vendredi 30 décembre 2011

Danse encore avec moi

Tu me donnes des larmes de nostalgie de ce que je n'ai même jamais vécu. C'est comme ça que tu me touches. Au point de me créer des souvenirs qui n'existent pas juste pour mieux penser à toi. Ta présence me manque comme quelque chose qui a déjà existé. Un trou que tu aurais laissé. Un espace béant qui prend trop de place.

Ce n'est pas de ces choses qui font mal. Plutôt un sentiment lancinant. Comme un pincement au coeur qui ne veut pas partir. Ou un long soupir qui s'éternise dans mon âme. Si je ne te connaissais pas, peut-être que je voudrais t'inventer pour mieux pouvoir m'ennuyer de toi. C'est comme une douceur, une guimauve qui fond dans la gorge.

J'aimerais pouvoir refaire la vie. Pour en choisir une où je te plairais. On ne décide pas toujours. On le fait même rarement. Alors, je me complais, je me vautre un peu. Je caresse mon manque doucement dans le noir pour mieux ignorer les vérités. Et c'est tout doux sur ma joue. Un jour, tu partiras. Mais pas encore. Je ne suis pas prête. Reste un peu avec moi et dansons ensemble dans ma nuit solitaire.

jeudi 29 décembre 2011

Table d'hôte 3 services

Au menu, ce soir chez l'Impulsive montréalaise 
  • Entrée : Crème de brocoli (maison of course)
  • Plat principal : Coq au vin
  • Dessert : Rêve au chocolat et framboises
Nombre d'invités chez l'Impulsive montréalaise ce soir :
0.

On ne peut pas tout avoir ?

mardi 27 décembre 2011

Comme personne

Putain, j'en ai marre.

J'essaie d'écrire. J'ai des choses à dire, des sentiments à extirper, du méchant à expulser. J'y arrive pas. J'ai du beau à inventer, du joli à décrire, de la beauté à exprimer.

Mais c'est un creux dans ma gorge, un fond dans mon ventre, un noeud dans mon coeur, un nuage dans mon esprit.

Ça bouge, ça remue, c'est lancinant, prenant. Des images en boucle, des pensées tenaces, des envies viscérales, des désirs obsessifs.

J'ai de la folie ordinaire dans ma tête. J'ai du superbe et du spectaculaire. J'ai de la laideur dans quelques coins sombres. Je suis comme toutes les autres et comme personne.

Et parfois, c'est trop plein. Je ne sais plus trop quoi faire de tout ça, de tout moi. Trop vivant, trop frémissant.

jeudi 22 décembre 2011

Défilé de Noëls

Des Noëls, y'en a de toutes les sortes. Je m'en rappelle quelques-uns... J'y replonge parfois... Noël, j'ai toujours trouvé que c'était la fête de la nostalgie. Ça fait un p'tit chaud en-d'dans. Y'a l'amour, les lumières, les rassemblements, la nouvelle année qui approche et nous invite toujours à une certaine réflexion. J'en ai eu des Noëls. Plusieurs.

Celui dans les manteaux. Le long manteau en poil blanc de ma tante. De la grosse fourrure douce pour les joues. Ça sent bon le poil qui a pris la température de l'hiver. Ça sent un mélange de froid pis de sapin avec un peu de parfum de matante. C'est drôle comme on oublie bien des choses dans la vie, mais qu'on se rappelle un manteau dans lequelle on a bien enfoui les mains et le nez.

Je me rappelle des gros Noëls. Des Pères Noëls de famille aussi. Bon, un seul en fait. Que j'étais assez vieille pour reconnaître. L'oncle. Qui mettait des étoiles dans les yeux des p'tits enfants. Parce que ça rêvait gros à c'te jeune âge là. Ça rêvait en technicolor, en barbe blanche pis en bruit de bottes sur le toit.

Y'a eu un Noël de larmes. Quand on a pas envie de voir personne. Parce que qu'on pense que personne nous aime. Pis un Noël triste, c'est toujours plus triste qu'une autre journée. Les sanglots font plus mal dans la gorge. Ça arrache des p'tits bouts de coeur un peu plus que d'habitude. Pis y'a rien qu'on puisse y faire. On arrête pas de ressentir le mauvais parce qu'y'a des guirlandes partout et qu'les lumières brillent en-dessous d'une belle lune pleine.

Y'a eu un Noël grave. Quelques verres d'alcool. Un qui prend l'autre par l'épaule, pis par le cou, deux, trois qui crient, des émotions qui s'échauffent, cqu'on appelle une bataille. Avec des rires qui cessent et qui jouent pu. Des cartes qui tombent par terre. En même temps que les bonnes humeurs et la morale. Un Noël qui pourrait bien aller aux oubliettes, mais bon, semble que non.

Le plus qu'y'a eu, c'est les Noëls de cadeaux et de famille. Un sapin, du papier d'emballage partout, des sourires, un peu d'amour, des cartes avec des beaux mots. Les lumières qui flashent pendant que tu déchires le cadeau, ben le papier en fait. C'est beau un sapin qui flashe... On s'en rappelle des beaux sapins. C'était toujours moi la fée de Noël. Ça l'est encore. Une poste à vie. Une élection à majorité. Aucun autre candidat. Faut un coeur d'enfant pour faire ça.

Y'a des Noëls, t'es adulte, pis t'entends quelqu'un qui dit à l'autre : "Ouin, y'est encore un enfant, lui, y'a hâte que Noël arrive." Pis tu dis que toi aussi t'es enfant. Que t'aimerais bien avoir un gars comme ça dans ta vie, un gars qu'y'a hâte que Noël arrive. Tu trouves ça beau un gars d'même. Ça t'fait tout drôle dans l'ventre juste d'y rêver.

Y'a des Noëls, c'est magique. Juste magique. C'est les souvenirs, l'amour, la beauté, les scintillements. C'est un comme ça que je vous souhaite. Un Noël en grand. Hors grandeur normale, plus que nature. Un beau Noël d'enfant heureux.

Joyeux Noël !

mercredi 21 décembre 2011

Foncer dans le mur

Quand on était plus jeune, on disait en bravade " j'ai même pas peur". Maintenant, c'est un peu plus complexe; les peurs ne sont plus pareilles. Mais on fonce souvent quand même. Droit dans le mur, pied au tapis. On voit le mur. On n'est ni idiot ni aveugle. Puis, au fond de nous, on le sait bien qu'on a peur même si on dit que non. C'est que le mur, il a l'air solide.

Qu'est-ce qui déclenche cet instant-là ? Celui où l'on fait fi et on fonce ? Pourquoi on agit en sachant qu'on aura mal ?

Peut-être pour ne pas stagner. Pour que ça bouge, que ça  nous fracasse. Parce qu'on a besoin de se sentir en vie. Parce qu'on veut se relier à quelque chose, n'importe quoi. Parce qu'il faut la pluie pour traverser le désert et tomber pour pouvoir se relever. Parce que la douleur, ça nous réveille. Un électrochoc sur la routine et l'ennui. Parce qu'il le faut, que certaines choses se doivent d'être. Parce que. Juste parce que.

Oui, qu'est-ce qui fait que quand on sait qu'une chose nous fera mal, on la fait quand même ?

mardi 20 décembre 2011

Vivante

Je gronde. Je bouillonne. Tu me réveilles des pieds à la tête. Une jument en furie. Une folle qui rue dans les convenances. Un volcan en éruption qui crache son feu.

Ce sont mes jambes, ce sont mes bras. Tout bouge et remue. Une fébrilité d'écorchée. J'ai besoin de mots violents, d'écartèlements, de ressentir l'extrême, d'avoir la peau qui démange et le coeur qui hurle. Une sève en moi, dans mes artères. Une canicule qui me brûle jusqu'aux vertèbres.

Je ne cherche pas de jolis mots pour toi. Je cherche des mots en vie. Des mots qui font trembler et résonner. Car cette histoire, cette non histoire en fait, n'est pas jolie.

Elle est brutale.

Elle me déchire les viscères, elle me brûle les ovaires, elle carbonise mon ventre. Et si ce n'est pas une histoire que j'aime, c'en est une que je chéris, car elle me fracasse de force dans le monde des vivants. Elle m'extrait de mes trops mornes torpeurs.

Alors, je me rattache. Délibérément, comme une sale petite sotte. Pour vibrer encore. Juste un peu, encore.

Je cherche la dernière goutte, celle qui m'achèvera ou me délivrera.

dimanche 18 décembre 2011

Il y a des rêves

Il y a des rêves qu'on ne peut faire taire. Des absurdités. La privation est un étau qui accentue la moindre des émotions.

Je sais les vérités. Implacables et lourdes. Mais dans ma tête, il y a ces danses incessantes. Des images en couleurs. Je me tricote de grands vents comme d'autres forment leurs vies. Je préfère le volatile à la dureté. Peut-être parce que j'aime mieux ignorer le tangible. Se baigner dans un halo rafraîchit davantage que de mourir dans du béton.

Le fléau d'un peu de volatile, c'est l'enivrement. On reste dans les bulles imaginaires. On flotte dans un soupçon nuageux. On ne se rattache à rien. On vit dans l'ailleurs. Et on découvre que ce qu'on pensait léger, est lourd. Prend une place qu'on n'a pas à donner. Qu'on refuse de donner. Mais c'est là, insidieux et charmant. Ça séduit et on succombe. Rêver encore. Juste un peu. Il n'y avait rien, on crée tout. On se rattache au monstre qu'on a constitué. On le nourrit et on le berce. Parce qu'il nous berce et nous endort si bien. Et on aime le confort d'un faux rêve beaucoup plus que la réalité d'une tristesse ambiante.

Il y des rêves. Ça commence tout petit. Puis ça devient un serpent autour de notre cou.

samedi 17 décembre 2011

Officiellement

C'est officiel.

C'est maintenant ma fête.

Allez, quoi, faites-moi plaisir ! 

jeudi 15 décembre 2011

Cuisine 101

Hier encore.... je me suis achetée un livre de cuisine.

Dernièrement, dans les derniers mois, j'ai développé cette obsession de la cuisine. J'achète des magazines, des livres, je fouille sur internet. Je me découvre une passion frénétique pour la cuisine. Du moins, le feuilletage de pages qui parlent de cuisine. J'en ai... euh... beaucoup. Comme dans beaucoup trop.

Je ne dirais pas que je suis une grande cuisinière. Loin s'en faut. Mais j'aime ça. Chaque jour davantage. Et quand même, je me débrouille.

Parfois, je regrette de n'avoir pas plus de personnes qui viennent chez moi casser la croûte. J'ai un petit appartement et des amis qui semblent-ils sont grandement casaniers.

Car voyez-vous, je cuisine pour moi.... Mais c'est si agréable de mettre les petits plats dans les grands plats, de choisir une recette, de la faire, de préparer un dessert avec ça, d'accueillir la visite, de servir, de partager... En attendant, je tourne les pages et je me fais plaisir de temps à autre !

dimanche 11 décembre 2011

Déchirures

Tu as déchiré les étoiles dans mes yeux. Là où il y avait des chimères, tu as jeté un trait de sable. Et moi, lasse, j'ai abandonné l'espoir. C'était une ligne mince. Bâtie par temps d'ennui. Mais elle savait donner des couleurs.

J'avais construit une maison de paille, mais tu as soufflé bien fort. J'ai essayé une maison de bois, mais tu l'as fracassée. Et comme nous ne sommes pas dans un conte, je n'ai pas entrepris de maison de pierres.

C'est éteint, morne. La perte des étincelles qui volent trop haut. Peut-être, c'était inévitable. Mais je n'aime pas les lois, les routes droites. Je préfère les tempêtes, quelques emportements, le risque des chutes brutales. Tu as tracé l'opposé. Choisi les évidences.

Tu as déchiré les étoiles dans mes yeux. Tu les as déchirées. Et je reste les bras ballants, le regard un peu triste, sans éclat. Une fausse victime.

vendredi 9 décembre 2011

Décembre, le magnifique

C'est beau Noël !!!!! En tout cas, mon appartement est tout beau maintenant que je viens de le parer de Noël. Je sais, je sais, je suis un peu en retard. Quelle erreur ! C'est bien plus joyeux avec les guirlandes, les bas, le Père Noël, le bonhomme, le mini-sapin, la couronne et tout le tra la la.

J'ai toujours été bien bébé lorsqu'il s'agit de Noël. Bon, je dis toujours, mais je le suis probablement plus en vieillissant que quand j'étais jeune. Oui. Beaucoup plus. Le mois de décembre est un beau mois.

Il fait les joues rouges. Il nous fait acheter des cadeaux et en recevoir (oui, je ne critique pas la consommation comme tout le monde.... c'est le fun les cadeaux... toute l'année, mais à Noël aussi bon !). C'est le mois où j'ai ma fête (bientôt, bientôt....). L'air est vif et énergique. Il y a des lumières et des décorations partout. C'est plus festif, plus féérique.

J'aime les traditions de Noël. Les achats, les réceptions, les bulles, les sourires, le temps avec les proches. J'aime être le Père Noël le soir du 24 décembre. Car il est hors de question avec mes parents et mon frère que quelqu'un d'autre que moi distribue les cadeaux. Tellement qu'en fait, je crois que personne n'oserait même en avoir envie. C'est chose établie. Je fais dans les formes et je lis toutes les étiquettes drôles et niaiseuses que j'ai pu coller sur les cadeaux et qui font rire.

J'aime marcher dans la rue le soir. C'est vivant et lumineux. Mais des lumières qui sourient. Pas des lumières tristes et maussades comme en novembre.

J'aime décembre. Il était temps que je m'en rappelle ! :)

jeudi 8 décembre 2011

Cocooning

Je prendrais bien quelques câlins.

Et une grande couverture sur un sofa confortable.

Avec un feu de foyer qui crépite joyeusement.

Et un chat qui ronronne.

Une piles de feel good movies.

Avec un peu de soleil à l'extérieur.

...

Mais bon, je dois aller travailler. Et j'ai personne pour les câlins. Ni de foyer.

La vie est bonne pour se charger de briser les chimères.

Il me restera toujours le chat, les films, le sofa qui m'attendront ce soir et peut-être un peu de soleil aujourd'hui si on est chanceux. C'est déjà ça !

Cocooning, vous avez dit ???? Oooooooh ! Comme je voudrais.

dimanche 4 décembre 2011

Gros sur le coeur

Je suis de mauvaise humeur. Ouin, jpense qu'on peut dire ça comme ça. Un mélange de toutes sortes de choses. Banales, pour la plupart. Mais tsé ya des journées..... Quelques mises au point, témoignages et émotions donc.

1- Au cave qui se stationne à la sortie de ma ruelle : Tasse-toé tabarnac, c'est une voie routière, pas un stationnement. Pour tout dire, si je l'avais croisé, je l'aurais menacé de prendre son numéro de plaque et de frapper sa minivan à coup de pelle la prochaine fois.

2- Idem pour le con qui se stationne à côté de moi. La ligne, cpas pour les chats. La prochaine fois, je pense que je vais lui peinturer une ligne sur son char pour lui montrer à quel point il dépasse dans mon stationnement et m'oblige à faire des acrobaties de char pour sortir.

3- J'ai pas envie de faire du sport. Pas juste pas vraiment envie, je suis pas motivée, fatiguée, bla bla. Non fucking pas envie, genre l'idée me répugne. Pourtant, maudit le sport, ça me fait du bien. Mais l'idée même je suis pas capable depuis une semaine. Bon, faut dire que j'avais un maudit fichu colis de rhume aussi. Genre j'ai morvé ma vie. Mais là, jvas mieux. Un peu.

4- Ya un gars qui me jase sur internet. Il a une blonde. Mais il ne me l'a pas dit. Mais je le sais. Pis il me cruise un peu. Rien de concret, mais tsé c'est clair un gars qui te cruise un peu sur internet. J'ai même pas envie d'imaginer ce qu'il va dire. Aaaaah jpensais tu le savais, aaaahhh tu me l'as pas demandé, aaaah, ça marche pu ben ben... Bla bla bla. BLA.

5- Quand je te demande pourquoi tu me critiques dans mon dos, pis que ta réponse, c'est de me demander qui m'a dit ça, ça m'énarve. Étrange, non ? Vraiment jcomprends pas ma réaction !!

6- Je suis tannée de me lever le matin. D'être obligée de me lever pour aller travailler. Mon corps veut pas. Ma tête veut pas. On pourrait pas travailler genre midi-4h pour le même salaire ? J'hais ça brutaliser mon corps et ma tête pour me dépêcher le matin.

7- T'es jamais contente. T'as toujours quelque chose à redire. Même quand j'essaie de te faire plaisir. C'est comme lassant un peu. Change de refrain.

8- J'ai mangé une poutine. Bon, cpas un crime en soi. Mais je l'ai mangée émotivement. Pis ça, ça fait chier. Surtout que bon, j'ai perdu 20 lbs en un peu moins de 5 mois. Pis que justement, j'essaie d'enrayer des comportements émotifs de ce genre. Tsé jpeux en manger de la poutine. Mais parce que j'en ai envie. Pas parce mes émotions sont grrrr. Anyway, ça m'énerve.

9- J'ai envie de prendre un verre. Mais tsé un maudit verre. Genre triple, quadruple ! Pis ça, c'est jamais bon signe. Ça veut juste dire que j'en ai marre. Ouin, vraiment, le grand verre m'appelle.

10- Si j'apprends que le gars dans Occupation double que je sais pas son nom pis qui dit dans l'annonce à la télé en ce moment que c'était le pire jour de sa vie (en parlant d'une émission de télé-réalité) a déjà vécu le deuil d'un parent proche, d'un ami, a été battu dans son enfance, je vais avoir envie de le grafigner pour y montrer à relativiser un peu les choses. Pis aussi parce qu'il m'a fait écrire une phrase aussi longue qui se dit ben mal.

11- J'ai reçu une claque dans la face aujourd'hui. Au figuré. Ce qui est pire dans le cas présent. Mais bon, ça, ça me tente pas de vous en parler.

12- Je cherche un restaurant pour mon souper de fête. Mais tsé qui va être à la bonne place, convenir à tout le monde, être dans les bons prix.... Pis on dirait qui faut que je les regarde tous. Mais tous. Pis je suis tannée. C'est comme pour les voyages dans mon cas. Je change un nombre incalculable de fois d'idées pis je finis par perdre ben du temps pour pas grand chose. Jveux dire, jsuis toujours ben contente en général.

13- En ce moment, c'est dur le célibat. Des fois, cplus facile. Mais pas là, c'est dur en chiant même. Tsé ayoye, ça fait mal dans mon coeur d'animal comme ça le dit dans la toune qui parle pas de ça, mais qui exprime bien ce que j'ai à dire là maintenant.

14- Arrrrghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! Jvoulais mettre un peu d'émotion brute. :-s

En tout cas, si vous avez pas compris le principe (qui pourrait s'éterniser, mais j'abrège vos souffrances), jpeux vous faire un dessin. Mais honnêtement, c'est peut-être pas le bon moment pour me demander de vous faire un dessin. Jdis ça de même...

Constat éclair

Est-ce qu'on s'habitue un jour à se lever le matin ? À obliger son corps ? À le brutaliser ?

Parce que maudit que je trouve ça dur ce matin  !

jeudi 1 décembre 2011

La marionnette

Je suis une marionnette. On presse le ressort, on tire bien et j'avance dans mes souliers trops grands. Je fais rire parce que c'est mieux que de faire souffrir. J'exécute la vie comme une machine bien huilée.

Je suis une poupée. Parfois, j'ai le sourire triste. Parfois, je ris trop large. Les expressions des poupées sont toujours hors nature. Repousser les limites. Accentuer la fausseté.

Je suis un robot. Roboto-to-to comme disait la chanson. J'ai le coeur métallique et le ventre froid. J'ai les yeux rouges qui brillent dans le noir.

Je suis une mascotte. Un gros masque sur la tête, du poil devant les yeux. Je fais des câlins pour moins pleurer. Les gens me donnent des coups de pieds lorsque je ne regarde pas.

Je suis une automate. Pas la serveuse de Plamondon. Mais on aurait aussi pu m'écrire une chanson. Je suis une automate qui se conjuguerait bien en refrain et en ritournelles.

Qui je suis réellement ? Je suis vous. Je suis comme vous. Avec peut-être un regard trop franc. Un  regard qui appelle. Mais que ce soit derrière le masque ou devant, nous sommes tous des humains qui appellent.