dimanche 23 novembre 2014

Toute la solitude du monde est chez moi ce soir

J'ai l'impression ce soir d'être la personne la plus seule au monde.C'est assurément une impression. Mais les impressions s'impriment autant dans le coeur que les vérités.

La vérité, c'est que j'essaie de rencontrer un futur amoureux. J'essaie vraiment. Vous savez, site de rencontre, envoi de messages, rencontres...C'est assurément la fois où j'essaie le plus depuis très, très longtemps. Je m'étais même fait cette illusion de me trouver une fréquentation avant la période des fêtes. Car voyez-vous j'ai déjà commencé tout ça depuis deux mois. Je trouvais le délai correct, un peu fou, mais j'étais enlevée, motivée. Et si je n'ai pas perdue une certaine motivation, j'ai perdu beaucoup de joie.J'ai connu quelques illusions. J'ai joué alors que je ne savais pas qu'on jouait. Je m'emballe trop vite. Oui, pour les hommes, mais pour tout en fait. Je suis une emballée de la vie...

En attendant, je me fais un bagage d'anecdotes drôles. Des premiers messages qui parlent de mes seins (à la tonne ceux-là... et je ne porte même pas un décolleté sur mes photos... mais certes j'ai des seins... je dois les déposer avant de me faire prendre en photos ?), d'autres qui me demandent de baiser ce matin, ou de faire l'amour ce soir, d'autres qui me parlent de leur attente pour des résultats de tests de MTS, d'autres qui disent qu'ils mordraient bien dans mes grosses boules, d'autres qui me demandent mes préférences sexuelles pour savoir si je pourrais convenir, d'autres (beaucoup) qui ne m'inspirent aucune réponse (suis-je trop difficile ?), des tas et des tas qui ne répondent pas aux messages que j'envois comme des bouteilles à la mer... J'ai connu celui qui veut une relation sérieuse... jusqu'à ce qu'on le pousse un peu dans ses retranchements alors il doit avouer qu'il en rencontre plein en même temps; l'autre qui découvre son désintérêt un peu tard; l'autre qui sait et qui déçoit quand même parce que et bien sûr, c'est toujours la faute de la femme. Finalement, aucun ne semble s'avérer bien sérieux. Et si ça ne semble pas, je ne suis pas prête à faire semblant. Je veux, mais pas à tout prix.

Je sais, j'ai le portrait bien sombre. Il faut avoir les reins solides pour le monde du dating en 2014. Encore plus dans une grande ville comme Montréal. La demande dépasse l'offre et certains en profitent. Je connais pourtant plein de gens qui se sont rencontrés sur des sites de rencontres... Pourquoi pas moi ? J'ai l'impression d'être trop intense pour tout ça. Je ne suis pas en demi-mesure et en patience. Et j'en ai rien à foutre des apparences, pas celles physique, mais les vraies apparences, celles qui comptent. Je suis qui je suis. Et tant pis ! Je suis intègre, entière. Rien ne sert d'être autrement.

Vous allez me dire de sortir davantage. Je ne suis pas toujours enfermée chez moi non plus. Bon, je ne suis pas celle qui sort le plus non plus. Mais on ne me drague pas. Même lorsque je le voudrais parfois. Certains hommes sont aveugles et ne veulent pas ouvrir le regard. Alors voilà, j'essaie. Là où au moins je réussis à rencontrer un peu. Même si c'est tout croche, même si ça écorche le coeur, même si ça rajoute des croûtes d'amer dans l'âme.

Et parce qu'on se sent toujours plus seule lorsqu'on a connu l'illusion d'un peu d'espoir, je me sens seule comme si la solitude m'appartenait à moi seule ce soir.

jeudi 13 novembre 2014

Dans l'arène

Parfois, dans la vie, tu te dis, ça y est, j'y vais, je suis motivée. Déterminée.

La première claque sur la gueule arrive.

Mais bon, t'es vraiment optimiste.

Deuxième claque survient. 

Tu te relèves. T'es faite forte (peut-être)
et t'as envie que ça arrive. 

Troisième claque t'arrache la face. 

Tu continues naïvement. Tu t'arranges pour que ta mémoire soit une faculté qui oublie. Pour faux, mais tu fais semblant bien pour ça.

Sauf que t'oublies pas et la quatrième claque te fracasse. 

Et tu te demandes... combien de claques, t'es capable de prendre avant de rester au tapis...

Quand essayer d'améliorer ton sort, ça te criss à terre, ça te donne vraiment pas envie de continuer. Ça te donne envie de pas te relever. 

vendredi 7 novembre 2014

Mon intérieur vide

J'ai l'impression d'être en train de me briser en mille morceaux.