jeudi 31 janvier 2013

Miam !

Une fois n'est pas coutume.... mais je dois absolument partager l'orgasme gustatif que je viens d'avoir.

Cette recette de chili au porc et haricots blancs. Merci Ricardo !

Petites variantes pour moi : pas de bacon et vinaigre de vin rouge plutôt que de cidre.

Oh ! et oui, bien sûr que je l'ai fait en poutine.

Frites de patates douces assaissonnées (parmesan, huile d'olive, paprika, poudre d'ail, sel, poivre) et fromage en cubes (j'avais pas de fromage couic couic).

Orgasme gustatif ! Définitivement.

mercredi 30 janvier 2013

Changement de plan

J'avais quelque chose de prévu ce soir.

Et je viens de me faire planter là il y a environ une heure ou deux.

Ce matin, en me levant, je me dis, faut que j'appelle la personne. On va sûrement se voir aussi dans la journée, faire une activité, assurément souper ensemble au resto, jaser. Faire une belle petite sortie quoi. S'amuser.

Mais je me suis fait plantée là. Et ça me fait chier.

La raison est bonne. Est excellente. Je ne discute pas le pourquoi. Au contraire. Aurais-je fait la même chose ? Faut voir, possiblement. Chacun réagit de façon différente dans la vie. Mais je ne discute pas la raison.

C'est juste que je déteste profondément les changements de plan. Je crois que je suis la personne au monde qui déteste le plus ça. J'hais ça à mort. Ça m'énerve, ça me démoralise, ça me fout de mauvaise humeur. Oui, oui, je sais, je suis la seule responsable de mon malheur... C'est juste plus fort que moi. J'essaie de ne pas réagir aussi fort, de relativiser. Mais ça m'énerve. Je ne suis pas fâchée contre la personne nécessairement, dans ce cas-ci pas du tout en fait; je suis juste fâchée en général. Fâchée de la situation.

Et c'est la quatrième fois que je me ramasse avec un billet de trop pour ce genre d'activités ! Et chaque fois, j'ai l'impression de "têter", de faire pitié quand je demande au monde si ça leur tente une petite activité de dernière minute. Parce que ça l'air que ça se fait pas d'offrir au monde un billet gratis à moins de 24h d'avis. Alors imaginez un 7-8h, voire un 5-6h d'avis !!

Deux fois, j'ai carrément refiler le billet à des gens en ligne sur place pour en acheter. Je trouve ça dommage que ça se perde ! Pourquoi ne pas rendre quelqu'un heureux ? Mais là, faut que je décante. Je suis juste tannée. J'ai même pas envie de demander à personne. Je suis tannée des nons, même si c'est pas personnel. Et je suis tannée des annulations ! L'an prochain, je m'inscris seule ! Comme l'an dernier. Parce qu'au fond, je m'en fous d'y aller seule. J'hais juste me faire planter là !

Je le répète, je n'en veux pas à la personne. C'est justifié. Complètement. Je sais pas au fond pourquoi ça me touche autant ce genre de choses. Ce n'est pas très rationnel. Ça touche à du plus profond, je crois... Mais bon, je vous épargne l'auto-thérapie ! Sinon, on couche ici ce soir !

vendredi 25 janvier 2013

Waaaahoouuuu !

Waaaaahooouuuuuu ! Je suis en vacances.

I dont know, mais je me sens full frivole ce soir. Me semble que je ferais des folies pis des idioties.

Tsé quand t'as envie de sortir, de danser, de dire des niaiseries, de boire un verre, deux verres, trois verres, alouette. J'ai un assez bon sens de la répartie quand je suis en forme. Du genre, je fais rire les foules. Madame la caustique, franche et directe. Me semble j'donnerais mon show !

Je sortirais pour faire des beaux yeux aux messieurs, leur battre des cils dans mon p'tit coin. Au cas.

J'aurais envie de frencher pendant des heures. Comme une ado.

Je voudrais me dandiner, m'exprimer, m'éclater.

Découvrir une bouteille de rosé cheap dans son armoire : priceless. Pour tout le reste, il y a ! Tsé, j'ai du rouge, j'ai du blanc, j'ai des bulles... mais j'voulais du rosé léger. Alleluia réserve d'alcool !

La vérité, c'est que je veux tout ça. Mais que j'ai rien de prévu. Pis que j'ai callé de la bouffe. Pis que je l'ai mangée. Pis que je vais siroter mon vin comme une tite matante ben tranquille. Pis que je vais aller me coucher tôt. Plus ou moins ?!?

Parce que tsé au fond, je suis aussi fatiguée. Bon, pas au point où je ne serais pas en mesure de frencher un beau jeune homme pendant quelques heures. Mais comme y'a pas de beau jeune homme dans mon appart....

Waaaaaahhooouuuuu ! Je suis en vacances ! Le plaisir de faire ce qu'on veut quand on veut. J'me sens comme une folle frivole. Bon, ok, j'ai peut-être plus l'apparence d'une matante (au figuré, pas au propre... je précise !!!), mais matante a le cerveau qui crépite !

mercredi 23 janvier 2013

En 2013, je vais...

Oui, bon, y'a des limites à branler dans le manche !

Je ressasse les mêmes objectifs depuis quelque chose comme 3 semaines. Des genres de résolutions. Des genres d'envies ou de défis pour 2013. Certains sont déjà dessinés et clairs. D'autres sont plus flous. Car des objectifs, des projets, je m'en mets à longueur d'année au fond. Ça n'arrête pas de réfléchir cette tête-là !

N'empêche, j'étais un peu embêtée devant mon hésitation. Je voulais écrire un texte concernant tout ça. Mettre par écrit pour m'obliger à avoir un regard sur moi-même lorsque l'année serait finie. Alors j'ai décidé d'au moins vous écrire ceux qui sont décidés.

Donc.

En 2013, je vais :

- Courir plus de 275 km. Est-ce un objectif ambitieux ? Oui et non. Si je compare à mon kilométrage des dernières années (depuis que je cours en fait), ça l'est, car j'ai toujours fait moins que ça. Est-ce beaucoup comme chiffre toutefois ? Non. Mais je ne veux pas me donner un chiffre trop grand pour une bonne raison. Je ne fais pas QUE courir. J'aime marcher. Je fais du yoga. J'ai des DVDs d'exercices. Je me suis achetée des raquettes dernièrement. Qui plus est, je ne cours pas l'hiver lorsqu'il y a de la neige au sol ou que les températures sont trop basses (comme en ce moment genre.... je précise pour les gens qui ne sont pas du Québec... car les autres le savent !). 275 km (minimum), ça m'obligera à être plus constante tout en me laissant le loisir de pratiquer d'autres activités physiques.

- Courir une distance continue d'au moins 15 km. J'ai fait 10. J'ai fait 12. Je suis rendue à 15. Peut-être même un 21.1 si les choses vont bien. Mais je me laisse une marge de manoeuvre sur ce deuxième chiffre-là. Accessoirement, je prendrais aussi 56 secondes de moins sur mon temps de 5 km. Mais ça....

- Perdre les dernières 10 lbs que je veux perdre. En 2009, j'ai perdu 10 lbs. En 2010, stable. En 2011, 20 lbs. En 2012, 7 lbs. 37 lbs donc au total jusqu'à maintenant. Et 2013 sera le ouste les dernières 10 lbs (peut-être 13 si je veux faire un chiffre rond... mais le minimum, l'important, c'est 10).

- Réaliser un de mes "petits rêves". J'ai ce que j'appelle des rêves. Mais ce n'est pas vraiment des rêves. C'est genre des petites envies. Des affaires que je veux faire sur ma liste de choses à faire. Mais tsé des "petites" affaires. Genre faire du traîneau à chiens, suivre un cours de pilote d'un jour, suivre un cours de danse, faire une retraite de quelques jours dans un monastère/abbaye... Ce genre de trucs. J'en ai plusieurs sur ma liste et je voudrais en réaliser au moins un en 2013.

- Faire un voyage (of course !!!). Si tout se passe comme "prévu", le billet d'avion se réservera peut-être bien vite.... Genre demain ! À suivre.

Si j'ai d'autres envies ? Oui. D'autres objectifs qui me trottent en tête ? Assurément. Disons qu'ici, ce sont ceux que j'ai réussi à clarifier et qui sont facilement quantifiables, évaluables. D'autres s'ajouteront en cours d'année ici et là. Se préciseront. Mais ce qu'il y a d'écrit ci-haut, c'est mon contrat public. Vivement 2014 pour voir ce qui se sera produit ! Je vous en reparle si ça vous intéresse !

dimanche 20 janvier 2013

Réflexions professionnelles

Je ne crois pas que je serai pas heureuse tant que j'aurai le même emploi. Voilà. C'est dit. Je ne serai pas heureuse tant que j'aurai le même emploi. Pas pleinement heureuse du moins. Vous pourriez lire ça et avoir envie de me suggérer de changer d'emploi. C'est vrai. Moi-même, c'est probablement la première suggestion que je ferais. Mais c'est plus complexe que ça.

Serais-je heureuse dans un autre emploi ? Peut-on être heureux dans un emploi qui nous demande grosso modo 49 semaines de notre année ? Je ne veux pas changer d'emploi pour changer d'emploi. Au fond, je ne déteste pas mon boulot. Il m'arrive d'avoir de belles journées. D'être motivée. D'être contente de ce que je fais. D'être joyeuse, de bonne humeur. L'insatisfaction, le manque, est plus profond. Mon emploi n'est pas à la hauteur de mes aspirations. Ne me fait pas me coucher le soir, satisfaite et comblée. C'est pour ça que je dis que changer pour changer, franchement, je n'y crois pas trop. Il faudrait que je change de façon plus profonde. De domaine sûrement.

Changer de domaine, ça implique généralement des études. De ça, je vous en ai déjà parlé... Je n'ai pas envie de m'embarquer dans des études longues et coûteuses qui vont me faire sortir de là endettée jusqu'au cou. Et je n'ai pas l'argent pour sortir de là sans être endettée jusqu'au cou. Certains l'ont, sont plus privilégiés, ou plus économes. Peu importe les raisons au fond. Je ne l'ai pas cet argent. À temps partiel me direz-vous. Quand je regarde le nombre d'années que ça prendrait... Suis-je douillette en parlant d'argent et de nombres d'années ? Est-ce que je manque de volonté ? N'y a-t-il pas des centaines d'exemples de plus courageux/euses que moi ? Du genre cette mère monoparentale de 45 ans et 3 enfants qui s'embarque dans des études de droit ou de médecine à grands coups de journées de 50 heures ? Je n'ai pas cette énergie-là ! Je le voudrais bien. Mais je ne l'ai pas. J'ai mes limites. Physiques. Psychologiques. Intellectuellement, ça va. J'ai les capacités. Mais si on me demande de faire des journées de 50 heures pendant quelques années.... et bien au bout de 6 mois, je tombe en épuisement. Et 6 mois, je suis très généreuse. Certains pourraient dire que je pars perdante en disant ça. Certes. Mais ce n'est pas ça. Je me connais bien. Et je trouve ça affreusement triste de me dire que je suis mon pire obstacle pour changer de vie. Sauf qu'il y a des limites qu'on ne peut pas détruire.

Vous pourriez aussi me dire de juste partir, prendre une petite job. Ici. Ou là. Changer l'air un peu. Mais un emploi confortable, c'est vicieux. On a de belles journées ici et là. Un salaire quand même un brin plus élevé que le salaire minimum. Pas une fortune, mais une différence significative. Des avantages. Des vacances. Certaines personnes savent se mettre en danger. Je le fais aussi. Parfois. Selon les dangers que ça implique. Pas nécessairement des dangers calculés. Mais disons des dangers que je me sais capable de relever. J'admire ceux qui peuvent changer d'emploi en un claquement de doigts lorsqu'ils ne sont pas satisfaits. Bon, pas ceux qui le font 6 fois par an. Mais ceux qui savent quand ils ont atteint leur limites. Trois petits tours et puis s'en vont. Basta !

Je pourrais rester dans le même domaine et essayer de me trouver un emploi différent aussi. J'ai un domaine assez large. Mais toutes les raisons que j'ai déjà dites ci-haut ressortent quand j'y pense. Un emploi pour un autre ? Mon manque est plus profond. J'ai envie de quelque chose qui me permettrait de mieux m'accomplir. J'ai un emploi confortable et des avantages que je n'aurais pas en recommencant ailleurs dans du similaire.

Je me sens prise dans ma vie. Enfermée dans un placard sans marge de manoeuvre. Je sais que je me trouve certaines excuses. Je ne crois pas qu'elles soient si mineures toutefois mes excuses. On vit dans une société où il faut de l'argent... Je n'ai pas 10 ans à consacrer à un changement... Je ne veux pas avoir une dette d'études étouffante dans quelques années... Vous pouvez juger ça. Mais quand on se met à poser quelques questions, je suis loin d'être la seule ainsi. Est-ce une raison de l'être ? Non.

Si jétais malheureuse comme la pluie, peut-être que je ferais quelque chose. Sûrement. Mais je ne suis pas malheureuse. Disons juste que je ne suis pas heureuse. Pas pleinement. Et bien que la nuance vous soit peut-être invisible, moi, je la vois. C'est insidieux. Et je ne crois pas être la seule à être prise dans une situation insidieuse comme ça. En même temps, est-ce le syndrome de la personne jamais satisfaite ? C'est pour ça que je ne crois pas trop au changer pour changer. On vit dans une société insatisfaite. On trouvera toujours à se plaindre de quelque chose. Et si on ne trouve pas, on cherchera, voire on inventera. Quand on tend l'oreille, ce sont des plaintes partout. Et si je me plaignais le ventre plein ? Quoique, j'ai plutôt l'impression que mon ventre est vide quand je pense à tout ça... Qu'il me manque quelque chose pour me remplir... Et ça, ça ne vient pas nécessairement de l'extérieur. Mais en même temps... Vous voyez la réflexion ?

Comment vous vous sentez face à votre vie professionnelle, vous ? Face à votre vie tout court ? Face à vos aspirations, surtout vos aspirations avortées ?

jeudi 17 janvier 2013

Poupée de sang

Des fois, je m'enlèverais le coeur. Le cerveau aussi. J'irais même jusqu'aux poumons. Je me saccagerais le triangle de vie comme on arrache de la mauvaise herbe. Histoire de faire le ménage. D'enlever un peu de poussière et de mort.

J'ai des envies de me mettre en jachère. Quelques années. Que plus rien ne pousse, ne remue et ne vive. Enterrer mes vieilles tristesses. Aérer mes vieux démons. Empêcher les nouveaux de m'attaquer jusqu'au fond du corps.

J'ai la vie comme on a la guerre. Avec une armée de soldats en bandoulière. Une vraie vie infectieuse. Qui se répand dans chacune de mes veines. Qui pourrit mes artères. Qui m'attaque et me foudroie. Qui me lascère la peau et m'arrache les viscères.

J'ai appris trop jeune. Je suis née vieille. On a trempé mes organes dans des eaux amères avant de les assembler. On m'a mis trop de chair palpitante.  Il y a des erreurs comme ça. Des défauts de fabrication. Au fond, je suis une petite poupée à réparer. L'antithèse de Pinocchio. Il a trop de nez; moi, trop de sang.

Un jour, on naît. On ne se doute pas de ce qui nous attend. On se fait lancer dans l'arène. Sans manuel, ni munition. C'est la loi. Pas nécessairement celle du plus fort. Mais on risque notre vie. Et moi, ça m'épuise.

Au fond de l'âme

Hier, j'ai eu la chance d'avoir un peu de temps libre en fin d'après-midi. Il faisait encore clair. Je pensais marcher une vingtaine de minutes. Je ne me suis arrêtée qu'une heure et quart plus tard. J'avais besoin de clarté, j'avais besoin de temps, j'avais besoin de penser.

Il fait creux dans mon âme ces jours-ci. Pas nécessairement sombre. Mais j'ai des réflexions qui m'enflent le coeur. Des tonnes de choses qui virevoltent. C'est les grands vents et les incertitudes. Comme si c'était bien nouveau.

C'est creux dans mon âme. J'ai des flammes. Plusieurs éteintes. D'autres qui me brûlent. J'ai du vide. Un grand vide. Ça me remplit. Ça m'occupe les angoisses le soir. J'aspire... Parfois, je ne sais plus à quoi j'aspire. Et pourtant, des réponses j'en ai.

Comment se fait-il qu'on soit dans une société qui ne ressemble pas à la majorité ? Quand on cherche, quand on avoue l'inavouable, quand on dit et nomme, on se reconnaît. Des milliers d'âmes semblables. Qui étouffent dans des enveloppes trop petites. Mais on continue à marcher sur des routes qui ne nous ressemblent pas. À faire des pas dans des mauvaises directions.

Je me cherche des possibilités. Je vois trop de murs. Ou des possibilités trop petites. Mais y a-t-il des possibilités trop petites ? Peut-être qu'à saisir celles-là, on ouvrirait des portes. Est-ce les portes qu'on vise ? Pas toujours. Mais parfois, si ce sont les portes qui nous visent, c'est plus facile. Presque toujours en fait. Car on ne peut se sortir soi-même d'un trou. On a besoin d'un coup de main de la vie. Ou de quelqu'un autour. Ou du destin. On ne peut pas grimper à des parois lisses.

C'est creux dans mon âme. J'ai des pensées lancinantes. Je récris les mêmes bouts de textes vingt fois. Des phrases précises et vraies. Dans ma tête seulement. Je n'ose pas encore le noir sur blanc. Je ne sais pas toujours où je veux aller. Mais je sais souvent d'où je veux partir. C'est déjà un point de départ.

mercredi 16 janvier 2013

Miaulements d'amour

On dit que les parents peuvent reconnaître les différents pleurs de leurs enfants. Oui, bon, je n'ai pas d'enfants.... Mais j'ai un chat. Je sais, je sais, sans commentaire !!!

Toujours est-il que je peux reconnaître quelques-uns des miaulements de mon chat. Dont son plus mignon. C'est un miaulement qui arrive à tout moment du jour, mais souvent la nuit. Il pousse quelques cris. Bien perçants. Mais ne se lève pas. Bouge à peine. En fait, s'il était couché près de mes pieds, il vient un peu plus haut. Ces miaulements-là, c'est ses miaulements de besoin d'amour. Il ne veut pas se lever. Il ne manque pas de nourriture ou d'eau. Il voit juste que je viens de remuer un peu et que je suis entre deux phases de sommeil. Alors il miaule pour de l'amour. Ces miaulements-là, ça veut dire grosso modo : "Maman, flatte-moi donc un peu, j'ai besoin de tendresse et d'amoooour !"

Ok, je sais, c'est la nuit. Vaudrait mieux qu'il se taise. Mais ces petits miaulements-là, je les aime bien. Et je les comprends. Ça m'est déjà arrivé de "miauler" dans la nuit par besoin de tendresse et de câlins. Que pour mieux me rendormir ensuite. Juste comme mon minet ! On ne sait jamais quand peut survenir un besoin d'amooouuuur, hein !

lundi 14 janvier 2013

Hésitation

Ça fait une bonne dizaine de jours que je veux faire un texte sur une petite liste d'objectifs que je veux me fixer cette année.

Je ne sais pas pourquoi, mais je branle dans le manche comme on dit en bon québécois. J'hésite. Même face à moi-même, j'hésite. Je ne m'écris pas les objectifs. Je me les dis dans ma tête. Ou je me dis une thématique sans arriver à fixer un objectif quantifiable ou évaluable du moins.

Mais qu'est-ce que j'attends ? Pourquoi j'hésite comme ça ?

samedi 12 janvier 2013

Les librairies

J'aime les librairies. Ce n'est pas la première fois que je le dis. J'aime les librairies. Leurs étagères couvertes de livres, leur quiétude. Une librairie, c'est un temple, une église, un lieu sacré. Pour moi. Ce qui ne m'empêche pas d'être hautement infidèle...

Oui, je suis infidèle. Je vais d'une librairie à l'autre. Je fouine dans une pour mieux me tourner vers l'autre. Je connais où sont les sections qui m'intéressent dans les librairies que je fréquente. Je connais même les sous-catégories d'une section. Je connais les livres. Quand je me promène dans une librairie, je peux toucher des dizaines de livres. J'effleure la couverture, je retourne le livre, je regarde le texte... Un titre peut m'appeler. Ça peut aussi être une image particulière.

J'aime les gens qui lisent. Ça leur donne une texture différente. Ça modifie une idée préconçue qu'on aurait pu avoir. J'aime découvrir un livre qui semble intéressant, mais dont je ne connais rien. Car souvent, les livres, je connais l'auteur, j'en ai entendu parler, j'ai lu un truc sur le livre... Puis, tout à coup, il y a un livre dont je ne connais rien du tout. Qui m'intrigue. C'est comme une surprise à découvrir. J'aime flâner dans une librairie. Prendre mon temps. Perdre mon temps. Feuilleter pratiquement tous les livres d'une section avant de décider lequel sera l'heureux élu. On dirait que le temps s'arrête. Ça fait quinze minutes que je suis là ou plus d'une heure ? Et ça importe peu. Ça prendra le temps que ça prendra. On ne brusque pas les livres.

Juste d'en parler un peu, voyez-vous, ça m'apaise. C'est un temple. C'est le calme. On oublie sa vie dans une librairie. Qu'elle soit triste ou belle. On est juste ailleurs. En état d'apesanteur. Je vous ai déjà dit que j'aimais les librairies ?

mardi 8 janvier 2013

Des fois

Des fois, la vie, j'trouve que c'est trop grand pour moi.
J'ai peur de me perdre.
Comment on fait pour savoir qu'on a pris le bon chemin?

Des fois, la vie, j'trouve que c'est trop petit pour moi.
Je me sens enfermée comme dans une boîte.
Comment on fait pour en sortir ?

samedi 5 janvier 2013

Pensées de samedi plate

J'ai commencé par me dire ce matin que j'étais rendue plate. Sans feu intérieur. Plus molle. Plus ennuyante. (Ce blogue y compris). Que je manquais de punch, que je n'étais plus drôle ou mordante. Un peu défaitiste de mon moi-même. Que je n'avais pas eu de grosses peines déchirantes et crucifiantes depuis longtemps. Que je cherchais ma flamme, mais que je ne voyais qu'un petit point bien vacillant dans le noir.

Puis, je me suis dit que les gens heureux n'avaient pas d'histoire. Que c'était peut-être ça qui était en train de m'arriver. Mais suis-je heureuse ? Comme chaque fois que je me pose cette question, je trouve que le mot heureuse est presque grossier. Je ne sais pas trop comment y réagir. Avant, j'étais malheureuse. C'était plus clair. Déterminé. Étampé. Merci et bonsoir. Maintenant, c'est un flou même pas artistique. Je ne suis pas malheureuse. Mais suis-je heureuse pour autant ? Je suis plus calme je dirais. Calme, c'est beau, non ? C'est bien d'être calme. Ça fait doux, ça fait fleuve tranquille, ça fait zen, ça repose les oreilles et surtout le coeur. Un peu plus "faitiste" de mon moi-même donc.

Puis là, je me suis regardé aller un peu. Je m'emmerde. J'ai toutes les misères du monde à me convaincre de faire quoi que ce soit aujourd'hui. J'ai réussi à prendre ma douche en milieu d'après-midi. Je ne sais pas encore si je veux quelque chose en attendant mes projets de ce soir (soit, c'est déjà ça de pris, quelque chose prévu !). Je me suis donc dis que j'avais une vie de matante. Que je me matantisais dangeureusement. Suis-je matante ? Mes plus grands thrills ces temps-ci, c'est d'acheter de livres/magazines de recettes, d'en chercher sur internet et de passer mes fins de semaines à cuisiner ma vie compulsivement. Ce que je n'arrive même pas à faire aujourd'hui soit dit en passant... Bon, chacun ses thrills, hein ! Ok, y'a peut-être un ou deux autres petits thrills que je m'imagine. Pour passer le temps. Pour faire aller un peu les matières poussièrreuses de mon gris cerveau. Parce que sinon mon cerveau ces temps-ci.... Ouuuhhhh ! Rien. Ligne morte. Aucun grésillement. Bon, je suis malade depuis une bonne semaine (gastro, rhume, congestion, extinction de voix...) ce qui explique peut-être... Mais là n'est pas le sujet.

Le sujet, c'est que je manque de stimulation. Bon, là, vous allez juxtaposer le mot sexuelle à stimulation, je vois venir vos petits esprits affamés ! Le sujet n'est pas là (facile porte de sortie). Je manque de stimulation intellectuelle. Mon cerveau veut rien savoir de savoir. Veut pas savoir en l'occurence. En a rien à crisser de rien en plus châtié. Il est las. Il regarde un livre comme un montagne. Sauf si images de cuisine pour appuyer le propos. J'ai besoin d'images pour lire un livre, moi ? Euuuh ! Depuis quand ? Bon, j'exagère, mais où est le mal à imager le propos ?

Est-ce janvier ? Est-ce le cerveau congestionné ? Est-ce que ce n'est qu'un peu de fatigue ? Est-ce ma vie ? Sûrement un peu tout ça. Et sûrement plein d'autres choses encore. Tout ça tourne en rond dans ma tête. Je ne me concentre plus sur rien. Trop forçant. Pis tsé, c'est pas ce que je fais rien non plus. Je ne reste pas enfermée pitoyable et misérable. C'est juste que ça me prendrait un G.O. pour ma vie ces temps-ci. Programme d'animation et motivation à la clé chaque matin ! Ça se vends-tu des G.O. chez Jean Coutu ? Paraît qu'on trouve de tout même un ami.... En tout cas, ce serait pratique, me semble, le temps que la machine usée que je suis se remette à fonctionner à meilleure régime !