Il y a moins d'une semaine, je répétais le prénom Fred comme une litanie sur ce blogue. Je vous dois donc un petit retour sur sujet.
Hier soir, Montréal, Place-des-Arts. Une scène. Un magicien, un artiste qui joue de tous les instruments (4 ce soir-là) en plus de savoir manier les mots avec une précision d'orfèvre et la voix avec une virtuosité touchante.
Il m'a charmée, m'a fait rire, m'a mise la larme à l'oeil, m'a émue...
Ce qui m'amène à cet autre sujet, celle de notre langue qui s'effrite. Notre beau français. Un homme qui sait parler a pour moi une longueur d'avance sur tous les autres. Un homme qui me donne envie de me taire frôle la perfection. Bien s'exprimer est un don qui se perd. Pourtant, chaque mot est un joyau qui mérite d'être découvert, chaque phrase parfaite et imagée est une douceur au fond de la gorge et un charme dans le creux de l'oreille. Tandis que la vulgarité, elle, si elle peut avoir ses mérites en certaines occasions, a intérêt à s'effacer dans la plupart des autres. Pourquoi alors ne pas réapprendre à savourer cette langue belle ? Que tous deviennent des ambassadeurs des mots, qu'ils jouent avec le pittoresque d'une image crée par deux autres qui ne vont pas ensemble, qu'ils séduisent à coup de français sublime, qu'ils s'emportent dans le verbe et dans l'adjectif...
Hier soir, Montréal, Place-des-Arts. Une scène. Un espace de liberté et Fred Pellerin pour faire revivre le conte et les mots.
Si vous avez une chance de le voir en spectacle, empressez-vous. Conseil sincère.
samedi 28 novembre 2009
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