samedi 28 novembre 2009

Deux fois n'est pas coutume

Il y a moins d'une semaine, je répétais le prénom Fred comme une litanie sur ce blogue. Je vous dois donc un petit retour sur sujet.
Hier soir, Montréal, Place-des-Arts. Une scène. Un magicien, un artiste qui joue de tous les instruments (4 ce soir-là) en plus de savoir manier les mots avec une précision d'orfèvre et la voix avec une virtuosité touchante.
Il m'a charmée, m'a fait rire, m'a mise la larme à l'oeil, m'a émue...
Ce qui m'amène à cet autre sujet, celle de notre langue qui s'effrite. Notre beau français. Un homme qui sait parler a pour moi une longueur d'avance sur tous les autres. Un homme qui me donne envie de me taire frôle la perfection. Bien s'exprimer est un don qui se perd. Pourtant, chaque mot est un joyau qui mérite d'être découvert, chaque phrase parfaite et imagée est une douceur au fond de la gorge et un charme dans le creux de l'oreille. Tandis que la vulgarité, elle, si elle peut avoir ses mérites en certaines occasions, a intérêt à s'effacer dans la plupart des autres. Pourquoi alors ne pas réapprendre à savourer cette langue belle ? Que tous deviennent des ambassadeurs des mots, qu'ils jouent avec le pittoresque d'une image crée par deux autres qui ne vont pas ensemble, qu'ils séduisent à coup de français sublime, qu'ils s'emportent dans le verbe et dans l'adjectif...
Hier soir, Montréal, Place-des-Arts. Une scène. Un espace de liberté et Fred Pellerin pour faire revivre le conte et les mots.
Si vous avez une chance de le voir en spectacle, empressez-vous. Conseil sincère.

mercredi 25 novembre 2009

Vie à 100 à l'heure

C'est moi ou la vie est stressante ?

Je ne veux pas dire que je ne vais pas bien. Je suis en forme, de bonne humeur, occupée, dynamique. L'entraînement me fait un bien immense et la nouvelle coupe/couleur aussi.

Mais putain, le fait est que je trouve la vie stressante parfois. On court au bureau. On court ds nos vies. On se dépêche d'aller faire une activité ou une autre. On s'entoure de petits papiers pour se rappeler ce qu'on a à faire. On a à subir les humeurs des uns, puis des autres. On doit endurer les mesquineries, la méchanceté gratuite et l'hypocrisie. On se réveille la nuit et notre cerveau court à 300km/h dans tous les sens, mais jamais de façon bien constructive. On pense qu'on est seule, ou mal accompagnée. On se dit qu'on devrait fuir certaines personnes. On voudrait se faire aimer de d'autres. On cherche l'approbation, mais on n'aime pas être banale. On a toujours besoin de plus d'argent qu'on en a. De plus de temps qu'on en a aussi. On essaie d'être gentille, mais on n'y arrive pas toujours. On essaie d'être méchante, mais on l'est souvent envers les mauvaises personnes. On arrête pas de se dire qu'on doit performer. On se compare. Généralement négativement. On est toujours à courir partout...

C'est moi ou la vie est stressante ?

lundi 23 novembre 2009

En vrac

Ce soir, j'ai amélioré mon temps de 5km jogging de 3 minutes.

En 2 jours, j'ai reçu environ 15 à 20 commentaires très favorables à ma nouvelle coupe/coloration de cheveux.

J'ai joué à l'agace (je dirais qu'au niveau où c'était, c'était plus que de l'agace même...) et profité d'une situation (sans l'avoir planifié) en fin de semaine. Est-ce dramatique la difficulté à ouvrir un dossier déjà classé ?

J'ai acheté The Blythes are Quoted. Lucy Maud Montgomery. Un livre qui n'a jamais été publié, la suite des aventures de Anne. Oui, je sais, quelle petite fille je fais. À ma décharge, je suis en train de lire Chagrin d'école de Pennac.

C'est mon party de Noël du travail en fin de semaine. Déjà. Ce qui veut dire que mon anniversaire arrive à grand pas. :-)

Je cherche officiellement l'amour. Il faut parfois affirmer à la planète ce qu'on veut.

Voilà, pas de texte suivi. Qu'un peu de vrac. Parfois, l'esprit fonctionne comme ça.

dimanche 22 novembre 2009

Fred, Fred, Fred...

Je suis une fanatique de Fred Pellerin. Il parle et j'ai envie de me taire. Ce qui n'est pas peu dire. J'ai juste envie de l'écouter et de savourer. Fred est une petite étincelle qui brille dans tous les sens. Fred est un livre vivant qui raconte des histoires. Fred a le vocabulaire scintillant et pittoresque. Fred sait parler. Fred, je vais voir son spectacle vendredi. J'ai hâte. En attendant, j'ai pu me sustenter un peu l'âme en l'écoutant à la grande messe du dimanche soir à Radio-Canada. Si peu, si peu...
Ah ! Fred, Fred, Fred...

samedi 21 novembre 2009

Jeter

J'ai souvent l'obsession de tout jeter, donner, vendre ou recycler. Il m'arrive parfois de regarder autour de moi, dans mon appartement et j'étouffe. Pourtant, je ne suis pas celle qui possède le plus. Mais mes possessions m'oppressent, prennent trop de place dans ma vie, trop d'espace qui pourrait être occupé par du mieux, par du renouveau, du créatif. Je rêve d'un décor zen, à la japonaise, sans encombrement inutile et surplus quasi nuisible. Je veux de l'espace pour m'envoler, me révéler, pour exister autrement que par la somme des choses que je possède. Je veux être pleinement.
Donc voilà, je suis dans cet humeur et plus je jette et je donne, plus je ressens le besoin de donner et jetter encore. Comme si cela n'avait pas de fin. Si se débarasser était plus facile, peut-être réussirais-je à en voir la fin... En attendant, je continue et je rêve de ces gens qui ne possèdent que quelques valises ou de cette autre personne qui après avoir passé au feu disait se sentir libre. Non pas que je veuille ces extrêmes, mais ils font réfléchir à tout le moins...

mercredi 18 novembre 2009

Voyeuse

J'aime observer les gens... dans le métro ! (ahah ! je vous ai eu petite gang de pervers !...). J'aime regarder leur visage, leurs mains, leurs vêtements. Pas pour penser à ce qu'ils sont ou m'imaginer comment ils vivent. Non, juste les regarder. Comme des objets de fascination et d'apprentissage. Les hommes autant que les femmes et vice versa. Pas pour les mêmes raisons toutefois. D'un homme, je regarde surtout s'il me plaît physiquement. Et si c'est le cas, j'ai ce réflexe automatique qui me vient bien souvent. Celui de descendre le regard... et de regarder ses souliers ! Et étrangement ces messieurs gagnent beaucoup en beauté lorsque leurs pieds sont bien chaussés. Un genre d'approbation qui me vient spontanément. Le plus drôle ? Il est rare que je m'attarde aux souliers d'un homme ailleurs que dans le métro. Il faut croire que l'environnement y est pour quelque chose !

mardi 17 novembre 2009

Montée de lait snob

Je déteste les "petites gens". Ceux-là qui ne savent pas s'exprimer, qui vous tutoient alors qu'ils ne vous connaissent pas, qui ne savent pas se conduire avec classe, qui agissent comme s'ils avaient traie les vaches et élever les poules avec vous en somme ! Oui, ce n'est pas trop politically correct mon affaire, voire snob. Mais le titre était là pour prévenir !
Chaque fois que je parle à ce genre de monde, je ne peux pas m'empêcher de penser. Penser qu'ils ont une vie normale, un logement, des comptes à payer, un/e conjoint/e, peut-être même des enfants ! Ils réussissent à vivre en société !! Mais comment font-ils ? Comment arriver à se débrouiller dans la vie sans un peu de respect, d'intelligence, de classe ? Comment se débrouiller dans la vie quand on ne sait même pas aligner deux phrases de façon cohérente et intelligible et qu'on s'obstine sur des détails merdiques ?
Oui, voilà, je respecte l'intelligence. C'est dit ! Et non, pas besoin d'avoir un diplôme universitaire pour savoir s'exprimer en français correct et poli !!

lundi 16 novembre 2009

Bulle de négativité

Il y a des jours avec. Il y a des jours sans. C'est un jour sans. Depuis quelques temps, j'allais bien, j'étais pleine d'énergie etc etc et etc encore ! Si on exclut un salaud, portrait de vie non parfait, mais raisonnablement satisfaisant. Sûrement que c'est encore comme ça. Il y a juste que là, maintenant, en ce moment précis, je me sens dans une petite bulle de négativité. Et la fichue petite bulle me dit que je suis moche et grosse et célibataire et que ma vie est banale et que je fais toujours plein de trucs que je dois pas faire et que je fais pas toujours les trucs que je devrais faire et ainsi de suite. Je suis certaine que je n'ai pas besoin de poursuivre de la même façon sur les prochaines 50 lignes pour que vous compreniez le portrait... Donc voilà, il y a des jours avec, il y a des jours sans et là, je suis fucking SANS.

dimanche 15 novembre 2009

Intuition romantique brisée

Puisque la dernière fois, je vous parlais d'amour, je crois que ceci s'impose. Celle de mon intuition romantique brisée.
Je l'ai connu au primaire. Je crois que j'ai commencé à ressentir cette intuition en 2e, peut-être 3e année. À l'époque, c'était une intuition très diffuse, un genre de sentiment refoulé sans explication. Je dis sans explication, car il n'était pas celui que je trouvais le plus beau ou le plus gentil et que je le connaissais somme toute bien peu. Mais cette chose était en moi. Une chose tenace, persistante, puissante. Il y avait mon coeur qui battait drôlement chaque fois que je le voyais. Des regards échangés dans lesquels je voyais, percevais. Des envies qu'il me parle. Ce n'était pas un ami. C'était LUI.
Puis, l'intuition s'est précisée. Cette chose, c'était l'amour. Et cette intuition, malgré tout ce qui nous séparait, me murmurait que plus tard, si le destin s'en mêlait, il serait celui. Celui qui m'aimerait, que j'aimerais, un genre d'homme de ma vie. Une intuition qui aura traversé beaucoup. Les années surtout. Une vingtaine. Dont peut-être 7 ou 8 au moins sans même le voir. Une éternité donc.
Mais il y a un an, peut-être deux, j'ai tenté de prendre contact. De façon anodine. Ça a été le silence. Cette intuition était peut-être conne finalement ! Et pourtant...

vendredi 13 novembre 2009

Je veux rencontrer le grand amour

Voilà, c'est dit. Comme une prière à l'univers.
Je ne veux plus de ces hommes qui ne me respectent pas, je ne veux plus de ces hommes qui n'en valent pas la peine, je n'en veux plus de ces hommes qui ont fait d'autres choix, je ne veux plus de ces hommes qui ne savent pas où ils vont et ce qu'ils veulent.
Je veux rencontrer le grand amour. Celui qui permet de croire, celui qui soulève des montagnes, celui d'un homme qui sera romantique pour moi, celui d'un homme qui tout simplement m'aimera. Un homme que j'aimerai aussi. Je veux un grand amour, un amour magnifié, un amour comme dans les films, un amour de princesse. Parce qu'au fond, en chaque femme, il y a une petite princesse. Voilà, je veux qu'un homme voit en moi une princesse, sa princesse. Est-ce très années 2000, est-ce très réaliste, est-ce moderne ? Non, mais je n'en ai rien à foutre. C'est ça, exactement ça, que je veux.
Voilà, c'est dit. Comme une prière à l'univers.

mardi 10 novembre 2009

Fierté personnelle

J'ai commencé le gym dernièrement. J'adooooore ça !
Depuis quelques mois, ayant eu quelques problèmes de santé, je ne bougeais plus trop. En fait, plus beaucoup depuis l'automne passé où je faisais du jogging régulièrement. Il faut dire qu'en 8 mois, j'ai pris 3 fois des antibiotiques !
Mais ce soir, je reviens du gym et j'ai atteint, et dépassé, mon but de l'automne dernier qui était de faire 30 minutes de jogging en continu. Pour une fille qui n'a jamais été une très grande sportive, c'était un but noble. Et bien, oui, ce soir, atteint et dépassé !!!! J'ai couru 40 minutes en continu ! Pas bien vite, mais je l'ai fait ! Euphorie !!!!!!
Voilà ! C'était ma minute, j'exprime ma fierté !

samedi 7 novembre 2009

Accroc

Je suis accroc aux films de filles.

Tous les films de filles.

Surtout les plus quétaines, les plus sirupeux, les plus adolescents possibles. Je suis capable de regarder "À vos marques...party !" ou "Un baiser enfin" ou autres du même genre à répétitions et avec le même plaisir chaque fois. Et on a beau dire que ce petit vice est sans danger, je n'en suis pas certaine. Ce genre de film, c'est la meilleure façon de virer folle. Parce que ça n'existe pas dans la vraie vie. Pas dans la vie que je vis du moins. Mais bon, ces films, ou ces livres même, ce sont des façons de vivre quelque chose par procuration, par imagination, par autrui qui n'existe pas. C'est une façon de vivre un peu ce que je voudrais vivre et que je ne vis pas...

Mais bon, si je regarde mes autres petites dépendances, celle-ci est-elle la moins pire ? Ou la plus dommageable ?

Mes autres "dépendances" ?
- Les magazines
- Les livres
- La dépense (n'en parlez pas à ma carte de crédit si vous la voyez...)
- Courir après des gens qui n'en valent pas la peine (j'ai un talent pour les dénicher on dirait !)
- Lire
- Écrire
- Agir compulsivement (surtout si c'est destructeur)
- Etc etc etc etc etc.............

Bon allez, et si j'allais écouter un film de filles !? Hum...

Fouilli mental

Je ne sais pas d'où ça me vient, ni pourquoi ça arrive à certains moments pas à d'autres, ou avec certaines personnes et pas avec d'autres.... J'ai cette angoisse, l'angoisse de séparation. Je déteste fermer une porte sur le dos de quelqu'un, partir sans me retourner après avoir passé la journée avec quelqu'un, dire aurevoir. Et parfois, je ferme la porte et ça ne me dérange pas. Question de circonstances, de personnalité, de hasard. Difficile d'exprimer tout ça. Car il n'y a pas de logique dans ce fouilli.
Il m'arrive souvent de me dire que si je pouvais rendre par écrit une émotion, le texte en serait un de génie. Mais certaines émotions peuvent être décrites, décortiquées, analysées sans pour autant qu'il soit possible de les coucher sur papier. L'écrivaine en moi a beau piaffer, ruer mentalement, rien n'y fait. L'esprit court d'un sens à l'autre, d'une envie à une seconde.
Je pensais faire un texte sur un sujet et voilà que je suis hors sujet. Je suis dans un fouilli mental. Presque comme quand je me réveille la nuit et que toutes mes pensées se déclarent la guerre au même moment. Ou quand je ne sais trop pourquoi, mais que ça jongle à l'infini dans mon esprit, sans ordre ni direction. Ou comme quand toutes mes émotions montent aux barricades et que j'en ressens douze en même temps.
Peut-être ai-je un surplus d'énergie. Pourtant, j'ai les semaines si pleines ces temps-ci que je suis bien contente de pouvoir parfois me reposer un peu. Mais ça gronde en moi, ça se bouscule.
Mais je vous rassure. Je vais très bien ! Juste un petit volcan agité. Et ne chercher pas une suite des idées dans ces quelques mots.

dimanche 1 novembre 2009

Agir

Pourquoi ne fait-on pas ce qu'on a envie de faire ? Certes, on ne peut pas tout se permettre, mais certaines choses sont bien simples, portent peu aux conséquences négatives et pourtant, on ne les fait pas. Ou du moins, on procrastine à l'infini en attendant qu'un miracle nous tombe dessus. Ou on attend le coup de pouce de quelqu'un ou de la vie, un tout petit coup de pouce, mais sans lequel on aurait pas bougé. Des exemples ?
Si ce n'eut été d'un évènement à mon travail, je ne me serais pas inscrite à l'université en création littéraire (et obtenu mon certificat !) et aurais continué à ne pas écrire beaucoup. Alors que j'aime ça, alors que mon rêve est de publier un livre.
Si ce n'eut été d'une collègue, je ne me serais pas inscrite au gym. Pourtant, j'en avais besoin, j'adoooore ça, je suis très motivée et je n'ai même pas besoin d'elle pour m'accompagner. Oui, si elle le fait, c'est bien, mais j'avais surtout besoin du coup de pouce pour me rendre au gym et faire mon inscription.
Si ce n'eut été de ma décision d'aller à l'université, je n'aurais pas réalisé à quel point réaliser un rêve était agréable et ne serais pas aller sauter du haut d'une montagne, sauter pour faire du parapente parce que j'aurais laissé ma vie suivre sa direction sans la faire déborder du cadre.
Et ainsi de suite... On a envie de quelque chose, quelque chose de pas nécessairement difficile à faire, quelque chose qui n'a pas de conséquences négatives même, mais on ne le fait pas. On se laisse plutôt bouffer par la vie, on s'installe devant la télé, on s'installe devant l'ordi, on attend que le temps passe. On endure, on fait son temps. Alors qu'on pourrait le construire, le bâtir, l'enrichir.
Ce que je voudrais faire ?
-Continuer à me mettre en forme
-Finir d'écrire mon roman
-Trouver un éditeur
-Suivre des cours de danse (quelqu'un a un endroit intéressant à me recommander à Mtl ??)
-Améliorer mes finances (dépenser, c'est tellement trooop agréable...)
-Voyager encore plus. Car j'adooooore ça, car je veux parcourir la planète au complet
-Me trouver un copain
-...
Et bla bla bla... Et ainsi de suite. Et encore et encore. Je veux vivre ma vie. La vivre plus, la vivre plein, la vivre trop s'il le faut.
Et vous ?