samedi 27 février 2010

Martine fait connaissance avec le tueur

AVERTISSEMENT. AVERTISSEMENT. Vous vous apprêtez à lire la première phrase la plus longue possible de ce blogue et pas si enlevante que ça. Mais après ça s'améliore. La persévérance est toujours récompensée ! :s

Donc :

J'avais envie de vous écrire un peu en ce magnifique (!) après-midi... sauf que j'ai envie de faire plein de choses (sortir profiter de mon superbe extraordinaire nouvel appareil-photo (panrenthèse dans la parenthèse, j'addoooooore la photo) ou bien écouter un film ou aller faire un tour à l'épicerie ou cuisiner ou vous écrire un billet sur ce blogue donc) et tout ce à quoi j'arrive jusqu'à maintenant c'est faire des trucs extrêmement végétatifs en écoutant ma musique assez fort pour essayer de me réveiller et en me disant que c'est ben triste le truc de Joanie Rochette et quelle courage tout de même et en trouvant mon chat beau parce que j'aère un peu l'intérieur et que pour lui, il n'y a rien de plus agréable que de se faire aller le poil dans le vent sur le bord d'une fenêtre (autre parenthèse : monsieur est d'intérieur et ne va pas dehors... donc la brise c'est une merveille pour lui... ça et se faire dorer la couenne sur le bord de la fenêtre (deuxième parenthèse à l'intérieur d'une parenthèse, vous conviendrez toutefois que pour le soleil, on repassera aujourd'hui) en faisant une sieste).

Bon, la phrase maudite est finie et bien décousue.

Donc parce que je suis dans cet état végétatif et un peu émotif cute, je vous recycle ce texte ci-bas qui raconte ma première rencontre avec mon chat. Qui date de plus d'une décennie. C'est un petit texte que j'avais écrit dans le cadre d'un courriel bi-mensuel que j'envoyais à quelques amis et qui racontaient LES AVENTURES DE MARTINE. Rien de sexuel là. Aventures point. Voici donc la rencontre avec le tueur. :)

Ce jour-là, il devait neiger. Ou peut-être pas. Ce jour-là, il devait faire froid. Ou peut-être pas. Mes déductions sont nées du fait qu'il était la date fatidique, merveilleuse du 17 décembre. Si certains se questionnent sur cette date, n'allez surtout pas le dire à Martine; elle aurait trop de peine. Il s'avère que le 17 décembre est SA journée, sa date de fête. Ce jour-là, Ex (car c'est son ex tout simplement) et Martine revenaient d'un lieu quelconque. Oui, je suis d'accord avec vous, il y a bien des trous dans cette histoire. Mais lisez et cessez de vous plaindre. Donc Ex et Martine revenaient de le Ciel sait où. Les voilà d'entrer dans leur appartement alors qu'Ex dit soudainement qu'il a oublié quelque chose dans la voiture. Rien d'étonnant puisqu'ils arrivaient de la voiture justement. Mais Ex avait MENTI ! Oui, oui, c'est le genre de choses qui arrivent dans la vie. Mais rassurez-vous, il n'avait pas menti pour disparaître et revenir une semaine plus tard comme s'est déjà fait raconter Martine par un ami (il était parti acheter des cigarettes semble-t-il...). Non, Ex était tout simplement parti pour se cacher les mains derrière le dos à son retour. En fait, comme Martine l'apprendrait plus tard, il était allé faire un tour chez le concierge. Donc Ex est revenu, mains derrière le dos, sourire aux lèvres et air mystérieux. Comme c'était son anniversaire, vous en conviendrez qu'il n'a pas été difficile à Martine d'en déduire certaines informations. Mais ce qui l'a réellement éclairé, c'est lorsqu'elle a entendu un son, comment dire, un son parfait. Celui d'un minuscule petit miaulement. Vous comprendrez sans hésitation la réaction de Martine qui a été celle de faire un placage violent de Ex pour pouvoir accéder au derrière de son dos. Le pauvre homme a dû r'voler ben loin et se blesser, mais l'histoire ne le dit pas... Toujours est-il que derrière Ex, il y avait cette boîte et dans cette boîte, ce chat. Un minuscule petit chat de 2 mois moins 2 jours et au charme fou. Vous comprendrez (ou pas si vous n'aimez pas les chats.... quelle hérésie), le coup de foudre immédiat ressenti par Martine lors de ce moment de grâce. Pendant ce temps, l'Ex, qui devait se relever de ses blessures à informer à Martine qu'elle tenait entre ses mains une gentille petite chatte. Esmeralda ou plus communément Esmé fut-elle donc baptisée.... ERREUR ! Martine sait, depuis cette aventure, qu'il ne faut jamais se fier à un vendeur d'animalerie qui prétend connaître quelque chose. Il s'avère qu'Esmé, lors d'un toilettage en profondeur, a prouvé qu'elle avait quelques millimètres de plus de virilité qu'une chatte standard. Pauvre chat qui commençait sa vie dans une peau de travesti. Martine, voulant se racheter et lui donner un nom viril, et constatant aussi un nombre élevé de cadavres de rouleaux de papiers de toilettes dans sa salle de bain, a décidé de nommer le pauvre petit homme Killer. Il faut dire que depuis, Killer a bien mérité son nom. En effet, il miaule tellement, constamment, sans arrêt, que c'est tuant ! C'était même la raison principale d'aller chez le médecin, le faire examiner (thermomètre et air insulté de Killer à l'appui) et lui faire couper un peu de virilité. Mais rien n'y a fait. À ce jour, il miaule encore. Mais à ce jour, il reste toujours un chat si mignon et si adorable... C'est donc ainsi qu'est née cette belle histoire de cœur entre Martine et Killer, son petit Kilou chéri... J'entends déjà les filles faire des AAAAAAaaaaaahhhhhhh ! J'en fais moi-même un devant cette histoire larmoyante et pleine de guimauve. AAAAAaaaaaaaahhhhhhhhh !

Il est beau hein mon homme ? Car c'est bien le vrai Killer que vous avez l'honneur de voir. :)

5 commentaires:

lorent a dit…

effectivement, y a pas de piles là dedans ;)

Miss Flower a dit…

On tombe en amour dans le temps de le dire avec ses p'tites bebittes là. Comme un coup de foudre mais qui dure et perdure...

Y'a rien pour m'enlever ma pitoune d'amour... Comme je te comprends!

L'impulsive montréalaise a dit…

@lorent : Hein ? Quel commentaire étrange....
@Miss Flower : Oui.... Pour une fois que le coup de foudre dure ! Ahahahah !

Christina a dit…

Bon. Je dois avoué que tu m'as un peu tombé sur les nerfs avec tes commentaires sur le blog de Luc.

Mais deux choses; I must confess.

Ton chat est trop trop trop adorable (si c'est le tien) et tu as une bonne plume.

Bisous!

L'impulsive montréalaise a dit…

Et bien...
Considérant à quel point, c'était plus ou moins "bien parti" notre affaire, j'apprécie doublement le commentaire positif sur ma plume. Vraiment très gentil de m'en faire part.
Quant à ce gros matou mignon en haut, je le reconfirme. Oui, oui, c'est bien le mien ! :)
Merci encore !