Je fouillais dans mes vieux trucs et j'ai trouvé ce qui va suivre. J'ai eu envie de vous le servir spontanément. Comme un vieux truc réchauffé qui goûte le micro-onde.
Je suis comme ça. Hyper sur la défensive...... et complètement obsédée d'un autre côté !
Je passe mes soirées à l'espérer. Pas nécessairement lui, mais tout ce qu'il provoque en moi. Mon besoin d'affection. Mon écoeurantite d'être toute seule. Mon envie de sexe. Mon espoir que quelqu'un veuille me serrer dans ses bras. Mon immense besoin d'être aimée ou de me sentir aimée. Ce n'est pas de l'amour pour lui. Franchement, je crois pas qu'on puisse fitter ensemble. Mais chaque soir, j'attends et je suis souvent déçue. Soit par lui. Soit je me déçois moi-même. Ça fait mal de penser qu'on peut avoir quelque chose, que c'est si près et de ne pas l'avoir par la suite. J'en ai marre. Il est là le problème. Je n'ai jamais été quelqu'un de demi-mesure. Je suis pleine, entière, envahie, obsédée. Et puis, ça me rend malade de penser que lui, de chez lui, il peuve se dire que je ne suis qu'une pauvre conne qui fait pitié et qu'il n'a qu'à sonner pour que j'accoure comme une vraie dingue ! Je me sens pathétique en plus de tous ces besoins refoulés. I know, tu vas me disputer, me dire que je me mets trop facilement dans tous mes états, que je m'auto-détruis, bla bla bla... Je sais ta morale d'avance et par coeur je crois ! Mais la morale, ça ne change rien. C'est ce que le coeur sent, ressent, ne sent pas qui compte.....
Voilà le problème !
Ce truc, je l'ai écris dans un état fiévreux presque. À une amie. Parce que je ressentais un besoin d'expliquer mes réactions entières. Bien sûr, comme bien des textes, il est exagéré, poussé à son excès. Mais j'y vois quand même deux choses. Cette manie que j'ai d'être en attente de l'autre, de courir derrière. Et cette manie de m'auto-détruire. Pour la première manie, je l'avoue, je la soigne affreusement mal. Je suis de celle qui se précipite à la tête des gens, j'essaie, je veux prendre et donner. Du coup, je frappe des murs à 160km/h. Et la deuxième manie ? Elle s'améliore. Mais comme bien des gens adeptes des drames, je m'aperçois parfois que ma vie est bien banale quand elle est un fleuve tranquille d'évènements indésirables. Il devient alors tentant de me laisser aller à ce penchant pour les questions philosophiques à 500 piasses ou à ces idées noires que je connais par coeur. Pourquoi l'humain a-t-il besoin de drames pour se sentir en vie ? Pourquoi se battre pour sa vie devient la justification parfaite pour dire que sa vie a du sens ? Est-ce à dire que sans combat la vie n'a pas de sens ?
Ne prenez pas cela pour de la déprime. Je suis en vacances et je me sens en pleine forme si on compare aux dernières semaines. Non, je fais juste me questionner... Et des questions sans réponse, j'en ai tant...
lundi 8 février 2010
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4 commentaires:
Notre existence, c'est un putain de labyrinthe.
Rassure toi, des fois, on trouve des évidences, heureusement. :)
Oufffff! Wow! En plein dans le mille. Je suis identique à ce que tu as écris. Entière passionnée et je pete la "yeule" aussi... J'aurais pu écrire un intégral de ton texte!
Pas facile de vivre à 100 milles à l'heure, en plus de toutes les émotions que ça amènent.
Oh la la!!! Que serait la vie si on ne se posait jamais de question, si on ne doutait pas de soi, si on n'espérait après rien ni personne?
@lorent : es-tu certain qu'on finit par trouver des évidences ? Lesquelles ?
@Miss Flower : je suis toujours contente quand quelqu'un se retrouve ds mes textes. Je me dis que ça doit faire un peu de bien. Les émotions, c'est pas toujours le pire... Frapper des murs, ça fait mal.
@Camille : c'est vrai que sans question, sans doute, l'élan vital serait sûrement moindre...
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