La fameuse Grande Place de Bruxelles. Magnifique de jour comme de nuit.


                                          




Le plus fameux petit bonhomme qui fait pipi au monde.
Le Manneken Pis.










Le Parc du Cinquentenaire.
Toujours à Bruxelles.



Les jolis canaux de Bruges.
La ville des cygnes on aurait dit...









La ville de Gand.









Moi qui contemple un canal à Amsterdam.











Anvers et sa cathédrale.









En gros, c'est que je pourrais dire... Trop court et trop long à la fois. Le mieux, ce sera toujours d'y aller !

vendredi 18 juin 2010

Salut mes chéris !

Votre Impulsive préférée est de retour à Montréal et devant son clavier !

J'espère vous vous êtes pas trop ennuyés.

J'ai ben des tis trucs à faire. Mise à jour de courriels, blogues (à vous et le mien). Maybe sieste d'après-midi avec le "rooominet" et tout le tralala retour, mais je vous récris plus longuement ce soir probablement. Histoire de vous raconter un peu. :)

jeudi 10 juin 2010

Bon, ben sevrage qui commence pour vous

Qu'est-ce que je fais devant mon ordi moins de 3h avant de partir pour l'aéroport ? Ben je me soucie de vous mes chéris.

Ma valise est pas terminée. J'ai encore plein de trucs que je veux faire avant de partir, mais je voulais vous faire un petit coucou pré-départ.

J'ai hâte d'être dans l'avion. D'être à Bruxelles aussi. Dans moins de 24h. Ça fera beaucoup de bien. Prendre le temps de vivre et photographier tout ce que je vois. Je suis due pour une grosse sortie photo-là. Mon appareil s'ennuie. Due pour marcher dans une magnifique ville inconnue. Plus d'une en fait ! Due pour m'amuser tout plein.

Quant à vous, SEVRAGE MES CHERS !!! Parce que l'Impulsive a autre chose à faire en voyage que penser à vous. Quoique je risque quand même d'écrire quelques trucs dans mon carnet... Tout ça pour dire que certains lecteurs risquent de trouver la semaine longue. Du moins, on me l'a dit. Héhé ! C'est pourquoi j'ai de magnifiques archives. Mouahahaha ! Ben quoi, je fais un peu de pub. Sinon vous allez m'oublier... Snif snif. ;) Entretenez mon nombre de lecteurs par jour que je reçois. Ahahahaha !

Bon, allez, 5-4-3-2-1.... À plusssss ! Bisous mes ti-choux !!!! xx

Bruxelles et cie m'attendent !

Faits divers

Parfois, je me dis que même si vous me connaissez bien intimement, vous me connaissez bien mal.

Ce qui suit ne vous aidera pas plus. Mais prenez-le comme un petit bonus dans votre connaissance de moi.

1. Je viens d'une petite ville. Moins de 10 000 habitants. J'ai quitté la maison familiale et la ville à 17 ans et demi. Je n'y retournerais pas. Pas du tout. Habiter dans cette ville je veux dire. Parce que les parents, je les visite bien entendu. Héhé !

2. J'ai déjà étudié dans un domaine de relation d'aide. Mais le talent de vous faire parler est inné. Et non, je ne travaille pas du tout dans ce domaine. Parce que d'autres études ont suivies. Parce que surtout la misère humaine, ça peut aller, mais ne pas pouvoir aider et les sortir de la misère humaine, ça, j'aurais eu de la difficulté.

3. Je chante plutôt bien. On me l'a dit souvent. J'ai même chanté sur scène. Lors d'une participation à cégep en spectacles.

4. De tous les livres que j'ai lus, celui que j'aurais aimé avoir écrit est Écoute-moi de Margaret Mazzantini. Est-ce le meilleur livre que j'ai lu ? Je ne pourrais le dire. Mais c'est LE livre que j'aurais aimé avoir écrit. Parce que des mots comme ceux-là, c'est de la dynamite. Même traduit de l'italien au français.

5. Ce qui me fait penser que je parle espagnol. Mais pas italien. Sinon, j'aurais pu m'essayer pour une version originale du livre ci-haut. J'aurais pu seulement. Sinon, oui, j'aimerais apprendre l'italien. De base. De conversation. Mais aussi l'Hindi. Même si ce n'est qu'une des 16 langues officielles de l'Inde et que j'ai plus de chance de me faire comprendre en anglais en général. Mais, 0 cours d'Hindi trouvé à Montréal. Et juste avec le guide que j'ai acheté, c'est limité. Je pourrais progresser seule. Mais j'aimerais bien avoir un cours pour apprendre la base... avant.

6. De tous les voyages que j'ai faits, je crois que c'est la ville de La Havane où je retournerais le plus. Je l'ai dans le coeur. Son allure. Pleine de dualités. Ses gens. Avec leurs regards différents d'ailleurs. Mais en général, j'aime mieux aller que retourner. Il y a trop d'endroits à découvrir dans le monde. Mon actuel top 3 ? L'Inde (incontestable numéro 1), les îles Grecques et Mexico City.

7. J'ai toujours eu le rêve de travailler à l'étranger et/ou faire un voyage d'aide humanitaire. J'ose espérer que c'est un projet que je réussirai à réaliser. Ou plutôt que je me déciderai de faire un jour. Parce que le jour où je me déciderai vraiment, je ne doute pas d'y arriver. Mais parfois se décider demande beaucoup d'énergie.

8. Quand j'étais jeune, j'étais une fanatique de macaronis à la viande. Celui de ma mère. Mais celui de ma grand-mère aussi. Et le reste de la famille était avisé lors de nos repas du dimanche soir que je me servais en premier pour le macaroni et qu'ensuite, ils pouvaient en prendre. Ils savaient aussi que j'avais ma cuillère. Avec des fleurs sur le manche. Toute petite. Quand ma grand-mère est décédée, je l'ai d'ailleurs adoptée cette cuillère.

9. J'ai eu plusieurs correspondants/tes. Dans plusieurs pays. J'en ai encore deux. On s'écrit beaucoup moins régulièrement. Mais encore. Une en France. Que j'ai vu à 15 ans. Donc on s'écrit depuis 16-17 ans environ. Et l'autre au Burkina Faso. Que je compte bien voir un jour. J'aime recevoir du courrier.

10. Je tue la plupart des plantes juste à les regarder. Je tuais du moins. Par le passé, la seule plante que j'avais réussi à garder en vie était une plante offert en signe d'amitié par mon ex. On ne se parlait plus du tout. Je l'ai jetée à bout de bras du 3e étage où j'habitais alors. Maintenant, je réussis à en garder en vie. Mais faut qu'elles soient faites fortes disons. Je suis meilleur avec mon chat quand il s'agit de prendre soin d'un être vivant.

Alors ? Vous pensez quoi de tout ça. Et vous en auriez un petit point à me partager. Question d'assouvir ma curiosité. Héhé !

mercredi 9 juin 2010

Sens unique

Je déteste les sentiments non rendus. Ce sont des cadavres qui ne devraient jamais exister. Des choses lourdes et mortes en soi qui prennent trop de place. Et même si ce sont des cadavres, ce n'est pas tout à fait mort. Ça frétille, ça remue, ça veut vivre.

Un sourire de sa part et c'est réanimé.
Ça bouge dans mes intestions, ça s'enroule autour de mon coeur.

Un geste de sa part et je demande grâce.

La proximité de son corps est comme un lent supplice. Ça donne une vie propre à mes mains. Qui veulent faire ce qu'elles veulent et non ce qu'elles peuvent. Son souffle est une torture dont j'ai encore la mémoire dans les oreilles et dans les yeux. Sa poitrine qui se soulève doucement. Son coeur qui bat. Le baiser qui approche. Je ne me souviens pas des odeurs. Je me souviens des souffles. Le souffle de sa vie. Qui s'est joint un peu au miens. Dans un moment si bref qu'il n'a duré qu'un temps de sablier dans la durée de mon existence.

Les sentiments non rendus, même si on a réussit à les tuer, restent des boulets au fond de notre estomac. Pour les jours gris au moins. Les jours ensoleillés, c'est inexistant, disparu. Mais quand il pleut un peu au fond de notre âme, on les ressort ces cadavres-là. Et on se saoule de nos souvenirs comme d'un alcool fort qui donne mal à la tête.

Les sentiments non rendus, j'aimerais ne plus en avoir. J'ai assez appris leur nocivité.

Histoires de chats et de balcons‏

Depuis la semaine dernière, souvent, y'a ce chat, presque tout noir qui vient squatter sur le balcon de mon bloc appartement.

Chaque fois qu'il me voit, c'est les gros miaules d'accueil, de joie et/ou de désespoir. Puis il m'approche, sait que je vais le flatter et il vient me ronronner ça dans le main et se frôle sur moi. Tellement que chaque fois que je me relève et le quitte à regrets, je me demande s'il va me suivre. À l'intérieur ou bien à l'endroit où je vais. Pourtant, non. Il ne le fait pas. Comme scotché au balcon.

J'avais un chat qui m'avait suivi un moment donné quand j'étais jeune. Sur l'heure du midi, il m'avait raccompagné quand je retournais à l'école. Il me suivait derrière à quelques pas respectueux. C'était quand même un bon 10 minutes de marche. Et le soir ? Ben... il m'attendait ! Et est revenu à la maison avec moi. J'ai attiré bien des regards et des sourires ce soir-là.

Mais puisqu'on parle de balcons et de chats, il y a aussi cette petite guidoune que j'avais étant plus jeune. Elle était là, à forniquer allègrement sur le balcon. Quand je suis sortie, je me suis aperçue qu'un autre matou attendait caché derrière la haie de cèdres. Soit attendait son tour... ou bien était un chat voyeur. Ça se peut un chat voyeur ??

Tout ça, pour en revenir à ce menou tout noir sur mon balcon. Des fois, je me dis que j'aimerais avoir un autre chat. Mais bon, mon appart est petit et anyway, une célibataire avec un chat, ça passe limite. Avec deux chats ou plus, je serais la vieille folle célibataire aux chats (bon, ok, je suis une jeune poulette.... mais on comprend que j'image ici). Ahahahahahah ! Euhhh ! ouin... tk.

C'était donc la banale histoire du chat. Et du balcon.

mardi 8 juin 2010

Dépression collective

J'ai eu de ces discussions dernièrement qui sont venues me chercher. Sur la collectivité, l'individualité, le petit plaignage, la facilité de se faire bourrer de pilules...

Ça vient me chercher parce que je ne crois pas que ce soit seulement individuel ce mal-être, ce malaise, ce mal de vivre. Notre société est en dépression. Voilà ce que je crois.

Oui, bien sûr, souvent, nous nous plaignons le ventre un peu trop plein. Nous avons plus d'acquis que bien des sociétés. Individuellement, notre sort n'est en général pas si mal que ça si on se compare. Mais je ne crois pas que cette tendance à se plaindre et à se lamenter sur son sort soit uniquement individuel. Comme je le dis, je crois plutôt que ça découle d'un mal collectif qui se répand tel une gangrène. Nous ne sommes pas trop gâtés. Nous sommes pressés à l'infini. Comme un agrume dont il ne reste plus de jus, mais dont on en exige encore. Performance, productivité, efficacité. Tout doit être utile, bien fait et dans un délai rapide. Le repos, une certaine période de lenteur, d'hébétude, et voilà qu'on nous juge durement.

La société est malade. Et elle nous entraîne avec elle. Au Québec, nous sommes un des plus haut taux de suicide au monde. Se faire bourrer de pilules est rendu facile, accessible. Pourtant, je ne dirai jamais qu'on devrait resserrer ces filets-là, pour avoir des pilules, parce que je préfère qu'on en donne trop que pas assez. Parce que je préfère en donner plus que de voir quelqu'un d'autre céder aux envies de morts qui l'habitent. Non, je ne connais personne qui ait décidé de poser le geste. Je crois que j'ai eu de la chance...

En attendant, je pense qu'on devrait juger moins, prendre plus le temps et vivre mieux. Parce que si c'est un mal de société que nous avons, la solution, elle, passera par l'individualité. Par chaque personne qui refusera de se laisser bouffer par la vie. Qui décidera de prendre son temps. Tant qu'il le faudra.

Larmes de coeur‏

Vous savez cette sensation dans la poitrine ? Lorsqu'elle se gonfle un peu, que votre coeur soupire. Ce trop plein d'air dans vos poumons qui annonce les larmes.

Je n'arrête pas de l'avoir depuis quelques jours. J'ai le coeur plein. Je ne suis pas si malheureuse. Juste fatiguée. Par une fatigue accumulée, mais aussi par toutes ces émotions que j'ai ressenties dernièrement. Et que je n'arrive pas à faire taire complètement. Cette rechute dont je vous ai parlée. Je la calme peu à peu. Mais ce n'est pas facile. Et la fatigue aidant, je suis sensible, fragile à tout ce qui peut la raviver. À tout ce qui peut faire sentir mon coeur moins vide. Même si ce qui le remplit est de la douleur. Ou à tout le moins du doux-amer.

Alors, je suis là. Et j'écris. À l'infini. Parce que les mots sont apaisants. Parce que pendant que j'écris, j'oublie un peu ces ressentis. Parce que même si j'en parle, je suis davantage dans les mots que dans la fleur de peau.

Vautour est tellement le mot qui convenait...

Aaaouuummmmmmmmmmmmm !‏

Je manque de temps. Mais j'ai trop de fatigue. Accumulée.

Demain soir 17h, demain soir 17h, demain soir 17h.

Aaaaoummmmmmmmmmmmmm ! Et surtout jeudi soir. Assise dans l'avion, je suis certaine que je vais avoir l'impression d'avoir tout le temps du monde. Et beaucoup moins de fatigue.

Talent social‏

Parfois je trouve que je manque de talent "social". J'ai cette faculté inouïe de me mettre les pieds dans les plats et de donner des fausses impressions aux gens. Ils pensent que je les snobe ou que je suis en colère ou que je suis méchante.

Pourtant, vous me lisez, ai-je l'air si méchante ?

Heureusement, ça s'améliore beaucoup. J'ai de moins en moins ce genre "d'incidents" si je puis dire. Et pour ce qui est des gens qui me connaissent, ils me connaissent. N'empêche, parfois, je trouve que ce serait reposant d'être un peu plus "talentueuse".

Et là, j'abrège parce qu'un texte plein de guillemets, c'est chiant. Je viens de décider ça.

lundi 7 juin 2010

En offrande

J'ai les mains nues. L'offrande, c'est moi. Je n'ai rien de plus. Que moi. Pourtant, ça ne suffira pas. Ça n'a pas suffit.

J'ai donné. Tant donné. Mon coeur, mon corps et mon âme. Et tu as pris. Tout bouffé. Comme un affamé. Tu m'as lècher la moelle goûlument. Un ogre. Un vrai.

Encore maintenant, mes miettes, tu les veux toutes. Tu ratisses les planchers pour ramasser tous ces petits restes de moi. Pour m'avaler toute entière. M'éliminer. Toutes les miettes. Tu ne laisseras rien. Mais ce ne sera pas assez. Jamais assez. Il me manquera toujours ce quelque chose que j'ignore.

Alors je n'ai pas le choix. Je me bats. Pour sauver quelques morceaux de moi. Pour me reconstituer ne serait-ce qu'un peu. Pour essayer de ne pas disparaître.

Je suis l'offrande qui te fuit. Tu auras eu trop de peau. Je garderai peut-être mes os.

Angoisses nocturnes

Je déteste me réveiller au milieu de la nuit le ventre noué par l'angoisse et les questionnements.

Hier, j'ai passé un belle journée. Demain, ce sera sûrement le cas aussi. En plus, je pars en vacances cette semaine. Que quelques jours d'attente.

Mais LÀ, maintenant, précisément, j'ai la poitrine toute tordue de doutes, de peurs, d'angoisses, d'interrogations. Toutes ces idées m'ont gâchées les dernières minutes. Si bien que je suis venue sur cet ordi pour passer un peu le flot. Pour le calmer. Pour éliminer ce long serpent qui s'enroule autour de mon coeur et de mon estomac.

Je pourrais vous nommer ces angoisses-là. J'en connais quelques-unes. Certaines autres sont un peu plus loin sous la surface, un peu moins faciles à identifier. Mais elles sont toutes là. En gang. À faire un party de malheur dans mon organisme. Et les nommer ne les fera pas partir. Pas ce soir. Elles s'atténueront plutôt avec le matin.

Ce qu'il me faudrait, c'est deux bras pour me rassurer. Entre autre. Parce que des manques à combler, j'en aurais une liste. Peut-être qu'au fond, c'est ça la vie. Chercher à combler ses manques. Le plus possible. 

dimanche 6 juin 2010

Chute

Comment on fait pour modérer une rechute ?

Et comme je sens venir la question... Une rechute de coeur.

samedi 5 juin 2010

J'ai raté mon adolescence

J'ai raté mon adolescence. Vraiment.

Je crois que c'est pour ça que j'aime autant les films de filles à tendance ado. Je vis tout ça par procuration. Par après. Je viens juste d'en écouter un. Bon, ok, je confesse. Deux ! À 29 ans. J'assume tout en sachant à quel point c'est pathétique. J'ai applaudi dans mon salon parce que la fille fini avec le beau gars de l'école. Oui, oui, oui, pathétique.

Mais, voyez-vous, c'est que j'ai raté mon adolescence. Ç'aura été un calvaire cette période-là. Un enfer. Je n'étais pas populaire. J'étais rejet. J'étais bonne à l'école. Je n'étais pas très jolie. J'aurais pu être plus mince. Je n'avais pas beaucoup d'amies. Et même pas tout le temps en fait. Et ce tempérament dépressif, mélancolique que trop d'ados ont... J'ai bien l'impression de l'avoir eu au centuple.

J'ai raté mon adolescence. Je sortais peu. Je n'avais pas trop d'activités. Mes plus belles amitiés étaient la quantité de livres impressionnantes que j'arrivais à lire. Je pouvais passer des journées entières dans des bouquins. À vivre ailleurs. Parce que la vie que j'avais réellement ne me plaisait pas. Que je la détestais en fait.

Je l'ai vraiment raté. Je pensais que personne ne m'aimait. Je voulais souffrir. Je voulais mourir. J'avançais dans un brouillard. Même les gens qui logiquement devaient m'aimer, je ne les croyais pas. J'étais dure, j'étais fermée, j'étais toujours à pleurer. Je voyais des psychologues. Je me détruisais de plusieurs façons.

Vraiment raté. Je n'ai pas connu ces petites débauches normales, ces petits baisers, ces mains baladeuses. Parce que les garçons, vous comprendrez que ça ne fonctionnait pas pour moi. J'avais 17 ans quand on m'a embrassé pour la première fois. Et c'était le soir de mes 18 ans, ma première baise. J'ai raté tous les papillons d'ados, les mains moites, me faire tenir la main dans la cours d'école. Et même ce premier baiser, ce n'était pas ça. C'était physique, oui. Je l'ai choisi, oui. Mais ce n'était certes pas un truc romantique d'ado vieillissante. Je n'aurai donc rien connu de tout ça.

J'ai manqué et raté tellement de choses. À 29 ans, j'aime les vivre par procuration. Parce que je ne pourrai jamais les vivre en vrai. J'ai raté mon adolescence. Elle ne reviendra plus. Alors laissez-moi être pathétique dans mon salon, merde !

Consultante en sagesse‏

Je suis surtout dans une phase où je peux analyser n'importe quoi comme un rejet. Je suis plus ou moins bien alors je deviens méfiante de tout. Parce que ça me justifie dans mon pas aller bien.

Moi-même

Dernièrement, j'ai écrit ceci à quelqu'un. J'aurais pu vous le reformuler, vous le dire plus cute. Ou autrement. Mais ces mots-là sont parfaits pour définir ces phases qui m'assaillent parfois. Qui m'attaquent. Et dans lesquels je me vautre un peu trop. Il y a que je me connais. Je sais que je suis comme ça. Ça me fait moins peur qu'avant. Parce que connaître, c'est déjà une partie du problème en moins.

Bien entendu, connaître ne résout pas tout. C'est pourquoi j'ai aussi appris à nommer. À dire ces choses-là. Du moins, aux personnes dont je sais qu'elles seront capables de le comprendre. Parce que connaître ne m'empêche pas d'agir. De façon trop impulsive et irréfléchie. De façon qui sont mal comprises par les gens qui m'entourent. Mais en nommant, c'est comme si on regardait sous le lit pour s'apercevoir que finalement, il n'y a aucun monstre de cacher là !

Oui, je sais. Je suis si sage. Je pense à vous offrir mes services de consultante en sagesse 101. Mais c'est une façade en fait. Parce que si je suis sage, je suis loin de toujours agir sagement.... ;)

vendredi 4 juin 2010

Tue-moi

Je suis en train de me piétiner le coeur comme si c'était une chose de moindre importance.

Je l'ai enterré.

Tu n'as rien remarqué.

Pourtant, je n'ai jamais été aussi consciente de la présence de quelqu'un. Même si je crois que je n'existe pas réellement. Je suis morte dans ton souvenir. Tu m'as tuée. Sacrifiée. Mais je ne suis pas assez morte encore. Je t'en supplie. À l'infini. Tu dois me tuer plus fort. M'achever. Je n'y arriverai pas seule. Et je dois mourir. Parce que sinon, ça fait trop mal. C'est du coeur à vif. De l'esprit ridicule. Je suis pathétique. La mort est probablement ma seule guérison possible. Je n'ai aucun autre espoir....

Tue ma peau. Parce que sinon, elle appartient à la tienne. Tue-moi. Si je dois mourir, que ce soit de ta main. Tes souvenirs sont tout ce que je possède réellement. Rien de plus. Que du vide si horrible. Je suis trop à vif. Une plaie béante.

Votre aide svp

Ok, je ne suis plus capable. Mais pu pantoute.

Je ne veux pas entrer trop dans les détails. Mais disons en gros que la vie me force à côtoyer régulièrement quelqu'un qui m'énerve. Beaucoup. Pourtant, j'aime le monde. Toutes sortes de monde. Plein de monde. Mais je ne suis plus capable. Et je déteste profondément parler dans le dos des gens. Mais là, c'est une question de survie. Celle de cette personne et la mienne.

Sa survie parce que j'ai des envies de violence. La mienne parce que je ne cesse de crier à la personne que j'ai choisi pour ventiler (faut ben des fois malheureusement parler dans le dos du monde....) d'abréger mes souffrances.

Alors svp, abréger mes souffrances. Je vous en supplie. Ou faites-moi rire. Ou donnez-moi des trucs pour tolérer mieux quelqu'un avec qui on a zéro envie d'être tolérante. Whatever. De l'aide. Au secccccccouuuuuuuuuuuuuuuuuuuurssss !

Aahahahahah ! Oui, je sais. J'essaie d'en rire !! :-s

Merci mes chéris‏

Aujourd'hui, je me suis dit qu'il fallait que je prenne un moment. Pour vous remercier.

Oui, oui, vous remercier mes chéris. Oui, VOUS. Je devrais parler au féminin surtout. Mais pas uniquement. Donc le masculin l'emportera. Loi grammaticale.

Parce que vous êtes des lecteurs attentionnés et gentils.
Parce que vous me comprenez. Me ressemblez.
Parce que vous me faites sentir moins seule avec mes travers.
Parce que vous me complimentez. Sur moi et mon écriture.
Parce que vous me lisez avec attention.
Parce que vous m'écrivez plus personnellement. Vous vous inquiétez pour moi.
Parce que certains même deviennent peu à peu des genres d'amis on peut dire.

Oui, oui, des beaux p'tits violons. D'la belle tite musique pour vous remercier.

Un pot ? Non, y'en a pas !

Merci mes chéris ! Pour tout.

jeudi 3 juin 2010

Mes charbons ardents‏

Je marche sur des charbons ardents.

Les pieds me brûlent. Mais moins que le coeur et l'âme. J'avance à pas prudents. Mais comment l'être quand la chaleur vous lèche la peau, qu'elle la fait fondre, la noircie, la rétrécit ?

Mes pas sont tous petits. Aussi petits qu'un gouffre sans fin. Chaque mot est un danger de plus. Une précipice qui me guette. Si je tombe, tu ne me ramasseras pas.

J'avance dans le noir. Sur des chardons ardents. À deux pas d'un précipice. En toute connaissance de cause. D'une folie assurée. Assumée. D'une folie d'empirer le pire. Parce qu'aller bien est une tâche ardue. Parce que je m'ennuis. D'ennui. Mais de toi aussi. Si je te supplie, tu me laisseras là.

Mes pieds fondents. Mes jambes. Mon sexe. Je coule sur l'ardent. La chaleur m'avale. Me recrache en une bouillie épaisse et visqueuse. Je continue d'avancer. Parce que ton brasier est juste un pas ou deux plus loin. En avançant assez, je retrouverai peut-être la mort de tes bras. Si je meurs, tu ne le sauras pas.

Les chardons ardents s'éteindront.

Deux ombres‏

J'ai deux ombres en moi. Deux ombres imprimées dans ma peau et dont je connais les moindres contours à la perfection. Deux ombres qui planent, me recouvrent, me courbent, me tuent à dose infime.

La première est plus vieille. Plus lourde. Plus dangereuse. L'ombre de celui qui m'a connue de trop près, trop brièvement. J'ai plié mon corps sous lui. Des baisers enfiévrés. Des regards de flammes. Des gestes trop parfaits. Des coups de couteaux dans le coeur et des lambeaux d'âme rejetés du revers de la main. Envoyés aux oubliettes des amants maudits. J'ai rempli des pages de mon sang pour lui. J'y ai ajouté des larmes. J'ai mélangé. Les couleurs étaient presque belles. La noirceur ne réussissait jamais à cacher complètement le peu de lumière qu'il y aura eue. Jusqu'à l'impensable. Une trahison qui n'en est pas une, mais qui se dédouble pourtant à l'infini. Mais le coeur est faible. Si faible. Surtout lorsqu'il veut aimer.

Il y a l'autre ombre aussi. Plus volatile. Plus éphémère. Une ombre qui partira vite. Mais qui m'aura fait peur au passage. Cette peur de se voir dans le visage et dans l'obscurité de l'autre. Reconnaître sa moitié d'orange pourrite quelque part sur une planète trop petite où tout fini par se mélanger et s'atteindre. Ne pas vouloir, mais vouloir quand même. Se figurer prendre ses jambes à son cou, mais se tromper de direction. Frapper un mur. Laisser mourir ce qui appelait déjà la mort au départ. Du vide et du vent qui ne méritait rien. Pas de l'amour amoureux. Autre chose. Qu'on ne sait trop comment nommer.

En fait, des ombres, j'en ai beaucoup plus que deux. J'en ai l'infini plus un. On en a tous un peu. Des ombres qui nous définissent. Qui nous apprennent. Qui nous tuent un peu en nous forçant à vivre. Des ombres d'envies d'aimer. Peu importe la teneur de cet amour.

Contente d'être humaine finalement‏

Parfois, j'aimerais avoir le corps un peu moins humain.

Je m'explique.

Parfois, j'aimerais pouvoir marcher pendant des heures. Parce que marcher me fait du bien. Parce que marcher avec ma musique sur les oreilles me transporte ailleurs. Me permet de réfléchir. De me fatiguer le corps un peu, mais de m'aiguiser l'esprit beaucoup plus.

Sauf que j'ai un corps humain. Et bien qu'il soit en forme, il a ses limites. Le mal de pieds le pogne, les ampoules, le mal de dos aussi, l'envie d'aller à la salle de bain, de manger, de boire... Et tout ça coupe la paix fragile qui m'habite quand je marche et que je réussis à faire abstraction de tout ce qui se passe autour de moi et dans ma vie. Que je suis centrée et paisible. Même quand je suis agitée. Juste parce que marcher me calme. C'est presque comme courir en fait. Sauf la quantité de sueur. Et le fait que courir, plutôt que de mettre mes idées dans le bon ordre, m'enlève plutôt toutes les idées. Pour n'avoir qu'un but fixe. Continuer à courir le plus longtemps et le plus vite possible.

En même temps, je suppose que si je n'avais pas le corps humain, les bénéfices ne serait pas aussi satisfaisant. La satisfaction d'avoir sué, pris soin de corps, la douche qui suit, cette fatigue agréable... Finalement, je préfère être humaine !

mercredi 2 juin 2010

Ne me laissez pas sur ma fin (oui fin... pas faim... lisez et vous comprendrez)‏

Je déteste les livres aux fins décevantes. Comprenez-moi, je ne veux pas parler des fins tristes. Je le répète, les fins d-é-c-e-v-a-n-t-e-s.

J'en ai lu trop dernièrement et ça m'agace. Vous savez ce genre de livre que vous adorez, dont vous tournez les pages rapidement, que vous sentez, dont vous vous enivrez avec les mots...

Puis, la fin est une queue de poisson. Vraiment mauvaise.

Soit elle gâche toute l'ambiance. Soit elle est d'une banalité presque effrayante. Soit elle est triste et ça ne concorde pas avec le message d'espoir du livre. Soit il n'y en a pas de fin justement.

Ce sont les pires, ces derniers-là. Les livres sans fin. Sur une fin ouverte. Qui vous laisse décider. Je les déteste. Oui, je sais, certains les aiment. Moi, j'hais. Je lis un livre pour me faire raconter une histoire. Pas pour me l'inventer. Je m'en invente moi-même quand je veux créer des fins. Alors, de grâce, mettez-moi une vraie fin. Oui, bien entendu, je sais que ce n'est pas parce qu'il y a une fin que la vie des personnages se figent et qu'il ne peut plus rien s'y passer (au figuré là...). Mais je vis bien avec ça. On m'a donné mes réponses, on m'a comblé l'appétit littéraire donc ça me va. Comme un film hollywoodien qui finit bien alors qu'on sait que ce n'est pas que ça la vie. Je vis avec. Ça me semble un sacré bon deal.

Et en plus, ce qu'il y a d'embêtant avec un livre qui saoule, mais qui se termine mal, c'est qu'il donne mal au crâne. Et qu'on se demande si on ne doit pas éviter l'auteur à l'avenir. Malgré toutes les jouissances de lecture qu'il nous a donné pendant. Parce qu'on s'entend que si le pendant est primordial, l'orgasme, c'est souvent à la fin, non ? Bon, ok, l'orgasme n'est pas le seul but en jeu. N'empêche, j'aime en avoir un ! Anyway, vous avez bien compris la métaphore, j'en suis certaine ! Doit-on bouder un auteur peu doué pour les fins alors !? Peut-être le deviendra-t-il doué avec le temps... Comme un amant qui prend de l'expérience avec notre corps...

Bon, ok, ok, j'arrête ici parce que j'ai la métaphore un peu trop...vivante, disons !

Ce qui me fait réaliser que, dans mon manuscrit, la fin est plutôt ouverte. Tant pis, vous jouirez... et vous verrez si vous y trouvez votre compte... Dès que je le finalise et qu'un éditeur me supplie de lui accorder la chance de le publier ! ;)

mardi 1 juin 2010

Le coeur qui brûle‏

J'ai le coeur qui brûle. Ça flambe à ciel non ouvert dans ma poitrine. Ça dévaste, ça meurtri, ça détruit.

Tes sourires, tes yeux sont des armes de destruction massive. Sont plus que je ne peux supporter sans sourire. Tu as ce talent. Celui de faire bouger les commissures de mes lèvres, de les élargir un peu trop, de les faire s'étirer et s'épanouir alors que tout mon être s'y refuse.

Tu es une dose. Une drogue. Un surplus qui fait déborder mon âme. Un trop. Un pas assez. Une mort douce et lente.

J'aurais, j'ai, tellement de raisons de t'en vouloir. Des raisons qui m'ont déchiré le corps en deux. Qui m'ont fracassé l'esprit. Qui m'ont alimenté la souffrance comme de l'alcool qu'on jette sur un feu.

Pourtant, je courbe le cou. Un seul sourire et je me soumets. Tu es le dictateur, je suis le peuple. Je m'agenouille. Parce que c'est ce qu'on fait lorsqu'on reçoit un coup. On tombe par terre. Sur les genoux. J'ai ce syndrome sûrement. Celui qui fait que la victime s'attache à son bourreau. Un bourreau qui s'acharne à me faire vivre par quelques sourires. Par quelques regards qui ont du feu en eux.
 
J'ai le coeur qui brûle. Ça flambe à ciel non ouvert.

Souvenirs de pluie

Ce matin, j'essayais très fort de piger dans mes beaux souvenirs de pluie. Pour tenter d'aimer le déluge qu'il y a dehors. En forçant ben fort, j'ai réussi à en trouver quatre ! C'est bon en maudit comme nombre.

Pis j'ai pensé au premier... Le numéro 1 souvenir.

C'était un déluge. La pluie ruisselait sur le boulevard. Une vraie flaque à grandeur inhumaine. Allez savoir pourquoi, mais dans mon souvenir, il faisait quand même beau.

Mon souvenir, il est juste à moi. Même si on était deux.

De la grosse pluie lourde et belle. Une certaine chaleur peut-être. Je me souviens des textures, des impressions. Mais pas des détails. Ton visage. Ton sourire. De la pluie magnifique. Des rires qui tombaient du ciel.

Tu étais là, mais ce souvenir-là, il n'est qu'à moi je suppose. Tu as dû l'oublier.

Quand on est finalement entré quelque part, à l'intérieur, on a rit, on s'est secoué comme deux petits chiots étonnés et tous mouillés. On riait. On souriait.

Mon criss de souvenir, il est juste à moi. Même si tu étais là. Il est juste à moi. Parce que j'étais la seule à aimer dans ce merdier. La seule qui a mis son putain de coeur sur la table et te l'a offert en repas. Un repas gastronomique. Tu l'as bouffé avec appétit. Tu n'as laissé que des morceaux.

Ben, vous savez quoi, la vie sucks. Pis la criss de pluie aussi. Ça m'apprendra à essayer de l'aimer.

Mais le pire, c'est que je l'aime quand même... Tellement... La pluie, j'veux dire.... Ouin, la pluie...