mercredi 31 août 2011

La vie dans un rêve

Je me sens troublée. Si troublée ce matin. J'ai encore rêvé. Après tant d'années. Après rien en fait. Juste quelques regards et une impression. Tenace.

Quand je rêve à toi, ça me réveille une boule dans la gorge. Ça me déssèche l'oeil. Un coeur qui bat drôlement. Comme si j'avais été sur une île inatteignable. Avec toi. Et que la matin m'obligeait à émerger. À revenir d'un endroit paradisiaque que je n'ai aucune envie de quitter.

On peut s'embrasser. On peut se tenir la main. On peut se regarder. On peut parler. Rien n'existe autour. C'est là, mais c'est du brouillard. Une protection nous entoure. La magie opère. Naturellement. Toujours. Ton regard exprime tout un univers.

Ce n'est pas de l'amour. Ni quelque chose de non résolu. C'est là. Tout simplement. Ça existe sans explication.

Je me sens troublée. Je pourrais presque pleurer. Il y a des instants où on voudrait vivre dans un rêve. Et se réveiller la nuit pour la vie.

dimanche 28 août 2011

Ce gars-là

Hier, je revenais du mariage de ma meilleure amie et je réfléchissais à l'amour, au couple. Il faut dire qu'étant la seule célibataire dans le petit groupe d'invités, et après une cérémonie de mariage, ça donne à penser.

Je me demandais quel genre d'homme serait capable de s'intégrer dans ma vie. Je ne veux pas dire par là qu'il n'y en a pas. Mais vraiment que je demandais quel genre d'homme ce serait. Je sais ce que j'attends de l'amour, un peu le type de conjoint que j'aimerais avoir, du moins quelques qualités qui sont importantes pour moi. Mais le reste, tout le reste....

Comment serait le gars qui s'entendrait avec mes amis ? Des amis qui vont de 30 à 60 ans grosso modo. Et de tous les genres. Quel homme accepterait mes insomnies et mes nécessités de lire un peu avant de me rendormir ? Mon besoin de faire du sport dans mon salon et de bannir cette pièce-là le temps de me taper un petit vidéo de jambes en l'air avec Bob (bien évidemment, je parle de squats, de lunges et autres types d'exercices pour les jambes quand je parle de jambes en l'air...) ? Ce serait qui celui qui aimerait mes journées pyjama/petite jaquette assez fréquentes parce que j'ai besoin de reprendre un mon souffle vu le rythme effrenée de nos vies à tous ? Celui aussi qui accepterait mes petits travers, mes doutes, mes élans d'enthousiasme ?

L'amour est complexe. Ma meilleure amie a trouvé celui qui la comblait. Mais elle a eu à chercher. À avoir un premier mari, puis quelques autres conjoints. Je connais plein de gens qui cherchent l'amour, d'autres qui l'ont trouvé et qui se plaignent et d'autres qui l'ont trouvé, mais qui en sont heureux. L'amour est une quête. Vous en connaissez, vous, des quêtes faciles ? Et courtes ? C'est peut-être ça qui fait que ça vaut autant la peine... C'est connu, ce qui s'apprend et se conquiert à la dure, est souvent ce qui nous comble le plus. En attendant, je me questionne et je réfléchis. Et je me dis que j'ai bien hâte de le connaître ce gars-là.

vendredi 26 août 2011

Persévérer : pas toujours facile

Je m'emporte facilement. Je me laisse aller. Je suis très motivée. J'ai un objectif en tête et je fonce.

Puis, je me démotive.

Bon, pas toujours. Mais je m'aperçois que je manque parfois de persévérance. Pourtant, de la volonté et des envies, j'en ai... Je suis capable d'être très concentrée. Mais je suis aussi volatile. Trop d'envies différentes peut-être.

Qu'est-ce qui vous permet de garder votre persévérance à haut niveau, vous ?

mercredi 24 août 2011

Les vieilles années...

La semaine dernière, un jeune homme m'a demandé la direction pour aller à son cégep. Son nouveau cégep assurément. Mignon le gars (oui, matante concupiscente existe encore...). Mais ce qui m'a le plus fait réagir, c'est ce mélange bien tangible de stress, d'anticipation. L'entrée au cégep (journée d'accueil problablement). Peut-être l'entrée dans la grande ville aussi.

Je me suis revue il y a 13 ans. Je suis encore jeune. Mais ça fait pourtant longtemps que j'ai fait mon entrée au cégep. Que j'ai déménagé de ma petite ville pour venir dans la grande. J'ai l'impression que c'était hier encore. Je devais dormir le samedi soir dans mon premier appartement. Toutes mes choses étaient installées. Finalement, j'avais oublié mon vélo. Alors j'étais revenue avec les parents et c'était le lendemain que j'avais pris possession de ma nouvelle chambre.

Le lit était grand ce soir-là (un lit simple pourtant !!). Je me sentais dans un autre univers. J'aimais bien dire en farce qu'il y avait pratiquement autant de monde dans mon cégep que la population de la ville d'où je venais. Pourtant, je ne saisissais pas vraiment la grandeur de Montréal. Je crois d'ailleurs qu'en un sens, je ne l'ai jamais saisis complètement. Montréal garde pour moi un visage à grandeur humaine, accessible.

J'en ai connu des choses dans cette chambre-là... La vie adulte qui commence, un premier amour, ma dépression, de grosses décisions, des chicances, des réconciliations. J'ai connu toute une vie dans cette chambre. Dans cette nouvelle vie que je commençais.

C'est tout ça qu'il m'a rappelé ce gars. Tout ce qu'il s'apprête à vivre. Rester jeune, mais vieillir pourtant. Une vie qui s'étale devant soi. Et la possibilité d'en faire ce qu'on veut.

dimanche 21 août 2011

Pression romantique

Hier, j'étais au magasin et je me suis achetée une comédie romantique (oui, je sais, je sais, sans commentaire). J'arrive donc pour payer et le caissier commence à me jaser. Il me demande entre autre si le film est bon. Moi, de lui dire préciser que c'est un film de filles. Alors, non, pas bon pour lui (of course !). Ça ne semblait pas trop lui faire peur puisqu'il regarde la pochette du DVD avec curiosité.

Vous savez ce qu'il m'a lâché soudainement ?

- Ça met de la pression aux gars ce genre de films-là !

Je lui ai répondu qu'en un sens, ça mettait aussi de la pression aux filles. Je n'ai pas poursuivi ma pensée. Mais la première idée qui m'est venue, c'est que ça met de la pression aux filles pour ressembler à des brindilles blondes avec gros seins...

Mais bon, je pense à ce qu'il m'a dit depuis hier. Je me demande si vraiment ce genre de films exerce une certaine pression autant sur les femmes que sur les hommes. En est-on vraiment à espérer que nos vies ressemblent à des films ?

Je n'ai pas de réponse. Y en a-t-il ? Mais je peux parler pour moi. Je ne cherche pas le dernier héros du film de filles, le prince de la comédie romantique. Oui, je regarde ces films avec plaisir. Ça parle à mon grand coeur romantique à souhait. Mais ce que je cherche se trouve ailleurs. Je ne développe pas d'exigences en écoutant de la fiction. Oh ! attention, je ne dis pas que je ne suis pas exigente. Je le suis. Beaucoup. Mais ça ne vient pas de là. Ça vient plutôt de la réalité. Les amours que je peux voir, que je peux constater. Ces gens qui restent ensemble, qui sont heureux ensemble. Ces témoignages que j'ai entendus, ces mots qu'on m'a avoué ou dont j'ai pu être témoin publiquement. L'amour existe bel et bien.

Alors non, mon idéal n'est pas une comédie romantique. Mon idéal vient du fait que je sais que ça existe l'amour, le vrai. Et en attendant de le rencontrer, je me réfugie dans des comédies romantiques. Pour vivre un peu par procuration. Pour ressentir artificiellement en attendant que.

Peut-être les hommes se mettent-ils parfois plus de pression qu'on veut bien leur en mettre. Et l'inverse.

mercredi 17 août 2011

Le mouvement de la vie

Ce n'est pas de l'imagination que j'ai. C'est de la fertilité.

On me donne une petite graine, une bouture, un pépin et j'en fait des plantes, des fleurs, des arbres qui montent jusqu'au ciel.

J'ai l'imagination comme un terreau. Tout y pousse. Mais tout y fâne aussi.

Car si ce qu'on imagine prend parfois forme, il arrive aussi que ça s'effondre. Les chimères n'ont rien de solide.

Mais avoir l'imagination comme on enfante, c'est aussi les envolées, les espoirs, les attentes impatientes. C'est un peu ça la vie aussi. Ça pousse, ça fâne. Ça bouge et remue. Mais ça ne meurt jamais complètement.

mardi 16 août 2011

Moi et Amazon

Oui, j'ai développé une nouvelle relation dernièrement.

Avec Amazon.ca. Ben oui, je ne suis pas parfaite. J'ai des faiblesses.

Tsé quand le livre coûte 0.01$ plus frais de livraison à 6.49$, as-tu vraiment l'impression de pouvoir t'en passer ?

J'ai comme ouvert une porte sur une nouvelle planète. Celle des livres illimités, moins chers, accessibles en tout temps.

Question relation, je pense que j'aime mieux celle par DVD avec Bob par exemple. C'est plus sain. Mais on ne choisit pas où va son coeur. En espérant que je rompe prochainement.... Avec Amazon là. Parce que Bob, je le garde !

lundi 15 août 2011

L'heure des choix

Il arrive que la vie cesse d'être un mouvement sans fin.

Elle fait une pause. Longue. On peut voir ce qui se passe autour de nous. On peut voir ce qui se passe en nous, surtout. Nos doutes, nos aspirations, les faiblesses qui nous habitent, les forces qui nous font avancer. On peut s'observer, complexe et humain.

Le perpétuel mouvement s'arrête. Il faut alors faire des choix. Même si cela signifie prolonger la pause sur une image précise jusqu'à ce que cette image nous corresponde davantage.

vendredi 12 août 2011

La cuillère de ma grand-mère

Cette semaine, j'ai vraiment mal dormi. Ça m'a épuisée, vidée, démotivée. Un de ces soirs, j'avais très faim. Je ne sais pas pour vous, mais je n'arrive pas à me rendormir si j'ai aussi faim et que mon ventre hurle à la famine. Je dois grignoter quelque chose. Je ne souhaitais pas allumer la lumière de la cuisine alors j'ai fouillé dans mon tiroir à tâtons pour en sortir une petite cuillère.

C'est la cuillère de grand-mère qui m'est venue dans les mains.

Cette cuillère-là, je l'ai depuis que ma grand-mère est morte. Ça fait plusieurs années. Je me souviens que cette fin de semaine-là, je devais justement aller la voir à l'hôpital. Je n'ai jamais eu le temps de me rendre. Elle est décédée avant. Semble-t-il que c'était mieux pour moi de ne pas l'avoir vu dans cet état.

Toujours est-il que cette petite cuillère-là est venue me parler dans ma nuit d'insomnie.

Cette cuillère-là, je l'ai prise quand on est allé faire un tour chez elle après l'enterrement. J'ai ouvert le tiroir et je la cherchais. La cuillère avec laquelle je mangeais toujours mon macaroni quand on allait souper chez elle tous les dimanches soir. La famille était avisée : la cuillère avec les petites fleurs était à moi et j'étais la première à se servir dans le chaudron de macaroni. J'étais une fanatique du macaroni. D'ailleurs, c'est encore le cas.

Ma grand-mère, c'était une drôle de petite femme. Je ne l'ai jamais vu en pantalon. Je ne crois pas qu'elle en avait.

Ma grand-mère, elle nous offrait des p'tites boules (petits bonbons forts) aussitôt qu'on se raclait la gorge même un peu. Tsé, pour soigner la grippe.

Ma grand-mère, elle était certaine que son voisin flashait ses lumières pour l'écoeurer. On avait beau lui expliquer le concept de lumière avec détecteur de mouvements, elle n'en croyait rien. Pour tout dire, je l'ai même déjà vu flasher ses lumières vertement pour rendre la pareille au voisin.

Ma grand-mère, on allait au centre d'achat tous les samedis matins avec elle. Ma mère et moi. Pendant très longtemps. Elle me donnait souvent un dollar. Ma grand-mère avait le coeur sur la main. On lui donnait un cadeau et elle le redonnait aussitôt. Alors on lui achetait des p'tites boules pour la bain qui font la peau douce. Ça, elle le gardait.

Ma grand-mère, c'était une drôle de petite femme. Je me souviens que lorsque j'ai fait ma dépression, il y a une douzaine d'années de ça, elle m'a parlé. Pas très longtemps. Mais elle m'a fait comprendre qu'elle aussi avait eu sa part de difficultés dans la vie. Qu'elle, c'était la prière qui l'avait aidée. Comme quoi on se cherche tous. Comme quoi on a tous notre part de douleur en ce bas monde.

Ma grand-mère est revenue me parler ce soir-là. Elle avait laissé un peu de son esprit dans la petite cuillère. Pour m'apaiser.

Je ne suis pas Wonder Woman

Je pense que j'ai l'air d'une femme forte. Je ne sais pas sur ce blogue, mais dans la vie en général. Et dans un sens, je le suis.

Mais j'ai aussi mes failles. Mes doutes. Mes peurs. Mes combats. J'ai aussi besoin qu'on m'encourage, qu'on me serre, qu'on m'écoute.

Je ne sais pas si c'est l'image que j'ai. Ou si ce sont les gens autour de moi. Je ne sais pas ce que c'est.

Mais on m'a reléguée à mon rôle de femme forte.

Sauf que je ne suis pas Wonder Woman. Et parfois, je ne peux que poser le genou sur le sol et essayer de retrouver mon souffle.

mardi 9 août 2011

Ces moments où je ne dors pas

Je me suis réveillée en sursaut il y a une trentaine de minutes. J'ai ressenti le besoin impérieux d'ouvrir quelques lumières. Pour chasser la nuit. Mais ça n'a pas trop fonctionné. J'ai plutôt eu ce malaise indéfini qui m'a attaquée sournoisement. Puis d'indéfini, il est passé à plus précis. Des préoccupations, des soucis, du stress. Des choses qu'on ne peut nommer. D'autres plus facilement identifiables.

Vous le savez bien, moi et les moments d'insomnie avons une mésentente claire et de longue date. Je n'aime pas ces heures de la nuit où tout paraît plus triste et plus angoissant. Comme si la noirceur réveillait les sources de la souffrance. Ou du mal.

C'est un inconfort. Des doutes. Rien de trop grave. Mais la nuit accentue. Les bruits extérieurs du silence amplifient ce qui se déroule en moi. Je devrais dormir. Je ne dors pas.

Je crois que mon chat le sent. Il s'est couché le long de ma cuisse pendant que j'écris. Et il ronronne doucement. Celui-là n'a pas trop d'angoisses latentes visiblement.

J'ai peur de refermer la lumière tout de suite. Peur que ce ne soit pas encore calmé. Je crois que je vais lire un peu. Laisser les mots des autres m'empêcher de penser aux miens.

dimanche 7 août 2011

La vie est ce qu'elle doit être

Que trois secondes. Le temps que ça m'aura pris pour savoir. Pour me dire surtout. Ne l'approche pas. Ne tombe pas dans ses filets.

Alors j'ai attaqué. Volontairement. La meilleure défense que j'ai trouvée. Foncer à l'aveuglette. Lui en foutre plein la gueule. Ça, je sais faire. L'attente, je n'ai jamais appris. Tout gober tout de suite. La vie ne repasse pas deux fois. Contrairement aux trains.

Ça n'a pas fait mal sur le coup. C'était rond en bouche, euphorisant. Un semblable. Ce que je croyais. Mais il y a toujours des façades. Des couches crasses. De la merde accrochée aux murs.

Je ne sais pas ce qui m'a désensibilisée. Car ça n'a pas fait mal plus tard non plus. Qu'une légère claque sur la joue peut-être. Presque une caresse.

J'aimerais parfois lui cartographier le chemin de mes faiblesses. Mais si j'ai déjà effleuré l'idée, il n'est pourtant pas celui qui doit savoir. Il est autre. Celui que j'ai attaqué pour mieux me faire tomber. Celui que la vie m'a pourtant su m'épargner. 

La vie est ce qu'elle doit être. Un soleil qui protège des tempêtes. Parfois. Comme cette fois-là.

vendredi 5 août 2011

Offerte

C'est chimique. Organique.

Deux corps. L'envie de ta peau sur la mienne.

Le fantasme est un aphrodisiaque.

Même sans savoir ton odeur, je te veux. Me faire toucher, enrober. Une prison de fornication. Rêver de l'emprise de tes bras. Sentir ton souffle sur mon épaule.

État de manque.

Ton sourire m'évoque le sexe. Tes mots aussi. Et tes gestes. J'imagine une tension qui nous relie. Un fil de fer de toi à moi. Ou, est-il réellement là ?

Mon souffle qui s'affole. J'ai de l'étincelle dans les yeux. Tu as du pétillant dans les tiens. Des bulles de champagne qui goûtent la moiteur.

Je ne sais plus faire la part du vrai et du faux. Taquinerie ? Jeux glissants ? Les invites déguisées sont le malheur des femmes timides.

Je suis pantelante. Offerte. Plateau doré. Mes soupirs pour ton plaisir. Je te laisse maître des premiers pas. Sais, devine, demande. Si tu veux. Offerte. À toi.

jeudi 4 août 2011

Une petite chenille

La flamme s'est éteinte. Il n'y a pas eu de grands vents. De bourrasques. De tempêtes. Le vide s'est installé comme le mal, sournoisement. Je ne pensais pas. Je n'aurais pas pensé.

Je contemple mon corps interne de chenille. Gluant. Étrangement noir. Se bâtir un cocon pour devenir papillon, est-ce seulement encore possible ? Un goudron de peurs et de réflexions me retient au sol. À trop vouloir, on oublie de pouvoir. Les pensées en vain sont des tortures schlérosantes.

J'ai eu la passion au ventre. La passion de vivre. À m'en déchirer. À m'en écorcher. Une voie qui effraie. Le non-contrôle. Les descentes. La vie est une suite de choix.

Je perds ça. Je gagne ailleurs. Respirations allégées. Souffle clair. Je perds la flamme. Temporairement peut-être. Je n'ai pas le pouvoir de repousser l'immobilité. Je gagne ailleurs, je gagne ailleurs... Une jolie litanie pour se consoler un soir d'été. Je ne pleure pas. J'ai oublié comment faire.

mercredi 3 août 2011

Déceptions et exigeances

On est aux heures sombres de la nuit et je pense. Je pense trop. À ce qui me déçois dans la vie. Ou plutôt à ceux qui me décoivent dans la vie.

Je ne peux m'empêcher de me demander si je suis trop exigeante. Je trouve les gens mous. Je trouve les gens apeurés. Je trouve les gens loin. Je ne sais pas. Je suis déçue.

J'aimerais bien avoir moins d'attentes. Avec les années, Je m'aperçois que mes attentes sont souvent déçues. Que je me monte des espérances plus grandes que la réalité. Ou du moins, que je veux trop.

Mais comment fait-on pour avoir moins d'attentes ? Comment fait-on pour investir moins d'énergie dans n'importe quelles petites relations (amoureuses, amicales, simples connaissances, gens qu'on croise...) qui parsèment notre vie ?

Oui, on raisonne. On tente de le faire. Mais ça ne fait pas de miracles. Ça apporte seulement son lot de plus de désillusions. Son constat qu'on est une illuminée d'un autre genre qui ne trouve pas assez souvent un ou une semblable.

Je ne sais pas, je suis déçue. Les rapports humains sont ce qu'il y a de plus précieux dans la vie. Si on s'économise, où s'en va-t-on ? Si on s'économise en tant qu'humain d'ailleurs, en relation ou pas, où va-t-on ? Oh ! je ne me prétends pas meilleure que les autres. J'ai mon lot de défauts dans mon bagage. Mais parfois, je trouve à tout le moins, que j'arrive à me poser quelques bonnes questions...

mardi 2 août 2011

Les jours se suivent...

Hier, j'étais en pleine forme. Dynamique, énergique, de bonne humeur.

Ce matin, je me sens morose.

Les jours se suivent.

Mais ne se ressemblent pas.

Du moins, c'est ce qu'on dit !