lundi 31 décembre 2012

Ce temps de l'année

C'est pour tout le monde le temps des bilans et des bons voeux. Le temps des constats et des désirs. Des souhaits pour l'année à venir, des derniers regards vers celle qui s'apprête à nous quitter. Que nous nous apprêtons à quitter.

Comme toutes les années qui passent, 2012 aura amené son lot de difficultés. Mais aussi son lot de joies et de surprises. Il y aura eu des envolées, des chutes, des douleurs, des célébrations. Les années se suivent, se ressemblent, sont toutes différentes.

À l'apogée de 2012, avant sa grande finale à minuit, j'avoue que je ne sais trop quoi penser. Je n'ai pas envie de bilan. Je n'ai pas envie de me tourner vers 2012. Pas qu'elle ait été une année si moche. Mais j'ai plus envie de regarder vers l'avant. D'ouvrir mon sac d'espoirs et de dépoussiérer quelques rêves, quelques projets. Dépoussiérer des choses dont je ne connais même pas l'existence encore.

Je ne sais pas ce que me réserve 2013. Je ne veux pas le savoir. Pas tout de suite. Je veux que 2013 soit une immense et belle surprise. Qu'elle me surprenne par ses nouveautés, ses évènements imprévus, ses joies encore inconnues, par aussi je suppose une ou deux déceptions. Ainsi va la vie. Je ne referai pas l'ordre des choses.

Alors, voilà, 2013, je t'attends de pied ferme ! Montre-moi de quel bois tu te chauffes ! Rends-moi bouche bée ! Fais-moi célébrer la beauté de toutes les petites choses de la vie !

Et vous savez quoi, je ne suis pas économe ! Je vous souhaite la même chose ! Une année 2013 pleine de surprises !!! Avec une grosse dose de santé, d'amour, de joie, de rêves éveillés. Et puis, je vous fais un gros câlin virtuel ! L'avantage, c'est que ça ne propage pas les microbes !

samedi 29 décembre 2012

Moment "twilight zone"

J'étais tranquillement assise chez moi. Dans mon salon. En pyjama. Coiffée comme le criss. J'veux dire, chuis malade après tout. Et j'ai pelleté plus d'une heure ce matin avec 3 ou 4 craquelins dans le corps (je vous rassure, j'ai pu manger un peu plus après). Et ça, c'était après du pelletage hier soir aussi ! Même avec une place de stationnement, ça fait pas des miracles après la tempête du siècle. Ai-je dit par ailleurs qu'en plus de la gastro, j'ai comme un début de rhume ? En tout cas, tout ça pour dire que, une fille as-tu le droit de se reposer ?

Je pensais bien innocemment. Hum ! ok, bien gentiment mettons. Je me disais que ce serait le fun qu'"il" cogne à ma porte. Pour m'inviter. Au cinéma. À prendre un verre (bon, aujourd'hui, aurait fallu que je dise non à ça). À prendre un café (je ne bois pas de chaud, mais comme c'est rare...). À se promener en voiture. À ..... Tsé de quoi. Une invitation genre. Tsé juste de même là (ok, pas bien innocemment, bien gentiment, je disais...hum, hum...). Quand on est malade, on a le temps de penser... Peut-être trop !

Quand tout à coup.

Ba-da-boum !!

Ok, non, non, pas badaboum. Plutôt toc, toc. WHAAAAAAATTT ? Bah ! Ça doit être ma concierge. Sauf rares, rares exceptions, qui d'autre cogne à ma porte comme ça ?

Naaaaaaaaan !

"Il", le "il" d'en haut, le "il" dont je parlais, ce "il" là. C'est lui à ma porte.

Weird ! Ça vous est arrivé combien de fois, vous, que quelque chose à quoi vous pensez (d'improbable, cela va de soi) se produise au moment où vous le pensez ????

Bon ok, ce qu'il voulait me demander n'était pas exactement ce que j'imaginais... Plus banal.

Soit.

Note à moi-même : la prochaine fois, être plus claire dans mes demandes à la vie !

vendredi 28 décembre 2012

Ma journée d'hier

Temps en position assise : 5 minutes
Temps en position couchée : Le reste du temps
Nombre de bains : 5 ou 6
Nombre d'étoiles que j'ai vues en marchant dans mon appartement : Impossible à compter
Ce que j'ai vomi : ...
Le nombre de choses honteuses qu'on ne dit qu'à sa sa mère (et encore...) : 1
Distance de mon lit à ma salle de bain : Corridor sans fin (et sans faim pour ce que ça vaut)
Nombre de lbs perdues : Assez impressionnant
Ce que j'ai mangé : 2 tranches de pain, 4 craquelins, un minuscule morceau de jambon et un peu de tartinade (après 20 heures de jeûne forcé)

Et oui, j'ai choppé une belle petite gastro. Pour vous dire comment je me sentais mal...... J'étais étourdie en position debout et même assise. Couchée aussi en fait ! J'avais mal partout. Jusqu'à 16h, juste penser à me coucher sur mon sofa plutôt que sur mon lit m'épuisait. Tout comme l'idée de lire ou de regarder la télé. Quasi morte la demoiselle. 

Je vais un peu mieux. Un peu. 

Bon, ok, il me reste peu de pain et c'est la seule chose que j'ai envie de manger et la seule idée que mon estomac semble tolérer. Mais l'idée du dépanneur qui doit être à 200m de chez moi me révulse encore beaucoup trop. 

Je vais me contenter de rester assise. Un peu. Déjà, ça fait changement d'hier. 

:-(

lundi 24 décembre 2012

On vous en souhaite un bon !!!

C'est mon Kilou. Il a insisté. Bon, ok, pas vraiment insisté. J'étais déjà d'accord avec le principe. :)

Il voulait se faire joli. Et vous faire ses bons voeux.

Il voulait vous en souhaiter un bon, un festif, un plein d'amour !



Je me joins à lui !

Bon réveillon ! Joyeux Noël !!!!!!!!

samedi 22 décembre 2012

"Pression sociale"

Vous savez ces films où la fille engage un homme pour amener lors d'une réception familiale pour ne pas passer encore une fois pour l'éternelle célibataire... Toujours la fille, hein, jamais l'homme. Comme si ce dernier avait toujours une pauvre fille prête à lui rendre le service gratuit ! Tout ça pour dire que je pensais à ça sous la douche. La douche, c'est toujours fertile pour penser aux hommes. :-o Ooohh ! je précise, je ne pensais pas à FAIRE ça. Noooooon ! Juste à ça. Au sujet en tant que tel. À la genre de pression sociale/familiale de ramener un homme, un gentil petit chum.

À quelques jours des réceptions de Nowel, je sens déjà le vieux disque... Soupir. Mononcle 1 : "T'as probablement trop de chums et tu ne savais pas lequel amener ?" Oui, mononcle, je vis à Montréal et c'est une ville de débauchés et toute le monde baise quelqu'un de différent tous les soirs. Quoique, somme toute, c'est plutôt gentil comme commentaire. Mononcle 2 : " T'es-tu aux femmes coudonc ?" Non, mononcle, si j'étais aux femmes, je ramènerais une femme tout simplement, mais j'aime les pénis, merci de te renseigner. Vous voyez le genre ? Ai-je réellement besoin d'élaborer davantage ?

Avec mes parents ou mon frère, à notre petit réveillon, ça ne me dérange pas trop. Mon père ne me ferait JAMAIS un commentaire sur le sujet. Ma mère, bof, une fois ou deux par année, maximum. Mon frère ? Se renseigne, mais est souvent célibataire aussi alors... Mais dans la famille élargie, ça me dérange. Bon, ok, non, ça ne me dérange pas. Ça m'agace. Comme un maudit petit moustique fatiguant et collant qui tourne autour et qu'on essaie de tuer d'un petit coup brusque. Ça m'agace comme ça.

C'est beau Noël, super beau. C'est peut-être pour ça que le monde veut que tout soit parfait. Ou que tout ait "l'air parfait". Et bien désolé, je suis célibataire. Alors, non, la vie n'est pas parfaite. Et toi, t'es divorcé. Et toi, t'es alcoolique. Et toi, t'es juste con. C'est beau Noël, je ne retirai pas ce que je dis depuis plus d'un mois. C'est juste qu'il ne faudrait jamais s'y attaquer sans un bon chasse-moustiques !

mercredi 19 décembre 2012

Mémoire sélective

Parfois, je me demande ce qui fait que notre mémoire sélectionne certaines choses à conserver plutôt que d'autres. Ce ne sont pas nécessairement des choses plus marquantes que celles qu'on oublie. Parfois beaucoup moins même. Mais ça nous reste en tête.

Pourquoi je me rappelle de ce que m'a dit l'homme qui m'a vendu un poulet au marché Jean-Talon, il y a de ça quelques mois ? Bon, il était mignon et charismatique. Mais tout de même.

Pourquoi j'ai oublié le jour de la naissance de mon frère ?

Pourquoi je me rappelle de certaines répliques et de certains regards  qui datent de quand j'avais 9 ou 10 ans ? Des niaiseries presque. Et pourtant.

Pourquoi ai-je oublié le jour de l'enterrement de ma marraine ?

Pourquoi je me rappelle la place où j'étais assise dans certains de mes cours au secondaire ? Comme si ça pouvait me servir.

Pourquoi ai-je oublié ma première journée au cégep ?

J'ai oublié des tas de trucs. Tout en ayant une très bonne mémoire. Aléatoire.

lundi 17 décembre 2012

Attention mesdames et messieurs........

Cette  nuit, je me suis réveillée à quelques reprises (as usual, maudite affaire !!!!). Mais c'est vers 5h30 que mon cerveau embrumé a réalisé que...

c'était ma fête !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Pour tout de suite, après, m'amener une pensée moche. J'ai honte de ma vie amoureuse. Je ne la comprends pas. Je n'inspire pas des propositions de bout de vie à long terme, ni de je t'aime, ni même d'invitations à souper. Tout au plus quelques baisers volés ici et là. Pourtant. Qu'ai-je de différent ? Je ne suis pas parfaite. Mais qui l'est ? Je suis mélancolique, mais j'aime aussi rire, faire rire, m'amuser frivolement. Je suis dotée d'un certain caractère, mais je suis douce, sensible, à l'écoute. J'ai sûrement des habitudes vieille fille (le sûrement est sûrement de trop... héhé), mais je suis aussi spontanée, impulsive, ouverte. Je compense mes moins par quelques plus. J'essaie.

Je sais, c'est moche des pensées comme ça la journée de sa fête. Mais allez savoir pourquoi, une année de vie qui se termine, ça nous pousse toujours à l'introspection...

En désespoir de cause, j'ai pris mon minet en cuillère, je l'ai flatté un peu et j'ai essayé de me rendormir. Avec plus ou moins de succès.

Mais bon. Vous savez quoi ? C'est ma fête. Pis j'aime ça, moi, ma fête. Je pense que je suis la plus bébé au monde là-dessus. Même si la vie me fait vieillir. Dans tous les sens du terme. C'est ma fête et j'ai envie que vous me parliez d'amour....

jeudi 13 décembre 2012

Où il est question de magasinage et d'une bonne action

Pffffff ! C'est fou ce que ça coûte cher de travailler au centre-ville ! J'veux dire, tout est tellement trop accessible... Je suis sans défense, moi.

Acheté aujourd'hui :
Deux robes. Oui, mon obsession des robes n'est pas terminée. Héhé ! Jolies. Je vais pouvoir me faire toute belle ce weekend ! Et sortir un peu mon décolleté.
Un livre. C'est dangereux ces choses-là, vous entrez dans une librairie et ça vous saute dessus !

Acheté hier :
Une jaquette (y'as-tu un nom plus cute pour ça ?) et une robe de chambre. Mais tsé une jolie robe de chambre avec des ti pingouins qui font des sports d'hiver. J'veux dire, pas le choix d'acheter ça, c'est la saison ! Pis la jaquette, ben, je sais pas, ça faisait deux jours que j'avais envie de m'acheter ça ou un pyj... Si je dors nue ? Oui. Pourquoi ? Mais tsé, c'est tellement le fun paresser le soir dans du confort cute.
Une paire de pantalon. Rouge. Pour mieux accomoder mes tites fesses qui ont perdu du poids dans la dernière année et quelque. Et un code vestimentaire.
Un cardigan rouge. On a toujours besoin d'un ti-cardigan, non ? Bon, peut-être pas vous messieurs...

Acheté avant-hier :
Du déodorant. Tsé, on en a tous besoin. Cpas un luxe.
Un magazaine de recettes. Mon autre obession (voir commentaire sur les robes ci-haut).
Du chocolat. Y'as-tu vraiment quelqu'un qui va me critiquer pour ça ?

Bon, vous avez compris le principe, je suppose......................... Ce n'est pas toujours aussi pire. Loin, loin de là. Mais bon, y'a des périodes !!!!

À tout le moins, ce soir, je me dis que ça m'aura permis de faire une bonne action. Oui, oui, vous avez bien lu. J'ai choisi de prendre une marche ce soir, car je voulais aller bouquiner un peu. Arrivée à une autre station de métro un peu plus loin, je me fais annoncer un arrêt de métro. Indéterminé. Je décide de tenter ma chance et de marcher une station de plus. Pas de chance. Encore en arrêt. Alors, j'attends le bus.

Vous comprendrez sûrement que ce n'est pas dans ce genre de bus, où on peine à respirer, que les humeurs sont joyeuses et festives. Et bien, j'ai décidé de contrer ça. J'ai jasé avec le monde, fait des jokes, dit quelques niaiseries. Cpas pour me vanter, mais y'a au moins une bonne dizaine de personnes autour de moi que j'ai pu faire sourire et/ou rire. Si c'est pas une bonne action ça ! Et vous savez quoi ? Je suis rentrée chez moi avec le sourire. Juste un peu plus tard que prévu !

lundi 10 décembre 2012

Le vieil homme et la jeune fille‏

À une des épiceries où je vais (oui, je confirme que j'ai parfois l'épicerie volage), il y a un vieil homme. Fripponné, voire même frippé, un peu courbé. Mais très énergique et en forme. L'homme n'est pas client. Il est employé. Et chaque fois que je le vois, je ne peux m'empêcher de me faire la même réflexion. Que cet homme fait bien son boulot. Il est courtois, attentionné, serviable. Il va bien au-delà de ce que n'importe quel autre employé ferait. La dernière fois, il m'a vue me diriger vers la porte et il est allé l'ouvrir pour moi. Il n'était pas à côté. Il n'était pas obligé non plus. Mais il l'a fait. En courant. Il prévient et soigne son service. Et c'est fou comme je trouve qu'on ne voit ça que bien peu souvent. Du bon service, il y en a. Du service qui va au-delà de la ''normalité'' ou des besoins des clients, il y en a peu. Comme si on avait perdu l'amour des choses bien faites. Cet homme, ce vieux, j'ai toujours l'impression qu'il aime tellement plus son emploi que vous et moi, qu'il est tellement plus reconnaissant envers la vie de l'avoir...

Il y a cette jeune fille aussi. Je ne l'ai vu qu'une fois. Caissière dans un pharmacie. Je suis arrivée à sa caisse. On se dit le bonjour, elle me dit le prix. Puis, tout à coup, elle fait volte-face, presque horrifiée, et me demande comment je vais, me dit qu'elle avait oublié de me le demander. Pas dans le sens j'ai un script à suivre et je ne vous ai pas demandé et j'ai peur que quelqu'un ait constaté la chose. Non, juste dans le sens, je parle avec un être humain alors pourquoi ne pas gentiment, et avec intérêt, lui demander comment il va. Même si notre rencontre et brève. Parce que je considère que c'est important de prendre deux minutes pour se soucier de l'autre.

Le service, c'est parfois rendu peu de chose. Un air bête. Une caissière qui jase de sa fin de semaine avec l'autre. Un emballeur qui cruise la fille qui scanne vos choses. Quelqu'un qui ne veut pas vous aider. J'ai pour principe de toujours saluer une personne qui me sert avec un grand sourire. J'essaie souvent de dire quelques mots, de faire une joke plate. Je trouve que ça éclaire ma journée. Et j'espère que ça éclaire la leur. Et quand je croise un vieil homme attentionné ou une caissière sympathique qui se battent dans la même direction que moi, ça me fait toujours bien plaisir. Et si on mettait un peu plus de gentillesse et d'empressement dans tout ce qu'on fait ? Moi, la première ! Je crois que ça nous ferait un sacré monde où vivre !

samedi 8 décembre 2012

Ma vie, mes livres...

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours lu énormément. Bien plus que la moyennes des gens. Mais, depuis que je cuisine beaucoup, je m'aperçois que je lis moins. Le rapport entre la cuisine et la lecture vous demandez-vous ? Et bien, je "lis" beaucoup  mes livres et mes magazines de recettes. Oui, c'est de la "lecture". Mais d'un tout autre genre.

J'ai aussi eu une phase dernièrement où je ne m'intéressais pratiquement qu'aux biographies ou histoires vraies. Pour trouver inspiration, pistes de réflexion, motivation. Au point de me dire que c'était un peu de la perte de temps que de lire des romans.

Mais en vérité, ô comme je me trompais. Bien sûr, lire un roman n'implique pas les mêmes effets que de lire une biographie. Ou un livre plus sérieux. Et alors ? Lire un roman implique l'imaginaire. À tout le moins.

C'est un tout petit humain qui m'a fait prendre conscience de ça. De ce que je savais déjà au fond. Un tout petit Hobbit. Comme dans Bilbo le Hobbit. J'avais lu la trilogie du Seigneur des Anneaux, mais ne m'était pas encore attaquée à ce livre-ci. C'est chose corrigée.

J'avais déjà compris que j'avais besoin d'une forte dose d'imaginaire vu la quantité horrible de films que je peux écouter ces temps-ci. Mais les livres, les livres... C'est bien différent. Les livres, ça a été ma vie. Et pas seulement littérairement oserais-je dire. Est-ce de l'évasion ? Assurément. Du voyage, aussi. Parfois, on a besoin de ça. Tout comme parfois on a besoin de plus petit que soi.

vendredi 7 décembre 2012

Amour hollywoodien ?

Longtemps j'ai cru que c'était les femmes qui avaient une vision fausse de l'amour, une vision hollywoodienne du moins.

Mais plus j'avance dans la vie, plus je parle à des hommes et des femmes, et plus je trouve que ça semble être le contraire.

Les hommes croient au coup de foudre, à la passion, à l'amour facile, sans effort, sans compromis, pratiquement magique. Les femmes ? On écoute des comédies romantiques pour se faire plaisir et rêver un peu, oui. Mais on sait bien que dans la vie, c'est un peu plus ardu.

mardi 4 décembre 2012

Ce n'est pas la première fois que je le dis....

Mais j'ai vraiment besoin de plus d'ami(e)s célibataires et sans enfants.

Ne serait-ce que pour ne pas avoir l'impression de supplier quand je lance une invitation à souper.
Ne serait-ce que pour ne pas avoir l'impression que je suis la seule au monde à ne pas avoir 300 partys des fêtes à son agenda.
Ne serait-ce que pour ne pas avoir à me faire répondre constamment : je consulte X et te reviens.
Ne serait-ce que pour ne pas penser que je suis un extraterrestre dans un monde rempli d'amour gluant et de bébés (gluants aussi selon l'âge).
Ne serait que pour pouvoir improviser des plans à la dernière minute quand j'ai envie d'organiser des plans à la dernière minute.

Arrghhh !

lundi 3 décembre 2012

Rien n'est parfait, sauf que...

Ça recommence. Partout. Les articles, les plaintes, les soupirs... Noël n'est qu'une sale fête de la consommation !! Bla bla bla.

Moi, ça m'insulte.

Oui, Noël est une fête où on consomme. Soit. Je ne savais pas que nous vivions dans une société de simplicité volontaire !? Aux dernières nouvelles, elle était plutôt capitaliste et de consommation.

Y'en a marre qu'on mette la faute sur une fête. Ce n'est pas la fête, le problème. Et de ce que j'en sais, à Noël, la consommation est pour donner aux autres. Ou pour partager avec les autres. C'est bien le don et le partage.

Oui, oui, il n'y a pas que les sous et les objets qu'on peut donner et les cadeaux qu'on peut partager. Il y a aussi le temps, l'amour, les activités, les fous rire.... Il y a tout et rien. Ces petits tout et ces gros rien qui font qu'on est heureux dans la vie. Ou moins malheureux au moins pendant quelques instants.

Il y a ceux qui se plaignent de tous les partys aussi. De ne pas vouloir passer du temps avec des proches, ou des moins proches. Je peux comprendre un peu. Mais seulement un peu. Je pense surtout à ceux qui n'ont personne. Ou à ceux qui ont des gens qu'ils ne devraient pas avoir.
 
On dit qu'au centre de prévention de suicide du Québec, en décembre et en janvier, les appels quotidiens doublent pratiquement. Une moyenne entre 80 et 100 appels par jour plutôt que 50 pour le reste de l'année. Je trouve que ça fait réfléchir. T'as mangé trop de dinde, ton oncle est un peu agaçant et tu as dépensé un peu trop avec ta carte de crédit ? Et bien, à côté de toi, il y a peut-être quelqu'un qui songe à la mort. Qui se sent seul. Qui est malheureux. Et qui trouve, avec raison cette fois, que le temps des fêtes est une triste période dans son année. Peut-être sa dernière.
 
Oui, Noël, ce n'est pas parfait. Rien ne l'est. Mais savez quoi, une fête, ce sont les gens qui la crée qui en détermine la teneur.

dimanche 2 décembre 2012

Ôde à mon macaroni

Ça date de quand j'étais bien jeune, enfant pour tout dire. Oh! oui, du comfort food, il y en a de toutes les sortes. Junk food de style poutine et hot-dog, chocolat, chips, ce que vous voudrez... Mais j'ai pas besoin d'aussi gras ou calorique pour me satisfaire.

J'aime le macaroni. Non, j'adore le macaroni. Non, je suis folle, complètement folle du macaroni. Voilà. Plus exact.

Avec les années, j'ai appris à mettre des petites épices, à ajouter du champignons ou du brocoli pour une portion de légumes en douce... J'ai appris à l'upgrader un peu, à le relifter....

Mais voyez-vous, parfois, on a besoin de revenir à la base. Steak, blé d'inde, patate. Oups ! je me trompe de recette, là !!! Macaroni, viande hâchée et canne de sauce tomate. Alleluia ! Oh ! certes, ça goûte... peu. Mais c'est un party dans mon âme. Y'a rien qui bat ça. Mon macaroni, je t'aime.

Et vous, y'a un plat qui vous fait de l'effet comme ça ?

vendredi 30 novembre 2012

Ma date de ce soir

Poutine (Oui, t'as bien lu Kalte !)
Cheeseburger.
Film de fille.
Pis de Noël en plus.
Sofa.
Chat.
Chaleur quand il fait froid dehors.
Probablement un bain chaud moussant ensuite.
Si ça me tente.
Avec un magazine de recettes (of course).
Sinon, dodo tôt.

Ouin, j'ai une date ce soir. Avec moi-même ! J'avoue que je suis pas mal excitée ! Ahahahahah ! :)

jeudi 29 novembre 2012

Lettre au Père Noël en bon québécois

Après Valentin qui a eu sa lettre, je me disais que je ne devais pas laisser le Père Noël  en reste...

Cher Père Noël ,

je t'écris pour te faire part de ce que j'aimerais avoir pour Noël. Bon, ok, je le sais que c'est pas vraiment toi qui apporte les cadeaux. Tsé, chuis pas niaiseuse, faire le tour du monde en une nuit pour donner des cadeaux à tous les enfants de la terre, c'comme impossible. Je le sais que c'est les parents qui font la majorité des cadeaux. Mais bon, une rumeur aussi grosse que ton existence, ça doit ben avoir un fond de vérité. Non ?

Fac je t'écrivais pour te demander un gentil garçon. Euh ! ok quand je dis garçon, je précise, je parle pas d'un petit garçon là. Non, plutôt un garçon genre plus ou moins 35 ans. Gentil, charmant, joli, romantique, intelligent. Ben tsé jdis joli, cpas fondamental. Juste un que moi je vais trouver joli. Un peu moins gros que toi quand même... Oh ! euh... jveux pas dire que t'es trop gros. Après tout, faut que tu manges les biscuits et boivent les verres de lait qu'on te laisse. Sinon, ça décevrait tellement les ptits enfants.

Donc c'est ça, j'aimerais un gentil amoureux. Si tu pouvais le laisser sous mon sapin le 25 décembre. Oups, non, pas sous le sapin. Faut dire que mon sapin mesure grosso modo une trentaine ou quarantaine de cms. Il serait serré en dessous ! Pis en plus, mon sapin est dans mon corridor qui donne entre autre sur ma porte de chambre. Et je dors nue Père Noël ! Alors t'imagines le malaise en me levant le matin !!! Tu peux plutôt le laisser au salon. Oh ! et peux-tu lui mettre une grosse boucle rouge autour du cou. Avec tous les braquages de domicile, on sait jamais : je ne voudrais pas me tromper !

Mon bon Père Noël, jte dis un gros merci d'avance.

L'impulsive qui a été sage, sage cette année (presque tout le temps... faut que je sois honnête, je sais que tu vois tout de toute façon)

P.S. Peux-tu donner un bisou et un câlin à Rudolph de ma part. Je sais que c'est juste des fausses rumeurs cette histoire de nez trop rouge à cause de l'alcool. Je l'aime ben moi Rudolph !

mercredi 28 novembre 2012

La mort a frappé

Ce matin, j'avais en tête un petit texte tout rigolo que je voulais vous écrire. Sérieux, quand j'insomnisais cette nuit, je m'amusais à l'écrire dans ma tête et il y avait une ou deux jokes pas pires je crois bien.

Puis là, je me lève, je vais sur facebook et j'apprends la mort de quelqu'un. Bang ! Bon, je précise tout de suite et rapidement, ce n'est pas quelqu'un dont je suis proche. Du tout. C'est le frère d'une correspondante (quoique les lettres, on s'en écrit moins et probablement par ma faute) de longue date. Je l'ai vu une semaine quand j'avais 15 ans. Il y a des siècles, quoi !

Tout de même. Apprendre que quelqu'un a perdu un proche, c'est triste. Apprendre qu'un gars de 38 ans est mort, c'est triste. Apprendre l'âge de son fils en lisant un article sur le sujet, 11 ans, c'est triste. Que puis-je dire de plus, c'est triste. Pas besoin d'en rajouter, tout est dit. Suffit de penser aussi à l'idée de perdre mon frère. Naaaaaan ! ce n'est pas le genre d'idée que je veux même imaginer...

Alors, tant pis l'autre texte. Fallait que je dise un petit mot. La mort, ce n'est pas la première fois que j'en parle. Tout ce que j'en sais, c'est qu'on ne sait jamais quand elle frappera. Autant pour nos proches... que pour nous-même.

lundi 26 novembre 2012

Dans mon temps...

Ce soir, la Bieber mania se faisait entendre au centre-ville. Des centaines de cris de petites filles toutes énervées qui attendaient impatiemment de voir leur chanteur préféré en se dandinant le popotin dans le froid de cette journée de novembre. Et un gars. Environ.

Je ne sais pas pourquoi, mais ça m'a replongée dans mon enfance/début d'adolescence. Je me suis demandée si je serais une fan du Bieb si j'avais 12 ans aujourd'hui... Et je doutais. Bon, soit difficile à dire....

Je dois dire que je n'étais pas vraiment le type d'adolescente qu'on trouve maintenant aujourd'hui. D'ailleurs, qui l'était ?

Dans mon temps (dit la vieille dame que je suis), c'était tellement différent il me semble. À 12 ans, j'étais encore une enfant. Aujourd'hui, les petites filles crient dans les concerts de leur chanteur préféré, prennent de la drogue, veulent savoir comment faire des bonnes pipes et ne peuvent vivre sans leur cellulaire.

Cellulaire ? Quessé c'était ça à mon époque ? Internet quoi ? On aimait les bons garçons comme Roch Voisine (un peu plus viril que Justin quand même.... désolé Justin). Bon, je dis ça, mais j'étais pas vraiment branchée côté musique. Côté rien en fait. J'ai eu une amie un peu plus vieille qui buvait de la bière et écoutait Nirvana (elle ne jurait que par Kurt), mais c'est pas mal ma plus grosse révolte. J'étais plus du genre à écouter Rémi ou Robin et Stella (vive le 17... ou c'était le 24 à l'époque ? tsé l'époque où on nommait encore les chaînes par leur numéro !) pis à lire des livres. Je jouais des fois aux legos, rarement aux Barbies sauf avec ma demi-cousine. Elle, c'était la personne avec qui je jouais aux Barbies ou aux Pouliches. Tout ça pour dire que même à l'époque j'étais un dinosaure. Pis un dinosaure placide genre un brontosaure (c'était tu placide un brontosaure ?). Alors je n'ose imaginer ce que je serais aujourd'hui. Ouin, je n'existerais pas aujourd'hui.

Dommage quand même. Il me semble que quand j'avais 10 ans, les années étaient encore des étapes à franchir. Aujourd'hui, ce sont des étapes dont s'affranchir. Le 10 ans est rendu le nouveau 15 ans. Au fond, ça me rassure de voir des tites filles crier pour le Bieb. Vaut mieux ça qu'un gros chanteur de rap qui parle de sexe et de drogue tous les trois mots. Non ? En attendant, mettez-moi Rémi en rediffusion et chantons la chanson de l'émission en coeur (car qui ne la connaît pas encore par coeur, hein ?) !

dimanche 25 novembre 2012

Spleen solitaire

J'ai l'impression d'être seule au monde à ressentir cette mélancolie insurmontable, ce spleen à peine avouable.

Autour, il y a les sourires, il y a la joie, il y a de petites peines passagères, il y a la vie, il y a la normalité.

Et je me regarde, je me vois. Ce monstre qui me déchire les viscères. Oh! j'ai mes moments joyeux comme tout le monde. J'ai aussi mes espoirs, mes rêves, mes ambitions. Mais je cet animal qui rôde dans mon ventre. Je suis née avec.

Je n'ai pas la vie plus malheureuse qu'un autre. Ni plus heureuse. Je n'ai pas une vie différente. Je suis différente. Je me sens différente. Tout le monde cache-t-il une bête en soi ? Suis-je la seule ?

Je l'ai rencontrée tôt ma bête. J'étais fillette. C'était dans mon âme. Le spleen à la Baudelaire. L'ennui morne. La mélancolie envahissante.  Suis-je normale ?

D'où vient la personnalité ? D'où vient l'attitude ? Il y a des choses en soi qu'on peut changer. Qu'on peut faire évoluer. Mais jusqu'à quel point peut-on tuer ce qui nous définit de naissance ?

Suis-je à plaindre ? Je vois des gens malheureux autour de moi. Des gens dans la misère. Moi, je suis la misère. Je la crée. Mais est-ce moi ? Suis-je responsable de ces tournures de pensées ? Puis-je les combattre ?

Je ne sais plus ce qui est quoi. Je sais juste que je me sens bien seule. Même nue en pleine rue à crier je me sentirais probablement seule. Personne n'affiche sa misère. En cela, je suis bien seule.

samedi 24 novembre 2012

La bataille

Parfois, j'ai l'impression que c'est la vie contre moi.

vendredi 23 novembre 2012

Mes fantasmes

Ben oui, ça fait longtemps qu'on se connaît...

Je crois qu'on en est rendus là...

Je peux vous parler de certains de mes fantasmes...

Un walk in. Grand.
Une cuisine spacieuse avec beaucoup de rangements.
Hériter d'un riche inconnu.
Ne plus avoir à travailler pour gagner ma vie.
Vivre une histoire d'amour comme dans un film.
Pouvoir me téléporter ou avoir un rapidotron (pour ceux qui ont mon âge et qui sont d'ici vous comprendrez la référence...).
Avoir un singe comme animal de compagnie.
Danser (habillée, je précise) et chanter chaque fois que j'en ai envie.
Être une fée de Noël.

Bon, ok, ce sont mes fantasmes de ce soir. Ça pourrait être différent demain.

Oh ! oui, j'ai aussi certains fantasmes impliquant un peu plus d'échanges humains si on peut le dire ainsi. Mais ça, c'est une autre histoire... !

jeudi 22 novembre 2012

Esprit de grandeur

Je ne suis pas fille de passion à demi. Je me lance dans le vide comme un oiseau qui ne vole pas.

J'ai aimé et j'ai souffert. Je n'ai pas assez détesté. Aurais-je dû ? La haine n'a jamais été mon maître. J'ai préféré les battements aux coups.

Je suis tombée mille fois. Je ne me suis relevée qu'une fois de plus. Quand on sait marcher, c'est comme ça qu'on fait. On avance. C'est une longue route.

J'ai choisi les obsessions. Parce que ça envahit. C'est doux et rond dans le ventre. Ça se bâtit et ça palpite. Je voulais pouvoir penser en boucles.

Je n'ai jamais apprécié les tièdes. C'est mollasse et effacé. La chaleur rouge ravit tout sur son passage. Ça emporte au ciel.

Je n'aime pas les moitiés. Je veux tout. Je veux au complet. Je veux en grand. Je suis équilibriste. J'ai oublié mes filets.

mardi 20 novembre 2012

Désir

Ça fait six fois que j'essaie d'écrire ce que je veux écrire. Je tourne ça dans ma tête et je ne sais pas trop comment l'exprimer.

C'est le désir. Je sais bien que le désir masculin et le désir féminin est très différent...

N'empêche. Je suis un peu étonnée de voir que le désir masculin est tenace et ne meurt pas. Le désir masculin peut-il mourir ? Un homme qui a désiré une femme, lui a déjà fait l'amour, peut-il cesser de la désirer ?

dimanche 18 novembre 2012

La magie

Je ne sais pas ce que j'ai cette année.....

J'ai presque fini mes cadeaux de Noël. Dans la joie et sans les foules ! Après le 1er décembre, j'essaie d'éviter ! 

J'ai installé mes décorations de Noël dans mon appartement hier. Ça a d'ailleurs l'air plus festif, plus joyeux, plus accueillant, plus lumineux.

J'ai acheté deux DVDs de films de Noël. D'ailleur, j'ai écouté quatre films de Noël aujourd'hui. Pas un. Ni deux. QUATRE !!! Bon, ok, il y en a un que j'ai écouté deux fois alors, on pourrait dire seulement trois.... Et non, je ne dirai pas de titre. Même sous la torture. (Je précise que je relève de deux soupers qui sans être trop arrosés l'étaient un peu... d'où la journée vraiment, vraiment relax).

Vous savez ce que je crains ? Et je sais que ce sera le cas. Je suis tellement dans l'esprit des fêtes et dans la magie de Noël cette année que la vérité ne pourra jamais égaler tout ça. La magie, ça n'existe que dans les limites du possible quand on n'est pas dans un film.

Je réalise en disant tout ça, en vous l'écrivant, qu'au fond, je suis juste complètement en manque de magie. C'est ce que je vais chercher dans l'esprit de Noël. À défaut d'en trouver ailleurs. En attendant, j'essaierai toujours d'entretenir quelques étincelles...

mercredi 14 novembre 2012

Alleluia

Alleluia ! Je suis allée courir ce soir. Après environ un mois et demi de paresse inconsidérée. Tout juste si j'ai marché ici et là... Pourtant, l'automne, c'est la saison idéale pour courir. Ma saison préférée. Mais quel difficulté de s'activer, de se convaincre, de se motiver.

Courir. J'étais en état de grâce ce soir. Depuis fin août, je n'ai couru que deux fois. Je sais. Impardonnable. Très, très impardonnable. J'ai quand même marché pas mal. Mais quelles deux fois par contre ! La première fois, j'ai fait mon meilleur temps à vie au 5 km. Et ce soir, seulement 10 petites secondes de plus. Pour tout dire, je m'impressionne moi-même ! Je suppose que j'avais vraiment besoin de courir.

Ce qui m'impressionne moins ? Bon, outre le fait que je néglige un peu trop le sport ces temps-ci, les sensations actuelles de mon corps. Ayoye !!!!! Ahaahahahahh ! Ben oui, je ne suis pas modérée. Reprendre progressivement, y aller doucement, être patiente..... WTF !!!! À fond la caisse !!!!!!

Maintenant, me reste juste à me convaincre de recommencer très bientôt. Ça, et un peu de yoga aussi. C'est rendu que je fantasme yoga tellement j'en ai besoin.... Arrrfffff ! Pas évident la paresse automnale et le corps qui s'engourdit !

Histoires de coeur

J'ai une maladie au coeur. Un souffle au coeur. J'ai le coeur toujours trop grand à défaut d'avoir toujours grand coeur.

J'ai le coeur gros. J'ai le coeur fragile. Un petit coeur en morceaux. Un coeur qui bat à vive allure. Je parle avec mon coeur. Mais je ne suis pas toujours mon coeur.

J'ai des hauts-le-coeur. Le coeur effrayé. Le coeur emporté. Je l'ai brisé. Je l'ai recollé. J'ai perdu mon coeur. J'ai donné mon coeur. On me l'a mis en charpie. On me l'a câliné.

Je suis femme de coeur. Dame de coeur. On a joué avec mon coeur. On s'est moqué de moi avec coeur.  

J'ai un coeur. Un immense coeur. On ne pourra jamais dire que je suis sans coeur. Non, j'ai du coeur.

lundi 12 novembre 2012

Petites frustrations matinales

Ce matin, je me lève, pour une journée de congé, étonnament pas trop tard. Je suis toute contente de moi. Je me demandais si j'aurais le temps de passer au bureau des passeports pour aller porter ma demande de renouvellement. J'ai quand même quelques trucs que je dois faire aujourd'hui. Entre autre, étudier !! Oui, longue histoire. Une autre affaire que vous ne saurez jamais. ;)

Toujours est-il que je me lève, prends un bain toute joyeuse, m'habille, va sur mon ordinateur pour vérifier l'information...... Bureau fermé !!!!!!!!! Ben oui, bâtard, c'est un jour férié aujourd'hui pour les chanceux de ce monde. En l'occurence pas moi !!! Bien que je sois en congé payé. Anyway ! Fait chier.

Du coup, je flâne sur l'ordinateur, procrastine ma remise à l'étude et me dit que je pourrais l'envoyer par la poste. Pis que de toute façon, j'ai besoin d'aller au bureau de poste pour acheter des timbres. Vous me voyez venir, hein !!! Je sais, je sais, je ne suis pas réveillée. Passeport Canada, mais aussi Postes Canada.

Non, mais y'as-tu moyen de s'organiser une journée efficace quand on en veut une !? Pis avoir su, j'aurais profité du confort de ma jaquette et de mon lit plus longtemps. Étudier, on peut faire ça en étant habillée pis coiffée toute croche. Dormir, c'est agréable quand finalement tous nos projets tombent  à l'eau. Mfffff ! Mais bon, j'ai quand même du lavage à faire, une bonne épicerie, peut-être de la bouffe et un dentiste qui a hâte de me nettoyer tout ça !!! Beau lundi ! Je me trouve drôle en écrivant ça...... je me sens soudain comme Garfield ! Héhéhé !

Allez quoi, beau lundi ! Je suis en presque congé et il fait beau après tout ! :)

vendredi 9 novembre 2012

Sans commentaire

Je suis beaucoup trop saoule.

Et je m'aperçois d'une chose.

Je peux me montrer vulnérable sans problème.

Mais seulement à qui je le veux. Et de la façon dont je le veux. Sinon, si on m'attaque, je  deviens un hérisson.

lundi 5 novembre 2012

Humeur des fêtes

Je me sens d'humeur festive ce soir. Je trouve que ça sent le temps des fêtes. Oui, je sais, je suis un peu tôt...

N'empêche, l'humeur est joyeux, il fait noir en sortant du boulot, les achats de Noël sont commencés... Je sais, je sais, je suis très tôt pour les cadeaux. Sauf que c'est tellement plus agréable de magasiner les cadeaux AVANT le mois de décembre. Moins de monde, l'esprit des fêtes en avance, plus de temps pour penser...

Pour tout dire, j'ai envie de faire des soupers, de recevoir du monde, de mettre les petits plats dans les grands plats, de fêter, de bien manger, de prendre des bulles, de célébrer, d'aimer à deux (faut que je trouve le deux du concept toutefois !), d'aimer en gang...

J'ai la peur

J'ai la peur placardée au corps. Cette peur qu'on a tous. Celle qu'on ne veut pas nommer. Comme un lourd linceul qui me recouvre l'âme. Une affliction. Honteuse. On a honte de tout. C'est la maladie de ce siècle. Le fléau qui nous assombrit.

Je suis sombre. Je cultive les noirceurs comme d'autres des jardins. J'ai la peau de chagrin. J'ai la larme au coeur. J'ai la dague dans la chair. Je me déchire. Je ne veux pas ressentir. Je veux geler. Je hais cette gêne tatouée sur mon ventre. Ce ventre vide. Plein d'appels. En silence. Je crie la misère de toutes mes lèvres fermées. Vous n'entendrez pas. Vous ne voulez pas entendre.

J'ai la peur. Comme une fine couche qui me définit. Je fuis. Un regard apeuré. Un animal devant les phares d'une voiture. Je me fais frapper. Je meurs. Je me sauve. Je pleure. Je traîne mes blessures à l'écart. On ne peut pas tout assumer à la face du monde. Il y a des choses qu'on ne veut que cacher.

vendredi 2 novembre 2012

Approche

Approche. Approche un peu. J'en ai marre d'attendre.

L'attente... Longue. Impatiente. Sourde. Je suis en suspens. Dans une non histoire. Le désir en bandoulière. La tête en chamade.

C'est des idioties. Des histoires de petites filles. Des chimères comme dans les contes. Moi dans l'expectative. Dans l'invention à tout le moins. Je suis une humaine un vendredi soir sur terre. Inassouvie. Trop stabilisée.

Je déteste les mots lorsque je dois les attendre. Je déteste expliquer alors qu'on devrait comprendre. J'ai l'impatience d'un enfant de cinq qui demande cent fois si on arrive bientôt. L'agitation d'un petit animal qui frémit de froid. Je me sens en bord d'autoroute. Tout qui passe, rien qui arrive.

Approche. Approche un peu. Peut-être tu voudrais. Qui te dit que tu ne voudrais pas ? J'ai le désir houleux et le toucher inlassable. Un manque de fond de ventre. Un vide existant. Mon défaut possiblement. J'avoue trop. Je demande et quémande. Je quête un peu de vie.

Prends ma main. Attrape ma main. Tire-moi vers toi. J'attends tes mots. Comme les grains d'un chapelets précieux. Que je veux écouler dans mon âme. Je crée, mais l'invention me fait vivante. J'invente et ça me hante. Je m'auto-suffit dans l'esprit. Mais quand j'ouvre les yeux, je manque du coeur. Je vois vrai et je suis triste.

Approche un peu. Tu le veux ? On pourrait inventer ensemble. Des arcs-en-ciel. Des couleurs éclatantes. Du rêve réel. De la beauté. J'ai des pinceaux et des idées. J'ai des toiles à n'en plus finir. Tu viens jouer avec moi ?

jeudi 1 novembre 2012

Chocolat, boisson gazeuse et hhuuummm

Aujourd'hui, je parlais avec quelqu'un et j'ai spontanément mentionné que je pourrais vivre de chocolat et d'eau fraîche ces temps-ci. Puis, je me suis aussitôt corrigée : "Je pourrais vivre de chocolat et de liqueur (boisson gazeuse pour certains de mes lecteurs) !"

Oui, je sais. Charmant régime. Je mange du chocolat comme si ma vie en dépendait. Noir le plus souvent possible, mais je triche. Je suis à tous les chocolats. Une vraie frivole infidèle (je trompe le noir avec le fourré, le cheap avec le luxe, name it !) ! Et je bois de la liqueur tous les jours. Oh ! pas des quantités démesurées. Mais tous les jours. Diète, je fais attention tout de même. Mais diète ou pas, on aura vu mieux comme aliment santé. Il me faut ma liqueur !!! Je ne bois rien de chaud alors c'est ma petite caféine à moi. Idem pour le chocolat (en plus du goût décadent et de la jouissance gustative, of course...).

Oui, oui, je sais aussi qu'il y a mieux comme collation quand on est fatiguée. Que le boost de sucre, c'est un truc temporaire, qu'après on re-crash et c'est pire. MAIS JE SUIS COMME UNE ENFANT QUI NE VEUT RIEN ENTENDRE. :( Voyez, je fais même la moue. (Je me demande si je suis mignonne quand je fais la moue !?). Ou pire : comme une enfant lâchée lousse dans un magasin de jouets. Ou de bonbons. Ou un gars lâché lousse dans la section derrière les portes dans un club vidéo.... euhhh, ok, non, peut-être pas comme ça.

Oui, oui, je sais aussi que du chocolat, ça va dans les fesses. Pas de la liqueur diète au moins. Mais tsé, mes fesses sont quand même plus légères de 27-28 lbs par rapport à l'an dernier et je ne joue qu'avec la dernière petite lbs en suspens et ce, en mangeant l'équivalent d'une vie en chocolat.... Un ange. Donnez-moi une auréole ! Pitchez-moi des fleurs ! Applaudissez-moi, je suis hot ! À genoux, fidèles admirateurs !

Je sais, je sais. Je pourrais faire preuve d'un peu de volonté. Mais ma volonté à moi c'est temps-ci, elle dérape un peu. Ma volonté me susurre des mots pornos à l'oreille (chocolat, liqueur, desserts, miam, humm, c'est bon, encore, j'en veux encore, oooohh ! ooouuuuui....) (avouez que vous êtes un brin excités !?). Tsé quand ta volonté ne veut rien savoir. Et veut juste avoir. Avoir comme possession. Comme assouvissement. Comme.... euh ben comme ça, là.

Quelqu'un veut du chocolat ?

mercredi 31 octobre 2012

Les petites attentions

Cet après-midi, on m'a fait une confidence plutôt triste. J'ai écouté, posé des questions, laissé la personne se confier. Ensuite, un peu plus tard, j'ai imprimé une image de Calinours et suis allée la poser sur son bureau pendant qu'elle n'était pas là. Puis je lui ai envoyé un petit message en lui disant que des amis voulaient la voir, les Calinours en l'occurence.

Parfois, je fais des desserts et j'en amène au travail. Ou j'achète un sac de petits chocolats fins et je passe autour. Ou j'envois par courriel une image de Calinours (je sais, encore eux) ou de schtroumpfs à quelqu'un qui se sent tristounet. Ou je compte les dodos avec quelqu'un qui part en voyage bientôt. (Surtout depuis que je me suis fait répondre textuellement "va chier" par quelqu'un à qui je disais que je venais de me réserver un voyage.) Ou je laisse des magazines dans l'entrée de mon bloc appartement pour que quelqu'un puisse les ramasser. Ou j'amène un vieux livre de recettes que je ne veux plus à quelqu'un qui me dit manquer d'inspiration pour ses repas. Bon, vous comprenez le principe...

Je ne le fais pas tout le temps. Je ne le fais pas non plus dans le but qu'on me rende la pareille. Mais, voyez-vous, je trouverais ça le fun qu'on le fasse. On dirait que les petites attentions gentilles, ce n'est pas à la mode. Que les gens n'en ont rien à foutre d'être généreux, à l'écoute ou un peu sympathique. Pourtant, ce n'est rien de très compliqué ce que je fais. Je porte attention. Je donne un peu à l'autre. Et bien souvent, sans dépenser un sous. Juste en posant un petit geste.

Mais pire que le fait qu'on ne me rende pas la pareille, c'est le manque de reconnaissance. Vous seriez surpris du nombre de fois où aucun merci ne se manisfeste. Comme si cela leur était dû. Ou que c'était normal, habituel. Ou qu'il n'y avait rien là d'assez important pour dire merci.

Je ne le fais ni pour la pareille, ni pour les mercis. Je n'arrêterai pas pour ça. Pour autant, je sais que je le ferais plus si parfois je sentais que les gens autour avaient envie de participer à ça. De faire des petites attentions. À moi. Mais aux autres autour aussi. La vie est difficile parfois. Pourquoi on ne pourrait s'encourager et se faire sourire un peu en étant attentionné ? C'est dommage. C'est pourtant dans ces petites choses-là qu'on découvre vraiment la nature de l'autre. Dans ces gestes aussi qu'on peut retrouver un peu de bonheur. Ou juste un peu de surprise et d'étonnement.

mardi 30 octobre 2012

Théories psycho pop

Je ne me souviens pas des chiffres exacts. Mais toujours est-il que j'ai déjà lu quelque part qu'il fallait sept pensées positives pour en effacer une négative. C'était un ordre de grandeur de ce genre-là. C'est beaucoup comme ordre de grandeur, je trouve. Ça montre le poids d'une pensée négative.

Aujourd'hui, j'ai eu une mauvaise nouvelle. Une bonne, aussi. Mais une mauvaise comme je le disais.

Je ne suis donc qu'à six bonnes nouvelles près. L'Everest, vous connaissez ? Parfois, c'est comme ça que je me sens.

Je me dis que vous devez me trouver négative... Voire déprimante. C'est vrai, je râle, j'ai des émotions, je me plains, je suis triste. Suis-je la seule à avoir autant de tripes ? Ou ne suis-je que la seule à les sortir sur la place publique ?

Comme il est aussi dit que quelqu'un qui garde en lui le mauvais finit par étouffer, je ne prends pas de chance ! Place publique !

lundi 29 octobre 2012

Humanité

J'ai parlé à mon frère ce soir. Pour la première fois depuis avril dernier. Pour la première fois suite à ce qui s'est passé.

Il m'a appelée. Je pensais bien qu'il le ferait pour la raison pour laquelle il l'a fait. Soit. C'est une "excuse" comme une autre pour renouer le contact.

Moi, un peu sur la défensive. Lui, un peu sur des oeufs. Plus d'une heure et quart. En majorité sur le banal; en bref, sur ce qui plane. La discussion a bien été. 

N'empêche, je sens toute la fragilité et la nudité de tout ça. Je me sens à fleur de peau et d'âme.

Ces jours-ci, la vie s'amuse à me remuer les entrailles de bien des façons.

J'apprends à grands coups d'humanité.

Pourquoi

Parce que j'ai grandi sur une terre aride.
Parce que j'ai cultivé des pensées sombres.
Parce que ce qui se dépose au fond de l'âme ne s'enlève jamais vraiment.
Parce qu'une cicatrice a déjà été une blessure et nous reste dans la peau.

Chaque fois que j'oublie, je me rappelle.
Chaque fois que j'efface, ça me hante.

Je n'ai rien vécu de si grave.
J'ai juste porté en moi la gravité.

On dit qu'on peut se délester. C'est vrai. Jusqu'à un certain point.
Car on ne se quitte jamais.
On évolue, on avance. Mais on reste qui on est.

samedi 27 octobre 2012

Questionnements

Je me demande si une personne peut dire en toute vérité qu'elle a besoin d'être en couple pour être heureuse. Est-ce nécessaire d'être en couple pour atteindre un "vrai" bonheur ? L'être humain est sociable, nous le savons bien. Mais pour autant le couple est-il le Saint Graal du bonheur ? En même temps, dire qu'on a besoin d'être en couple pour être heureux n'est-ce pas là une affirmation démontrant une forte dépendance affective ?

(Parenthèse : à tous les gens en couple qui ont envie de dire que le couple ce n'est pas parfait et que ça n'enlève pas tous les malheurs du monde, épargnez votre salive de clavier. De un, je le sais. De deux, votre couple doit au moins être satisfaisant à 51% si vous restez. Et si ce n'est pas le cas, séparez-vous.)

Je réfléchis à tout ça à cause de comment je me sens aujourd'hui. Depuis mon voyage et mon retour de voyage, je peux affirmer que je vais en général plutôt bien. Je n'ai pas envie de morosité, mais plutôt de joie. Et là, je me ramasse aujourd'hui, morose, sans énergie. Je m'ennuis.

Quand je regarde ma vie, je vois plusieurs insatisfactions. Mais je vois plusieurs satisfactions aussi. Je crois que mes plus grandes satisfactions me viennent des petites choses. Mon chat me fait sourire, le bruits des feuilles l'automne, un rayon de soleil qui tombe bien, une bouchée de nourriture succulente, me permettre une journée pyjama, m'acheter une revue de cuisine (oui, je ne suis pas guérie), me sentir jolie dans une robe.... Je crois avoir là un certain talent. Oh ! parfois, je me laisse emporter par un tourbillon et je ne vois plus rien. Mais souvent, j'essaie de m'arrêter mentalement et de savourer tout ça.

Sauf que, bien que les petites choses soient fondamentales au bonheur, est-il possible d'être pleinement heureux quand des grandes choses de notre vie nous laissent insatisfaits ? Mon célibat me pèse. Il colore d'un peu de grisaille les petites joies de ma vie. Il n'y a pas que ça. J'ai d'autres aspirations, d'autres rêves. Aujourd'hui, je parle de célibat, mais ç'aurait pu être autre chose. N'empêche, là où le bât blesse le plus, c'est à la vie en solitaire. Et non, des amis et de la famille, ce n'est pas la même chose. Je ne m'endors pas près d'eux. Ils ne me donnent pas de baisers sur la bouche. Leurs je t'aime n'impliquent pas de pétillements dans les yeux.

Je ne dis pas que j'ai besoin d'être en couple pour être heureuse. Je me demande si on peut affirmer ça. Je ne dis pas non plus que le couple résout tout. Il a son lot de petits travers aussi. Mais à choisir, je préfèrerais les travers de la vie à deux. En attendant, je vais essayer d'ouvrir l'oeil sur les petites choses. Même si je vous avoue, que dans le coeur, ce n'est pas un samedi après-midi où c'est facile.

vendredi 26 octobre 2012

Câlin(s)

Il y a quelques jours, j'ai lu une anecdote concernant un homme qui avouait ne pas avoir reçu de câlin depuis au moins les trois dernières années ! Trois ans !!!!!! Vous avez bien lu. Comme c'est horrible.

Je dirais inconcevable si je n'étais pas aussi un peu plus réaliste. C'est pourtant concevable que ça arrive. Il suffit d'être célibataire (si vous êtes en couple et n'avez pas eu de câlins depuis au moins trois ans, ne lisez pas ce blogue, vous avez un gros problème à résoudre), d'avoir une famille peu affectueuse, peu d'amis... et voilà, aucun câlin.

Pourtant, est-ce concevable de vivre une vie sans affection ?

Moi-même, je suis une personne affectueuse. Et je trouve ça difficile de manquer de gens avec qui l'être. J'ai la chance d'avoir une meilleure amie comme moi. Alors, les gros câlins, ça va, il y en a. J'ai aussi ma mère à l'occasion. Certaines amies parfois, au moins deux bisous sur les joues. Un chat passe-partout pour câlins en tout genre. Un homme à l'occasion. Mais trois ans sans câlin ? Le désert ? Je n'y survivrais pas. C'est en lisant une anecdote comme celle-là que je réalise à quel point le toucher est un sens important. Un sens qui réconforte, qui console, qui rassure, qui réchauffe.

Je déteste vivre dans une société où il est concevable qu'un être humain manque d'affection à ce point-là. Soit, il est des exceptions, rares, où peut-être n'est-ce que mérité, mais pour tous les autres, je déteste.

mercredi 24 octobre 2012

Chat et soleil


Je triche un peu... Je n'ai pas pris la photo ce matin.

Quand même, il n'a pas tant changé. Et tout ce que je peux dire, c'est que c'est bien difficile de quitter une belle tite face comme ça quand déjà on a juste envie d'aller se recoucher et l'écouter ronronner.

Dur, dur de se lever le matin ! Mais météo pleine de soleil !!!!!!!!!!!!

Vivez bien aujourd'hui, flattez un chat ! Ou un humain ! ;)

(C'est bien mon fils, hein.... couché sur un livre ! Ahahahaha !)

dimanche 21 octobre 2012

Vous

Un jour, par hasard, vous êtes tombés sur cette page. Celle d'une étrange fille qui a décidé de s'appeler L'impulsive montréalaise.

Vous avez lu quelques mots. Un ou deux textes. Peut-être vous n'êtes jamais revenus. Ou peut-être vous avez mis le doigt dans l'engrenage.

Pourquoi ? Qu'est-ce qui fait que vous y revenez ? C'est une question que je me demande parfois...

samedi 20 octobre 2012

Jardin en manque de soleil

Aujourd'hui, je ne cultive que de mauvaises choses dans mon esprit.

Il arrive qu'il fasse beau dehors, mais bien sombre à l'intérieur.

Je préfèrerais l'inverse.

vendredi 19 octobre 2012

Vaincue

Lorsque les gens mettent un chapeau sur une tête, ils n'ont surtout pas envie de l'enlever.
Lorsque les gens critiquent, ce n'est jamais dans le but d'arrêter ensuite.
Lorsque les gens mettent la faute sur l'autre, ils oublient toujours leur part de l'histoire.
Lorsque les gens ont trouvé un bouc-émissaire, ils le talonnent sans relâche.
Lorsque les gens poussent une personne dans un coin, c'est avec le goût du sang en bouche.
Lorsque les gens s'associent, ils pensent que le nombre fait loi.
Lorsque les gens condamnent, ils éprouvent du plaisir à voir la victime trop près l'échafaud.
Lorsque les gens catégorisent, c'est comme s'ils mettaient une étampe au fer chaud sur la peau.

Je ne sais pas qui peut se battre contre ça.
Je n'y arrive pas.

jeudi 18 octobre 2012

Où est le temps ?

Je voulais vous jaser un peu ce matin. Vous raconter un ou deux trucs... Mais je manque encore de temps ! Héhé ! Le matin, c'est plus difficile.

Je voulais donc au moins vous souhaiter une bonne journée d'automne joyeuse et sous le soleil ! Pis si vous voulez me jaser, profitez-en... Pour une fois que je parle pas !

lundi 15 octobre 2012

Histoire de toilettes

Vendredi soir passé, après le travail, je suis allée fouiner dans les boutiques. Je suis aussi allée manger dans la foire alimentaire d'un centre d'achat. Comme c'est tout près de mon travail, j'y vais assez souvent. Mais je n'utilise pas si souvent les toilettes.

Oui, oui, c'est vraiment une histoire de toilettes...

Voyez-vous, chaque fois que je vais dans les toilettes de ce centre d'achat, ça me rappelle un gros souvenir. Un souvenir particulier aussi. Je suis une personne, disons-le franchement, qui a ses angoisses. Et qui peut facilement en bâtir avec rien. Ou avec peu.

Ces toilettes, elles me rappellent... un test de grossesse. Oui, vous avez bien lu ! Il m'est déjà arrivé de faire un test de grossesse dans les toilettes publiques d'un centre commercial. Mauvais souvenir donc. Non pas que j'avais quelque chose à craindre réellement. Je n'avais eu que des relations "sécuritaires". Mais parfois, ces petites choses-là, les menstruations, ça se présente en retard. Et cette fois-là, j'avais plus d'une semaine de retard. Soit, je ne suis pas réglé comme un métronome, mais plus d'une semaine de retard, c'est énorme. Et là, j'étais au bureau et je me suis mise à penser à ça, à me dire que peut-être le condom avait brisé, que peut-être j'étais... vous savez.... Tout un avant-midi à paniquer et à ressasser ça dans ma tête. À en devenir folle. Alors j'ai agis sur un coup de tête ! Heure de lunch, détour par la parmacie, direction les toilettes du centre d'achat. Elles sont grandes et pleine de cabines alors je me disais que j'aurais un semblant d'intimité pour faire ça en paix. J'étais tellement nerveuse. J'ai pris la dernière cabine, celle du fond. Et je me suis exécutée.

Messieurs, vous ne pouvez probablement pas comprendre.... Mesdames, les minutes les plus longues d'une vie n'est-ce pas ? On regarde, on attend, on ferme les yeux, on respire, on regarde encore. On attend looooogtemps.

Négatif ! Quel soulagement ! Allez savoir pourquoi, maintenant, chaque fois que je retourne dans ces toilettes-là, je pense à ça !

dimanche 14 octobre 2012

I want to be a part of it

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai soudainement une envie folle d'aller à New York. De retourner à New York, devrais-je dire. J'y suis allée deux fois déjà. Mais j'ai vu la pointe de l'iceberg seulement. C'est du moins l'impression que j'ai.

Bon, je viens d'écouter You've Got Mail. Charmante comédie romantique, pleine d'espoir sur l'amour, mais aussi sur les périodes charnières d'une vie. Qui se passe à New York. Mais combien de films se passent à New York ? Ce n'est pas que ça qui me donne l'envie.

Si je n'avais de limites en rien, j'aimerais bien aller vivre 6 mois à New York. C'est une ville mythique. Comme il y en a peu. En fait, peut-être Paris aussi. Mais je n'en vois aucune autre. Pleine de villes sont belles, magnifiques. Mais ce côté mythique est fort particulier.

J'aimerais y vivre pour comprendre ce côté mythique. Pour vibrer la ville, la ressentir intérieurement. Pour connaître ce qu'on peut connaître seulement en vivant là-bas. Pour être dépaysée. Pour être impressionnée. Pour être seule et complètement neuve.

Malheureusement, j'ai des limites. Mais bon, peut-être de petites vacances plus ou moins prochainement ? Qui sait !? Après tout, je suis revenue de voyage depuis déjà presque un mois et je n'ai encore aucune réservation de faite pour le prochain... C'est d'une tristesse !

jeudi 11 octobre 2012

Morale de métro

Ce matin, j'étais dans le métro. Vous savez, l'anti-chambre de l'enfer ? Ça faisait longtemps il me semble que je ne vous avais pas parlé de métro...

C'était... comment dire... plein. Beaucoup trop bondé. Sûrement un (rare !) ralentissement de service. Je n'étais pourtant pas de si mauvaise humeur. S'il m'est difficile de me lever le matin ces jours-ci, j'ai quand même de jolies journées et pas trop de fatigue.

Bondé donc disais-je ! Et quand le métro est plein, c'est toujours là que soudainement les gens se rappellent qu'il y a des humains autour d'eux. Le reste du temps, ils pensent probablement qu'ils sont entourés d'extra-terrestres ou d'objets capables de se mouvoir (comprendre ici aucun contact verbal ou visuel). Toujours est-il que certains humains sont plus sympathiques que d'autres. D'un côté la grande snob chiante qui renifle du nez et me fait des airs pour essayer de m'entraîner dans son chialage et son impatience. De l'autre une petite dame toute repliée sous le bras d'un voyageur et qui me fait un petit sourire de connivence en voulant dire Non, mais yé tu plein ce métro-là, mais cpas grave.

Perso, j'aurais giflé la snob !

Morale de cette histoire : Quand la situation est chiante, crois-moi, le monde autour de toi n'a pas besoin que t'en rajoutes !

mardi 9 octobre 2012

Madame grogne

Pourquoi se lève-t-on un matin et a-t-on juste plus envie de chialer qu'un autre matin ?

J'veux dire, mon chat n'est pas mort, je n'ai pas perdu mon emploi, je ne me suis pas brisée un bras (ou un ongle pour ce que ça vaut), on n'a pas déclaré la guerre au Québec....

Qu'est-ce qui fait que j'ai envie de grogner et de me plaindre ? Qu'est-ce qui fait que je l'ai fait ? Que j'ai chialé, que j'ai pogné les nerfs, que j'ai été exaspérée ?

Pour vous dire, j'ai juste un petit fond d'irritation au fond de moi. Arrrrghhhhh ! Je vais bien, je n'ai aucune raison d'être de mauvaise humeur. Pourtant. La madame, ben, a grogne !!

Et si y'en a un qui me parle d'hormones, j'y pète la gueule !!!!!!

dimanche 7 octobre 2012

En ce dimanche

Je me suis levée indécemment tard ce matin. Près de 11h30. Il y a un certain temps que ça ne m'était pas arrivé. Deux nuits de sommeil plutôt mauvaises, une grosse journée au grand air hier... J'ai pris un bain indécemment long après avoir mangé et scruté les internets.

Et là, je scrute ces mêmes internets en attente d'un signe. Oh ! pas que j'attends quelque chose. Rien en fait. Mais je n'arrive pas à me décider à faire quoi que ce soit. Je me suis habillée. Me disant que peut-être je pourrais aller faire quelques commissions. Histoire de faire un peu de popote. Le fauteuil est pourtant confortable. Le regard du chat n'invite pas trop à l'action.

Il y a des ces journées où on ne sait pas trop. On a envie, on n'a pas envie. On veut faire quelque chose et rien faire à la fois. C'est une longue fin de semaine. Tout le monde doit être sorti. La paresse est une peau lourde. Je tangue. Le genre de journée où l'on ne peut décider pour soi. Où l'on aimerait que quelqu'un décide à notre place. Le genre de journée où on feel pour une grosse couverture et du confort et en même temps pour une longue marche tranquille en pleine nature à sentir l'automne.

C'est congé demain. Quelle nouvelle réjouissante. Ça n'enlève pas l'état de langueur et d'apesanteur, mais ça lui donne quelques nuances. J'attends un signe. Un signe de rien, de je ne sais même pas ce qu'il pourrait être. Les internets sont gelés. Un long weekend, il faut s'y attendre. J'ai envie d'essayer de faire des cretons maison. De sentir un panier de fraises fraîches d'automne. D'un feu de foyer. D'une main dans la mienne.

C'est un humeur tout en douceur. Endormi. Un voile de sommeil dans les yeux et dans l'esprit brumeux. C'est l'automne. C'est une saison lente. Une valse hésitante. Quelques derniers beaux jours, d'autres plus moches, des rayons de soleil, des gouttes de pluie. J'incarne l'automne.

vendredi 5 octobre 2012

Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat

Pas que je sois si sage ou si éteinte habituellement... Je ne crois pas que vous me croiriez de toute façon si j'affirmais ça.

C'est juste que j'ai l'impression d'avoir les hormones d'un ado de 15 ans ces jours-ci.

Sans commentaire.

jeudi 4 octobre 2012

Seulement vouloir

Le corps est puissant. Quelques images, quelques souvenirs et on devient rougissante et timide. Le genou tremblotant et la tête en bataille. L'envie. Le souvenir d'un premier baiser. L'image d'un homme à la peau chaude. Les tempes qui battent la chamade. Le souffle court, agité. Le désir est fort.

Une histoire qu'on nous raconte. Qui réveille de vieilles choses. Peu importe qui il était. Qui ils étaient. On se rappelle le coeur affolé. Le sexe brûlant. La main moite. On se rapelle l'indécence. Car la décence n'existe que bien peu pour deux amants qui se découvrent. Être grisée par les lèvres. Enivrée par les touchers. Saoule d'un effleurement. Encore. Juste encore un peu. Je veux.

La tête est puissante. On revit, on revoit, on subit des morts lentes, on s'alanguit. On espère, on attend. Tout le corps se tend. Le désir qui tourne l'esprit, qui l'anéantit. Une force animale. Serrer les jambes de peur de sombrer. Un flot qui nous submerge. Oublier les raisons. Vouloir, seulement vouloir.

mercredi 3 octobre 2012

Disciplinée !?

Je pensais commencer ce texte en disant que je manque de discipline. Mais ce serait faux.

Une fille qui manque de discipline, mais qui remettait toujours ses travaux à temps à l'école sans jamais passer des nuits blanches la veille, tout ça parce qu'elle les avait fait à l'avance !? Une fille qui manque de discipline, mais qui alimente un blogue très régulièrement depuis plusieurs années !? Une fille qui manque discipline, mais qui a réussit à s'astreindre à écrire un roman !?

Certes, je suis disciplinée. Parfois. En fait, je prendrais une dose de discipline de plus.

Je pense à ces choses que je remets sans cesse...

Ce roman, je l'ai écrit, oui, mais à temps perdu. Je l'ai corrigé à temps perdu. Je le laisse amasser la poussière à temps perdu...

Je pense à la pile aussi. Vous savez la fameuse pile de papiers et trucs en tous genres qu'on veut classer, jeter, évaluer. Mais qui traîne sur un coin du bureau !? Oui, cette pile-là. Qui aussitôt éliminée revient inlassablement !

La pile de livres et magazines de recettes aussi. Qui squatte la chaise d'ordi (que je ne prends jamais puisque je ne prends jamais mon ordi fixe, seulement mon portable). Alors la pile reste là. Accompagnée des cartables que je me suis achetés pour y copier mes recettes et me faire quelque chose de joli avec tout ça. Cartables encore vide d'écriture, bien évidemment.

Parlons-en d'ailleurs de cette chaise... Elle sert aussi de garde-robe ! Un usage comme un autre ! Je tiens à préciser que je suis pourtant une personne vraiment ordonnée. Presque freak pour tout dire. Mais j'ai deux ou trois mini-vortex dans mon appart qui échappent à mon contrôle.

Y'a l'envie de jeter aussi. Ou donner. Ou vendre. Parfois, je passe en coup de vent dans mes garde-robes. Mais je serais due pour passer partout. Faire un bon tri. Et aller vendre quelques livres aussi. Histoire d'aérer mon petit appartement.

J'ai lu dans un livre un petit truc sur le bonheur. Que parfois, il faut s'astreindre à faire ce qu'on n'aime pas pour être plus heureux. Ou s'astreindre du moins à faire les choses qu'on a envie de faire, mais qu'on remet sans cesse à plus tard. L'auteure s'y est mise à coup de 15 minutes par jour. Qui sait... ce ne serait sûrement pas une mauvaise idée !!!! Je vais songer à m'y mettre demain !!! Ahahahah !

mardi 2 octobre 2012

:)

En ce moment, je me sens pleine et habitée.

C'est ça une petite portion de bonheur ?

lundi 1 octobre 2012

La scénariste

Je m'invente des choses. Je me monte des scénarios. Dignes de Hollywood. Réellement. Du sirupeux et du parfois prévisible. Je pourrais devenir célèbre. Suffirait de me trouver un producteur. Des offres ?

Je prends une chose. Un humain. Un évènement. Et j'extrapole. Je tombe en amour 100 fois par jour. Je change de vie 300 fois par année. Je vole. J'ai l'esprit qui crée et défait. Qui monte en haut et descend en bas (oui, les pléonasmes se valent). Je suis une artiste. Peu importe si parfois j'ai l'art grossier. On exprime ce qu'on peut. Pas toujours ce qu'on veut. Et pourtant, je veux. J'ai tous les vouloirs du monde dans ma besace. Un vieux sac lourd et usé. Un sac de rêves. Certains aboutis; des centaines en attente.

Le rêve, c'est la vie. C'est pourquoi je la rêve ma vie. En multicolore, en noir et blanc, en crayons de couleurs prismacolor comme quand on était petits et qu'on dessinait tout croche en dépassant des cadres. C'est beau l'extérieur des cadres. C'est beau de ne pas toujours colorier dans les lignes. C'est triste de ne pas le faire assez souvent.

Je suis une artiste. Je vis dans un monde irréel aux confins de l'imaginaire. Ça me plaît bien. Sauf quand je me frappe à vos cadres. Le risque se paie. On ne peut pas toujours flotter dans sa tête. Il faut parfois poser le pied et se réaliser. Sortir la besace de rêves et en cocher un ou deux. Parce qu'on les aura réalisés, ou parce qu'on ne les réalisera pas. Il faut vivre.

dimanche 30 septembre 2012

Encore !

Je plaide désespérément coupable. Bon, joyeusement coupable disons.

Mon appartement a senti la bonne bouffe une grande partie de la fin de semaine !

Hier, j'ai fait un poulet rôti. Pas le choix. Dixit Kim, c'est la base de tout cuisinier qui se respecte que de savoir faire un bon poulet rôti. Je remercie donc Kim. Et Jamie Oliver ! Je me respecte beaucoup depuis hier soir. Une cuisse de poulet qui fondait dans la bouche. Miam !

Ce matin, crêpes/pancakes à la banane. Un merci à Mademoiselle B, ici. Cette recette-là fait définitivement parti de mon répertoire depuis que je l'ai essayée.

Cet après-midi, muffins aux carottes ! Le nom ne rend tellement pas hommage au goût superbe qu'ils ont. J'ai dû en mangé deux du coup. Vous savez, contrôle de la qualité.

Et là, ça sent les pâtes crevettes-lait de coco. Ça semble prometteur.

À cuisiner comme ça, je m'aperçois d'une chose. À quel point la bouffe c'est convivial, rassembleur. Ça donne envie de s'asseoir et de jaser. De prendre le temps, de savourer. C'est amical. Et la bouffe d'automne encore plus.

Sauf quand on est seule. Alors là, on mange avec son ordi ou devant la télé ! En plus, ça permet de rester en jaquette vu qu'on ne s'est pas encore habillée de la journée (ben quoi, c'est gris et moche dehors !). Pas de la grosse misère tout de même. N'empêche... Qui vient souper ?

samedi 29 septembre 2012

S'arrêter

Cet après-midi, j'ai fait quelques courses ici et là. Et j'ai constaté comment parfois, trop souvent, on ne prend pas le temps de s'arrêter et de vivre le moment présent.

Voyez-vous, ça sentait le gris et la pluie. Alors je me disais que je devais me dépêcher. Espérant pouvoir éviter que ça me tombe dessus. Je volais sur les trottoirs. Et comme vous le savez, je suis quelqu'un qui marche beaucoup. Alors si je dis que je volais...

Puis, tout à coup, je me suis arrêtée. Non pas physiquement, mais mentalement. Pourquoi je courais ainsi ? Je suis à Montréal, je peux me réfugier dans des commerces, dans des restaurants. La pluie ne tue personne. J'ai même joyeusement visité une petite île à vélo sous la pluie pendant mes vacances en Irlande. Alors, pourquoi étais-je en train de courir, l'esprit absent, sous prétexte que ça sentait la pluie ?

Ce n'est qu'un exemple. Mais combien de fois court-on ? Au propre ou au figuré. Combien de fois ne prend-t-on pas le temps de vivre le moment, de s'apercevoir de ce qu'on fait, de vivre simplement ?

J'ai ralenti. J'ai regardé autour de moi. J'ai humé l'air délicieux de l'automne. N'est-ce pas que l'air goûte bon en automne ? J'ai juste pris le temps. Et vous savez quoi ? Pas une goutte de pluie pendant que j'étais dehors !! Comme quoi trop souvent on a peur de choses qui n'arriveront jamais au fond...

vendredi 28 septembre 2012

Petite misère

Envie réelle : Sortir prendre un verre ou deux, faire la folle et dire des niaiseries.

Prévu à l'horaire : Soirée cocooing avec un chat colleux.

Soit.

Ce n'est pas la grande misère non plus.

Aaaaaah ! les matins...

Je me demande pourquoi j'ai de la difficulté à me lever le matin ces temps-ci.

Je veux dire, je suis en forme physiquement, mon moral est bon, je vais bien, je me couche à des heures raisonnables, ne me lève pas trop tôt et dors "relativement" (ce qui pour moi est excellent) bien.

Mais c'est teeeeeellement dur se lever le matin ces jours-ci !

La clarté peut-être ? L'envie de cocooing automnal ? Le ronron du chat et la chaleur du lit ? Imaginez si j'aurais des petits pieds tous chauds d'un charmant jeune homme avec moi en plus... !

Dur, dur, dur !

mercredi 26 septembre 2012

Envies d'avenir

Je pensais m'ennuyer de ses lèvres. Me rappeler de sa pesanteur. De sa volonté.
Mais si peu.

Je me disais que j'allais mourir d'ennui.
M'ennuyer de rien ?

Je revois les images. L'ardeur de ses baisers. Son envie de moi. Ses mains qui m'ont brûlé le corps.
Je ne les sens plus.

Une nuit unique. Our only night. Des mots, des murmures, des désirs sans fard.

Maintenant, c'est le vide. Des nuits sans souvenir. Des matins encore sans avenir. Des matins à créer.

Je m'ennuis.
Pas de la beauté de ce qui a existé. Plutôt de l'avenir qui n'est pas encore arrivé.

Si on voudrait l'avenir davantage que le passé, le monde se porterait tellement mieux.

Ô comme j'ai des envies d'avenir...

mardi 25 septembre 2012

La vie est un état d'esprit

Je l'ai déjà dit, et je le crois vraiment, la vie est un état d'esprit. Bien souvent, du moins. Ce qui ne veut pas dire que je trouve facile de corriger un état d'esprit plus ou moins adéquat. Je sais les choses. Mais pour l'application, il peut parfois y avoir certaines difficultés. C'est le travail d'une vie. Je fais parfois l'analogie de l'ordinateur. Ce n'est pas parce qu'on entre une donnée et qu'on appuie sur enter qu'alors le problème est réglé.

Toujours est-il que mon état d'esprit se porte bien ces jours-ci. Merci de demander. :) Et on dirait qu'on voit davantage de portes, de possibilités, de belles choses quand c'est le cas.

J'ai croisé une très vague connaissance hier. Les épaules basses, le regard las. Je me suis dit que ça ne lui tentait plus. Du genre, elle a abandonné. Une attitude triste et défaite. J'ai eu un léger mouvement de révolte, physiquement, tout en me disant que je ne voulais pas que ça ne me tente plus. J'ai envie que ça me tente. J'ai envie de dévorer. De vivre. De brûler haut.

Je suis chanceuse, car mon état d'esprit a envie de ça en ce moment. Mais en vérité, ce qu'il faut, c'est agir. Certes, l'état d'esprit positif aide à avoir envie d'agir et à agir tout simplement. Alors, j'agis.

Comme je le disais, je me réserve des activités. Je veux vraiment sortir plus. Expérimenter plus. Goûter plus. Toucher plus. Et quand on est ouvert, la vie fait elle-même les portes. Deux offres d'emplois. Une pour laquelle j'ai pris l'info, mais qui finalement ne me tente pas. Mais au moins, je me suis mobilisée, renseignée. La deuxième, une offre vraiment intéressante, car je garderais mon emploi actuel, mais j'aurais à l'occasion d'autres types de tâches à faire. J'applique cette semaine !

Je crois que quand on envoie des bonnes ondes à la vie, elle nous le rend bien. Je le redis, parfois, je ne sais juste plus comment m'y prendre et comment améliorer mon état d'esprit. Je n'ai pas de baguette magique. Mais j'y travaille. Et quand je suis tout simplement soulevée par les évènements et les sentiments, alors là, c'est comme un état de grâce. Et j'adore ça !

Et vous, vous pourriez faire quoi pour agir ? Qui sait si ça ne changerait pas votre état d'esprit !

lundi 24 septembre 2012

Souvenir d'une brève rencontre

Il arrive trop souvent qu'on brise mes digues.

Ne serait-ce que temporairement.

Au fond, je ne suis qu'un flot incontrôlable.

samedi 22 septembre 2012

Ce que j'ai fait aujourd'hui


  • De la courge spaghetti avec sauce boulettes à la viande
  • Un potage à la citrouille
  • Des muffins son, chocolat et canneberges
  • Des muffins aux framboises (j'étais trop frustrée que mes premiers muffins soient collés dans le petit papier, alors tant pis, j'ai fait d'autres muffins sans petit papier, juste pour ma satisfaction personnelle !)
  • De la purée de pomme de terre en prévision d'un Shepherd's Pie que je compte faire demain
La fin de semaine dernière était assez similaire :
  • Spaghetti épinards et saucisses
  • Cottage Pie
  • Gnocchis épinards et crème
  • Soupe fraîche aux tomates et poivrons rouges
En voyage, 4 livres de recettes achetés (bon, un à 4 euros, est-ce que ça compte réellement ?) et deux magazines de bouffe.

Depuis mon retour, un livre et un magazine de recettes. Encore.

Je traîne constamment un livre de recettes avec moi. J'en regarde chaque soir.

Je suis obsédée. Mais ça, vous le saviez déjà !

Une chose est sûre, une journée grise, c'est parfait pour ça ! Et ce que ça sent bon !

vendredi 21 septembre 2012

Nouvelle énergie

Deux semaines à voyager seule, ça laisse le temps de penser comme je l'ai dit.

Deux semaines à voyager seule, ça permet de repousser ses zones de confort. Ce n'était pas la première fois que je voyageais seule, mais j'ai quand même l'impression que c'était différent d'avant. En fait, moi, j'étais différente d'avant. On évolue.

Mon voyage a réveillé en moi des envies et des énergies enfouies. J'ai seulement peur que ça ne dure pas. On verra bien.

J'ai tout de même en ce moment la ferme intention de me mettre plus souvent en danger. De me faire davantage plaisir. De sortir plus.

Je me suis inscrite à quelques activités déjà. Une soirée ici, une journée là... J'ai envie de rencontrer du nouveau monde. J'aimerais bien un charmant jeune homme, mais je ne parle pas que de ça. Juste du monde.

J'ai envie de vivre plus et de m'enfermer moins. J'ai envie de ne plus juste penser à faire les choses, mais plutôt de réellement les faire. J'ai l'impression que c'est un bel automne qui s'annonce devant moi.

mercredi 19 septembre 2012

Irlande, troisième partie : Rencontres et anecdotes

Première partie.
Deuxième partie.

Finalement. La troisième et dernière partie du récit de mes aventures en Irlande. Comme vous allez le constater, cette dernière partie est un peu différente. Parle du voyage et de la voyageuse plutôt que du pays. Car le pays, faudra y aller ! Puisque je vous ai tous fait rêver. :)

Rencontres et anecdotes donc !!!

Quand on est seule, on a davantage l'occasion de jaser à droite et à gauche. Mon regret : ne pas avoir parlé à plus d'Irlandais/es. Car j'ai parlé à plein de monde. Mais beaucoup de plusieurs pays autres que l'Irlande. Japon, Espagne, Pologne, US, France, Allemagne, Brésil, Angleterre, name it !! Je voguais de l'anglais, au français à l'espagnol et je pensais en 3 langues ! Mais peu importe à qui j'ai parlé, je me suis sentie accueillie si on peut le dire ainsi !

D'ailleurs, que pensez-vous du responsable de l'accueil ?


Héhé ! Sympa, non ! Je n'ai malheureusement pas pensé à lui demander d'exaucer un voeu. Mais je crois qu'il l'a fait quand même ! Car j'ai passé un voyage fantastique !

L'Irlande, c'est aussi beaucoup d'animaux partout.

Les mignons ti-moutons :


Le cheval qui nous fait un sourire juste pour la photo :


Oui, oui, il me souriait !

Les cygnes... dont je vous avais déjà parlé :


Bon, y'avait aussi des humains, hein ! Sauf que c'est quoi qui fait pousser des soupirs de filles aux filles ? Des ti animaux cutes. ;) Alors, c'était la section ti soupirs de filles.

Parlant d'humains, j'ai dû grandement en fait rire trois.

Vous vous souvenez que je vous ai mentionné avoir loué un vélo sur les îles d'Aran ?


J'ai adooooooré me promener en vélo. Bon, ok, je ne suis pas tripeuse de vélo. Mais justement, ça faisait "exotique" pour la marcheuse/coureuse que je suis. Sauf que qui dit "exotique", dit je connais pas ça, moi, les vélos. Si j'adoré la majorité de ma journée, j'ai pas trouvé ça drôle genre 10-15 minutes après mon départ de "briser" mon vélo. Je savais qu'il n'était pas brisé. J'avais même compris que c'était probablement la chaîne qui était débarquée... Rapide, la fille ! Mais j'ai tu l'air de savoir comment arranger ça ?! Merci aux 3 samaritains à qui j'ai demandé de l'aide et qui se sont à moitié salis les mains pour m'aider. Ils doivent encore rire de moi. Je peux-tu vous dire qu'après, je n'ai plus touché aux maudites vitesses !!! J'aimais mieux pas prendre de chance. Et ça m'a bien servie. Pu de panne après ça. Une vraie pro !

Un autre rire de mon voyage ? Ceci :


Je précise, je n'ai pas habitude de photographier mes douches d'hôtels. J'ai mieux à faire. Mais j'ai fait exception cette fois-ci, car je tenais absolument à me rappeler cette douche que j'ai surnommé la plus petite douche au monde. La grandeur, ça peut aller. La grandeur de "l'entrée" ??? Une vraie joke. Genre, quelqu'un de gros rentre difficilement, p-être en déposant son ventre avant d'entrer ?! Quelqu'un d'obèse ne rentre pas. C'est le fun quand tu es propre et veut te laver ! Je vous rassure, n'étant ni grosse ni obèse, j'ai pu me permettre d'être propre de mon moi-même. Fiou !

Mais les rencontres, me demandez-vous.... Les rencontres ????

Tout d'abord, je dirais que j'ai bien failli demander qu'on me dépose là :

Oui, oui, vous aviez bien lu. Et c'est reconnu comme festival en plus ! Les gens viennent de loin. De d'autres pays même. Mais en vérité, j'avais déjà trouvé quelqu'un avec qui partager quelques soirées agréables.

Mais noooooooon, cpas ce que vous pensez. Allez, je vous le présente : Donal.


L'amour au premier regard. De ma part du moins. Car je ne crois pas que Donal sache que j'existe. D'ailleurs, il a une copine si j'en crois ses livres de cuisine. Des beaux ptits yeux comme ça.... Tellement dommage ! Plus sérieusement, au lieu d'acheter des "cochonneries" comme souvenirs de voyage (ce que je ne fais plus depuis vraiment longtemps), j'achète des trucs plus utiles si je peux dire. Et comme pour mon voyage en Irlande, j'étais dans une phase obsession livres de cuisine (qui n'est pas terminée..... oooohhhhh, loin de là), j'ai décidé d'acheter des livres de cuisine d'auteurs Irlandais. J'ai entre autre acheté 2 livres de Donal là-bas (rougissement). Je les adore. Recettes qui semblent simples et goûteuses. Alors, on a passé de beaux moments ensemble moi et lui.

J'ai aussi frenché (du) solide pendant mon voyage.

Re-noooooooon, pas comme vous pensez mes petits vous autres !

 
J'ai frenché la pierre de l'éloquence au Blarney Castle. Qui fait don de l'éloquence à tous ceux qui l'embrassent. Et croyez-moi, il faut VRAIMENT se contorsionner pour le faire et reculer longtemps dans le vide sur le dos. D'où le petit monsieur qui tient les gens qui le font. D'où le fait aussi que j'étais contente d'avoir mis un chandail vraiment long cette journée-là. Car oui, pour ceux qui se posaient la question, ce sein m'appartient bel et bien !

Mais bon, j'ai beau avoir trouvé l'amour pour mes soirées calmes et frenché une roche, mon Irlandais préféré, ça a été un autre. Celui-là :

 
Alors, voilà. C'était la troisième et dernière partie ! Mon voyage en Irlande. Mon superbe voyage en Irlande. Là, faut que je trouve ma prochaine destination. Ça devient urgent ! Ça fait quand même presque une semaine que je suis de retour !!! Héhé ! 


dimanche 16 septembre 2012

Irlande, deuxième partie : Nature et châteaux

Première partie, ici.

L'Irlande, oui, c'est les villes. Mais c'est surtout la nature sauvage, le vert, l'omniprésence de l'eau, les grands espaces, les vieux châteaux, les ruines.... L'Irlande, c'est un peu de romance au milieu d'un champs ou en haut d'une falaise.

Voici donc la suite de mon parcours. Tout en nature et en châteaux.

Aran Islands

 Falaises vues de Dun Aonghasa, fort de l'âge de pierre ou de bronze.

J'ai eu un magnifique coup de coeur pour ces Îles. Je les ai visitées à vélo. Bien entendu, il a fallu que ce soit une des jounées, rares, où il a plu pendant mon séjour. Je me suis rendue là en ferry. Un horrible moment de mon voyage. Je n'avais jamais eu le mal de mer avant. Jamais. Mais là.... Oh ! que je me suis mal sentie.....! Mais la journée valait le coup. Même sous la pluie.
Le site 7 churches. Même s'il n'y en a que deux. Un ancien monastère qui a été construit entre le IXe et le XVe siècle. La pluie tombait fort rendu là. Mais je ne voulais pas passer à côté.
 
Bunratty Castle


Ma réflexion : Mais comment les gens faisaient pour vivre là-dedans à l'époque ? Ce n'était pas le premier château que je visitais dans ma vie, remarquez, mais tout de même. J'avais oublié. C'est froid et il faut être mince et agile pour pouvoir se mouvoir dans les escaliers. Entouré d'un petit village d'époque reconstitué.

Poulnabrone Dolmen

Tombe-portail datant de 2000-2500 av JC. Pas jeune cet endroit-là ! On s'imagine toujours que ce genre de site sera plus mystique que ce ne l'est vraiment. Mais c'est quand même quelque chose à voir. Et qui impressionne en un sens.
 
Les Falaises de Moher
 

Un incontournable de l'Irlande semble-t-il. Et j'avoue que j'approuve. Bien que j'aie préféré les falaises vues sur les îles d'Aran. Mais Moher est un site superbe. On sent la romance et le côté sauvage de l'Irlande. Son tempérament fougeux.
 
Ring of Kerry
 

Deux paysages très différents que l'on peut apercevoir en parcourant le Ring of Kerry, une route panoramique très appréciée. Je suis contente d'avoir choisi de faire cette excursion. Toutefois, j'avoue que j'aurais modifié quelques arrêts. Arrêter deux minutes, dans l'autobus, face à un beau château, mais rester 45 minutes dans une boutique/café !!! Priorité svp. Tout de même, un réel plaisir pour les yeux et pour l'âme.
 
Parc national de Killarney
 
Les lacs de Killarney. En partie. Il y en a 3 en fait. Et c'est teeeellement beau.

Muckross Abbey. Toujours dans le parc national. Un endroit particulier. Une vieille abbaye en ruine que l'on peut visiter. Ça a un côté très grandiose et solennel.
 
J'ai beaucoup aimé ma randonnée pédestre dans le parc. Fait une vingtaine de kms de marche cette journée-là. Et je n'ai vu qu'une toute petite partie. Les coins de Muckross House et Muckross Abbey, les chutes Torc, les lacs.
 
Blarney Castle
 
Même principe que Bunratty Castle. Même réflexion. Je vous glisse un mot de plus à son propos dans mon prochain billet.
 
L'Irlande du Nord

La Chaussée des Géants, des colonnes sculptées par la nature
 
Dunluce Castle
 
Je n'ai passé qu'une journée en Irlande du Nord, une excursion. Mais elle valait la peine. Ça m'a permis d'avoir une petite idée de l'endroit. Encore là, des panoramas sauvages et de superbes châteaux.
 
J'espère que ça vous permet de voyager un peu par procuration.
 
Troisième partie, à suivre.