dimanche 28 février 2010

Sous-utilisation

Dernièrement, j'ai lu un texte qui parlait de tout ce qu'il y a à faire à Montréal.

J'ai réalisé que, comme bien des gens, je sous-utilise ma ville. Je voyage beaucoup. Mais c'est quand même drôle de dire que j'ai probablement plus joué à la touriste dans la ville de Londres en une semaine par exemple que dans Montréal depuis les 11-12 ans que j'y habite.

Puis, une autre question m'est venue. Est-ce que je sous-utilise ma vie aussi ?

J'essaie de me consoler en me disant que je ne suis pas la seule. Ni la pire.

samedi 27 février 2010

Martine fait connaissance avec le tueur

AVERTISSEMENT. AVERTISSEMENT. Vous vous apprêtez à lire la première phrase la plus longue possible de ce blogue et pas si enlevante que ça. Mais après ça s'améliore. La persévérance est toujours récompensée ! :s

Donc :

J'avais envie de vous écrire un peu en ce magnifique (!) après-midi... sauf que j'ai envie de faire plein de choses (sortir profiter de mon superbe extraordinaire nouvel appareil-photo (panrenthèse dans la parenthèse, j'addoooooore la photo) ou bien écouter un film ou aller faire un tour à l'épicerie ou cuisiner ou vous écrire un billet sur ce blogue donc) et tout ce à quoi j'arrive jusqu'à maintenant c'est faire des trucs extrêmement végétatifs en écoutant ma musique assez fort pour essayer de me réveiller et en me disant que c'est ben triste le truc de Joanie Rochette et quelle courage tout de même et en trouvant mon chat beau parce que j'aère un peu l'intérieur et que pour lui, il n'y a rien de plus agréable que de se faire aller le poil dans le vent sur le bord d'une fenêtre (autre parenthèse : monsieur est d'intérieur et ne va pas dehors... donc la brise c'est une merveille pour lui... ça et se faire dorer la couenne sur le bord de la fenêtre (deuxième parenthèse à l'intérieur d'une parenthèse, vous conviendrez toutefois que pour le soleil, on repassera aujourd'hui) en faisant une sieste).

Bon, la phrase maudite est finie et bien décousue.

Donc parce que je suis dans cet état végétatif et un peu émotif cute, je vous recycle ce texte ci-bas qui raconte ma première rencontre avec mon chat. Qui date de plus d'une décennie. C'est un petit texte que j'avais écrit dans le cadre d'un courriel bi-mensuel que j'envoyais à quelques amis et qui racontaient LES AVENTURES DE MARTINE. Rien de sexuel là. Aventures point. Voici donc la rencontre avec le tueur. :)

Ce jour-là, il devait neiger. Ou peut-être pas. Ce jour-là, il devait faire froid. Ou peut-être pas. Mes déductions sont nées du fait qu'il était la date fatidique, merveilleuse du 17 décembre. Si certains se questionnent sur cette date, n'allez surtout pas le dire à Martine; elle aurait trop de peine. Il s'avère que le 17 décembre est SA journée, sa date de fête. Ce jour-là, Ex (car c'est son ex tout simplement) et Martine revenaient d'un lieu quelconque. Oui, je suis d'accord avec vous, il y a bien des trous dans cette histoire. Mais lisez et cessez de vous plaindre. Donc Ex et Martine revenaient de le Ciel sait où. Les voilà d'entrer dans leur appartement alors qu'Ex dit soudainement qu'il a oublié quelque chose dans la voiture. Rien d'étonnant puisqu'ils arrivaient de la voiture justement. Mais Ex avait MENTI ! Oui, oui, c'est le genre de choses qui arrivent dans la vie. Mais rassurez-vous, il n'avait pas menti pour disparaître et revenir une semaine plus tard comme s'est déjà fait raconter Martine par un ami (il était parti acheter des cigarettes semble-t-il...). Non, Ex était tout simplement parti pour se cacher les mains derrière le dos à son retour. En fait, comme Martine l'apprendrait plus tard, il était allé faire un tour chez le concierge. Donc Ex est revenu, mains derrière le dos, sourire aux lèvres et air mystérieux. Comme c'était son anniversaire, vous en conviendrez qu'il n'a pas été difficile à Martine d'en déduire certaines informations. Mais ce qui l'a réellement éclairé, c'est lorsqu'elle a entendu un son, comment dire, un son parfait. Celui d'un minuscule petit miaulement. Vous comprendrez sans hésitation la réaction de Martine qui a été celle de faire un placage violent de Ex pour pouvoir accéder au derrière de son dos. Le pauvre homme a dû r'voler ben loin et se blesser, mais l'histoire ne le dit pas... Toujours est-il que derrière Ex, il y avait cette boîte et dans cette boîte, ce chat. Un minuscule petit chat de 2 mois moins 2 jours et au charme fou. Vous comprendrez (ou pas si vous n'aimez pas les chats.... quelle hérésie), le coup de foudre immédiat ressenti par Martine lors de ce moment de grâce. Pendant ce temps, l'Ex, qui devait se relever de ses blessures à informer à Martine qu'elle tenait entre ses mains une gentille petite chatte. Esmeralda ou plus communément Esmé fut-elle donc baptisée.... ERREUR ! Martine sait, depuis cette aventure, qu'il ne faut jamais se fier à un vendeur d'animalerie qui prétend connaître quelque chose. Il s'avère qu'Esmé, lors d'un toilettage en profondeur, a prouvé qu'elle avait quelques millimètres de plus de virilité qu'une chatte standard. Pauvre chat qui commençait sa vie dans une peau de travesti. Martine, voulant se racheter et lui donner un nom viril, et constatant aussi un nombre élevé de cadavres de rouleaux de papiers de toilettes dans sa salle de bain, a décidé de nommer le pauvre petit homme Killer. Il faut dire que depuis, Killer a bien mérité son nom. En effet, il miaule tellement, constamment, sans arrêt, que c'est tuant ! C'était même la raison principale d'aller chez le médecin, le faire examiner (thermomètre et air insulté de Killer à l'appui) et lui faire couper un peu de virilité. Mais rien n'y a fait. À ce jour, il miaule encore. Mais à ce jour, il reste toujours un chat si mignon et si adorable... C'est donc ainsi qu'est née cette belle histoire de cœur entre Martine et Killer, son petit Kilou chéri... J'entends déjà les filles faire des AAAAAAaaaaaahhhhhhh ! J'en fais moi-même un devant cette histoire larmoyante et pleine de guimauve. AAAAAaaaaaaaahhhhhhhhh !

Il est beau hein mon homme ? Car c'est bien le vrai Killer que vous avez l'honneur de voir. :)

mercredi 24 février 2010

Découragement

Je vous rassure. Malgré le titre explicite, je ne suis pas SI découragée que ça. Mais je le suis.

Sujet : l'entraïnement.

Depuis près de 5 mois, je me suis inscrite au gym et j'y vais 3 fois par semaine. Obligatoirement. En fait, je n'ai sauté que 2 semaines : celle de ma fête... avec 3 soupers de fête de prévu, ça se comprend... et celle entre Nowel et jour de l'an... parce que le gym ouvrait juste 3 jours et j'étais malade comme chien d'une grosse grippe qui m'a fait m'enfermer chez moi 6 jours sauf pour le gym. Et QUAND MÊME, ces 2 semaines-là, j'y suis allée 2 fois chacune. C'est pour vous dire donc que je prends ça au sérieux. Je m'étais mis comme objectif 6 mois à 3 fois par semaine. Presque atteint donc. Après j'ajusterai. Facile, très facile de trouver du temps et plein d'envie pour au moins 2 fois/semaine considérant tous les bénéfices, mais 3, je trouve ça rough.

Et là, là, ces temps-ci, j'ai de la misère. Est-ce que ça me tentait d'aller patauger jusqu'au gym tantôt... et de découvrir que j'avais une foutue botte qui prenait l'eau. En temps normal, dans la neige, elle va très bien cette botte. Mais là, dans la maudite slush, quelle merde. Donc j'avais un pied au sec et l'autre dans la piscine froide ! Ensuite, d'arriver au gym et de faire comme mes derniers entraînements en général. M'essouffler ben trop vite comparé à d'habitude, faire un temps de jogging moins bon que ce dont je suis capable. J'ai quand même fait un entraînement raisonnable, mais je suis dure avec moi-même. Exigente. Je sais ce dont je suis capable donc je ne comprends pas pourquoi mon corps rush autant ces temps-ci. Depuis 2-3 semaines environ. Et on dirait que ça me fait perdre un peu le feu sacré. De l'accro au jogging des derniers mois, je suis devenue une accro encore, mais qui a de la misère en maudit. Bon, remarquer, si on compare à ce que je faisais au début ou bien à la population en général, ça va. Mais ça me frustre de devoir me battre contre mnon corps conmme ça et de ne réussir à le ''mater'' qu'à moitié. Je suppose qu'il doit essayer de me dire que je suis fatiguée...

Précision. J'aime le gym. Depuis que j'ai commencé, j'y vois 100% bienfaits et le jogging me fait triper. J'en parle, j'échange avec un autre coureur et j'ai une superbe relation avec mon tapis roulant.

Mais là, j'ai besoin d'encouragement. Bien besoin.

mardi 23 février 2010

Free for all

Enfin, je me repose un peu l'esprit. Parce qu'honnêtement, aujourd'hui, j'avais l'impression d'avoir la tête à spin. Et qu'est-ce que ça donne une tête à spin. Ben un texte de divers et varia. Que voici.

Ça a commencé par un rêve fort étrange. Qui m'a mal réveillée à 5h00 du mat. Le vautour. Un rêve si vrai que même si je savais être dans un rêve, je me souviens m'être demandée si j'étais bel et bien dans un rêve. Un rêve très bref. Il avait des larmes plein les yeux. J'ai un mauvais feeling...

Ce midi, discussion sur les exigences que nous avons nous, les femmes, envers notre corps. Toujours ce besoin de perdre 5 lbs (au moins.....), d'avoir les seins qui pointent vers le haut, les lèvres pulpeuses, la jambe musclée et mince, la fesse confortable, mais pas mollasse, le regard pervers et l'once de gras inexistante. J'avais cette collègue, fort jolie et pas grosse du tout, qui disait vouloir perdre du poids parce qu'elle avait 15 lbs de plus que son soit disant poids idéal. Moi de lui dire qu'elle n'a tellement rien à perdre. Une autre de dire que si elle ne se sent pas bien comme ça, faut qu'elle le perde le poids alors. Mais criss, pourquoi ne pas plutôt chercher à s'accepter ??? Parce que le problème à mon avis est beaucoup dans l'acceptation que dans ces quelques lbs. On ne parle pas de 30-50 ou 100 lbs en trop quand même ! Et comme je disais avec une autre collègue, on veut toujours perdre du poids. Après les 5 lbs, on en voudra 5 autres et sinon, ce sera autre chose. Notre corps est victime de nous. Et des hommes. Hier, j'ai entendu un gars dire à un autre : ''Oui, mais tu as déjà baisé avec elle, non ?'' Et l'autre de répondre : ''Oui, mais tsé avant elle était pas aussi grosse ! '' QUOI ? QUOI ?? C'est une honte d'avoir baisé avec elle alors que maintenant elle a pris un peu de poids. Il faut se justifier à ses amis ? Donc oui, la pression, on se la met. Mais putain, on s'entend que souvent c'est à cause de cette pression du mâle. Et si je puis me permettre d'ajouter (eeuhhh..oui c'est mon blogue après tout !), les hommes sont pas mal plus difficiles que les femmes sur la beauté. Combien de fois on voit la belle fille avec la gars plutôt laid ? Cherchez-moi l'inverse maintenant !

Sinon, j'ai la tête à spin parce qu'au bureau, ça fait 2 jours que je suis dans le jus. J'ai l'impression de me pitcher partout, Et c'est pire en après-midi alors que l'heure du départ approche. Du coup, quand je finis, j'ai toujours un petit soupir, une petite respiration que je n'avais pas eu le temps de faire avant.

La fièvre de la danse maintenant. C'est ce que j'écoute d'un oeil en vous écrivant mes chers. Je viens de voir un numéro qui m'a mis les larmes aux yeux. Parfois, la danse, je trouve que ça prend aux tripes. Faudrait bien que je me décide à aller voir des shows de danse. Je suis certaine que j'adorerais. Ça et suivre des cours de danse. Ohhh et peut-être bonifier ma collection de films de danse. Des suggestions pour spectacles, cours ou films ?

À part ça ? Je ronge mon frein... Je sais pas ce que j'ai. J'ai un élan, des envies, un mouvement intérieur. Que je n'arrive pas à identifier.

lundi 22 février 2010

Le Québécois et la Québécoise moderne

Clichés et généralisation, veuillez entrer svp. (Vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenus).

Le Québécois et la Québécoise moderne donc.... C'est peut-être devenu si facile de nous généraliser parce que nos rôles sont devenus si clairement ''définis'' !

L'homme Québécois moderne est un loser ! Rien de moins. Et ce n'est pas que moi qui le dit. Le héros à la Dompierre, le gars qui travaille dans un club vidéo en attendant de devenir scénariste (La vie, la vie, ça vous dit encore quelque chose ??), les pubs de bouffe pour chats qui recycle l'homme en chat et que dire de nos Invincibles ?!? C'est partout messieurs. Même sur le web et dans ces charmants petits blogues qui poussent comme des champignons. Vous voulez être dans le vent : soyez loser. Il se trouvera toujours plein de monde pour justifier que vous êtes à la recherche de votre ti-enfant intérieur, de votre artiste frustré par la société, que vous êtes déboussolé par la femme moderne et émancipée.

Parlons-en d'ailleurs de cette femme moderne et émancipée ! Toujours au garde-à-vous, sur le pied de guerre. Une super woman qui ne s'arrête jamais, multi-tasks, qui en plus se doit d'entretenir un corps parfait et a des orgasmes à répétition pour prouver qu'elle est une reine du batifolage. Par-dessus tout ça, elle doit prendre soin de l'homme moderne. C'est plus fort qu'elle. Le petit loser, elle est convaincue de pouvoir le faire sortir de son marasme et d'exploiter le meilleur de lui. Mais au fond, c'est encore du gère et mène. La femme Québécoise moderne est une Germaine ! Pas le choix, sinon le mythe de la super woman en sortirait détruit. Game over, meilleure chance la prochaine fois !

Vous voulez me demander ce qu'on fait maintenant ? Mais j'en sais fitchre rien moi ! En attendant, j'ai sûrement un loser dans mon entourage qui demander à être sauvé... Faut qu'j'y aille ! :)

vendredi 19 février 2010

Les fameux "signes"

Si vous avez vu ou lu He's just not that into you, cela vous semblera familier. C'est normal. L'inspiration vient de partout.

Les signes donc, les fameux "signes" ! Nous, femmes, sommes des maîtres dans cet art. Celui de voir des signes qui veulent supposément dire quelque chose, ou autre chose en fait, ou bien es-tu certaine que ça ne voudrait pas dire ça ma chère... Car les signes s'utilisent pour parler de l'homme. Pas l'être humain au sens large. Non, plutôt l'humain masculin. L'homme dans toute sa splendeur. L'homme qui ne comprend décidément rien aux signes qu'il envoie. Euhhh... quoi ? J'en ai manqué un bout là, madame.

Les signes sont tout simplement toutes ces choses ridicules que nous, les femmes, inventons pour expliquer qu'un homme est follement amoureux de nous... même s'il ne nous le dit pas et/ou n'est pas avec nous en couple et/ou ne couche pas avec nous et/ou a déjà une copine et/ou nous a déjà dit clairement qu’il n’était pas intéressé.

Sur le prochain bout, messieurs, vous pouvez fermer les yeux.

MESDAMES, VOUS ÊTES DANS LE TORT !!!!!! GRAVEMENT DANS LE TORT !!!!!! (Bon, je précise que je m'inclus dans le mesdames hein... :-s un petit défaut vraiment occasionnel je le jure…).

Ok, messieurs, vous pouvez les ouvrir.

Ça suffit mesdames, relevons collectivement nos manches et arrêtons d’inventer des tonnes de scénarios. Non, il n’a pas perdu votre numéro, il n’est pas à l’urgence, il n’a pas été enlevé par des extras-terrestres, il ne veut rien savoir de vous. Non, il ne va pas quitter sa copine, il n’a pas réellement appris que sa mère était à l’hôpital juste après vous avoir enfin baisé, il n’est pas blessé par sa dernière relation, il a juste eu ce qu’il voulait. Non, il n’est pas gêné de vous inviter à sortir, il n’est pas menteur quand il vous parle de cette autre fille qu’il aime bien, il n’est pas parti en voyage d’affaires, il ne vous veut pas. Non, il n’est pas méchant parce qu’il a souffert dans sa vie, il n’est pas asexué, il n’est pas un coureur parce qu’il n’a pas encore rencontrée la bonne, il se fout de vous. Ai-je besoin de donner encore 600 exemples ? Car il y en a facilement autant. C’est désolant, mais c’est comme ça.

Arrêtons de voir des signes où il n’y en a pas.

En attendant, une question demeure, ce livre prône de laisser l’homme chasser tandis que c’est assez répandu dans les mentalités que les hommes Québécois ne draguent pas… Mais on fait quoi alors ?

mercredi 17 février 2010

Les gens que je déteste

Je déteste :

- Les hypocrithes qui te lichent dans ta face et te plantent un couteau dans le dos
- Le monde qui ont une grande gueule et pense que parler de toi est un sujet pertinent
- Ceux qui te mentent au visage et qui pensent que t'es trop conne pour t'en apercevoir
- Les osties de peureux qui ont peur de dire ce qu'ils pensent. Ce qu'ils pensent VRAIMENT
- Les épais et imbéciles heureux qui se rendent pas compte de rien. JAMAIS
- Le monde qui te violente par les mots parce que c'est le fun et qu'ils ont pas de vie
- Ceux qui ont pas de vie justement et que ça te tente pas d'en entendre parler
- Les fatiguants qui comprennent rien à rien. Même si tu leur répètes la même criss d'affaire depuis longtemps
- Les personnes qui ont de la misère à saisir que t'en à rien à foutre qu'ils te parlent de leur vie à l'infini
- Ceux qui pensent que s'intéresser à son prochain c'est dire bonjour. Rien d'autre.
- Les colons qui connaissent trois phrases, deux expressions et qui sont même pas capable de les dire clairement
- Les tabarnacs qui pensent que leur diahrée verbale est hot et que tu as vraiment envie de l'entendre
- Ceux qui pensent que chialer est un mode de vie et qu'il faut se pratiquer le plus souvent possible
- Ceux qui t'aiment. Des fois. Pis t'aime pu des fois. Tu te décides-tu calvaire ?
- Les nombrils du monde, les kings, les frais chié, les je suis le meilleur
- Les maudits pas de classe. Criss, t'es pas dans ton salon, ni dans la jungle. Fais un effort !
- Les salauds finis qui aiment s'amuser avec le monde juste parce que c'est drôle man !

Bon, je pourrais continuer encore quelques heures, mais je suppose que vous avez compris le principe. En attendant, un peu à cause de ma volonté et un peu à cause de tous ces criss-là, je suis allée au gym et j'ai perdu les calories de 2 entraînements en one shot ce soir ! Merci bien !

mardi 16 février 2010

Autres citations hors contexte

Aujourd'hui, la journée a été encore plus chargée que ma dernière journée citations hors contexte. Je ne peux donc résister à l'envie de réitérer l'aventure.

- J'ai demandé à un inconnu de m'épouser.

- Un homme m'a dit qu'il avait pensé à moi hier et que j'étais bien jolie aujourd'hui.

- En jasant au téléphone avec un gars, je lui ai confié que j'avais déjà eu un "ami" adepte des appels nocturnes... que j'acceptais bien souvent. Ça a dû le "chauffer" parce que quelques phrases plus tard ma réponse a été de lui dire qu'il était chez lui et qu'il pouvait donc penser à moi "en toute liberté".

- J'ai reçu une magnifique déclaration d'amour par courriel.

Euhhhhh, bon, je crois que c'est tout ! Je suis épuisée moi là !

dimanche 14 février 2010

J'ai dit impulsive

J'ai appelé ce blogue l'impulsive montréalaise... parce que je suis une impulsive et que je vis à Montréal ! Simple et logique non !?

Mais je réalise que parfois, mon impulsivité ne transparaît pas toujours dans mes écrits. Est-ce grave ? Assurément pas. Mais impulsivement, j'ai décidé que je voulais aborder le sujet. Impulsivement comme beaucoup de ce que j'écris ici d'ailleurs. Je suis là, à vivre ma vie, sans penser à ici, et BANG, quelque chose me frappe et je dois aller vous l'écrire. Et je le fais !

En quoi suis-je impulsive donc ? Dans une tonne de petites choses je dirais...
J'ai élevé ma carte de crédit comme parfaite complice de mes impulsions : voyages, livres, vêtements, restos, sorties, ce que vous voudrez. Et non, je ne suis pas du genre dépensière réfléchie. Je suis capable de décider, comme dernièrement, en exactement 30 secondes, de foutre un voyage de 1200$ directement sur ma carte de crédit. Quand je veux quelque chose, je déteste attendre.
Quand je veux quelqu'un aussi je déteste attendre. Je deviens une peste qui change d'humeur, qui réagit une minute avec bonne humeur, l'autre d'ensuite avec frustration. Bang, autre impulsion. Et il m'arrive parfois l'inverse, bang, qu'après avoir eu, je ne veux plus. Mais là, là, tout de suite.
Prendre des décisions aussi. Pas toutes, c'est clair. Mais plusieurs. Je ne peux pas attendre. Quand je décide que quelque chose doit être fait, c'est maintenant, right now. Comme pour le voyage ci-haut. Je n'aime pas nécessairement faire des plans, je veux juste décider sur un coup de tête et le faire. J'en ai envie là, alors c'est que c'est le moment. Et si en plus c'est quelque chose pour me faire plaisir alors que je ne me sens pas en forme... ça clignote de partout, péril en la demeure !
Je décide aussi sur des coups de tête de faire des choses irréfléchies, presque dangereuses. Le genre de choses où les copines me disent que, putain, c'est pas brillant de ma part, voire un peu, beaucoup imprudent. Et plus d'une fois. Pour les exemples, on repassera. Je me garde une petite gêne.
Impulsive aussi pour parler. Je ne suis pas grande gueule. Avec moi, un secret le reste. Mais pour ce qui me concerne.... ! Comment dire... Ben, je me dis, ah! non, garde ça pour toi, faut pas en parler etc. Et bang, voilà que tout le monde est au courant. Il y avait d'ailleurs un téléroman quotidien à mon bureau à une époque au sujet d'une fréquentation que j'avais. J'en parlais à une...ou 2, et le soir, quand je partais, instant téléroman, les filles se réunissaient et discutaient ! J'ai beau essayer de faire attention, je ne suis pas guérie complètement. Faut qu'je parle. Y'a des choses que je dois me sortir du système.
Mon blogue est une impulsion aussi. Je lisais le blogue d'une connaissance et bang, je me suis dit qu'il me fallait mon blogue et le soir même c'était fait !
Sinon, il y a les courriels. Là, je suis reine incontestée. J'écris des courriels à la tonne, à n'importe qui, à répétition. Même si on ne me répond pas parfois. Je dois écrire. Je dois écrire à cette personne-là spécifique, au moment où j'y pense. C'est presque de la folie. Et selon les personnes, les 1 ou 2 courriels dans une journée peuvent être 15-20-30.... Je n'ai pas de limite. J'ai trop de mots. Et je suis comme ça, je me jette à la tête des gens. Les ami(e)s, les inconnus, les gars qui me plaisent, les vieilles connaissances, les collègues... Je suis un moulin à écrire. Ou une machine à me jetter à la tête des gens. Si ce n'est pas par écrit, je trouve un autre moyen. Bon, en général, j'ai les courriels anodins, mais parfois, ils ne sont pas bien sages. Je tiens toutefois à préciser que je n'ai eu aucune plainte pour harcèlement par courriels ! Ahahahahah !
Pour me détruire aussi, je suis bonne. Je sais comment me faire foncer dans un mur. Donnez-moi une soirée de déprime et bang, je vais le geste qu'il faut, poser l'action parfaite pour me déprimer encore plus.

Je pourrais continuer, mais je crois que vous devez bien piger l'idée générale. Est-ce qu'être impulsive me nuit ? En général, ça me va. Parfois, sans me nuire, ça m'exaspère. Je me dis "quoi, encore ?" et ça m'énerve. Mais quand on agit sur un coup de tête, c'est juste après qu'on a le temps de penser. Et après, ben ça va.... et d'autres fois moins ! Tant pis ! Qu'on se le tienne pour dit ! Je ne garde pas de regret. Justes quelques petites hontes ou douleurs acides au ventre.

Citations hors contexte

Depuis ce matin, un gars m'a dit qu'il s'était ennuyé de moi. Et un autre m'a écrit qu'il m'aimait.

Pris hors contexte, je suis une tombeuse. En contexte, beaucoup moins. Ahahahahah !

Bon, allez, j'attends les autres déclarations... Ça doit être au moins jamais 2 sans 3 cette affaire-là ! Non ?

samedi 13 février 2010

Une question de plus

Si ce soir je meurs, quelle différence ça fera ?

Vous ne vous demandez pas ça vous à l'occasion ?

Quelle différence ?

La vie ne tient qu'à un fil. Un fil minuscule.

Ma coupe de vin m'attend... Bonne réflexion !

vendredi 12 février 2010

Je suis amoureuse de Franck Lestafier

Non, non, pas de panique dans vos chaumières. Je n'ai pas rencontré l'amour... Mais alors qui est Franck Lestafier ? Pourquoi suis-je amoureuse de lui ?
Ce matin, cette nuit en fait, j'ai eu un petit relent d'angoisses. La fin des vacances qui approche, ça commence à jouer sur mon système. De si détendue et joyeuse, je le suis un peu moins. J'espère juste que rendue là, ça ira... Qui dit angoisses, dit lecture dans mon cas. Du coup, à 5h du mat, quand vous dormiez bien sagement (ou pas), moi je lisais. Je terminais un livre.
Ensemble, c'est tout. Anna Gavalda.
J'avais déjà lu le livre y'a de ça un moment. J'ai vu le film. J'ai relu le livre. Puis, revu le film. Je suis amoureuse de Franck Lestafier. Voilà. Un autre coming out ! Et non mesdames, ce n'est pas seulement parce que dans le film, il est joué par Guillaume Canet (mais entre nous, ça ne nuit vraiment pas hein...).
Voilà, je suis amoureuse d'un personnage de roman. Pourquoi ? Bah ! comme ça. Il est un peu bourru, pas parfait, mais le coeur est à la fichue bonne place et le gars, il sait ce qu'il veut. Un vrai homme affirmé et frondeur, mais un tendre qui sait apprendre l'amour. De toute façon, je ne suis pas là pour vous le vendre..... On parle quand même juste d'un personnage là !!!! Je ne suis pas si folle. Héhé ! J'image en disant que je suis amoureuse... Je précise pour ceux qui en doutaient !
J'abuse quand même en terminant sur la plus belle citation d'amour du roman :
" -Tu sais... Ils étaient magnifiques tes toasts... "
Moi j'ai presque applaudis en lisant ça. À vous de lire le livre si vous voulez comprendre pourquoi c'est aussi mignon !
Bon, j'vous laisse. J'ai Guillaume Canet qui attend après moi dans mon lecteur DVD...

Mon roman

J'ai devant moi la première version de ce que j'espère mon futur premier roman. Un gros paquet de feuilles qui sentent bonnes.

Putain, c'est l'extase !

Bon, reste à re-travailler le tout environ 100 fois et ensuite, trouver un éditeur...

Putain, c'est quand même le pied. :)

jeudi 11 février 2010

Mon démon

En ce moment, je me bats contre un démon.

Aidez-moi !

Je dois résister à cette tentation malsaine.

Sale vautour de merde.

mardi 9 février 2010

Pourquoi je pogne pas ?

Je me pose souvent cette fichue question.
Je ne suis pas plus laide, plus grosse ou plus chiante qu'une autre pourtant. Je suis normale. Je connais des femmes tellement laides, ou énormes, ou chiantes, ou connes... et elles sont en couples. Moi, je suis quand même raisonnablement jolie, un peu grassette sans que ce soit si pire, intelligente, drôle, j'ai beaucoup à donner....

Mais je pogne pas calvaire. Allez savoir pourquoi, ça ne m'arrive pas. J'ai l'impression d'être célibataire depuis des siècles. En fait, je suis célibataire depuis des siècles. J'ai bien eu quelques "fréquentations" ici et là, mais le dernier homme à m'avoir dit je t'aime, ça fait des siècles.... Bon, ok, à l'exception de ce salaud qui me l'a dit 2 ou 3 fois lorsqu'il était complètement saoul. Donc des siècles !

Je sais que je pars un peu sur 2 sujets. Pas pogner et ne pas être capable de rencontrer quelqu'un... Ben, j'ai de facilité pour ni l'un ni l'autre. C'est pour ça que je les mets dans le même panier. Et puis, y'en a d'autres, ça n'a qu'à cueillir tout ce qui tombe autour. Autant pour le divertissement que pour du plus sérieux. C'est quoi ce mystère ?

Pourquoi ? Pourquoi moi, je pogne pas ?

Voilà, c'est mon fucking coming out !

Votre dévouée, en manque d'hommes...

Tout dire... ou non ?

Ce soir, j'avais un souper avec une amie. Qui m'a dit que lorsqu'on était amie avec quelqu'un, on avait confiance et on devait tout dire.

Je ne sais pas si je suis d'accord.

Doit-on vraiment tout dire ? Même ce qui nous hante ? Est-on moins amie si on ne dit pas tout ?

Je ne crois pas.

Certaines choses méritent de rester enterrées.

Je sais qu'elle ne m'en veut pas. Dois-je m'en vouloir ?

Sale vautour !!!! Tu rôdes encore...

lundi 8 février 2010

Du réchauffé

Je fouillais dans mes vieux trucs et j'ai trouvé ce qui va suivre. J'ai eu envie de vous le servir spontanément. Comme un vieux truc réchauffé qui goûte le micro-onde.

Je suis comme ça. Hyper sur la défensive...... et complètement obsédée d'un autre côté !
Je passe mes soirées à l'espérer. Pas nécessairement lui, mais tout ce qu'il provoque en moi. Mon besoin d'affection. Mon écoeurantite d'être toute seule. Mon envie de sexe. Mon espoir que quelqu'un veuille me serrer dans ses bras. Mon immense besoin d'être aimée ou de me sentir aimée. Ce n'est pas de l'amour pour lui. Franchement, je crois pas qu'on puisse fitter ensemble. Mais chaque soir, j'attends et je suis souvent déçue. Soit par lui. Soit je me déçois moi-même. Ça fait mal de penser qu'on peut avoir quelque chose, que c'est si près et de ne pas l'avoir par la suite. J'en ai marre. Il est là le problème. Je n'ai jamais été quelqu'un de demi-mesure. Je suis pleine, entière, envahie, obsédée. Et puis, ça me rend malade de penser que lui, de chez lui, il peuve se dire que je ne suis qu'une pauvre conne qui fait pitié et qu'il n'a qu'à sonner pour que j'accoure comme une vraie dingue ! Je me sens pathétique en plus de tous ces besoins refoulés. I know, tu vas me disputer, me dire que je me mets trop facilement dans tous mes états, que je m'auto-détruis, bla bla bla... Je sais ta morale d'avance et par coeur je crois ! Mais la morale, ça ne change rien. C'est ce que le coeur sent, ressent, ne sent pas qui compte.....
Voilà le problème !


Ce truc, je l'ai écris dans un état fiévreux presque. À une amie. Parce que je ressentais un besoin d'expliquer mes réactions entières. Bien sûr, comme bien des textes, il est exagéré, poussé à son excès. Mais j'y vois quand même deux choses. Cette manie que j'ai d'être en attente de l'autre, de courir derrière. Et cette manie de m'auto-détruire. Pour la première manie, je l'avoue, je la soigne affreusement mal. Je suis de celle qui se précipite à la tête des gens, j'essaie, je veux prendre et donner. Du coup, je frappe des murs à 160km/h. Et la deuxième manie ? Elle s'améliore. Mais comme bien des gens adeptes des drames, je m'aperçois parfois que ma vie est bien banale quand elle est un fleuve tranquille d'évènements indésirables. Il devient alors tentant de me laisser aller à ce penchant pour les questions philosophiques à 500 piasses ou à ces idées noires que je connais par coeur. Pourquoi l'humain a-t-il besoin de drames pour se sentir en vie ? Pourquoi se battre pour sa vie devient la justification parfaite pour dire que sa vie a du sens ? Est-ce à dire que sans combat la vie n'a pas de sens ?

Ne prenez pas cela pour de la déprime. Je suis en vacances et je me sens en pleine forme si on compare aux dernières semaines. Non, je fais juste me questionner... Et des questions sans réponse, j'en ai tant...

samedi 6 février 2010

Femmes soumises recherchées ?

Dernièrement, on m'a dit deux petites choses qui ont écorchées mes oreilles.
-Oui, mais toi t'as trop de caractère. On aime ça plus doux.
Et à un autre qui venait de me dire que sa blonde était mieux de l'attendre avec un massage et un bon lit tout près et que je lui répondais, si ça lui tentait...
-Ça va lui tenter. C'est dans sa culture. (elle n'est pas québécoise).

QUOI ? Bon, ni l'un ni l'autre ne m'intéresserait en tant que prospect conjoint, c'est clair. Mais est-ce comme ça que pense tous les hommes ?

Puis, je me suis rappelée que les fois où je m'étais faite draguée par des québécois qui ne me connaissaient pas... Souvent, je n'étais pas en forme. Comprendre, un exemple, que je n'avais pas dormi la veille et passé mon temps à pleurer comme une madeleine. J'AVAIS L'AIR FRAGILE. Voire soumise. D'où mon titre. Les hommes cherchent-ils donc des femmes soumises ?

Et puis là, j'ai eu ces images farfelues. L'homme arrive à la maison. Sa soumise l'attend, tête et regard légèrement baissés, elle lui tend ses pantoufles. La télévision est ouverte à une chaîne sport. Pendant que monsieur s'installe, madame Soumise va chercher bière froide et trucs à grignoter. Elle le laisse écouter l'émission en silence. Accessoirement, lui fait une fellation pendant la pause publicitaire. Quand l'émission est terminée, le souper est sur la table. Madame a servi, madame range, madame fait la vaisselle. Ensuite, l'heure du dodo, madame se laisse baiser par monsieur, sans préliminaires et en jouissant très fort (ou en faisant semblant, car pour monsieur c'est pareil). Ensuite, monsieur se retourne et s'endort, car pas besoin de parler à madame soumise. Le lendemain ? La même chose...

Je ne veux pas être ça. Ni être avec ça en fait. Oui, j'ai du caractère. Et je l'aime mon caractère. Ça ne veut pas dire que je ne peux pas être gentille ou que je n'aime pas qu'on prenne soin de moi. Mais je ne suis pas une soumise. Je ne veux pas l'être. Mais ça reste traumatisant de se dire que c'est peut-être ÇA que les hommes cherchent.

vendredi 5 février 2010

Saoule

Je suis saoule.

Je marche un peu croche.

Je vais aller dormir.

Je me sens si seule.

Tout le monde s'en fout.

mercredi 3 février 2010

Bienvenue à mon (faux) 100e message (lire les commentaires...)

Oui, le moment est arrivé.

Mon 100e message. :)

Du coup, pour célébrer, je vous laisse l'honneur. Après tout, ça fait 99 fois que je vous embête, vous fait rire, vous attriste, vous fait réagir et que je prends beaucoup de place ici. Normal, c'est mon blogue après tout ! Héhé !

Mais là, à vous !! Faites-moi l'honneur de me faire plein de commentaires !! Que dis-je l'honneur et le plaisir ! Ça peut être vos coups de coeur, vos coups de gueule, vos suggestions, vos émotions, vos réactions, juste un bonjour et un prénom si c'est tout ce que vous avez à me dire. Je commence à bien connaître mes quelques habitués, mais je sais aussi que bien d'autres me lisent en silence.... Allez, juste pour moi... Un petit mot !

Promis, je reprends le contrôle au 101e message !

mardi 2 février 2010

Câlins virtuels à vous chers lecteurs

Je prendrais bien quelques câlins, un peu d'amour, des bras solides et des mains tendres...

Je repense à cette citation que j'ai déjà vue quelque part. Qui disait quelque chose comme "il faut 4 câlins par jour pour survivre, 8 pour vivre et 12 pour croître..." Un truc du genre.

Et bien, ces temps-ci, selon la citation, je ne survivrais même pas.

Je trouve alors important de vous envoyer plein de petits câlins virtuels et j'espère que vous avez votre dose pour bien vivre. :-)