vendredi 31 décembre 2010

2011 est presque là

C'est officiel. Nous sommes dans le dernier jour de 2010.

Et bien, je ne suis pas fâchée. Je n'ai pas détesté 2010. Au contraire. Ça a été une année de certaines réussites, de feux d'artifices, de couleurs parfois jolies, parfois moins, de beaux moments, de calme, d'apprentissages... Ça a été une belle année sous bien des points.

Mais voilà, 2011 est à nos portes et cogne très fort. Et j'ai hâte. Bien hâte de voir ce que cette année-là va me réserver.

Je l'ai dit hier, je commence 2011 en vacances. Et bien, j'en profiterai pour réfléchir, pour penser à ce que je veux vraiment, pour prendre soin de moi. J'en profiterai pour partir 2011 du meilleur pas possible !

Oui, je sais pas pour vous. Mais j'ai hâte à 2011. Et puisque je parle de cette nouvelle année, j'en profite pour vous offrir mes voeux. Mes meilleurs voeux. J'espère que 2011 sera pour chacun de vous une année absolument merveilleuse. Je vous souhaite la santé, qui est l'essentiel, et pour le reste, ce que vous voulez au plus profond de votre coeur.

Bon, il est encore un peu tôt... mais je vous promets qu'aujourd'hui, je lèverai un verre à vous tous.

BONNE ANNÉE MES CHERS LECTEURS !!!!!! :) xx

jeudi 30 décembre 2010

Waaahouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !

En vacances pour 12 jours. Un coup de tête.

C'est ce que j'avais à dire !

mardi 28 décembre 2010

Les détails de la vie

C'est un détail. Un tout petit détail.

Y'a Wall-E qui joue à la télé. Si le petit gars d'un couple d'amis était ici, il arrêterait pas de surnommer Eve, le robot dont Wall-E est amoureux, la p'tite poulette. Un petit gars genre de 3-4 ans qui dit p'tite poulette, c'est mignon.

C'est un tout p'tit détail. Mais c'est comme ça qu'on s'aperçoit que les gens nous manquent. Ceux qui sont déménagés loin, très loin. Même si ça fait presque deux ans de ça.

C'est fou comme des petits détails peuvent nous revenir en mémoire. De toutes petites choses. De celles qui font la vie. Je donne un exemple, mais des exemples en fait, il y en a plein. Et plus on vieillit, plus on accumule de ces petites choses. Certaines partent, d'autres resteront longtemps.

Au fond, je suis une somme de petites choses. La vie, c'est bien peu et c'est tout à la fois. Chaque détail compte.

Fatigue accumulée

Je suis fatiguée. J'essaie de me reposer. Mais je suis fatiguée. Lasse même. De corps au moins. Le corps qui ne suit plus. L'esprit aussi. Qui ne veut pas se concentrer trop. Ne veut pas forcer.

Pas que j'aie eu un Noël épuisant. Non, tout a bien été. Ce n'était pas trop chargé. Je pensais que ça me ferait du bien. Ça en a fait. Mais pas à l'énergie, on dirait.

Et là, un peu de boulot. Avant d'avoir de nouveau quelques jours de congé.

Oui, je suis fatiguée. J'ai plein d'idées de bons textes. Plein de choses que je veux faire dans mon appartement. Je n'y arrive pas.

Parfois, je suppose, tout ce qu'on peut faire, c'est tenter de se reposer et attendre que l'énergie revienne.

lundi 27 décembre 2010

La magie de Noël

Période de l'année oblige, tout le monde parle du temps des fêtes, de Noël, de la famille.... Ici et ailleurs. Par écrit, de vive voix, n'importe où.

J'aime Noël. J'aime la magie, les esprits festifs, les cadeaux, les bonnes bouffes, les bons moments avec les proches.

Pourtant, quand j'entends tous ces gens qui parlent, ça me déçoit. Oh ! bien sûr, mon Noël n'est pas nécessairement parfait. Mais je crois que ce sont nous-mêmes qui le faisons, notre Noël. Tout ce que j'entends, ce sont les gens qui ne parlent plus à leur famille (j'ai vu des tas de trucs à ce sujet, c'est fou), des gens qui voient ça comme une obligation, qui trouvent ça pénible, des histoires tristes... C'est dommage. Et après ça, on ouvre la télévision le lendemain, c'est le bulletin de nouvelles et y'a des gens qui entrent en courant dans un magasin, en se bousculant, d'autres qui attendent des heures pour entrer dans l'autre boutique, des gens qui font la file à la caisse.

Après ça, on se demande pourquoi Noël a mauvaise presse. Pourquoi Noël n'est pas aimé, est considéré comme une fête commerciale. Pourquoi le monde chiale en décembre. Pourquoi certains se sauvent à l'étranger. C'est presque rendu honteux d'aimer Noël.

Ben moi, je l'aime. Rien n'est jamais parfait. Mais j'aime Noël. Et je trouve qu'au lieu de se concentrer sur tout ce qui ne va pas, au lieu de se fuir, on devrait essayer de raviver la petite étincelle de magie qu'il peut y avoir dans cette fête. Cette étincelle que bien des enfants vivent encore. Je sais que j'ai l'air de juger un peu. Ce n'est pas le but. Disons que c'est à chacun de faire sa propre réflexion. Parce que Noël, ça revient chaque année. Alors autant l'aimer. Non ?

dimanche 26 décembre 2010

Un peu de neige et de Noël

Il y a une petite neige qui tombe doucement sur la ville. Celle où je suis. Celle de mon enfance. Tout est calme. Que des bruits de fond de maison et celui de mes doigts sur le clavier.

C'est officiel. Noël est terminé.

J'aurais mille choses à vous dire. Mais....non.

Étrangement, mes pensées vont dans tous les sens. Mais calmement. Comme cet endroit. Plus tard aujourd'hui, je retourne à Montréal. Mon chat m'attend sûrement avec impatience. Il était trop mignon le matin du 24 quand je lui ai enfilé un collier rouge et blanc avec des grelots. Je crois que je lui remettrai un peu lorsque j'arriverai. Pour entendre les grelots festifs dans mon appartement.

J'ai plusieurs trucs à vous écrire. Mais je le ferai plus tard. Là, il est trop tôt, il est trop calme. Alors je vous murmure plutôt.

C'est fou comme le temps passe vite... Je viens d'avoir 30 ans. 2011 arrive. Et oui, c'est officiel, Noël est terminé. Et la neige continue à tomber tout doucement.

vendredi 24 décembre 2010

Je manque un peu de temps

pour me mettre à jour sur vos commentaires sur mon blogue...

MAIS. Fallait que je prenne un deux minutes pour vous souhaiter un magnifique, merveilleux et superbe Noël ! Qu'il soit rempli d'amour, de joie, de bons moments... et de quelques beaux cadeaux à donner et recevoir. Ben quoi, j'aime ça les cadeaux ! ;)

Profitez-en pour vous reposer (un peu) et vous aimer (beaucoup) !

J'vous aime mes chéris ! Joyeux Noël !!!!!!! :)

mercredi 22 décembre 2010

Un voyage en métro‏

Parfois, je me dis que je dois avoir l'air un peu freak dans le métro. Je fais quelque chose de totalement impardonnable. Ou presque. Je regarde les gens. En fait, scrute serait plus exact. Je les regarde avec attention. Leurs visages, leurs expressions, leur fatigue, le poids qu'ils ont sur leurs épaules, leurs joies... Je suis fascinée. Personne ne se regarde presque. Tous ses inconnus qui vont quelque part. Qui voyagent ensemble. Mais le métro a ses règles. Que je n'aime pas toujours suivre. Alors, je suis là, freak, et j'ouvre grand les yeux.

Hier matin surtout, je n'arrêtais pas. J'ai fait quelque chose ce matin-là. Un geste complètement spontané. Mais banal. Si banal. Sauf que j'étais contente de l'avoir fait. Peu importe qu'était ce geste, mais j'étais contente. Je me sentais plus vivante à cause de ça. Plus en lien avec les gens qui m'entouraient. Il en faut parfois bien peu. Alors j'aurais eu envie de plus d'humanité. Un peu de chaleur dans ces regards vides qui étaient près de moi.

Il y avait ce gars aussi. Je l'ai vu entrer. Blême. Beau, mais. Il s'est assis sur un banc près de moi. Il avait un poids sur les épaules. Invisible, mais que je voyais quand même. Il dégageait ce poids, une fatigue, une lassitude.

Parfois, je me demande. Je me demande ce que les gens, ces inconnus que je croise tous les jours, perçoivent de moi. Ce que je leur dégage dans ces quelques moments où nous voyageons ensemble.

mardi 21 décembre 2010

Hibernation blogosphérique‏

Il y a un truc infaillible pour savoir en regardant la blogosphère que les vacances des fêtes ont commencées.

Ça se paralyse. Ça devient tristounet. Les gens écrivent moins, lisent moins, commentent moins, partent pour un bout.

La blogosphère hiberne. Ou presque.

Sad.

La tête qui surchauffe

Ces temps-ci, la tête ne m'arrête jamais. Aucun repos. C'est souvent comme ça au mois de décembre. Avec ma fête et la nouvelle année qui arrive, je deviens toujours très introspective. D'ailleurs, je crois que je vous l'ai dit. Je me répète. Ça doit être l'âge. Héhé !

Toujours est-il que ça n'arrête pas. Je pense à tout, à rien, ça va de tous bords, tous côtés. Mon plus grand défi, c'est de me lever le matin. J'aime être endormie. Engourdie par le sommeil. Je suis fatiguée.

Ça vous fait cet effet, vous, une nouvelle année qui approche ? La tête qui n'arrête pas ?

Mes pensées, je ne pourrais pas vous les résumer. Il y en a trop. Mais je pense entre autre à ce que je veux, à ce que j'attends de la vie. À ce que je choisirais si on me demandait ce qui compte le plus pour moi en ce moment précis. Des choses que je voudrais réaliser, avoir ou accomplir. Il y en a trois. L'important n'est pas que je vous dise ce que c'est. Mais plutôt de vous dire que c'est idiot. Je peux identifier ces trois choses-là et je ne fais presque rien pour aller vers. Pourtant, pour chaque but, j'ai une action concrète qui me permettrait de faire un bon premier pas. Mais je ne le fais pas. Qu'est-ce qui explique ça ? Ça vous arrive, vous ? Ce serait quoi ? De la paresse ? De l'auto-sabotage ?

2011 approche. Je viens d'avoir 30 ans. Il serait temps que je fonce !

lundi 20 décembre 2010

Question existentielle

Me semble que j'aimerais bien avoir un homme dans mon appartement ce soir.

Ça se dit tu ça ?

Les joies de l'écriture‏

Faut que je vous le dise. Je suis excitée comme une petite puce.

Avant-hier, je regardais tristement le début de mon deuxième manuscrit qui prend beaucoup trop la poussière depuis un bon moment. Pas que ça ne me tente plus d'écrire cette histoire. Au contraire. Mais il me semble que je cours toujours de tous bords, tous côtés depuis quelques semaines. Je manque de temps. Ou disons que je mets mon temps ailleurs que dans l'écriture.

Sauf que. Mais. Tsé. Un moment donné, ça va faire. Sauf que je me demande si mon deuxième manuscrit ne va pas attendre encore un peu... Je l'avais sorti. Je l'ai relu. Mais là, j'ai fait un rêve. Un rêve vraiment précis. Avec un personnage, son métier, un endroit, un autre personnage. Et je suis "tombée en amour" avec ce premier personnage. Je le vois évoluer. Je n'arrête pas de penser à ses motivations, ses envies, sa personnalité profonde, ses façades. Et je l'adore. Et j'ai envie de l'écrire. Quelque chose de très différent de ce que j'écris habituellement. Du moins, différent des sujets abordés dans mes deux premiers manuscrits. Quelque chose de plus léger. Différent aussi au niveau du style d'écriture.

Et je sais que je suis faite. Tsé, comme dans faite à l'os. Pourquoi je le sais ? J'ai eu le déclic et je me pose des questions. Deux choses qui ne trompent pas. Le déclic, je l'ai eu deux fois avant. J'ai écrit mon premier manuscrit suite à ça. Et commencé le deuxième, qui est en cours, suite aussi à un déclic. Les questions ? Et bien, voyez-vous, la vérité, c'est que je ne sais jamais vraiment où je m'en vais en commençant à écrire. Je sais certaines choses. Mais ensuite, les questions embarquent. C'est quoi son projet personnel ? Pourquoi est-elle arrivée là ? Pourquoi agit-il ainsi ? Parfois aussi, j'ai un nom. Juste ça. Et je me demande c'est qui ce nom. Parce que je sais que ça deviendra un personnage.

Alors, voilà, la vérité, c'est que depuis que j'ai rêvé, depuis que je me suis tenue ensommeillée à 4h00 du matin devant ma feuille le temps de noter mes infos pour les retenir, et bien, je me pose des tas de questions. Et je l'aime mon personnage. Chiant devant, adorable derrière. J'ai hâte que l'histoire soit prête à commencer à s'écrire...

dimanche 19 décembre 2010

Ma fête

Ceux qui ont oublié de me lire le 17 décembre, et bien, c'était ma fête. 17 décembre. 30 ans.

Faut bien que je vous fasse un petit rapport de ma journée. Héhé ! J'ai envie de vous jaser ce soir.

Donc donc. Comment était ce fameux 17 décembre ? Assez calme dans la journée, j'avoue. Grasse matinée fortement appréciée. Petit lever tranquille et je me suis fait un déj de fête. Après, j'ai fait un mix d'alcool pour l'apéro chez moi le soir. Du coup, je me devais de tester la qualité. Of course !

Heure du premier drink : 12h30. Quoi ?! Comme quelqu'un m'a déjà dit, ça devait ben être l'heure de l'apéro quelque part dans le monde. Et je vous rassure, j'ai bu assez tranquillement pour ne pas souffrir.

Ensuite, le soir, on venait me rejoindre chez moi pour un apéro comme je disais. Comprendre que j'ai mis des verres dans les mains de mes amis et que je les remplissais ben vite. Je suis une bonne maîtresse de maison pour ça. Ensuite, ouvert le mousseux rosé ! Tsé, des bulles, ça s'impose toujours quand on célèbre.

La soirée s'est continuée dans un resto au centre-ville. Grosse bouffe, encore de l'alcool, ben des niaiseries, des photos, des rires, une belle conversation.

Ensuite, on s'est séparés. La maison pour certaines, le bar pour moi et d'autres. On est allés danser. Oui, oui. Ooooh ! J'adore vraiment danser. C'est fou comme il m'arrive de l'oublier quand ça fait longtemps. En fait, ce que j'aime moins maintenant que je vieillis, c'est l'ambiance parfois douteuse des bars ou certains types de clients. Je pense aux piliers de bars, au loser qui drague tout ce qui bouge, au couple qui se sent obligé de se frencher à pleine bouche (amygdales même) sur la piste de danse... Je sais pas.... mais parfois, ça me décourage un peu. Mais bon, quand on fait abstraction de ça... Moi, je cours sur la piste de danse et n'en sort pas avant de quitter le bar. D'ailleurs, depuis que je fais du jogging, c'est difficile de m'épuiser juste à danser ! Finalement, on est restés peut-être une heure. Mes invités étaient fatigués. Et pas rentrés chez eux non plus. Certains habitent loin.

Donc on est partis. Pas sans qu'un très mignon jeune homme m'ait fait un sourire fort charmant à la sortie ! Pouvait pas arriver avant lui ? Ou me courir après pour me supplier de rester ? Après, on a marché pendant peut-être un bon 30 minutes dehors en jasant et en profitant de la superbe nuit. Et pour moi, en prenant des tas de photos parce que l'appareil me sautait dans les mains tout seul.



Ensuite, on a pris le bus de nuit pour revenir chez moi et tous se séparés.

Peut-être rien pour décoiffer tout ça. Mais j'ai bien aimé. Et je me suis vraiment fait plaisir. C'est c'qui faut et qui compte ça l'air !

vendredi 17 décembre 2010

17 décembre

Il y a environ une heure, lorsque minuit a sonné le 17 décembre, j'étais sur l'autoroute. J'ai même eu droit à du gros traffic il y a de ça environ une quarantaine de minutes.

Ça s'est fait comme ça. Sur la route. En chemin. Au propre comme au figuré.

Mon anniversaire est arrivé. La journée de mes 30 ans.

Ma fête.

En ce 17 décembre.

mercredi 15 décembre 2010

La lumière du monde

Elles se regardent et savent qu'elles seraient moins seules à deux, mais ni l'une ni l'autre ne sait à quoi ça ressemble, un lien.      

Extrait de Je voudrais qu'on m'efface,
Anaïs Barbeau-Lavalette

Ce matin, j'ai failli pleurer dans le métro. En lisant ce livre, celui où j'ai pris cet extrait. Et c'est cette exacte phrase qui a failli me faire éclater. Il y a des livres comme ça, qui vous donne un coup de poing dans le ventre.

Lieu : Hochelaga, quartier de Montréal.

Ce n'est pas un livre parfait. Il plaira à certains, pas à d'autres. Moi, je l'ai eu dans la gueule. Je n'ai pas eu cette enfance-là. Enfance de misère, mère prostituée, père alcoolique, pas assez de bouffe sur la table... Mais quelque part dans mes tripes, j'ai reconnu un morceau de l'enfant que j'étais. Ça fait réfléchir un livre comme celui-là. Surtout quand on est dans une période de réflexion sur sa vie. Comme je le suis chaque année dans les environs de ma fête et de la nouvelle année. Je me demande. Ai-je fait assez de ce que la vie m'a donnée ? Parce qu'au bout du compte, la vie m'a donnée bien des choses si je me compare à ces kids d'Hochelag' dans le livre. Un livre de fiction, oui. Mais y a-t-il plus réel que la fiction au fond ? Ces kids, on les suit pendant quelques pas. On les voit aller et vivoter. Puis, ça se termine. Sur une note de violon. Rien de plus.

Ce soir, j'ai le coeur en petits morceaux. Je ne suis pas désespérée. Mais j'ai ça dans le ventre. Un ça non identifiable. Des émotions qui viennent à rien. J'aimerais faire quelque chose. J'aimerais pouvoir. Je peux probablement. Je suis jeune, je devrais chercher ma volonté. Mais parfois, la volonté, quand on part avec un ou deux bleus sur le coeur, on la cherche longtemps. On la perd de vue, même. Pis en même temps, la volonté, on en a plein les dents pis la gueule. Tempérament de battant(e).

Dans ce livre-là, y'a la misère. Mais y'a la beauté aussi. Et la lumière. Parce que la misère, quand on fouille ben gros, ça fait sortir la lumière du monde.

mardi 14 décembre 2010

Entendu au travail (encore)

Ça faisait longtemps que je ne vous avais pas mis une petite citation hors contexte. Donc.

''T'as envie que jme frotte hein, t'as envie que jme frotte, t'aimerais trop ça... ''

lundi 13 décembre 2010

Angoisses existentielles nocturnes‏

Parfois, il arrive qu'on se réveille à 4h du matin et qu'on soit incapable de se rendormir. Parfois, il arrive qu'on angoisse parce qu'on est réveillé la nuit.

Si ça m'est arrivé la nuit dernière ? Euhhh... oui.

Un peu de ma nuit pour vous :

Parfois, je suis tannée en criss de m'en faire avec des niaiseries. Je regarde autour de moi, je vois la misère, je vois des problèmes sérieux, du gros trouble... pis je m'en fais avec des niaiseries. Oh ! je veux pas dire que le fait que je me sente moins bien ne compte pas. Chaque raison qui fait qu'on se sent moins bien compte. C'est quelque chose chose qu'on devrait travailler, essayer d'améliorer. Mais des fois, je trouve que j'angoisse pour rien. Et ça me fait chier. Qu'est-ce qui fait que j'ai ces gènes-là d'angoisse, de doutes, de peurs ? Qu'est-ce qui fait que les autres les ont moins ? Parce qu'on s'entend que je ne me compare pas à ceux qui en ont plus ! Non, je préfère me flageller avec ceux qui en ont moins. Toujours se reprocher quelque chose, se taper dessus, s'en vouloir de ne pas être parfaite et zen et gentille et toujours capable de prendre les bonnes décisions et tout. Ça m'éverve, ça m'énerve, ça m'énerve ! Des fois, j'aimerais ça aussi être une imbécile heureuse comme j'appelle. Quelqu'un qui se casse pas la tête. Quelqu'un qui fait sa vie comme un fleuve tranquille suit son cours. Des fois, vraiment, ça m'exaspère. Et pourtant, c'est con. J'veux dire, je regarde qui je suis, je regarde les choses que j'ai apprises au fil des ans, je regarde à quel point je suis de plus en plus heureuse. Mais tout ce que je vois quand je stresse, c'est ce qui va un peu moins bien. Le maudit fichu détail qui accroche. On a déjà dit que j'étais dure avec moi-même. J'ai beau être indulgente, l'avoir appris, savoir que ça me fait du bien l'indulgence, mais des fois, c'est vrai que je suis dure avec moi-même. Trop dure. Pis des fois, c'est même pas moi. C'est la nuit. Pis les angoisses de la nuit. Pis j'hais ça. Pourquoi moi, je dors mal ? Pourquoi tout le monde dort sur ses deux oreilles, en paix, mais pas moi ? Je sais, je sais. Je suis certainement pas la seule. Mais seule ou pas, quand je suis réveillée la nuit, que je ne dors pas, que j'angoisse, je ne retiens qu'une chose : je suis quand même bien seule dans mon fichu appartement. La seule à angoisser sa vie, putain !

dimanche 12 décembre 2010

Mémoire de corps

La dernière fois que j'ai rêvé à toi, tu me faisais l'amour inlassablement. Je m'en souviens bien. C'était la nuit dernière. C'était comme dans mes souvenirs.

Chaque fois, je suis surprise de voir à quel point mon corps a de la mémoire. Chaque fois, je suis surprise de voir à quel point mon corps peut réagir à un simple rêve. Si le rêve n'est pas la réalité, comment peut-on le percevoir comme aussi vrai, le ressentir aussi profondément ? On dirait que c'est là, ça se produit vraiment, ça arrive. Comme dans nos souvenirs les plus fous, comme dans nos mémoires les plus anciennes. Ça existe.

Toi et moi, ça a été un souffle ou deux, mais des milliers de regards. Tellement de regards. Des vrais, des faux, des longs, des courts, des sombres, des lumineux... Mais peu importe. Je me rappelle tout. Et parfois, la nuit, mes rêves se jouent de moi. Me redonnent l'éphémère.

La nuit dernière, tu m'as fait l'amour inlassablement. Tendrement. Nos corps se soudaient parfaitement. Tellement, qu'en me réveillant, j'avais encore tes coups de hanches imprimés dans moi. Mais j'étais seule, fin seule. La nuit était encore sombre.

samedi 11 décembre 2010

On ne vieillit pas

J'ai 29 ans. Très bientôt 30. Mais ça ne manque jamais...

Dites-moi, y a-t-il un âge où l'on cesse de "tomber amoureuse" du gars le plus populaire de l'école, le sportif, le beau, celui qui brise les coeurs et qui a refoulé en lui toute sa sensibilité pour sortir avec la nunuche garce de la place ? Chaque fois, vraiment chaque fois, ça ne manque pas. Je craque. Il apparaît dans l'écran. Que ce soit un film ou une série télévisée. Et je craque. Complètement. Je "tombe amoureuse". C'est plus fort que moi. Et bien entendu, il y a toujours ce personnage, celle de la fille un peu moins populaire. La rejet. Celle que j'étais. Puissance 1000. Et alors, je croise les doigts, j'espère, j'ai le coeur qui débat. Je ne souhaite qu'une chose. Que ces deux-là finissent ensemble. Comme si cela aurait le pouvoir de me réconcilier avec cette jeune femme que j'étais. Celle que les garçons ne remarquaient pas. Oh ! mon deuil est fait. De cette période difficile et cruelle. Mais je n'y peux rien. Chaque fois que ça arrive à l'écran, que la pauvre fille finit par devenir la fille chanceuse, chaque fois que cette fille réussit à avoir ce gars, si beau, si parfait, si tendre, et bien moi, j'ai le coeur qui s'emballe. Tout joyeux. Comblé.

J'ai 29 ans. Dans quelques jours, 30. Mais au fond, je ne suis encore qu'une adolescente...

vendredi 10 décembre 2010

Un moment parfait

La neige tombait faiblement sur Montréal lorsque je suis sortie du restaurant ce soir. Les gens avec qui j'étais ont préféré se rendre directement au métro pour rentrer chez eux. Moi, je voulais marcher.
J'aime beaucoup marcher. Montréal est une ville faite pour ça. Ce que j'aime, c'est de prendre des rues que je ne vois pas habituellement. Découvrir, explorer, ouvrir grand les yeux. Ce soir, la ville était magnifique.

Je suis partie du métro Place D'Armes et j'ai rejoint la rue de la Gauchetière. Que j'ai suivie pendant un moment. Il y avait bien quelques personnes dans le quartier chinois. Ensuite, c'était désert. Mais moi, je n'ai jamais eu peur de marcher à Montréal. Il faut dire que je ne suis pas peureuse en général. Alors je marchais doucement sur cette rue et je regardais la ville se couvrir d'un manteau blanc léger et délicat. J'écoutais ma musique et je réfléchissais. J'aime réfléchir en marchant. Il me semble que rien n'est angoissant lorsqu'on marche. J'avance et je demeure zen. Je deviens très introspective et je me demande. Je cherche, je me questionne, je ressens. Ces moments-là, je les adore.

Après j'ai rejoint tranquillement la rue St-Denis sur laquelle j'ai tourné en arrivant au coin de l'hôpital St-Luc. J'ai presque eu envie d'aller voir s'il n'y aurait pas eu un patient solitaire, probablement âgé, qui aurait souhaité une bonne oreille. J'ai plutôt continué mon chemin. 

Deux coins de rue plus loin, j'ai croisé un homme. Je ne saurais même pas le décrire. C'est idiot, rien de concret. Mais parfois, je ressens les gens. Ça me fracasse, comme s'ils entraient en moi et ça repart doucement. J'ai continué sur St-Denis, pleine de sa faune nocturne et fêtarde. J'aime bien marcher comme ça le soir dans la foule, anonyme. Mes pas n'étaient pas trop rapides sur les trottoirs enneigés. J'ai monté la côte. Jusqu'au métro Sherbrooke. J'aurais bien continué plus longtemps, mais la fatigue était là. Après l'abus de bouffe, d'alcool et l'entraînement cet après-midi, j'ai plutôt choisi de m'engouffrer dans le métro.

Je suis revenue chez moi. Mon chat m'attendait. La vie est bien.

Si vous n'aimez pas les tranches de vie écrite en québécois, tant pis !

J'ai fait la paix avec l'hiver 2010-2011 aujourd'hui. Il faut parfois bien peu de choses.

Ce matin, j'ai dormi tard, tard. Tsé, comme les grands cowboys ! Pour tout dire, ces temps-ci, quand arrive ma fin de semaine, je suis toujours due pour une superbe grasse matinée. Alors, je me suis roulée dans mes couvertures jusqu'à 11h00 environ. C'est pas si tard vous vous dites... euh ! bon, je somnolais sur mon sofa à peine une heure trente plus tard ! Je sais, je sais...

Mais bon, vous vous demandez sûrement ce qui m'a réconcilié avec l'hiver actuel !? Une paire de mitaines et du pelletage ! Quand une fille est pas trop exigeante dans la vie ! La paire de mitaines, cparce que tsé, cé des mitaines avec les bouts des doigts qui sortent et puis tu as les rabats pour les cacher lorsque nécessaire. Comme des enfants genre ! Ouaip ! Pis d'un beau rouge à part ça. Du coup, en marchant sur la rue, je me sentais comme trop cool. Comme trop enfant. Surtout en écoutant une toune de la Compagnie Créole. Quand une fille est hot, mais trop genre ! ;)

Le pelletage ? C'est simple. C'est que cette année, j'ai une denrée inestimable dans le Montréal hivernal : un stationnement ! Rien de moins messieurs, dames ! Fac  le fameux pelletage m'a pris environ 10 minutes... parce que j'ai pris mon temps ! Dans la rue, je n'ose imaginer avec toute cette belle neige tapée par les maudites charrues et gentiment poussée sur ton char !

Sinon, quessé que je pourrais ben vous dire. J'feel pour vous jaser ! Mais bon, j'ai pas grand temps. Faut que je fasse une épicerie et que je me rende à un souper que j'ai. Ben oui, que de choses à faire. Pis mon chat qui dort bien calme à côté et si peu concerné par tout ça. Sauf que bon, il va s'ennuyer le pauvre p'tit ce soir.

Oui, oui, on a déjà vu texte plus pertinent, plus intéressant ou mieux écrit sur ce charmant blogue. J'pense pas que ce soit ben grave. Bon allez mes chéris, j'vous souhaite... euhh... quessé que je peux vous souhaiter... ?! Des mitaines cools tiens ! Ça met de bonne humeur. Pis si ça marche pas, faite du lypsinc sur une toune de la Compagnie Créole en marchant dans la rue. Pis ça marche pas non plus, ben allez au gym. Pis sinon, ben là, je sais pas. Tsé, cherchez un peu. Et retenez que la vie est un état d'esprit. Ben oui, faut ben une morale sur un texte aussi profond. ;) Bises à tous et toutes !

jeudi 9 décembre 2010

Femme, je suis femme‏.......

Je pense juste à manger du sucré.

J'ai le gros motton devant une pub à la télé.

Je réfléchis au sens de la vie. À la nouvelle année qui s'en vient.

J'aimerais avoir un chum, un copain, un amoureux, n'importe quel synonyme de ça, là là.

J'ai les larmes aux yeux à la fin d'un film leçon-de-vie-sentimento-so-so.

Je veux juste dépenser compulsivement. Pour l'impulsion de plaisir que ça donne.

J'ai juste envie de me rouler en boule dans une couverture, collée sur mon chat qui ronronne.

Je suis toute émue en pensant au temps des fêtes qui arrive.

Je pourrais mettre des tas de points encore sur cette liste !

Une vraie femme, quoi ! :)

mercredi 8 décembre 2010

Ah ! mes petits curieux...

On me dit souvent que je me livre beaucoup, mais qu'on me connaît peu. Je mets mes tripes, mais pas ma vie si on veut. C'est un choix. Je suppose que ça doit sentir un peu le mystère parfois. Pourtant, je ne suis pas la plus secrète des femmes. Mais j'ai fait ce choix, ici, d'être imprécise sur les détails. Les tripes, ça va; les détails, je veux les garder. Pour la plupart du moins. Et surtout, je ne voudrais pas qu'on puisse identifier quelqu'un d'autre que moi ici.

C'est drôle parce que bon, on me dit ça, un peu en reproche, mais en même temps, on m'aime, on continue à me lire. Je dois quand même avoir un petit quelque chose. Héhé !

Toujours est-il que je me demandais... Si vous pouviez me poser une petite question indiscrète, ce serait laquelle ? Je ne dis pas que je vais y répondre. Mais qui sait...

mardi 7 décembre 2010

Maux solitaires

Je me sens seule.

Ça arrive parfois. Ça m'envahit. Ça me fracasse. D'un coup. Sans explication.

Un immense sentiment de solitude.

Mon pays, c'est l'hiver

Ce n'est pas que je sois une peureuse. Mais là, l'idée même de sortir dehors me fout un peu la trouille. Faut dire qu'hier, j'ai été chanceuse. Je suis revenue chez moi plus tôt. Alors, je n'ai pas trop vu. Mais je sais. Je sais que dehors, l'hiver s'est définitivement pointé le bout du nez.

Non, je le répète, je ne suis pas une trouillarde. Mais. Peut-être que si finalement. Je ne sais pas pourquoi, mais chaque année, mon pays d'hiver, je l'appréhende de plus en plus. Enfant, l'hiver, c'est la glissade, la patinoire, les batailles de boules de neige, les cadeaux, le sapin et dégelé en rentrant enfin dans la maison après un temps incroyable dans le froid hivernal.

Maintenant ? Chaque année, au début de l'hiver, je ne sais trop. Je deviens plus sensible au froid, au frette, je suis plus frileuse, quoi ! Et la neige, le vent, les routes affreuses...

J'aime mon pays. Sans conteste. Et mon pays, c'est l'hiver. La chanson le dit. Mais bon, moi, l'hiver, je l'aime bien dans une grosse robe de chambre, au chaud, installée confortablement dans un fauteuil. Faudrait bien que j'apprenne à l'aimer de nouveau, cet hiver. Comme quand j'étais enfant... On va jouer dehors ?

lundi 6 décembre 2010

Un matin, on se réveille‏

Il y a un sentiment que je trouve absolument merveilleux dans la vie. Un sentiment parfait, sans ombre, sans tache. Celui d'être passé à autre chose. Je suis toujours un peu surprise lorsque ça se produit dans ma vie. Pendant des jours, des semaines, parfois plus, il y a une chose, peu importe laquelle. Ça nous hante, ça nous torture, ça nous empêche de bien respirer et ça nous réveille la nuit.

Puis, un matin, on se réveille. Le chat ronronne à côté de nous (n'est-ce pas le bruit qu'aurait un éventuel paradis ?), le soleil éclatant traverse les rideaux et réchauffe notre main qui traîne quelque part à l'extérieur de nos couvertures. On ne pense pas. On est juste bien. On se tourne sur le côté. On flatte le chat. On s'étire longuement. Et finalement, on s'aperçoit. C'est fini, terminé, dissipé. Ce qui nous a pourri la vie trop longtemps, ce qui nous a fait chier, ce qui nous a détruit un peu, c'est disparu. Ça n'existe plus. Ça s'est dissipé quelque part entre nos songes et notre réveil. On est enfin passé à autre chose. Et ça, rien, rien ne bat ça. Rien ne bat ces quelques instants savoureux où l'on s'aperçoit qu'on respire sans entrave et sans difficulté. Que notre souffle en est devenu un de vie plutôt qu'un de souffrance.

Je sais que certain(e)s qui liront ces mots seront au sortir de cette phase. Je sais aussi que d'autres seront pris avant ça, avant la libération. Je ne vous dirai pas d'être patient. Mais je vous dirai qu'un jour, ça vous arrivera aussi. Parce que la vie, ça va, ça vient. Et on finit toujours par passer à autre chose. Toujours. Et je sais que c'est beau et parfait ce moment-là. Je le sais pour l'avoir vécu à quelques reprises sur la route de ma vie. Et je vous le souhaite.

dimanche 5 décembre 2010

Sur la scène

Dernièrement, je suis allée karakoer (oui, j'ai décidé que c'était aussi un verbe). Non, ne pensez pas que vous m'avez vue quelque part dans un bar de Montréal. Je n'étais même pas au Québec pour tout dire. J'étais ailleurs. Et je suis allée chanter.

Je l'ai déjà dit à l'occasion, ici, je crois. Je chante plutôt bien. Et je dis ça en toute humilité. Mais, c'est comme ça ! Alors j'ai chanté. L'occasion était là, l'occasion était belle.

Tout d'abord, il s'agit toujours de choisir la chanson. LA chanson. Celle qui met votre voix en valeur et que vous connaissez assez bien pour être à l'aise. Ben oui, quoi, je ne fais pas des essais moi dans un karaoké. Je fais ma star ! Et loi du karaoké oblige, de grâce retenez ça, j'ai choisi une chanson qui bougeait un peu !

Mon choix ? Like a Prayer, Madonna.

Ce n'était pas la première fois que je chantais en public. Entre autre, j'ai fait cégep en spectacles une fois et aussi un ou deux autres spectacles lors d'un été mémorable où tout le monde de l'endroit où j'étais me connaissait sous le surnom de ''la chanteuse''. J'ai déjà fait un peu de théâtre aussi. Jadis.

Tout ça pour dire que la scène, je connais un peu. Sauf que ça faisait longtemps et que ce soir-là, ça m'a rappelé comment je pouvais aimer. Bon, ok, j'avais la voix qui tremblotait (du moins dans mon oreille), mais j'étais à l'aise. Et en fait, si je n'aurais pas chanté, juste parlé, je sais que ma voix aurait été encore plus affirmée. Voyez-vous, c'est que le chant, c'est un coup de chance à mes yeux. Une fausse note même chantée avec coeur reste une fausse note. Et j'ai de l'orgueil !

Alors voilà. Ce n'était qu'une petite tranche de vie. Ce soir-là, j'étais une Madonne, j'ai chanté, on m'a applaudit et j'ai aimé. Ça faisait longtemps... Ça devrait s'embouteiller ce petit sentiment-là qu'on ressent sur une scène.

Cette envie d'écrire trop physique

Considérant que je suis revenue chez moi depuis très peu et que je travaille demain matin, euh ce matin, à 9h, la logique voudrait que j'aille me coucher immédiatement (pas si matante finalement !!). Mais je ne suis pas logique. Ce soir, j'ai une envie d'écrire physique. Je ne sais pas si ça vous arrive parfois. Mais moi, si.

J'ai le corps épuisé. L'esprit aussi. Mais pourtant, je suis en ébullition. Ma tête, mon coeur, mon âme, tout remue en moi. J'ai à la fois envie de pleurer et de rire. C'est une sensation de trop plein qui m'emporte et me soulève. Une sève de vie qui coule dans mes veines et se répand tranquillement dans mes émotions. Je suis vivante. À fleur de peau et de mots. Quelque chose d'à la fois trop et pas assez. Une impression de manque alors que tout en moi déborde et explose. Un besoin de plus alors que je suis déjà pleine. C'est étrange, indéfinissable. À la fois bon, savoureux et nostalgique. C'est juste beau. D'une beauté imparfaite qui touche plus qu'un esthétique trop étudié.

J'aimerais mieux pouvoir vous décrire... C'est un souffle dans le coeur. Un soupir qui meurt sur les lèvres. La poitrine qui se gonfle pour chercher l'air. C'est le corps et l'âme qui se tendent. Un espoir indéfini. Quelque chose qui demande à s'épanouir. C'est là. Quelque part dans des mots que je ne trouve pas. Dans mon corps qui sait mieux nommer que moi ce qui se passe. Une partition qui se joue sur mon être physique. Une musique inaudible pour la raison.

J'aimerais vraiment mieux pouvoir vous dire... Ces mots qui sont dans ma gorge. Juste là. À la fois si près, mais beaucoup trop loin. Je vis. Voilà, je suis en vie. Vivante. Pleinement. Dans mes doutes, dans mes espoirs, dans mes peines, dans mes désirs, dans mes joies, dans tout ce que je suis. Je me sens vivante. C'est viscéral, c'est vital. Ça vient de rien et de tout à la fois. C'est juste là. En moi. Au creux de moi. C'est doux, c'est chaud, c'est un peu triste, mais si beau. Oh ! oui, si beau...

samedi 4 décembre 2010

Le meilleur des deux mondes

C'est pas arrivé d'un coup, net, fret, sec. Non. Ça s'est fait sournoisement. Mais il ne sert à rien de le nier. L'évidence est là. Implacable.

Je suis une matante. Je me suis matantisée.

Et vous savez quoi ? Ça ne me dérange pas et ça ne m'horrifie pas outre mesure. J'veux dire, si être jeune, c'est prendre beaucoup plus d'alcool que nécessaire en le moins de temps possible, se frotter comme une chatte en chaleur sur sa chum de fille et/ou son ami gay, rire du monde qui font pitié parce qu'ils ne sont pas populaires et ce genre de trucs, je me dis que ça me va d'être matante. Oh ! oui, il m'arrive parfois de faire, mais dans une moindre mesure, certaines choses que je viens de mentionner. Mais que parfois et que dans une moindre mesure. Alors, je me permets de juger un peu. Parce que tsé les matantes, ça juge !

Je suis matantisée. Voilà. Mais une matante qui en a pas trop l'air quand elle s'en donne la peine ! Tsé le genre de matante qui se fait dire qu'elle a une coiffure à la Carrie Bradshaw, pis qu'elle a des belles bottes. Le genre de matante qui sait se faire du fun et faire la folle assez pour qu'on la remarque si ça lui chante. Un genre de matante pas plate, quoi ! Mais qui aime aussi se coucher de bonne heure pis cocooner dans son salon bien souvent pis mettre des grosses pantoufles et s'envelopper dans une grosse robe de chambre quand il fait pas beau dehors. Le meilleur des deux mondes en fait !

jeudi 2 décembre 2010

L'impulsive pleurniche un peu et célèbre

Je suppose que ce billet-là devait venir de la nuit. D'un moment d'insomnie. Comme il y en a eu quelques-uns depuis que je tiens ce blogue.

Depuis que je tiens ce blogue... Ça fait un long moment il me semble ! Il s'en est passé des choses. Dans ma vie, la réelle, et dans ma vie virtuelle aussi. Vous m'avez vu littérairement pleurer, rire, être joyeuse, être horriblement mal, un peu folle, très énergique, épuisée... Vous avez vu mes mots et mes maux de toutes les façons, avec toutes les émotions.

Ici, j'aime toujours. Beaucoup. Mais il m'arrive parfois d'être ambivalente. L'envie de laisser l'ordinateur se reposer un peu ou d'y être, mais pour autre chose. J'aime beaucoup, mais parfois, j'ai mes doutes. Comme j'ai mes doutes partout dans ma vie.

Ici, j'ai rencontré l'âme de plein de monde. On se développe une petite famille en quelque sorte. On s'y attache. Et c'est normal puisque parfois, on en sait et en dit plus ici que dans notre propre vie. Plus régulièrement du moins. Parce qu'ici, on peut tout épancher ou presque. On peut se laisser aller.

Où je veux en venir avec ce petit truc nostalgique et un brin larmoyant ?

Ben, c'est que c'est mon 500e. Oui. Mon 500e.

Je ne sais pas pourquoi... mais j'ai envie de vous dire que c'est à mon tour de me laisser parler d'amour...

Je sais, je sais, je semble un peu pleurnicharde sur ce coup-là. C'est l'insomnie.... (!)

mercredi 1 décembre 2010

Questions en vrac

Pourquoi garde-t-on dans nos vies des gens qui ne le méritent pas ?

Pourquoi se soucie-t-on de l'opinion de quelqu'un dont on se fout ?

Pourquoi est-on curieux de savoir ce que deviens quelqu'un qu'on a jadis connu, mais qu'on ne veut vraiment plus connaître ?

Vous le savez... je suis bonne pour poser des questions !! Les réponses, ça dépend... :-s

Révolte

Hier, je me suis révoltée.

Mais qu'a-t-elle fait vous demandez-vous ?

Je n'ai pas ouvert mon ordinateur en rentrant chez moi. Oui messieurs, dames, grosse révolte !!!

Bon, j'en ris, mais ça faisait des siècles que ça ne m'était pas arrivée. Comme quoi, de nos jours, l'ordi, on y est un peu plogué. Direct dans les veines. Je ne veux pas dire que quand je l'ouvre, je ne fais que ça. Mais il est là, ouvert, au cas où. Hier, non ! Nada, rien. Je suis revenue tard, je n'avais pas envie. C'est fou, hein ! Ne pas ouvrir son ordi et se dire qu'on a posé un geste de révolte !

Votre verdict docteur ?

dimanche 28 novembre 2010

Conseil express

Si jamais tu feels pas trop, que t'as eu un p'tit dimanche un brin morose, j'ai la solution !

Mets tes décorations de Noël ! C'est pas garanti que tu vas te sentir en pleine forme d'un coup. Mais assurément ton appartement aura l'air beaucoup plus festif !

Vive le temps des fêtes !

Constat affligeant

L'être humain est décevant.

J'ai un talent. Un talent à 2 faces disons. Je sais quand on parle de moi dans mon dos ou qu'on me ment. Je le sens. Ok, il m'est arrivé à certaines occasions de me laisser aller à une certaine paranoïa. Mais en général, j'ai raison. En général, je ne m'étais pas trompée. Je le sais parce que les preuves suivent.

L'être humain est très décevant ces temps-ci.

Ça donne envie de s'en aller loin, seule et d'y rester.

samedi 27 novembre 2010

L'escapade est finie

Ce matin, quand je me suis levée, j'ai ouvert les rideaux de la chambre d'hôtel. C'était magnifique. Je ne suis pas de celle qui tripe sur la neige. Surtout à la fin de l'hiver quand on est écoeurés collectivement d'en voir. Mais là, c'était nouveau, c'était joli, c'était la campagne. Juste à regarder, on sentait l'air pur, les odeurs de nature. La neige tombait, silencieuse. Un endroit apaisant.

J'ai toujours trouvé que les silences à la campagne étaient différents des silences à la ville. Plus sculptural, plus impressionnant. Lourd et plein de paix.

Les saisons n'arrivent pas au même moment ni de la même façon qu'à la ville. À Montréal, j'ai parfois l'impression qu'il n'y a pas de saison d'une certaine manière. L'hiver, c'est un champ enneigé. Pas de la slush et de la neige multicolore.

















Mais bon, fini la campagne. L'escapade est terminée. Ça m'a fait du bien. Hôtel, massage, souper de fromages et salade, piscine, bain tourbillon, marche dans la nature. Et photos bien entendu. Terminé tout ça. De retour à Montréal. Pour la vie de tous les jours. J'aurais bien pris une nuit de plus...

vendredi 26 novembre 2010

Nulle part

Je suis perdue au milieu de nulle part.

Quelque part dans le bois. Dans un hôtel dans le bois en fait.

C'est l'hiver, c'est le calme, c'est relaxant.

jeudi 25 novembre 2010

Vu dans le métro

Un monsieur, un adulte, qui suçait son pouce. Goulûment. Avec coeur.

Euhhhhhhhhh !?!?

Ça, c'est en plus du sosie de Mr. Bean. Pas physiquement. Dans ses agissements.

mercredi 24 novembre 2010

Ces peines

On a tous eu de ces peines. De coeur, d'amour. Des peines incommensurables, sans fin, sans limite. Des peines d'amour qui écorchent l'intérieur dans ce qu'il a de plus profond et de plus intime.

Je les comprend ces peines. Sans les comprendre. Je les comprend pour les avoir vécues. Pour avoir eu le coeur en charpie et l'âme en lambeaux. Pour avoir manqué de souffle et de battements de coeur pendant un instant. Et pourtant... Mes connaissances se limitent à l'expérience. Pas à la connaissance objective d'une chose. Car comment peut-on donner autant de pouvoir à quelqu'un ? Un pouvoir de presque nous anéantir, d'assurément nous faire mal dans le corps et le coeur comme si on allait en mourir. Comment peut-on remettre les clés de son coeur ? Ces clés-là, personne d'autre que nous-mêmes ne devraient les posséder. Personne. Ouvrir son coeur, l'ouvrir vraiment à l'amour ne devrait jamais être de se déposséder de son propre coeur.

Pourtant, on l'a tous fait. On a tous donné les clés, fermé les yeux et espéré ne jamais le regretter. On s'est tous fait dire non, ou c'est fini, ou je ne t'aime plus. On a tous ressenti un mal intense et physique devant ces mots.

Mais si ce n'était pas ça le véritable amour ?

Au coeur de la nuit

Je ne comprends pas pourquoi l'insomnie réveille souvent en moi un fond d'angoisses.

Je ne comprends pas. Mais je constate trop souvent.

Pourquoi la nuit crée-t-elle ça chez moi ? Ça vous fait pareil, vous ?

mardi 23 novembre 2010

Aéroports

J'ai une relation particulière avec les aéroports. Je les fréquente régulièrement et j'ai appris à les connaître. Pourtant, ma relation avec eux en reste une d'amour-haine.

Pourquoi je les aime ? Parce qu'ils sont le départ. Ils sont l'invitation au voyage. La promesse de. Ils sont lieux d'attente vers l'ailleurs. L'anti-chambre du rêve. Le lieu parfait pour l'anticipation, l'excitation de partir.

Pourquoi je ne les aime pas ? Bon, outre l'attente trop longue, les douanes, le design laid et puis quoi encore, il y a quelque chose par-dessus tout que je n'aime pas des aéroports. L'aéroport du retour. Celui lorsqu'on revient à la maison. J'ai beau avoir pris l'avion plusieurs fois, mais je n'ai jamais eu d'accueil. Oui, voilà, personne ne m'attend. Je reviens et ça ne change rien à l'ordre de la vie. Personne n'est à l'aéroport, l'impatience au coeur, pour courir vers moi avec un grand sourire et les bras ouverts. Ni famille, ni amis, ni amoureux. J'arrive, je sors, je rejoins mon auto, je rentre à la maison.

Oui, vraiment, je suis toujours un peu triste d'arriver à l'aéroport. Et de voir que personne ne m'attend. Parce que voyez-vous, moi, je trouve ça beau tous ces gens qui attendent lorsqu'on traverse la barrière d'arrivée. Qui ont des pancartes, des fleurs, des sourires, de l'amour. Je trouve ça beau. Tellement que chaque fois, j'y pense. Et que chaque fois, je dois me retenir de scruter les visages plein de joie devant moi. Au cas où...

lundi 22 novembre 2010

Vidage de coeur

Oui, oui, vous avez bien lu le titre. Mais c'est rien de dangereux pour vous. Ni même pour le monde en général. Ça me tente juste de chialer pour sortir du méchant. Histoire de mieux dormir cette nuit. Fac voici mon chialage. Juste de même pour le fun de !

À la fille en mini-short : on est en novembre bâtard, habille toé !
Au gros qui m'a poussé dans le métro : Cpas parce que t'es gros que ça justifie que tu puisses me pousser pour prendre ma place !
À la fatiguante qui me coupe tout le temps la parole alors que tu me demandes une information : Ta gueule et je vais peut-être réussir à te répondre !
À la personne qui parle dans mon dos : Criss que t'es pas subtil. J'ai tu l'air d'une conne ?!
À ceux qui ne comprennent pas c'est quoi les bonnes manières : Apprenez les donc maudite affaire !
Au connard qui m'écoute pas quand je parle : Mais ferme-la !!!!!!!!!!! Ferme-la, ferme-la, ferme-la !!
Aux voisins bruyants qui pensent que faire autant de bruit que lorsqu'on déménage, ça ne dérange personne : J'essaye d'avoir une vie ! J'peux tu avoir la sainte paix ?
À la conne à la télé : Je sais pas oussé que t'as appris à parler.... Mais articule bâtard pis ça serait le fun si tu trébuchais pas à tous les deux mots quand t'essaies de dire quelque chose !

Bon, cpas que je n'ai pu rien à dire... Mais je préfère aller me servir une coupe de vin blanc et relaxer... Qui sait, je vais peut-être réussir à terminer ma journée mieux que je ne l'ai commencée !

Parce que c'est ça !

Oui, je sais, je sais. Hier, j'ai écrit un beau petit texte plein d'espoir (passé inaperçu on dirait) et j'étais de bonne humeur. Ce matin, je me lève et je me sens morose, morose beaucoup. Oh ! oui, la vie est un état d'esprit. Je sais que c'est vrai. Mais qui est capable de toujours le garder cet état d'esprit ? Qui est toujours capable de sourire en se disant que la vie est un état d'esprit ? Pas moi. Comme tout le monde, j'ai mes doutes. Je suis humaine. Et parfois, je change la phrase, juste un peu, un tout petit peu... La vie est un criss d'état d'esprit ! Comme c'est magnifique, non ?

Oui, la vie est un d'état d'esprit. Mais des fois, ça me fait grincer des dents cette phrase-là. Alors j'ajoute le criss. Parce que des fois, j'en ai marre. Des fois, je revendique le droit d'être négative, imparfaite et un brin pessimiste. J'veux dire, ça fait partie de la vie, ça aussi, non ? Depuis quand vit-on dans une société qui nie tout ? Qui nie le laid, les mauvaises choses, les sentiments négatifs et un peu sombres ? Quand on ose sortir ça, les regards louches se pointent. Un petit regard qui louche et qui dit qu'on ne devrait pas s'afficher autant. Dans la vie, c'est sourit ou bien ferme ta gueule si t'as pas envie de sourire et sourit quand même. Mais putain, on vous l'a pas dit qu'à tout nier comme ça, ça étouffe, ça fait un caillot énorme dans la gorge ?

Ben, moi, j'en veux pas de ça. Je ne veux pas avoir la gorge coincée ni le coeur. Je veux être bien. Et être bien, ça veut parfois dire être mal et le vivre. Parce que ça nous libère, parce que ça nous apprend, parce que ça nous rend plus grand. Je n'en veux pas de cette perfection. Parfois, j'en ai juste marre. C'est crier que j'aurais envie de faire. Hurler. Sortir tout ce que j'ai en moi. Y'en a marre de l'hypocrisie, des apparences, de se la fermer, de ne pas dire... Je suis franche. Je me considère comme franche. Et pourtant, même avec cette franchise, il y a bien des choses que je tais. Je me la ferme. Parce que dans la vie, on ne peut pas tout dire. Surtout pas ce qui part du coeur. Ou on peut ? C'est peut-être pour ça que j'ai la gorge merdique que j'ai. Que j'accumule infections par-dessus infections. Qui ne veulent pas guérir. Parce qu'au figuré, en un sens, je ne veux pas guérir. Je veux juste tout laisser aller. Sauf que ce serait laid.

Oh ! parfois, j'en ai tellement marre. Oui, un criss d'état d'esprit. Ça ne m'empêche pas de savoir que la vie est belle. Ça ne fait que mettre un voile noir sur ses couleurs pendant quelques heures ou quelques jours. Ça nous arrive tous. Ne venez surtout pas me dire que ça ne vous arrive jamais. Ça nous arrive tous. Et c'est la vie. Y'en a marre qu'on nous demande d'être plus que parfaits. Nous ne le sommes pas. Moi, je ne le suis pas. Alors, oui, là, maintenant, la vie est un criss d'état d'esprit.

dimanche 21 novembre 2010

Définition précise du bonheur‏

Dernièrement, j'écoutais un film. Je ne pourrais même pas vous dire le titre. Mais il y a pourtant quelque chose que j'ai retenu de ce film. Deux phrases. Qui, aussitôt qu'elles ont été dites, m'ont fait me lever d'un bond pour aller chercher mon calepin et les noter.

Ces phrases ?

"Je fais ce que je voulais faire. Je suis qui je voulais être."

Peut-il y avoir des phrases plus percutantes que ça ? Plus belles, plus sereines ?

Vraiment, ça m'a frappée. Comme la définition précise du bonheur. Faire ce que l'on voulait faire, être qui on voulait être. Rien d'autre. L'essentiel. Et pourtant... Combien de personnes peuvent se vanter de vivre intensément ces phrases ? De les vivre pleinement ? Qui peut se targuer d'être parfaitement bien avec ce qu'il est et ce qu'il fait.

Je ne peux pas répondre pour vous. Mais je devine déjà les non, les un peu, les je crois, les à moitié... Je ne prétends pas que tous ces gens soient malheureux. Je ne prétends pas l'être non plus. Mais je sais que ces deux phrases sont un défi en soi. Un grand défi. Que peu de gens, si on leur donnait un temps et des moyens illimités, garderaient leur vie identique à ce qu'elle est en ce moment.

Vous savez le pire ? Ou le mieux en fait ?

Vous avez ce temps. Vous avez ces moyens.

Alors qu'attendez-vous ? Moi, je l'ignore. Mais je sais que je marche dans la bonne direction, d'un bon pas et avec de plus en plus de moments de sérénité... Et un jour, je deviendrai comme le personnage de ce film (bon avec un peu plus de seins et de féminité tout de même... le personnage était un homme...), parfaitement bien avec qui je suis et avec ce que je fais. Oui, qu'est-ce que j'attends bâtard ? Et vous, vous attendez quoi ?

Tout cet amour‏

Je suis faite pour l'amour. Je le sais. Je le sens. J'ai en moi trop d'amour à donner.

C'est mon coeur qui se gonfle. Mes lèvres qui s'ouvrent délicatement. Mon esprit qui soupire. C'est mon ventre qui brûle. Mes bras qui offrent. Je suis faite pour l'amour. Pour en donner. Pour en recevoir.

Je déteste ces gens qui se plaignent de l'amour. Ceux qui en ont peur. Ceux qui sont cyniques. Les désabusés. Les usés. Les écorchés. J'ai peur. Je suis cynique. Je suis désabusée. Je suis usée. Je suis écorchée. Je suis, ou du moins, à un moment ou un autre de ma vie, j'ai déjà été tout ça. Je connais ça. Mais ça ne m'arrête pas. Ça ne m'empêche pas. De rêver. De vouloir. D'espérer. J'ai les envies grandioses. J'ai les désirs sublimes. J'ai le coeur immense. Un coeur qui veut donner. Et qui veut recevoir.

Je suis faite pour l'amour. Comme une fleur est faite pour l'eau. Ou bien, faite pour le soleil. Mon corps est aussi fait pour l'amour. Pour ses plaisirs. Pour ses tortures délicieuses. Pour ses chaleurs. Je suis faite pour ça.

Parfois, je pense. À tout cet amour. Et ça m'attriste. Oh ! oui, tout cet amour gaspillé... C'est dommage.

Mais un jour viendra.

samedi 20 novembre 2010

La grandeur de ma vie

Ma vie est belle.

C'est juste que, parfois, elle est un peu étroite, petite. J'aurais juste envie de pouvoir l'étirer. Pour la rendre plus grande. Tsé grande comme dans grandiose...

Vous savez comment on agrandit ça, vous, une vie ?

vendredi 19 novembre 2010

Pendant que j'attends...

J'hais ça quand tout ce qu'il me reste à faire, c'est attendre. Comme en ce moment.

J'attends qu'on m'appelle pour aller souper au restaurant. Bon, faut dire que je ne dois accuser que moi. Je suis toujours prête à l'avance lorsque je sors et que je me fais belle. J'aime prendre mon temps. Prendre une douche. Niaiser sur l'ordi en sous-vêtements. Chercher ce que je vais porter. Grignoter. M'habiller à moitié. Ranger un peu. Terminer de m'habiller. Me maquiller. Mais le fait est que vu que je m'y prends d'avance, je suis toujours prête trop tôt. Alors j'attends. Qu'on m'appelle, qu'on me donne le feu vert, qu'on me dise ok, que l'heure arrive.

En même temps, c'est bien. J'aime ce rituel de me préparer tranquillement. J'aime me faire jolie. Rien de trop. Mais juste assez. Et c'est bien parce que plus je vieillis, mieux je suis dans ma peau. Alors quand je me fais jolie, je me trouve jolie. Oui, je sais, le constat est simple. Mais, mesdames, on sait toutes qu'il n'est pas automatique.

Pendant que j'attends, je pense aussi que je risque bien d'attendre beaucoup dans les prochaines semaines. J'ai jeté un oeil mental sur mon agenda et j'ai quelque chose toutes les fins de semaine jusqu'à la nouvelle année. Hôtel et massage, party de Noël, autre party de Noël, party de fête, Noël, jour de l'an. Et ça, c'est sans compter tout le reste. Ce que j'ai de prévu la semaine aussi. Et juste aussi les occupations normales de la vie. Et celles qui sont amenées par le temps des fêtes (tsé, faire des cadeaux genre...). Ça doit être pour ça que je me sens festive ! Que des soupers, des partys, des sorties de prévues pour les prochaines semaines. En même temps, moi qui suis plutôt spontanée, j'aime bien improviser mon horaire à la dernière minute. Mais bon... !

Non, sérieusement, je me sens festive. De bonne humeur. Pétillante. J'aime ça.

Et vous mes chéris, vous vous sentez comment ?

jeudi 18 novembre 2010

Les statuts facebook que j'aurais pu écrire ce soir

Martine est en weekend !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Martine écoute la télé en niaisant sur son ordi.

Martine s'ébouriffe les cheveux et ébouriffe le poil de son chat.
Martine a encore faim, mais se demande quoi manger.

Martine est vedge et est exaspérée par son chat qui miaule hystériquement sans raison.

Martine a envie de faire des yoodeléiooouuuuu.

Martine se sent des envies de dépenses compulsives. Nouveaux vêtements, sous-vêtements, décorations de Noël, cadeaux de Noël et tout le reste.... Ouiiiiiiiiii ! Demain ?

Vous, ce serait quoi si vous vous sentiez aussi plates et exhibitionnistes que ça ??

***(Et n'ayez crainte : mon dernier statut date de quelques jours et j'essaie de limiter la fréquence et les détails dont tout le monde se fout... j'essaie ! héhé ! ).

Constat réjouissant

Maudit que c'est beau un homme !

Je ne sais pas si c'est vous, je ne sais pas si c'est moi, mais ces jours-ci, vous êtes tous beaux. En tout cas, vous êtes une grosse gang à l'être...

Fac qu'est-ce que vous attendez pour me séduire et me conquérir ? Je vous promet même de résister un peu par principe. ;)

mercredi 17 novembre 2010

Dans un mois

Dans un mois, j'aurai 30 ans. Oui 30, 3-0, trente ans. Je l'ai déjà dit ici, je le dis souvent de vive voix, ça ne me pose pas problème de vieillir. En ce sens que je n'ai pas peur de vieillir. Que ça me va bien d'accumuler les années. Que surtout, surtout, je ne retournerais jamais en arrière. Parce que j'avance. Parce que je suis plus heureuse dans ma vie et avec moi-même, à mesure que les jours passent. Alors, amenez-en des années. Si ça amène plus de sérénité, plus de bonheur, plus de beaux moments, j'en veux. En fait, je regarde mon chemin parfois, lorsque je tourne légèrement la tête vers le passé, et je suis fière. Vraiment fière de moi. Je me trouve ''pas pire pantoute'' en bon québécois. Je sais que je suis mature. Ça peut avoir l'air un brin vantard, mais en même temps, mon cheminement, je ne l'ai pas eu tout cuit dans le bec. Je me suis battue. Est-ce que c'est parfait ? Non. Du tout. Mais ça va dans la bonne direction. Et ça me suffit. Et puis, l'imperfection, ce n'est pas si mal. Ça peut même avoir son charme.

Alors, voilà, pour tout ça, je n'ai pas peur de vieillir. Mais. Car vous aurez entendu le mais tout au long de ma tirade,assurément. Mais. C'est quand même drôle. De me dire que j'aurai 30 ans. 30 ans, c'est un âge sérieux en quelque sorte. Dans la vingtaine, d'une certaine façon, tout nous est pardonné. Mais la trentaine, c'est sérieux. La trentaine, c'est solide, c'est établi. Je m'en fais peut-être aussi une image fausse. Mais je vois un peu les choses ainsi. Alors, ce n'est pas l'âge qui me fait peur. C'est le décalage entre l'âge, le chiffre et l'âge que je sens. Je dis souvent en farce que j'ai soit 5 ans, soit 50 ans. Mais pourtant... Ouaip, 30 ans. Dans un mois.

Bon, comment je fête ça maintenant ? Des suggestions ? Me semble que faudrait que je fasse les choses en grande ! :)

mardi 16 novembre 2010

Cet état incertain

Je ne sais pas comment j'appellerais ça. C'est rare que je n'ai pas les mots. Je les ai toujours. Mais pas ici. Alors, je ne sais pas. Bien humblement. Je sais juste que ce n'est plus l'amour. Depuis longtemps d'ailleurs. Des mois. Mais il y a autre chose. C'est entre le coeur et la tête. Peut-être dans la gorge. Ou dans les yeux. C'est une mémoire que j'ai qui ne me quitte pas. La mémoire de toi.

Ce n'est pas constant. Ce n'est pas envahissant. Ce n'est ni triste ni joyeux. Ça ne fait qu'exister. Une nostalgie peut-être. Une douceur. Quand mes yeux effleurent un endroit où je t'ai souvent vu. Que je t'y revois. Que je demande. Où tu es. Ce que tu deviens. Si tu vas bien.

Ce n'est plus rien. Ce n'est qu'un souffle de vent. Une respiration. Un murmure. Rien du tout. Et je ne le dis pas pour nier. C'est vraiment ça. Parfois, on dépasse les choses. Mais un souvenir demeure. Une empreinte que laisse les évènements sur notre âme et sur notre peau.

Ce n'est tellement rien. Tellement que je ne ressens plus autant tes doigts sur mon corps. Tes lèvres sur ma chair. Ton poids sur moi. Je les ai ressentis longtemps. Bien longtemps. Et ça s'est dissipé, évaporé. C'est quelque part dans un passé bien révolu.

Là, il ne reste que cet état incertain. Celui pour lequel je n'ai pas de mot. Ce rien en suspension. Peut-être parce que ça me manque de penser à quelqu'un. Peut-être parce que ça me pèse de n'avoir ni des mains pour m'aimer ni des mots pour m'adorer.

Juste bien

Ce matin, je me suis levée et je me sentais juste bien. Et parce que je suis portée à la réflexion ces temps-ci (bon, ok, souvent en général), je me suis demandée pourquoi.

Vous savez quoi ? La réponse est simple : un esprit sain dans un corps sain.

Hier, je n'étais pas trop motivée, pas de mauvaise humeur, mais un peu lasse toutefois. Et j'ai commencé à me répéter à plusieurs reprises : la vie est un état d'esprit. Ce que je crois fortement. Oui, les évènements extérieurs peuvent nous influencer. Mais beaucoup moins que ce qui se passe à l'intérieur de nous. Je l'ai constaté pendant mon voyage entre autre (mais bon, je le sais depuis longtemps aussi... juste qu'on l'oublie un peu parfois). Que quand on décroche l'esprit, ça a des effets fort bénéfiques. Du coup, j'ai pris un petit papier et j'ai écrit la même phrase dessus : la vie est un état d'esprit. Je songe même à en faire plusieurs et à mettre à quelques endroits dans mon appart.

Le corps sain ? Et bien je suis allée au gym hier soir. Ça faisait beaucoup trop longtemps. Bon, en grandes parties à cause des vacances. Et chaque fois que j'y vais comme ça, après un moment, je réalise encore plus à quel point ça fait du bien. Et surtout, après presque 3 semaines sans courir, j'ai quand même fait mon 5 km dans un temps raisonnable (du moins pour moi). Fierté !

Ces temps-ci, il y a bien des gens moroses, un brin maussades.... Entre autre ici sur la blogosphère. J'ai voulu partager ce juste bien avec vous. Peut-être auriez-vous aussi besoin d'une petite citation coup de fouet à portée de regard et d'un peu de sport pour vous faire du bien. Ça ne fait pas de miracle, mais bon... Qu'en pensez-vous ?

lundi 15 novembre 2010

Questions lucides

Quand suis-je devenue cette personne stressée que je vois dans le miroir ? Quand ai-je commencé à accumuler les responsabilités plus facilement que les plaisirs ?

Et vous ?

dimanche 14 novembre 2010

Cpas que je veux me plaindre...

...mais bâtard, y'en a marre !

Partout, partout, je lis, j'entends, je reçois les confidences. Toutes ces filles qui veulent des amants et qui se lamentent que le gars tombe amoureux, qu'elles se font chier avec ça, qu'elles veulent juste un truc simple et clair. Sexe, rien d'autre.

Désolée les blogueuses, c'est un hasard que ça tombe sur vous deux. Les deux qui en parlent aujourd'hui.

Mais j'en ai vraiment marre !

Sérieux, on fait un échange si vous voulez. Trouver à baiser, c'est pas mal plus facile que trouver l'amour. Alors si vous trouvez facilement l'amour et que ça vous fait chier... ben vous me faites chier aussi !!! (mais bon, j'vous aime quand même pis jvous lis quand même... mais arrghhhhhh !).

Je sais pas c'est quoi ce karma-là de merde qui fait qu'on tombe toujours sur ce qu'on veut pas ?! Mais c'est chiant, chiant et re-chiant bon !!!

Ça paraîs-tu que je proteste et que je sors mon français tout croche pour exprimer ma colère que je considère toute légitime ?

Non, mais sérieux, comment ça se fait qu'on ne trouve pas ce qu'on cherche ? Et que c'est l'autre qui le trouve... l'autre qui n'en veut pas ? Pour de quessé, hein ???

Besoin d'encouragements

Je sais, je sais... Hier je disais que la vie était un état d'esprit. Je n'ai pas changé d'idée. J'écoute ma musique et je chantonne intérieurement en essayant de sourire le plus possible. Je fais des efforts. Oui,oui. :)

C'est juste que c'est plus difficile ce matin. Retour au bureau. Et je dois commencer à travailler dans 10 minutes. Pas que j'aime pas ce que je fais. Mais je prendrais bien 1 ou 2 mois de congé. Histoire de me recharger à bloc.

J'ai besoin de vos encouraments. Vous en auriez pas pour moi ??? Siouuuuuplait, dit-elle avec un petit sourire piteux.

samedi 13 novembre 2010

Solitude

Ce soir, je voudrais bien un homme avec moi sur mon sofa. Pour que je puisse me blottir contre lui. Qu'on se regarde dans les yeux. Et qu'il me dise : "Je t'aime." Quelque chose de tout simple...

Je n'ai pas ça.

J'ai plutôt un chat colleux, du chocolat pas loin et un film de filles. Qui est mieux de bien se terminer !

Allez quoi, les annonces se terminent et le film va recommencer.

Je retourne à ma solitude et à mon écran.

La vie est un 10 roues

Pendant mon voyage, j'ai vraiment décroché. Et quand je dis vraiment, c'est vraiment. Complètement et totalement. En ce sens, que je suis partie, et sans m'en apercevoir, j'ai tout mis à off dans ma tête. J'ai tout vidé et je n'ai plus pensé à ma vie.

En fait, ce n'est que la veille du retour que je me suis rappelée que j'en avais une, une vie. Et que je me suis rappelée qu'il y a des trucs qui me faisaient chier dans cette vie. Pour tout vous dire, j'ai eu l'impression  que ma vie me fonçait dessus comme l'aurait fait un gros 10 roues.

Faut me comprendre, ma vie ne va pas si mal. Au contraire. Ça va relativement bien. Je ne suis pas comblée. J'espère certaines choses. Mais ma vie va. Alors, ça m'a fait quelque chose de la recevoir dans le ventre comme un 10 roues. Bang ! Ça m'a fait réfléchir.

Que premièrement, la vie est tellement un état d'esprit. Tout est une question d'état d'esprit au final. Parce que pendant mon voyage, mon esprit était ailleurs. Il n'avait pas de soucis. Il ne faisait que vivre le moment présent. Il a bien eu quelques pensées négatives. Mais je ne pensais pas à ma vie de tous les jours. Je vivais pleinement mon voyage.

J'ai aussi réalisé que j'étais plus stressée que je ne le pensais. Parce que quand j'ai pensé à ma vie la veille de mon départ, j'ai senti un petit noeud dans le fond de mon estomac. Rien de majeur, mais bel et bien un petit noeud.

Ça m'a aussi fait pensé à ce que je voulais le plus de ma vie. Que j'avais encore des choses à changer, à atteindre, à corriger. Bon, on en aura toujours, c'est clair. Mais de décrocher comme ça, ça permet de remettre plein de choses à leur place. De ne garder que quelques essentiels. De s'ouvrir les yeux.

Mais surtout, surtout, j'y reviens pour insister là-dessus : la vie est un état d'esprit. Alors dans quel état d'esprit je veux la vivre ? Et vous, quel état d'esprit voulez-vous cultiver dans votre vie ?

vendredi 12 novembre 2010

Mes vacances en questions/réponses

Si j'ai passé de belles vacances ?
Oui. Très agréables.

Si j'ai pu en profiter ?
Tellement, tellement.

Si j'ai travaillé fort ?
Pas exactement. Plutôt l'inverse. D'une certaine façon.

Si j'ai eu du beau temps ?
Oh ! oui. Nuits fraîches, mais des journées superbes. Même pris des couleurs.

Si j'ai vu des hommes torses nus ?
Oui. Oui, oui.

Si j'ai été raisonnable dans les dépenses personnelles ?
Oui. Je dois ramollir. Héhé ! Impossible que ce soit à long terme toutefois. Je me connais...

Si j'ai pris des photos ?
Euuhhh ! c'est de moi dont on parle !!! Donc oui, des tas. Vraiment. Littéralement.

Si j'ai marché ?
J'ai eu l'impression de marcher ma vie au complet. Et de cultiver les ampoules sur mes pieds. Bah ! que deux ou trois.

Si j'ai bien ri ?
Vous ne croiriez pas aux nombres de fois où j'ai dû essayer les larmes de rire de mes yeux. La fatigue...

Si j'aime les câlins (chastes) de qualité ?
Euh ! oui. Pourquoi cette question ?

Si j'étais contente de rentrer chez moi ?
Plus je voyage, plus je me rend compte que j'aime rentrer chez moi. J'aime voyager. Mais j'aimerais bien que la téléportation existe. Plus rapide.

Si j'ai hâte de repartir ?
Surtout hâte d'avoir un autre projet voyage en tête.

jeudi 11 novembre 2010

De retour physiquement

Oui, oui, je suis de retour.

Physiquement à tout le moins.

Et je regarde tout ce que j'ai à faire.... un peu découragée ! Une chance que je ne travaille pas avant dimanche.

Surtout que j'ai passé mes 15-20 premières minutes de mon arrivée à essuyer du sang. Longue histoire pas intéressante. ;)

Je vous reparle plus longuement plus tard.

Je voulais au moins faire un coucou. Bises mes chéris.

mercredi 3 novembre 2010

Dans quelques minutes‏

Dans quelques minutes, je dois partir pour l'aéroport. Il fait noir, froid et je dois être blême de fatigue un peu. Mais je souris.

J'avais effleuré le sujet à quelques reprises. Et bien c'est arrivé.

Je pars en vacances. En quelque sorte. En fait, je pars en voyage pour le travail. C'est pourquoi je n'entre pas dans les détails.

Mais bon, au rythme où je publie, si je passe une semaine sans rien écrire, vous allez vous demander si je suis disparue.

Alors voilà. Dans quelques minutes, je pars pour l'aéroport.

Je ne sais pas si j'aurai le temps de vous écrire là-bas... De toute façon, j'aurai mieux à faire. :-P

En attendant, bonne lecture de mes archives (héhé) et ne vous gênez pas pour aller voir mon nouveau blogue à deux avec Tattoo (l'adresse est juste dans la marge).

Bisous mes chéris ! À betôt ! Ennuyez-vous : j'aime ça. :)

mardi 2 novembre 2010

Ode au métro

Ô cher métro de mon coeur qui me donne tant envie de me sacrer le tripes au complet.
Si tu savais comme je te déteste et te hais mon cher.
Je hais ton odeur et ta chaleur.
Je hais ta clarté artificielle de toute mon âme.
Je déteste te voir le matin ou le soir.
Je n'aime pas tes entrées qui sentent la douce urine à plein nez.
Te prendre n'est jamais un plaisir.
Mais ce que je hais le plus, ce sont tes usagers.
Celui qui se parfume trop.
La conne qui pousse pour entrer.
Le connard qui plaque les vieilles dames pour sortir.
Celui qui est en dispute avec le savon.
Celui qui pense que son journal mérite de vivre et de prendre toute la place.
Celle qui trouve que le poteau est un accessoire érotique.
L'autre qui a besoin de mettre son sac au milieu de la place et surtout dans mes jambes.
Ce gars qui veut toujours me coller de trop près.
L'autre qui se joue dans le nez.
Te prendre est une poésie chaque matin, un roman chaque soir.
Tu provoques en moi cette marée de sensations physiques si violentes.
Cette envie de d'attaquer, de torturer, de tuer.
Ô oui, je te hais, je hais tes usagers et je hais ces apparences de mouton lorsque nous sortons de toi
Comme des esclaves.
Pour poursuivre nos vies
Et ne mieux te revenir qu'en fin de journée.
Ô cher métro de mon coeur, je te sacrerais ma vie entière...

lundi 1 novembre 2010

Ça ne tient qu'à un fil

Ma patience est à son niveau minimal.

Déjà qu'habituellement, je n'en ai pas.

Aaaaouummmmmmm ! Respiration. Aaaaoummmmmmmmm ! Respiration.

Bâtard de merde de calvaire  !

Vivement mercredi matin.

dimanche 31 octobre 2010

Incompréhensions diverses‏

La semaine dernière, j'ai eu une drôle de situation qui m'est arrivée lors d'un échange de courriels professionnels. Sans entrer dans les détails, vous me connaissez, disons juste que j'ai réalisé que des mots, ça n'était pas assez pour se comprendre.

Pour plusieurs raisons. Oui, bien sûr, dans le cas présent, il y avait une raison spécifique. Mais des raisons, au fond, il y en a une multitude. Surtout par écrit;  c'est si facile... Les gens interprétent avec leurs propres filtres. Leurs définitions de certains mots, leur langue maternelle, leur tempérament, leur champ lexical personnel, leurs impressions, leur humeur du moment... Une liste, aussi bien le dire, éternelle. Surtout lorsqu'on parle d'interpréter quelque chose par écrit. Ne dit-on pas que les mots représentent le pourcentage le plus petit (10% ??? j'ai un blanc....) lorsqu'il s'agit de comprendre et d'analyser une conversation. Sauf que par écrit, il n'y a que ça les mots. Et même en face, le ton de voix, les gestes, les mouvements, la proximité et tout le reste ne sont pas des choses qui viennent avec des sous-titres !

Tout ça pour dire, que c'est compliqué. Mais bon, je n'invente rien avec ce constat-là. Disons juste que j'avais envie d'en parler. Que la situation qui m'a amené cette réflexion m'a vraiment fâchée et fait rire à la fois. Disons juste que depuis que j'ai un blogue et que je suis lue par plusieurs personnes différentes de façon très régulière, je me rend compte que je ne contrôle que ce que je dis. Pas ce que les gens perçoivent. Imaginez en plus quand ces mêmes personnes me connaissent. Alors là, tout est prétexte à s'approprier quelque chose. Car oui, ça aussi, ça m'est arrivé à quelques reprises. Quoique... C'est la même chose en personne de toute façon. Combien de fois ai-je été mal interprétée... ! Décidément, on ne s'en sort pas de ça !

Me comprenez-vous ? :-P

samedi 30 octobre 2010

You've Got Mail

Je viens d'écouter ce film. You've Got Mail. Cette "vieille" comédie romantique avec Meg Ryan et Tom Hanks. Je l'aime bien moi, ce film. Et je les comprends ces personnages. Surtout lorsqu'ils parlent du pouvoir de ces mots : "you've got mail." Un tel pouvoir.

Je n'irais pas jusqu'à dire que je trouve que ces mots, du moins recevoir un courriel, ont du pouvoir... mais bon... La vérité, c'est que j'adore qu'on m'écrive. Depuis toujours. Déjà, au secondaire, on passait nos semaines longues moi et mes amies à s'échanger des lettres. Jusqu'à peu, j'en avais une énorme boîte pleine. J'ai fait du ménage dernièrement et j'en ai jeté la plupart. N'en ai gardé que quelques-unes plus significatives ou qui me rappelait quelque chose en particulier. Ensuite, il y a eu des correspondants/es de partout dans le monde. J'en ai eu plusieurs. Parfois pour quelques lettres, parfois pour beaucoup plus. D'ailleurs, techniquement, j'en ai encore deux. Techniquement parce que disons juste que les lettres s'espacent de plus en plus. Un peu, beaucoup par ma faute. Et que ça me désole vraiment. Oui, par ma faute pourtant. Faudrait bien que je sois plus assidue...

Ensuite, il y a eu cet ex. Qui me laissait des petits mots d'amour partout. Ou m'écrivait de longues lettres. Je trouvais ça si charmant. Puis, il y a eu quelques rencontres ici et là à cause d'échanges courriels qui ont débordé du cadre internet.

Les temps changent, mais le plaisir est encore le même. J'aimais ouvrir ma boîte aux lettres et y trouver une lettre. Ça égayait ma journée. Et bien maintenant, j'adore ouvrir ma boîte de courriels et en avoir reçu un. Pour jaser. Ça égaie ma journée. J'aime qu'on m'écrive. Des amis, des inconnus, de vieilles connaissances. N'importe qui. J'aime les échanges courriels. Je trouve que ça enrichit une relation. Ou ça permet d'en faire naître. De quelques types que ce soit.

You've Got Mail. Ça ne dit plus ça maintenant quand on ouvre notre boîte de courriels. En fait, moi, ça ne l'a jamais dit. Mais quel pouvoir quand je vois, vous avez un nouveau message dans votre boîte de réception. Oui, quel pouvoir...

vendredi 29 octobre 2010

Ce rapport à la beauté‏

Il y a quelques jours, dans le métro, j'ai vu un homme qui m'a fait retourner sur son passage. Beau. Juste beau. D'une beauté que j'aime.

Et ça m'a fait réfléchir sur ce rapport que nous entretenons avec la beauté. À quel point tout ça est relatif surtout.

J'ai pensé que j'aurais pu mettre ce gars devant 10 de mes amies... et qu'aucune ne se serait retournée. Que voire même, la majorité ne l'aurait pas trouvé beau. Il faut dire que j'aime les beautés, disons, naturelles, beaucoup moins les beautés plastiques (même si je ne suis pas aveugle...). Moi, je me suis retournée. Moi, le souffle m'a coupé. D'un coup. Quelque chose dans son regard que j'ai entreperçu pendant quelques trop brèves secondes. Moi, c'était un coup de coeur. Pas un coup de foudre. D'ailleurs, je ne suis pas trop certaine de croire au coup de foudre. Je sais que ça doit bien faire depuis la 3e année du primaire que j'ai compris que trouver un gars beau n'indique rien sur ce qu'on pourrait ou non développer comme sentiment pour lui. Et l'inverse est tout aussi vrai. Il est possible qu'un homme ne nous plaise pas physiquement lors d'une première rencontre. Mais que pourtant on développe une passion effrenée pour lui... et qu'on apprenne à le trouver beau. Mais bon, je m'égare...

J'ai pensé aussi à ces hommes à qui j'ai plu. Je ne suis pas certaine d'être du genre de celle qui font tourner les têtes. C'est sûrement déjà arrivé pourtant. Ne serait-ce que pour un décolleté du genre à abrutir un homme... Mais je sais qu'on m'a déjà trouvée jolie, voire belle, assurément sexy selon les vêtements (ou l'absence de).

Comme quoi c'est relatif. Selon la personne qui regarde. Selon la journée. Selon une tonne d'éléments qui peut influencer. Que dire aussi des odeurs qui seraient plus importantes qu'on ne s'en rend compte, des souvenirs, de tout et n'importe quoi en fait...

Et pourtant... Combien sommes-nous à nous trouver moche, grosse, laide, déplaisante aux regards, trop maigre, trop petite, trop grande, cheveux horribles, nez trop croche et puis quoi encore ?! Parce que la beauté, on ne se le cachera pas, ça facilite la vie. Parce que la beauté, ça plaît. Parce que la beauté, on lui a élevé des monuments. Mais la beauté, c'est quoi en fait ? C'est juste quelque chose dans notre oeil à nous. Qui ne sera pas pareil dans l'oeil de l'autre. Alors qui sommes-nous pour nous juger nous-mêmes de façon aussi vindicative et sévère ? Alors que dans le fond, si on regarde bien, là, y'a un gars qui vient de se retourner sur notre beauté, que plus loin, y'a un autre gars qui se dit qu'il aurait bien envie de nous enlever nos vêtements un à un et qu'il y en a un autre, un troisième, qui passerait des heures à nous regarder et qu'on ne voit pas... parce qu'on se trouve trop moche pour lui ! Oui, parfois, on a un rapport bien malsain à la beauté. Et on lui donne trop ou pas assez de place. Et ça fausse bien des choses...

Système immunitaire de merde !

Hier soir, je l'ai fait. Ce soir, j'ai envie de le faire encore.

Pleurer.

Les larmes me sont venues toute seule hier soir. Ce n'était pas tant de la tristesse. C'était mon corps. Lui qui s'acharne à ne pas aller bien. J'avais mal partout dans les os. Comme lorsqu'on commence une grippe musculaire par exemple. Et ça m'a découragée à un point tel. Finalement, aujourd'hui, pas de signe de grippe. Mais le corps ne suit plus. Et ça m'épuise. Ça me décourage. Ça me fait pleurer.

J'ai toujours quelque chose. Grippe/rhume, sinusite, bronchite, otite, laryngite... J'attrape tout. Même ce que personne autour de moi n'a. Et tout le temps. Depuis deux jours, j'ai le corps patraque. Je me lève avec des nausées, je me sens mal, faible. Je me couche avec des douleurs horribles dans le corps.

Ce soir, j'ai encore envie de pleurer. Vous me direz que ce n'est pas grave tout ça. Et dans un sens, c'est vrai. Je veux dire, je n'ai pas le cancer, des problèmes cardiaques, des difficultés respiratoires... Ma vie n'est pas en danger. Mais je suis malade si souvent. N'importe quel petit virus. L'an dernier, j'ai traîné des problèmes de gorge et de crachage de sang tous les matins pendant 4-5 mois environ. J'ai pris 3 fois des antibiotiques. Cette année, sinusite et laryngite. 2 fois des antibiotiques et je suis à peu près certaine que j'en ai besoin de d'autres et que ma gorge traîne encore une fois son vilain virus en longueur.

J'en ai marre. Je suis épuisée de tout ça. Je n'ai jamais été aussi en forme physiquement de ma vie. Je fais de l'exercice régulièrement. Je prends soin de mon corps. Sauf que c'est difficile d'en profiter vraiment puisque la maladie me tombe tout le temps dessus. Oui, oui, je sais, faut que je me concentre sur le fait que ce n'est jamais bien grave. Mais j'en ai marre, de marre, de marre. Mon corps n'en peut plus de se battre constamment contre des virus. Et mentalement, je trouve ça difficile aussi. Chaque fois que je retombe malade, ça m'épuise. Et puis, à tomber toujours malade comme ça, on se demande... Qu'est-ce qui fait que mon système immunitaire est si faible, qu'il attrape tous les virus pour enfants (allez quoi, les maladies en ''ite'', c'est bien plus les kids qui en souffrent, non ?!), qu'il a besoin de doses massives d'antibiotiques pour guérir ? Et ne me dites pas de ne pas en prendre. L'an dernier, quand on ne trouvait pas la cause de mon problème de gorge, j'ai passé plusieurs mois épuisée et à cracher du sang tous les matins. Alors non, moi, mes virus ne guérissent pas par eux-mêmes.

Oui, c'est exactement ça : hier soir, je l'ai fait. Ce soir, j'ai envie de le faire encore. Pleurer.

jeudi 28 octobre 2010

Je nage dans l'océan‏

La vie est un océan. Je l'ai vite compris. Pas accepté. Juste compris. La vie nous offre. Un obstacle arrive. Le ressac passe et puis, plus rien. La vie reprend.

Je pense surtout aux gens. Qui sont partis si souvent dans un ressac, dans une grosse marée, dans une vague monstrueuse. La vie est un océan qui efface. Incontrôlable. Violent. Instable. Imprévisible.

Parfois, c'est pour le mieux. La mer est bien paisible après une tempête. Elle est belle, claire, pure. On pourrait s'y perdre du regard. C'est juste beau. Apaisant. Magnifique.

Et parfois, on a peur. Les vagues nous brutalisent. Nous frappent. Nous pénétrent la gorge et nous étouffent. Nous font mal. Et elles repartent. Avec leurs captures. Des gens qu'on a aimés. D'autres qui nous ont fait mal. Des souvenirs. Des évènements. Ça laisse vide. Mais ça nettoie et purifie en même temps.

La vie est un océan qui dort. La vie est un océan qui gronde.

mercredi 27 octobre 2010

Ces Cendrillons modernes aux listes d'épicerie‏

Elles attendent le Prince Charmant, ce concept publicitaire débile qui fabrique des déçues, des futures vieilles filles, des aigries en quête d'absolu, alors que seul un homme imparfait peut les rendre heureuses.

Frédéric Beigbeder

J'adore Frédéric. Il est insupportable, vantard, imbu de lui-même, personnage plus qu'être humain. Mais je l'adore. Parce que quand on le lit, il y a phrases comme celle-ci partout. Des citations. Ces livres, ce ne sont pas tant des romans que des recueils de citations à mon avis. Alors je l'aime.

Et cette phrase-ci, elle frappe, je trouve. Parce que si vraie. Et pour une fois, je ne m'incluerai pas dans ces demoiselles tristes. Parce que je n'ai jamais attendu la perfection d'une relation amoureuse. Ni du Prince Charmant. Oh ! bien sûr, j'ai toujours attendu un homme, un qui m'aimera et me comblera... Mais le concept de Prince Charmant, j'ai un peu de difficulté.

Sauf que les filles en général... J'en ai déjà parlé d'ailleurs. Un sujet inépuisable que les relations hommes-femmes s'il en est un. Les filles en général, ou trop souvent disons, espérent un homme parfait. Elles ont leurs listes de critères absolus, leurs espoirs d'un homme à la plastique parfaite, mais surtout aux comportements parfaits... Et elles y croient. Elles y croient dur comme fer à leur liste d'épicerie. Et ça me fâche. Pour elles. Mais pour moi aussi. Et pour les hommes. Parce que ces hommes normaux qui s'y essaient à les séduire ces femmes, et bien, disons-le franchement, ils en mangent toute une ! Se font ridiculiser, revirer de bord, subissent des femmes contrôlantes qui tombent en amour avec un homme en espérant pourtant le changer... jusqu'au point où ce n'est plus le même homme.

Alors je me plains et je les plains. Je les plains bien évidemment pour leurs egos qu'on a pas ménagés, les insultes qu'ils ont dû subir dans l'espoir de séduire une douce, leurs renoncements à l'engagement parce qu'ils sont sur les genoux et épuisés. Et je me plains, parce que j'essaie de rencontrer quelqu'un, moi. Un homme imparfait, mais qui m'aimera. Et je tombe sur ces hommes qui ont connu ces femmes. Ces femmes qui rêvaient du Prince Charmant et qui ont écorchés trop d'hommes sur leur passage à cause de ça.

Oh ! je ne dis pas que les hommes n'ont pas de tort. La vérité, c'est que tout le monde en a. Mais bien que je leur reproche tout le temps de ne pas draguer, je les comprends quand même un peu. La Québécoise est parfois une vache en puissance (je sais, je sais, mon propos n'est pas très modéré). Ce qui me fait souvent dire avec humour que si je tenais ces quelques femmes aux exigences aussi élevées, je ne serais pas très tendre. Non, pas très.

Parce que moi, ce Prince Charmant déçu et abîmé, il aurait peut-être été le gars imparfait qui aurait pu me rendre heureuse...

Merci Jérôme‏

Je sais, je sais... J'écris beaucoup trop. Vous devez peiner à suivre... C'est ça où vous vous réjouissez parce que vous n'en avez jamais assez ! :) Je vous laisse le bénéfice du doute.

Mais fallait que j'écrive ceci (bon comme tout le reste, hein !). Ne serait-ce que pour le remercier. Ce Jérôme. J'ai lu ton billet hier. Sur ton jogging à l'extérieur. Ces temps-ci, je suis plus lâche un peu sur l'exercice, sur le gym. J'y vais qu'une fois par semaine. Bon, toute une fois, parce que je frôle le deux heures quand j'y vais, dont 1h10-1h15 de cardio, mais toujours est-il.... Je ne sais pas pourquoi, la motivation m'est difficile le soir. Arrive la fin de semaine, aucun problème. Je suis motivée et j'adore. Mais le soir... !

Hier, je reposais quelque chose dans le frigo et mes yeux se sont rivés sur l'extérieur. Et j'ai pensé à toi. À ton texte. Le plaisir, les foulées, le pavé, le souffle au rythme le plus parfait possible... Je m'en allais prendre un bain avec un magazine pourtant. Je suis appuyée sur le comptoir, menton sur une main, avec un air perplexe. J'aime courir à l'intérieur. On ne se le cachera pas, un tapis roulant, c'est plus facile. Mais l'automne, c'est particulier. J'ai commencé à courir l'automne. Dehors seulement à la base. Et si pathétiquement. Un demi coin de rue ou un au complet. Je ne me souviens plus. Ça fait quand même deux ans environ de ça si je me souviens bien... Mais je sais que j'avais le souffle coupé. Complètement. Sauf que je n'ai jamais renoncé depuis. Et j'ai amélioré mes distances, mes longueurs, ma vitesse, mon endurance, la fermeté de mes jambes (oups, je m'égare ici...)... Je suis tombée en amour avec le jogging. Follement.

Et hier soir, je repensais à ce texte que tu avais écrit. Sur ton plaisir de courir dehors le soir. J'en mourrais d'envie. Tout comme je sentais aussi la paresseuse en moi. C'est ton texte qui m'a décidée. En deux minutes, j'étais prête. J'en ai couru 30 environ. L'air de l'automne, c'est parfait pour courir. Le calme de la nuit aussi. Et la sensation des feuilles sous mes pieds, la musique qui joue dans mes oreilles, les odeurs... J'avais oublié comment c'était agréable de courir dehors. Du moins, l'automne (jamais l'été... euh... et ni l'hiver dans la neige !). L'automne, c'est la saison de la course extérieure à mon avis. Et hier, ça ne m'a que donné l'envie de tromper un peu mon cher tapis roulant. Juste un peu. D'aller chercher mon souffle dans le calme de la nuit de temps en temps. Dans la beauté nocture. Dans l'air vif. Dans la ville sombre et paisible. Hier soir, c'était parfait courir.

Merci encore !

mardi 26 octobre 2010

Guichet à dons‏

Quand on donne, les autres prennent. Équation simple. Si facile. Sauf qu'on l'oublie. Et après, on se demande pourquoi on sert de guichet automatique à dons pour certaines personnes qui nous entourent.

Ce n'est pas que je ne suis pas généreuse... J'aime donner, faire plaisir, faire sourire les gens qui m'entourent. Ça me fait plaisir, ça leur fait du bien. C'est du gagnant-gagnant. Rien que du positif en soi.

Sauf que. Mais.

L'autre jour, une personne me disait de ne pas oublier si et de ne pas oublier ça. Des dons de moi que cette personne a pris pour acquis. Ça m'a brusquée. Premièrement, je n'oublie pas. Quand je dis quelque chose, il est exceptionnel que je ne tienne pas parole. Deuxièmement, je lui ai lâché spontanément, qu'en échange, elle me donnait quoi, à moi ? Pas que je tienne à ce que la vie soit un échange. Mais j'étais un peu brusquée comme je l'ai dit et ça a été ma réaction toute impulsive.
La vérité, c'est que je veux bien donner, mais que je ne veux pas me sentir un guichet à dons. Je veux bien donner, mais quand on ne se plaint pas au bout. Je veux bien donner, mais pas toujours parce qu'on exige.

La vérité aussi, c'est que j'en ai marre qu'on ne prenne de moi que ce qu'on veut. Et qu'on ignore le reste... J'ai écrit un texte dernièrement. Je n'ose pas vous le montrer. Mais, il parle aussi un peu de ça... Oui, j'en ai marre qu'on prenne, qu'on se serve et qu'on jette le reste aux poubelles.

Cette éphémère impression...

C'est étrange parfois les impressions qui montent en nous...

Ce matin, en entrant dans la station de métro, il y avait cet homme. De dos, grand, costume gris bien coupé, souliers élégants. Pendant un instant, j'ai cru qu'il m'attendait. Pendant un instant, j'ai cru qu'il allait se retourner, me tendre la main et m'inviter à danser.

Ça doit être toutes ces allusions à la danse depuis mon billet sur mon slow en solitaire.

Me reste plus qu'à écouter en rafale ma dizaine de films de danse pour essayer de me calmer un peu en dansant dans mon salon. Ou que la prochaine fois, l'homme se retourne, me tende la main et m'invite à danser...

lundi 25 octobre 2010

Cette folie d'écrire

Depuis quelques jours, je ne pense qu'à écrire.

Bon, vous me direz que c'est habituel, que j'écris déjà beaucoup. Possible. Mais la vérité, c'est qu'il y a des jours où je ne pense qu'à ça. À écrire comme si ma vie en dépendait. Que les mots deviennent mes respirations. Mes battements de coeur.

Mais il y a ce tout petit problème. La vie et ses obligations. Ici, notre temps nous est prêté. Il ne nous appartient pas. Il appartient plutôt à nos obligations. Et ça, il y en a tant. Trop.

Remarquez, en soi, c'est une chance pour vous. Non ?!

Peut-être que je perds le feu sacré... Moi ? Qui doute ? Oui. Si souvent...

Brève montée de lait

J'veux pas avoir l'air de me plaindre...

Mais criss que c'est décevant un homme des fois !

Chassez ce non que je ne saurais lire

Pourquoi fonctionne-t-on trop souvent au négatif ? Au refus ? À l'empêchement d'agir ? On se met tellement de règles. J'en parlais d'ailleurs dans mon court billet hier sur ce slow en solitaire. On se met des freins, on s'arrête en plein vol, en pleine action. Parce que non. Parce qu'on se met toujours des nons. Ce que diraient les autres, ce qu'ils en penseraient, et si on rentrait dans un mur parce qu'on a mal parié...

Même pour nos objectifs, on fonctionne souvent par non. Non, je ne mangerai plus de ceci et de ceci pour maigrir (là, par contre, je ne parle vraiment pas de moi.... je suis anti-régimes), non on achètera pas ça pour améliorer ses finances... On ne fonctionne pas par agissements. On fonctionne par refus. On n'agit pas. On mets des freins et des portes.

On se bloque partout. Tout le temps. L'autre jour, j'écrivais à un ami et je lui disais que je serais incapable (en fait j'ai écrit i-n-c-a-p-a-b-l-e) de faire une chose (vous me permettrez de ne pas dire laquelle). Ce n'est pas la capacité que je n'ai pas. C'est un refus que je m'impose. Parce que j'ai peur, parce que je suis habituée à une façon de fonctionner inverse. Mais surtout la peur. Une vraie trouillarde. Sauf que peu importe les raisons, elles sont là. Et c'est encore des nons. Toujours et constamment.

Et après, on se demande, pourquoi on éclate ? Pourquoi on tombe en dépression ? Pourquoi on est en détresse ? Pourquoi certains se suicident ? Pourquoi on a l'impression d'étouffer dans nos vies ? Pourquoi on se sent pris à a gorge ? Pourquoi on a l'impression que nos vies sont si banales ? Pourquoi on est en colère ?

Si on arrêtait de se nuire, de se ralentir, et qu'on se laissait être, vraiment. Peut-être qu'il y en aurait moins de problèmes...

dimanche 24 octobre 2010

Billet en points d'interrogation‏

J'avais trop de questions. J'aurais pu en faire quelques billets. Songés, poussés...

Mais j'veux des réponses !!!! Maintenant !!!! Vous en avez pour moi ?

***

1- Pourquoi un mauvais souvenir récent arrive-t-il trop souvent à gâcher un bon souvenir plus ancien ?

2- Peux-tu m'expliquer ? Parce que je ne comprends pas.

3- Pourquoi suis-je fonceuse d'un côté, trouillarde de l'autre ?

4- Comment savoir ce que quelqu'un pense réellement ?

5- Pourquoi oublier une chose, doit-il trop souvent passer par obséder sur une autre chose ?

6- Pourquoi j'ai cuisiné compulsivement deux desserts en deux jours ?

7- Qu'est-ce qui fait qu'on s'empêtre trop dans les apparences et pas assez dans la sincérité ?

***

Bon, j'en aurais d'autres... Mais je doute que vous prendriez la peine de répondre si je vous soumettais des dizaines et des dizaines de questions. Je ne laisserai donc que celles-là. Vagues et imprécises.

En attente de vos réponses, je vous exprime mes sentiments les plus sincères et les plus purs.

Signé la Dame aux points d'interrogation

Slow en solitaire‏

Ce matin, dans le métro, je dansais. Au début, c'était presque imperceptible. Pas assez pour m'en rendre compte moi-même. Puis, ça a continué. Et j'ai constaté. Et j'ai été un peu gênée.

C'est dommage.

Pourquoi cela devrait-il être mal de bouger doucement sur Can't Help Falling in Love ? Parfois, les ''règles'', c'est ridicule.

Ce matin, moi, j'aurais aimé qu'on m'invite à danser...

samedi 23 octobre 2010

Chose promise

Bon, le gâteau aux pommes du billet précédent vient de sortir du four. L'appartement sent bon le dessert. Je peux donc parler de sexe. Chose promise, chose due.

On m'a souvent demandé pourquoi je n'écrivais pas des textes à saveur franchement pornographique sur ce blogue. Ou du moins, on m'a souvent incité à parler de sexe. Davantage. Des exemples ?

Au YulBlog où je suis allée, on parlait de ces blogues sexuels. Et je me vantais effrontément que je serais capable de clancher quelques-uns de ces blogues-là pourtant populaires. On m'incitait à le faire. On avait envie que je le fasse. L'autre jour, un lecteur voulait que je précises les pensées impures qui me venaient en regardant le derrière d'un mignon étranger dans le métro. Ici et là, on m'a souvent dit que je devrais le faire. Et je sais que je serais capable. Mais je ne le fais pas.

Vous êtes un peu déçus, hein ? Ça ne s'annonce pas très sexe mon affaire finalement... Désolée. J'en parle du sexe. Après tout, c'est quand même moi qui a écrit ceci.  Et bon, si on regarde un peu partout sur mon blogue, des exemples où j'en parle, il y en aura plein. Mais sans savoir pourquoi, je choisis de ne pas aller dans le billet à saveur directement érotique. Je laisse planer. J'y vais léger. Pas que je n'aime pas écrire ça, du franchement érotique. Au contraire.

J'écris des trucs seulement pour moi. Pour m'exciter. Pour le plaisir. J'ai écrit des trucs à un amant que je lui lisais au téléphone alors qu'il traînait encore au boulot après sa journée de travail. J'ai envoyé quelques courriels affriolants à quelques gars ici et là. J'aime bien. Je crois même avoir un certain talent. Peut-être mes choix éditoriaux (disons-le ainsi) ne serait pas vos fantasmes préférés (chacun ses goûts)... mais à tout le moins, j'ai ce talent d'écrire. Et, on me l'a dit, d'exciter avec mes mots.

Oui, je sais. Ça fait vantard. Tant pis. Vous aurez à me croire sur parole...