lundi 29 octobre 2012

Humanité

J'ai parlé à mon frère ce soir. Pour la première fois depuis avril dernier. Pour la première fois suite à ce qui s'est passé.

Il m'a appelée. Je pensais bien qu'il le ferait pour la raison pour laquelle il l'a fait. Soit. C'est une "excuse" comme une autre pour renouer le contact.

Moi, un peu sur la défensive. Lui, un peu sur des oeufs. Plus d'une heure et quart. En majorité sur le banal; en bref, sur ce qui plane. La discussion a bien été. 

N'empêche, je sens toute la fragilité et la nudité de tout ça. Je me sens à fleur de peau et d'âme.

Ces jours-ci, la vie s'amuse à me remuer les entrailles de bien des façons.

J'apprends à grands coups d'humanité.

4 commentaires:

Écrits et chuchotements a dit…

À fleur d'âme... Bien plus passionnant et vivant que le bonheur, qui doit être d'un ennui... Une fois le goût des émotions pris...

Petite libellule a dit…

Te sachant fâchée, il a quand même eu le courage de t'appeler. Même si c'était une conversation en surface, bien souvent les gestes parlent plus fort que les mots. Au fond, ce qu'il cherchait à te dire à mots couverts, c'est qu'il tient à votre relation peut-être...

Unknown a dit…

Hâte que la pleine lune arrête de te martyriser!

:-)

L'impulsive montréalaise a dit…

@Écrits et C : Il est vrai qu'on se sent parfois si vivant en souffrant... Mais plus je vieillis, plus je trouve le beau calme intéressant et plus j'y aspire. Les montées de joie, c'est merveilleux aussi.
@Petite libellule : Il l'a même dit plus précisément aussi. Et bien sûr, j'étais sur la défensive au début. Je le suis encore. La balle reste dans son camps. Je lui tout de même mentionné que j'appréciais son geste, ses efforts.....
@Laluna : Martyriser, c'est un bien grand mot tout de même. Mais j'avoue que j'ai eu quelques mauvais jours de suite. Merci miss.