mardi 26 mars 2013

Officiellement le printemps

Chaque année, c'est la même chose. Je dois me répéter.... Après tout, ça fait quelques printemps que ce blogue existe.

Le printemps a officiellement commencé aujourd'hui.

Comment je le sais ? Les hormones.... Les miennes.

Oui, je sais..... !

Marché derrière un gars dans la rue. Il sentait si bon, j'ai eu envie de le frencher sans autre forme de procès.

Était assise face au cul d'un gars dans le métro (oui, le métro... y s'en passe des choses...). Comment vous dire ? J'avais la pensée imagée et peu retenue. Oh ! et ai-je parlé de ses mains ? Et de ses avant-bras ? (bave)

C'est ça, ça ne peut être que ça. Tous les autres symptômes sont là. Les dépenses frivoles dans les magasins (quoique, ça, c'est pas mal annuel... mais bon, les vêtements frivoles, c'est printanier), les hormones qui disent bonjour et font la fête, le soleil qu'on aperçoit plus de 2 minutes en ligne et qui réussit même à nous chauffer un brin de couenne...

L'Impulsive déclare le printemps officiellement arrivé. Et bien que le coeur n'y soit pas complètement, que des restes de morose lui envahissent souvent l'esprit... et bien elle trouve que ça fait du bien en maudit un peu de légèreté !

lundi 18 mars 2013

Culpabilité

À l'heure qu'il est, je ne devrais pas être en train de vous écrire. Je devrais plutôt sauter dans ma voiture et me diriger vers un salon funéraire quelque part sur la rive-sud.

Mais la vérité, c'est que je n'en ai pas envie. Et que je me sens coupable.

Je vous rassure la personne décédée n'en est pas une dont j'étais proche. Elle était plutôt proche d'une personne dont je suis proche. Bon, cessons de tourner autour du pot, une tante. Voilà, j'ai la soeur de ma mère qui est décédée. Des suites d'un long, pénible et horrible cancer. Et ça se passe ce soir. Ou pas du tout.

Je ne me sens juste pas capable d'y aller. Je n'ai pas envie de faire une heure aller et une heure retour de route après ma journée de travail dans le corps. Encore moins en début de semaine. Je sais que ça me décrisserait l'énergie pour toute la semaine. Énergie que j'ai déjà comme une tite ampoule 10 watts bien peu allumée. Je n'ai pas envie de me retrouver entourée de tristesse et de mort. Ni non plus de monde qui fait des jokes comme s'il n'y avait pas de morte dans la pièce. Ni non plus de voir une morte qui s'est battue pendant plusieurs années. Ça me fait penser à ma vie. Aux batailles que je ne fais pas. À ma trop grande lassitude actuelle.

Je me sens coupable. Je devrais partir. Je ne crois pas que personne m'en fera le reproche. Mais moi oui. Un peu. Si c'était l'inverse, je voudrais que les gens soient autour de moi je suppose. C'est ce qui compte dans la vie, non ? En même temps, une seule personne alors qu'on attend une grosse foule, ça fait une différence ?

Juste l'idée de réellement me lever pour partir, cette idée-là me donne envie de pleurer.

Ai-je raison de me sentir coupable ?

samedi 16 mars 2013

Hiver

Il me semble qu'il y a un siècle depuis que je vous ai écrit la dernière fois...

Je ne sais pas si je vais mieux. Dans certains faits, oui. Ce qui s'est passé, ou du moins ce que j'en ai pensé, s'atténue. Je marche beaucoup. J'ai recommencé à courir un peu (avant que les températures ne tombent de nouveau). Je suis correcte. Je fais quelques activités. Parfois. Un cinéma, l'expo Manger Santé, des petits trucs comme ça...

Puis arrivent les fins de semaines. Et je m'effondre. Non pas tant dans l'humeur. Mais dans l'énergie, dans ce que j'ai à donner à la vie. Plus rien. Je succombe à tous les ennuis de ma vie. Je ressasse les mêmes questions auxquelles je ne trouve pas nécessairement de réponses ou d'issues. Je suis complètement amorphe. J'ai toutes les difficultés du monde à faire autre chose que de la télé intensive. La semaine dernière, j'ai dû écouter pratiquement une dizaine de films en moins de 48h. Cette fin de semaine, aucun. Mais ce n'est que parce que j'ai lu dans mon lit tout l'après-midi.

J'ai de la difficulté à trouver l'envie en moi. Ou plutôt l'action en moi. Je reste enfermée dans ma tête. J'ai plein de choses que je voudrais faire. Mais je ne fais rien. Comme je dis, je m'effondre. Je ne trouve pas l'énergie d'agir. Comme si fonctionner la semaine me demandait tout et qu'il ne me restait plus rien ensuite.

Je vous rassure quand même. Je ne vais pas si mal. Mais pas si bien non plus. Je me sens enfermée dans un cocon. Engluée dans un ennui de la vie. Je cherche la magie et ne la trouve pas. Comme si l'hiver qui ne veut pas nous quitter à l'extérieur ne voulait pas non plus me quitter de l'intérieur.