tag:blogger.com,1999:blog-68257036803933537392024-02-07T00:25:23.857-05:00Impulsive MontréalaiseIl arrive parfois des impulsions. Il arrive parfois d'être montréalaise. Il arrive parfois d'être une impulsive montréalaise... Et d'avoir beaucoup à dire.L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.comBlogger1121125tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-84406807622916810552018-04-04T20:32:00.001-04:002018-04-04T20:32:16.262-04:00Ma croixIl y a une part de moi que les gens n'aiment pas. On m'a crucifiée maintes fois. On a fait mon procès. Puis condamnée.<br />
<br />
Mais cette part de moi, j'aurais de la difficulté à la contrôler. Puisqu'elle n'existe que chez les gens qui la reçoive. Je ne prétends pas qu'ils ont tort. Juste que je n'ai pas les intentions qu'ils me prêtent. Et sans intention, comment peut-on voir ? Je suis aveugle.<br />
<br />
Alors, je me sens inadéquate. Je me sens mal. Je me sens sale. Parce que les gens ne veulent pas comprendre ce que je dis. Ne veulent rien reconnaître de ma vérité. Je dis que je suis désolée. Mais il est trop tard. On m'a déjà jugée et envoyée sur le bûcher. Impropre à la consommation.<br />
<br />
J'ai ce problème, du moins cet état, ces reproches, depuis longtemps. Comme une croix que je vais traîner toute ma vie. Et j'avoue que je ne sais plus quoi faire.<br />
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J'ai vraiment l'impression que ma seule solution passe par l'île déserte. Ou par le monastère. Je ne tolère plus ces gens qui se permettent toutes les insultes et les brusqueries sous prétexte de perceptions qu'ils ont eues. Et je n'en vois pas la fin à ces insultes et ces brusqueries. Alors, moi, fréquenter des humains, j'en ai de moins en moins envie. Mais comment peut-on vivre sa vie sans humain autour de soi de nos jours ? Tout dépend de ce que les autres diront. S'ils tranchent, on part. S'ils tranchent, on est condamné. Les versions ne sont toujours importantes que dans l'autre camp.<br />
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Honnêtement, je n'en vois pas la fin de cette croix. Je n'ai pas de solution à ma vie. Je voudrais laisser vivre ce fleuve tranquille au fond de moi. Mais la vie s'acharne à me mettre à genoux. Mes apprentissages, mon cheminement, j'ai parfois l'impression que c'était du vent tout ça. S'élever, c'est difficile lorsqu'une croix repose sur nous. Les humains, je n'en peux plus. L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-70511095471137532002018-02-18T19:18:00.001-05:002018-02-18T19:18:18.993-05:00Mes refuges Je l’avoue, je trouve ma vie difficile ces temps-ci. J’ai eu une dernière année très mouvementée. Plein de belles choses, oui. Quelques mauvaises aussi. Mais les belles choses, quand elles sont nouvelles, apportent leur lot de stress. Et depuis le dernier mois, j’ai l’impression que la vie s’acharne en petites (grandes ?) claques sur la gueule.<br />
<br />
Mais je tiens debout. Pas toujours forte, pas toujours assurée, mais debout. J’ai mal, j’ai ressenti des émotions affreusement négatives... Honnêtement, je me surprend. Malgré des doutes, des questionnements, des pertes de repères, des réponses qui m’échappent, je reste là.<br />
<br />
Je vais être franche : je ne sais plus beaucoup de choses. J’ai peur. Très peur de l’avenir. Je ne sais plus où aller. Ce que je dois faire. Ce que je veux.<br />
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En même temps, je me découvre des forces insoupçonnées. Je suis ancrée dans quelque chose que je ne saurais nommé. Je lis voracement tout ce qui me rassure et m’aide un peu. Des centaines de pages sur le bouddhisme. Parfois cette idée folle que je devrais me faire nonne dans un monastère bouddhiste... Le bouddhisme m’apaise. Des idées, des phrases comme des refuges.<br />
<br />
J’ai besoin de bons mots. De compassion. De gentillesse. De votre part sûrement. De ma part assurément.<br />
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Monastère bouddhiste... Et si j’étais trop différente pour cette société que j’habite ?L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-50219867593563884142018-02-03T17:06:00.000-05:002018-02-03T17:06:02.108-05:00En manqueTu me manques. C'est affreux.<br />
La douceur de ton regard.<br />
Le soyeux de tes baisers.<br />
Tes mains rassurantes sur ma peau affamée.<br />
Exister par toi.<br />
<br />
Tu me manques. Comme une envie lancinante. Te regarder. T'espérer. Avoir envie de te rappeler à moi. De te ramener dans mes bras. Des moments fugitifs. Qui n'ont presque pas eu lieu. Cette sensation d'abandon. Tu m'as fait mal. Je t'ai repoussé. Et tous les soirs, je t'espère. La chaleur de mon corps qui veut.<br />
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Je ne dois pas. Je ne dois pas. Je ne dois pas.<br />
<br />
Je te veux tellement. C'est affreux. Que tu me donnes ce rien à donner que tu as. Car rien, c'est ce que tu es. Mais les petites filles tristes comme moi, ça ne les gêne pas tant du rien. Pourvu qu'on les aime un peu, trop peu. Je croirai tes belles paroles temporaires. Je me les répéterai des centaines de fois. Comme une prière pour m'endormir la nuit.<br />
<br />
Je regarde mon téléphone. Je regarde parfois tes yeux. Je te regarde. Et j'ai envie que tu reviennes. Parce que tu me manques. Et je ne peux pas te dire que tu me manques. Mais c'est affreux. Comme un grand vide dans mon ventre. Je me hurle de te contacter. Je me fais mal de ne pas le faire. <br />
<br />
Je sais que je te manque au moins un peu aussi. Alors invente-moi des belles paroles. Crée-moi des mensonges trop doux. Berce-moi dans tes yeux. Parce que l'abandon, ça vide le coeur. Et j'ai besoin de toi pour revivre un peu. Pour sentir ces frissons d'excitation que seul le regard d'un autre peut apporter. Ton regard.<br />
<br />
Pourquoi ? Pourquoi tu ne le fais pas ? Me dire que je te manque. Que toi aussi tu penses à moi. Même si ce manque n'est rien. Même si ce manque ne voudra jamais dire de l'affection réelle. Même si ce manque est plein d'illusions. Je suis prête à les croire.<br />
<br />
Mais je ne dois pas. Je ne dois pas. Je t'ai enterré. Quelque part au fond de moi. Et le nuit, quand je me sens seule, je te regarde au fond des mes entrailles et ça me saigne un peu. L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-74271935146410693802018-01-24T19:22:00.002-05:002018-01-24T19:22:51.765-05:00Ma confianceOù se termine la confiance en soi et où commence la vantardise ?<br />
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C'est une question que je me pose régulièrement. Parce qu'il semble mal vu d'avoir confiance en soi. Du moins, d'affirmer ses forces, ses talents et ses qualités. Je le sais, car je le vis. Je suis une personne directe, franche, sans filtre ni masque. Je ne dis pas que je suis bonne dans quelque chose ou que j'ai une qualité spécifique pour me vanter. Je le dis parce que je le sais. Est-ce que ça signifie que je suis infaillible et ne peut pas me tromper ? Non. Est-ce que ça veut dire que je suis la meilleure en tout ? Bien évidemment pas. Est-ce que je sous-entends que l'autre face à moi n'a pas cette qualité ? Me reconnaître n'enlève rien à personne. Est-ce que je prétends être parfaite ? Assurément pas.<br />
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Je sais seulement qui je suis. Et je peux nommer mes forces comme je peux nommer mes faiblesses. Mais j'ai l'impression qu'on proteste presque plus quand je prétends à la beauté qu'à la laideur. Comme si bien se connaître et savoir qui l'on est ne pouvait que se faire que négativement. Du moins, se faire seulement en silence. Devrais-je me taire ? Pourtant, lorsqu'on parle de mes difficultés, je les nomme tout aussi ouvertement.<br />
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Il y a des choses dont je suis fière. D'autres dont j'ai peut-être un peu honte, du moins pour lesquelles je ressens une certaine gêne. Je suis qui je suis dans toute la magnifique complexité de l'être humain. Et je ne comprends pas pourquoi il me faudrait le taire. L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-7684551165139113562018-01-21T19:42:00.000-05:002018-01-21T19:42:06.055-05:00Temps de manque Pourquoi est-ce les gens qui le méritent le moins qui nous manquent le plus ?<br />
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Tu me manques...<br />
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<br />L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-72288201763982280462018-01-15T07:02:00.001-05:002018-01-24T12:26:46.827-05:00Violence (in)humaine Je viens d’être victime de la laideur humaine de façon violente. <br />
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On vient de m’insulter comme si j’étais une mauvaise herbe, une sale merde, un insecte nuisible. Comme si je n’étais rien du tout. On m’a insultée sur tous les plans possibles, sur toutes les facettes de ce que je suis, de ce que je vis, de ce que je veux. À coup de messages carrément dégueulasses. De claques sur la gueule mal écrites. <br /><br />J’ai ma peau qui en tremble. Comme si la laideur était allée s’y installer. Je comprends à peine. Pourquoi ? Mais aussi comment est-ce possible de puiser tant de haine en soi pour la cracher sur les autres ? Quelqu’un que je connais très peu. Que j’avais bien mal jugé.<br /><br />Je me sens humiliée, je me sens sale. Comme si j’avais son vomi de mots qui coulait partout sur mon corps. Comme si j’étais fautive, au moins naïve. <br /><br />J’essaie de me calmer, mais je reste physiquement atteinte par ce déferlement de saletés. Oui, mon esprit aussi bien sûr. Mais je le sens dans mon corps. Dans mon ventre serré. Dans mes poumons étouffés J’essaie vraiment de prendre de grandes respirations et je me dis d’aller chercher le calme en moi. C’est difficile. <br /><br />Et tout cela survient alors que quelqu’un d’autre, que j’appréciais beaucoup et respectais, vient aussi, il y a quelques jours, de me montrer sa laideur. Du moins, sa souffrance. Des propos que je n’avais pas pensé pouvoir entendre de cette personne. <br /><br />J’ai de bonnes amies qui m’ont soutenue, me soutiendront. Mais ça ne lave pas ce goudron épais qui me suffoque actuellement, cette cruauté qui empoisonne mon sang. <br /><br />J’ai répondu. Un peu. Comme un met un pare-feu lorsque des flammes nous attaquent. Aurais-je dû me taire ? Laisser couler le flot de toute cette purulence ? J’ai lancé certainement une ou deux insultes senties. Pour le reste, je n’ai que tenté d’arrêter l’hémorragie en nommant le mal qui était fait et en demandant une fin à ce calvaire. La violence par la violence n’est pas une solution. Mais n’était-ce pas que de la simple autodéfense ? <br /><br />On dirait que je ne crois pas encore à toute cette violence. Que ça me semble surréaliste tellement c’était inattendu, presque gratuit et agressif. Je hais l’idée que je serai confronté à cette personne encore. Parce que la vie. <br /><br />Comment fait-on pour se laver l’âme ? Une âme boueuse de laideur humaine. Car c’est ainsi que je me sens. <br /><br />Et moi qui veux tant croire à la gentillesse, à l’amour, à la compassion, à la beauté humaine. En ce moment, j’ai la croyance vacillante...L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-19956172072145187342018-01-05T23:47:00.000-05:002018-01-24T12:25:44.463-05:00Vieillir J’ai eu 37 ans il y a moins d’un mois... Je crois que c’est la première fois de ma vie que je me sens vieille. Je ne dis pas que je le suis. Je ne prétends pas que 37 ans soit un vieil âge. J’ai d’ailleurs toujours eu un rapport paisible avec le fait de vieillir. Mais voilà, je me sens un peu vieille et je ne sais pas si j’aime ça. <br /><br />
Il y a les traces sur mon visage. Que je n’ai jamais regardées avant. Mais que je scrutais l’autre jour pour la première fois tout en me demandant où s’arrêtaient mes cernes et où commençaient mes rides. Il y a ces cheveux blancs. Ces nombreux cheveux blancs. Qui disent que ma teinture est due, qui me rappellent que bien qu’ils soient là depuis mes 22 ou 23 ans, ils gagnent du terrain. Il y a ces jeunes que je côtoie quotidiennement. Lorsque j’y pense, je pourrais techniquement être leur mère. Mère... À l’âge que j’ai, le serai-je un jour ? Le glas est du mauvais côté. Non pas que ce soit un besoin absolu. Mais la vie qui décide pour toi, ça rend le choix un non choix. Et vieillir, vieillir toute seule... Dans un appartement petit, avec un chat, sans personne pour nous ouvrir les bras le soir lorsqu’on revient fatiguée. Sans personne pour nous encourager lorsqu’on, sans être malheureuse, on est épuisée de ce poids sur nos épaules. <br /><br />J’ai la vie d’une femme de 18 ans. Mais j’en ai 37. Ce rapport serein que j’avais avec la vieillesse, assurément, il se transforme. La vieillesse dans le corps, inéluctable. La vieillesse dans la tête qui prend des couleurs différentes selon les jours. L’observation de notre façon de vieillir. Je suis de plus en plus la personne que je veux. Mais je n’ai pas pour autant la vie que je veux. J’y travaille. Mais c’est aussi une course du temps. C’est aussi se regarder vieillir et avoir peur de certaines choses pour notre avenir. Vieillir seule, ça fait un peu peur. L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-41367182050686723242017-12-09T20:12:00.000-05:002017-12-09T20:12:34.449-05:00La capacité de rêverMais oui. Je suis en vie. Encore.<br />
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Bon pour être honnête, je n'ai pas failli mourir. J'étais juste silencieuse ici. Et là, je reviens parce que j'ai bu un peu et je suis nostalgique. De vous, oui, je m'ennuie. De la vie. Car décembre, c'est ma fête, Noël, la nouvelle année qui arrive à la fin du mois. Alors c'est les moments de bilans. De regarder derrière voir ce qui est. De jeter un œil vers l'avant en se demandant.<br />
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Je vous écris parce que je viens d'écrire d'autres trucs. Et que les mots sont là. Ils sont toujours là. Et la musique qui joue. Et les attirances qui me font me retourner seule dans mon lit la nuit. Et les besoins. Et cette année. Cette année qui n'a ressemblé à aucune autre. Tout en étant exactement comme toutes les autres. Aux mêmes dates l'an dernier, j'étais dans un grand tourbillon de tout. J'ai survécu à mon année. J'ai vécu des choses. Et d'autres. Des débuts. Des départs. Des adieux. Des échecs. Des réussites. Des questionnements. C'était une grosse année. Ma vie ne se ressemble plus et en même temps, j'ai la vie de mes 20 ans.<br />
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Ce soir, j'ai bu. J'ai envie de créer des opportunités. De faire des folies. J'ai envie d'écrire. Je devrais penser à mon avenir. On attend des réponses. J'y met la gravité du monde puisque.<br />
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Il me manque des repères. Un phare. Un fort inébranlable. Je ne crois pas qu'on puisse être son propre phare. L'endroit où l'on retourne en paix. Les bras où le monde ne nous atteint plus. J'ai toutes les forces. Mais où est la demeure de mon cœur ?<br />
<br />
Si ma vie va bien ? Ma vie va. Si j'ai fait le bon saut dans le vide ? Oui. Oh ! oui. Même si je ne sais pas la destination finale du saut, je me devais à moi de le faire.<br />
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Je suis dans cet état. Celui de fébrilité. D'impatience. De découpures franches. De cru. D'espoir. De doutes. D'envies. Quand ma peau est trop frémissante pour moi. Quand je veux faire joli avec des mots parce que ça fait du bien au ventre. Parce que ça calme un peu la houle. Parce qu'il le faut. Parce que quand je regarde ces mots, mes lèvres arborent un sourire.<br />
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J'ai découvert des sourires faciles cette année. Et des confiances nouvelles. Je me suis redécouverte. Une petite fille et une femme à la fois.<br />
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Je ne peux croire l'âge que j'aurai dans quelques jours. Je ne me plaindrai jamais de vieillir. L'endroit que je préfère dans ma vie jusqu'à maintenant, c'est toujours le présent. Oh ! bien sûr, j'ai les envies folles du futur parfait. Mais je ne détruirais rien de mon passé. Je suis toutefois contente qu'il soit bien derrière moi.<br />
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Je sais que je suis décousue. Que je joue des mots et des métaphores. Je sais qui je suis. Presque ce que je veux. Pas exactement comment le bâtir. Et je vie ma vie en ce que je ne veux pas et que j'abandonne derrière parce que ça le mérite. Et surtout, je rêve. Je rêve parce que je n'ai jamais perdu ma capacité de rêver...L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-33076299387844934652017-05-14T22:10:00.001-04:002017-05-14T22:10:43.927-04:00Ma mer<div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">(Non le titre n'est pas un jeu de mot avec la journée d'aujourd'hui... même si j'ai pensé et parlé à ma maman aujourd'hui.)</span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">J'aimerais vous dire que tout est parfait. </span><div id="AppleMailSignature"></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Bien entendu, ce n'est pas le cas. J'ai une tuile qui vient de me tomber sur la tête.</span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">J'alterne les moments où je ressens un certain calme (à défaut d'un calme certain) et les moments où l'angoisse fonce sur moi à toute vitesse. </span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">On se dit que quand on s'aide, tout ira bien. Mais jamais il n'arrivera que tout ira bien. Car tout est un extrême. </span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Je suis déjà contente de voir la réaction que j'ai maintenant plutôt que celle que j'aurais eue avant. Mer et monde. </span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le fond de ma mer intérieur réussi à rester sensiblement stable. Mais là-haut, c'est les fortes vagues. Et moi qui aspire à une mer immobile et paisible...</span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Je m'apaise du mieux que je peux. Même si pour cela, j'exploite, dans ma tête seulement, le malheur des autres. En me comparant à ces malheurs, je me dis que ma tuile n'est pas la fin de mon monde.</span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">N'empêche, j'aspire vraiment à une mer immobile et paisible. Pas seulement dans ses profondeurs, mais bien aussi à sa surface.</span></div>L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-20527084031883310952017-03-05T12:02:00.000-05:002017-03-05T12:02:23.905-05:00Je vous négligeOui, c'est vrai, je vous néglige affreusement. <div>
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Ma vie a changé à 180 degrés depuis quelques mois. Vous le saviez, j'étais dans une grosse phase de remise en question. </div>
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Depuis quelques mois, j'ai vécu cette phase de questionnement. Et j'ai pris actions. </div>
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Quitter l'emploi que j'ai occupé depuis plusieurs années. </div>
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Retour sur les bancs d'école. </div>
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Trouver un boulot à temps partiel pour les sous. </div>
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C'est la folie. </div>
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Je ne sais pas si j'ai encore beaucoup de recul. </div>
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Mais j'ai beaucoup de bonheur de ma décision. C'était nécessaire. </div>
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J'aimerais vous revenir. Vous me manquez. </div>
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L'écrivaine en moi me manque...</div>
L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-77938159548540989392016-12-10T18:55:00.001-05:002016-12-10T18:55:16.715-05:00Samedi soir de célibatJe me sens seule. Si seule. Dans le sens de célibataire. <div><br></div><div>Dans le sens de célibataire qui s'ennuie de bras pour l'entourer. De support pour l'épauler. D'une oreille ou deux pour l'écouter. De savoir que je ne suis pas seule. Que je ne vis pas seule. Que j'ai la majorité de mes samedis soir programmés. Que j'ai la douceur des dimanches matins en grasse matinée amoureuse. </div><div><br></div><div>J'ai des amies, des gens qui m'entourent. Je sais que je ne suis pas seule.</div><div><br></div><div>Mais ce n'est pas cette solitude-là que je ressens en ce moment.</div><div><br></div><div>C'est cette solitude du ventre de la personne célibataire. Cette année, je ne l'ai pas ressenti très souvent. Mais ce soir, mon corps et mon âme en sont pleins. </div>L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-4140033444791734492016-11-23T18:43:00.001-05:002016-11-23T18:43:36.424-05:00DécouragéeVraiment découragée. <div><br></div><div>😔😔😢</div>L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-14792994140583166902016-11-20T15:27:00.001-05:002016-11-20T15:27:36.818-05:00HumanitéMa vie professionnelle continue d'être mouvementée... J'ai posé plein d'actions, d'autres se sont posées d'elles-mêmes, j'attends des réponses, je suis dans des démarches...<div><br></div><div>Mais ce n'est pas tant de ça dont je voulais parler.</div><div><br></div><div>Non, je voulais vous parler d'humanité. Je suis une personne qui vit beaucoup de solitude. J'ai des amis, de la famille, des gens autour de moi. Mais je suis souvent seule. Sauf que je réalise que même seule, je suis entourée. </div><div><br></div><div>C'est lorsqu'on a besoin des autres qu'on est à même de constater la présence d'humanité autour de soi... ou non. </div><div><br></div><div>Et j'ai de la belle humanité autour de moi. Des gens qui prennent quelques minutes. Ou plusieurs. D'autres qui font un signe. Certains qui sont là, biens présent. Des gens qui remarquent et le font savoir. Des gens qui veulent rassurer. </div><div><br></div><div>Ils ne sont pas tous très bons, ne savent pas tous quoi dire. Mais leur présence est non seulement calmante, mais aussi précieuse. </div><div><br></div><div>Il y a malheureusement ceux aussi dont on espérait qu'ils soient là. Mais ils déçoivent une fois. Puis deux. Puis plusieurs. Ils déçoivent au point où l'on voit qu'ils n'apportent pas du positif.Où l'on constate même parfois qu'ils apportent à notre fardeau plutôt que de l'alléger. Et ça nous fait mal au cœur... Ça nous blesse superficiellement, ou profondément, selon l'espoir qu'on avait envers ces personnes.</div><div><br></div><div>C'est dans les moments troubles que l'on trouve à la fois espoir en l'humanité... et désespoir. Sauf qu'en ce moment, je sais sur quoi je dois me concentrer. Et en ce moment, c'est sur l'humanité que je mets mes espoirs. </div>L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-10939044847141508582016-11-13T14:51:00.000-05:002016-11-13T14:51:55.261-05:00Soif d'écritureIl m'arrive de relire de vieux textes. Un truc qui traîne dans mes courriels par exemple. Ou, là, juste maintenant, descendre quelques pages de mon blogue en vitesse. Ou quand j'ai relu mon roman qui accumule la poussière. Ou des poèmes en prose qui dorment dans mes tiroirs.<br />
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Et ça me coupe le souffle. Je trouve ça beau.<br />
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Dis comme ça, j'ai l'air d'une sale vantarde. Soit. Il faut s'assumer, non ?<br />
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Bon, tout n'est pas beau, certes. Mais y'a des trucs, je me dis : wow, cette fille écrit bien. Comme si c'était une autre qui avait écrit. Comme si ce n'était pas moi. Et je relis, et ça va me chercher au ventre. Car si j'écris bien, j'écris surtout au coeur....<br />
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Et alors, je me demande pourquoi j'écris moins, pourquoi je n'écris presque plus. Je me dis, encore une fois, que je devrais m'y remettre...<br />
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Écrire c'est un souffle. C'est une magie qui s'exprime. Une transe qui donne un peu de beauté. Même quand le sujet est la laideur. Bizarrement, même davantage quand le sujet est une laideur. Cette distance entre la beauté des mots et la souffrance, ou la douleur, ou la tristesse, c'est là où il y a une fraction de ciel qui s'insère, c'est par là que la beauté passe et transperce.<br />
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J'ai toujours envie de me remettre à écrire. Car même quand je n'écris pas, j'écris. Dans ma tête. Mais j'aime aussi relire. J'aime aussi la transe du clavier trop lent ou du crayon qui déchire presque le papier.<br />
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Je me rappelle régulièrement cet homme dans le métro. Il dessinait. Peut-être vous en ai-je parlé... Il dessinait avec fièvre, avec absence de ce monde, avec fébrilité... Combien de fois n'ai-je pas fait ça dans le métro. Petit carnet, crayon, écrire, défiler les mots comme des perles, en extase de création, a même une fois en manquer ma station. Je m'ennuie de ça. Écrire dans l'empressement, savoir que le temps est compté pour terminer un texte qu'on porte déjà en soi et qu'on pourrait oublier si on laisse passer trop de temps entre les idées et le papier. J'ai déjà écrit en marchant, en montant des escaliers, en métro, au boulot, presque au dodo, en apprenant par coeur mon texte, car le papier ou le crayon manquait... J'ai écrit de toutes les manières et je veux m'y remettre.<br />
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J'ai la soif.L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-16991321082564131852016-11-06T11:55:00.001-05:002016-11-06T11:55:53.906-05:00AveugleMa vie professionnelle ne va pas bien. Vous le savez, je n'entrerai pas dans les détails. Fidèle à mes habitudes. Mais ça ne va pas bien. Au point où je me sens prise à la gorge. Je ne renie pas mon message sur le bonheur profond. Je pense sincèrement que je gère mieux cette situation que je ne l'aurais gérée avant. Mais ça n'empêche pas qu'il y a en ce moment un gros creux de vague dans mon boulot. Et que ça m'angoisse.<br />
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Je ne sais plus quoi faire. Au fond, je le sais aussi. Je crois que je devrais changer. Mais pour faire quoi, aller vers quoi ? Je ne suis pas due pour un changement en superficialité. Je suis due pour un changement profond. Et j'ai peur. Au fond, j'ai peur autant d'une possibilité de changement superficiel que de changement profond. La peur de ne pas savoir, de me tromper, que ce soit pire, la peur des finances, la peur de la solitude, la peur des erreurs.... Plein de peurs.<br />
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Je pense souvent à retourner aux études. Mais est-ce réellement ce dont j'ai besoin ? Ne suis-je pas de celle qui dit que la vie est un état d'esprit ? Devrais-je plutôt décider de changer mon esprit ? Et comment on fait ça ?<br />
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En même temps, si je pense aux 20-25-30 prochaines années, l'idée de ne pas changer d'emploi me décourage....<br />
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Mais je ne sais pas avec certitude ce que je devrais faire. Il me manque la vocation. J'ai des intérêts forts, des aptitudes précises, de l'intelligence... J'ai des atouts. Des idées même. Mais j'ai le cœur fragile. Et ça, il faut y penser. Et il faut aussi malheureusement penser aux finances. Sortir dans quelques années avec plein de dettes ? Je suis plutôt à l'âge où je devrais penser à la retraite. À accumuler des sous pour le bas de laine.<br />
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Je me sens prise à la gorge. J'essaie de retourner la situation dans tous les sens, mais je me sens aveugle. Sauf que le glas est sur le point de peut-être sonner... et je ne sais rien. Je ne vois rien. Non, ça ne va pas bien. J'aimerais être de ces personnes courageuses qui envoient tout valser et ont du courage à profusion. De ces personnes qui foncent et défoncent des murs. Mais encore une fois, quels murs ? Je me sens aveugle. Je ne sais plus par quel bout prendre tout ça. Le nœud est trop garni.L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-32345040273346004052016-10-22T05:03:00.001-04:002016-10-22T05:03:26.650-04:00Réflexion de 5h du matJe me demande si vous êtes encore là...<div><br></div><div>J'ai souvent envie de revenir. </div><div><br></div><div>Pourquoi est-ce que je ne le fais pas ?</div>L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-38670459031186152612016-06-03T20:54:00.002-04:002016-06-03T20:54:26.478-04:00Sans titreJe me suis fait défoncer mon appartement aujourd'hui.L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-77749836259297384542016-03-27T20:06:00.002-04:002016-03-27T20:32:29.252-04:00Place au bonheurJe suis heureuse. Waaaooooooh ! Il me semble que ça fait gros à dire. Pourtant, c'est ce que je ressens. En partie au moins. Je suis bien intrinsèquement. Au creux de moi. Oh ! je ne dis pas que ma vie est parfaite.... C'est en fait cette partie-là qui n'est pas si heureuse. Je n'aime pas tant ma vie. Elle n'est pas à la hauteur de ce que je voudrais qu'elle soit. Mais je suis heureuse. Foncièrement bien. J'ai des malheurs, j'ai des émotions négatives qui viennent parfois. Mais j'ai le sourire intérieur inébranlable. Les nuages ne sont que de courtes ondées.<br>
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Je voudrais un homme. J'ai eu l'espoir d'un, très, très brièvement, à la fin de la dernière année. Écourté et déçu. J'ai eu l'espoir d'un ami aussi. Plus dernièrement. Un espoir scrappé. Puis, cette surprise d'un homme exquisement charmant, mais trop jeune pour moi. Juste savoir qu'il existe des garçons charmants même si rien. Ça fait au moins sourire.<br>
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Je voudrais changer de boulot. Quelque chose qui m'enflamme. Me motive. M'allume davantage. Quelque chose qui me donne envie de me lever le matin.<br>
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Je voudrais donner. Apporter. Que ma vie ait une signification profonde. Une signification claire et solide au fond de moi.<br>
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Je voudrais moins de solitude. Au moins à certaines heures. Celle où la solitude est lourde. Car parfois elle est légère. Et d'autres fois, elle n'est pas là, car la vie se remplit de rires et d'affections.<br>
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Je pourrais continuer. Mais ça va. C'est bien ainsi. Je sais juste que je suis bien. Que j'ai cet état d'esprit qui touche au bonheur. Que j'ai les humeurs plus stables. Ça pourra être bizarre de dire ça, mais j'ai l'impression que le végétarisme aide beaucoup dans cet état d'esprit. Dans les temps, ça concorde. Comme je le dis, les malheurs n'ont pas disparus, ni les tristesses. Ils sont juste relégués à des places plus discrètes, des places qui s'effacent rapidement. Des nuages qui disparaissent au vent.<br>
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Que ça dure alors. Que ça dure pour la vie. Et qu'un jour ma vie rejoigne mon esprit.L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-14326735576062345312016-02-22T21:42:00.001-05:002016-02-22T21:42:25.109-05:00Mots agitésJ'ai mal de mots. Jamais je ne les ai ressentis aussi physiquement. Ça se fracasse partout en moi. Ça m'explose le ventre. Ça me joue sur la peau. Ça s'évapore de ma chair. Ça crie dans mon crâne. Ça m'agite et me remue. Ça me brûle dans les tripes. Ça saigne dans mes veines. Ça coule dans mon dos. Ça parsème mon corps tout entier. <div><br></div><div>Je suis gluante de mots. Chaude de mots. Glacée de mots. Hurlante de mots. </div><div><br></div><div>Trop de mots. Trop de mots. Tellement trop de mots. </div><div><br></div><div>Ça vole et me foudroie. </div><div><br></div><div>Des mots à la volée. En pleine gueule. Tous ceux que j'ai écrits avant et qui sont blottis dans moi. Tous ceux qui veulent m'exploser la poitrine actuellement. Tous ceux qui font la file, soldats engagés, en prévision de mes futurs agités. </div><div><br></div><div>Ces mots rêvés aussi. Qui prennent la poussière et que je voudrais donner en offrande. Ce nouvel éclair de lucidité sur un projet pourtant farfelu. Plein de mots que je voudrais partager à la face du monde. Des mots pour faire du bien. Ou du mal. Mais toujours du bien ultimement. Des mots qui seraient la présence manquante à ces écorchés comme il y en a trop. Des mots que je voudrais qu'on lise. Que j'aurais voulu lire. </div><div><br></div><div>Ça bouge tant. Rien en place. J'ai peur et ça tangue. J'ai les mots partout dans le corps. Dans la gorge. Dans les jambes. Dans les intestins. J'ai les mots partout dans l'âme. Et cette peur qui me dit que si je ne partage rien, je serai ensevelie. Morte de mots. </div>L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-16159840428869876072016-02-20T05:13:00.001-05:002016-02-20T05:13:46.632-05:00L'ennemiJ'ai vu l'ennemi. Regard clair, assumé, triste. J'ai vu l'ennemi dans mon miroir.<div><br></div><div>J'ai vu ses besoins, ses espoirs, ses chimères et je l'ai nourri de mon mieux. Avec le trop méchant qui l'entourait. </div><div><br></div><div>Ce ne sont pas les autres qui nous font mal. Ce sont nous qui leur donnons les armes. </div><div><br></div><div>J'ai vu l'ennemi dans mon miroir. J'ai eu envie de le serrer bien fort. Pour l'empêcher de chuter. Pour le remonter à la surface. Un auto bouche à bouche du dernier recours. Avant la descente aux enfers et aux lucifers. </div><div><br></div><div>Dans le miroir, je me regardais. Pourquoi le bouclier avait-il été déposé ? Pourquoi la capitulation avait-elle été amorcée ? </div><div><br></div><div>J'ai vu l'ennemi. C'était moi. Tu n'aurais jamais eu le pouvoir de m'atteindre si je ne te l'avais donné...</div><div><br></div><div><br></div>L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-48975411471160040662016-02-03T22:45:00.001-05:002016-02-03T22:45:02.508-05:00Lost in the gameComment fait-on lorsqu'on veut deux choses opposées en même temps ?<div><br></div><div>Lorsque le bon n'est pas satisfaisant. Et que la satisfaction n'est pas que bonne. </div><div><br></div><div>Je joue avec un casse-tête trop grand pour moi...</div>L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-79458285671308038832016-01-30T17:08:00.000-05:002016-01-30T17:08:05.442-05:00Jeux de petite filleJ'ai les torrents et les vagues qui me renversent. Qui me traversent. Qui me bouillonnent les sens. Une brûlure sur l'âme au fer chaud. Des faux espoirs déjà déçus sur lesquels je me précipite comme une pur-sang écumante et rageante. J'ai faim, j'ai soif et j'ai chaud au fond de mes entrailles. On m'a entaillé comme on en entaille un érable. Pour en sortir le jus, en extraire la sève, en vider l'essence. Et je me soumets au jeu. Comme une guerrière avouée vaincue, comme une naine devant un géant, comme un cœur qui chavire pour des idioties de petites filles qui ont trop écouté les contes pleine de princesses dans leur château.<br />
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Ces autres contes aussi, celles des petites filles qui ont des désirs, des envies renversantes, qui s'ouvrent comme une fleur, pour un sourire et quelques mots gentils. C'est un conte de grands. Dans lesquels, on joue parfois avec nos bottes trop petites et nos jupes en corolles. Pas parce qu'on est vraiment petite. Plutôt parce qu'on se sent miniature. Comme un petit portrait comme voudrait glisser dans la poche des inconnus pour trouver un petit coin chaud où se blottir les angoisses.<br />
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J'ai le corps qui éclate. Comme des bulles éclatantes. J'ai la volonté qui flanche et tangue. Prends une tangente vers les tréfonds. Se laisser aller. Juste un peu, juste un tout petit peu. Quelques mots, trop de mots, ceux qu'on dit, et l'immensité de ceux qu'on ne dit pas. Qu'on dissimule comme des cailloux dans nos besaces. Parce que si on se fait voler ça, il ne nous reste plus rien. Alors on se couvre la bouche à pleine main, on se retient les envolées trop vives, on se tait le besoin. Pour ne pas sombrer dans des bulles qui éclatent. Les petites filles qui jouent avec des allumettes, ça se brûle. On le sait trop bien. On a le corps plein de chairs qui sentent la fumée.<br />
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Mais on joue, on saute à pieds joints. On se divertie les soupirs à grand coup de plein au visages. On se viole l'intimité pour un peu d'attention et d'émotions. On se lance tête en l'air pour oublier les lancinants ennuis qui tuent. On se bat avec plein d'armes, on s'encombre de boucliers et on a peur que l'autre les fasse tomber trop vite. Parce qu'on aura baissé un peu la garde. Parce qu'on aura permis les attaques. Parce qu'on les aura souhaité. Parce que notre ventre criait sa famine.L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-52639199522611808242016-01-24T17:43:00.000-05:002016-01-24T17:43:30.950-05:00Le poids des souvenirsEst-ce normal de garder d'anciens textos d'un gars qui nous a écorché le cœur ? D'anciennes photos d'un ex ? Des messages de bêtises que quelqu'un nous a déjà envoyés dans des élans de colère ? D'anciennes lettres d'amies du secondaire pour la plupart disparues de nos vies ? D'anciennes lettres de correspondantes avec qui on communique encore et d'autres, non ? D'anciens journaux intimes ? De vieux poèmes qui racontent plus souvent qu'autrement nos douleurs ? De vieux agendas qui servaient à s'épancher le cœur à l'adolescence ?<br />
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Parfois, je me le demande... Bien de ces choses ne sont plus que des souvenirs lointain. Ce que je veux dire par là, c'est que la douleur s'en est allée, la nostalgie y habite sans trop de souffrance, les larmes sont séchées ou sécheront... </div>
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Mais si ces souvenirs étaient des boulets qui nous rattachent au passé ? Les objets, propres ou un peu figurés aussi parfois, prennent une place dans la besace de nos vies... Et si je traînais tout ça sans savoir que je le traîne réellement ? Si je traînais tout ça et que je laissais ce poids hanter ma vie ? </div>
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Un jour (proche ? lointain ?), je mourrai. Oui, je vais mourir. Que servira alors tous ces memorabilias ? Et s'ils ne servent à rien au jour de ma mort, pourquoi me seraient-ils utiles maintenant ? </div>
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Quand je jette ou donne des choses, le plus souvent sans importance émotive, je ressens souvent ce poids qui se soulève de moi, de mon ventre ou mes épaules. Qu'est-ce que ce serait si je décidais de me débarrasser de ce qui pèse le plus lourd dans une vie, de ce qui enferme physiquement, au moins un peu, une partie de mon passé ? </div>
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J'hésite souvent. Parfois. De plus en plus. Faire une vraie grande place émotive dans ma vie. Ne plus me rattacher à ce qui traîne dans mes bureaux ou mes disques durs. Me reformater la vie à grand coup de jetage... Ces choses n'ont plus besoins de moi. Ai-je réellement besoin d'elles ?</div>
L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-33521218365542062462016-01-18T18:40:00.001-05:002016-01-18T18:40:45.050-05:00Vous avez demandé une pizza ?<span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Je vais encore, parfois, sur les sites de rencontre. Comme c'est pittoresque et particulier que cette chose. Plus j'y suis et plus je découvre des étrangetés. Je n'y vais plus trop, parfois seulement comme je disais, car en ce moment, je suis plutôt bien seule. Je me dis juste que ce serait bien un gentil compagnon de vie. Sauf que le sites, c'est de l'ouvrage ! Et mon petit bonheur tranquille trouve que de l'ouvrage, il en a assez ailleurs.<br><br>Mais parfois....<br><br>Allez quoi, déjà les sites, c'était quelque chose avant, à leurs débuts. Maintenant, c'est devenu un service de pizzas on dirait. Et on a oublié de m'aviser. 30 minutes ou c'est terminé. Zoup, next ! 30 minutes, c'est le temps, souvent maximal, qu'un homme accepte de vous parler avant que le sujet de la rencontre soit abordé et que celle-ci soit exigée. Sur le champs. Exemple, vous parlez un soir tard, vraiment tard, le gars vous propose une rencontre, vous dites non, mais demain ça irait, on peut continuer à jaser. Niet, le gars a décampé. Autre exemple, vous jasez avec ce gars un petit 30 minutes plus ou moins, le lendemain, un autre petit coucou, il vous propose la rencontre, vous avez non pas une, mais trois excellentes raisons de ne pas pouvoir à ce moment-là (excellentes, je dis, pas du genre je fais ma pédicure, sorry), basta, disparu dans la nature !<br><br>Depuis quand les rencontres sont-elles devenues un service de pizzas ? Sérieusement, j'ai manqué le mémo ? Certes, pas besoin de jaser pendant trois semaines pour se rencontrer si c'est ce qu'on veut. Mais pourquoi être si expéditif ? Et souvent, ces hommes-là vont se plaindre que les sites de rencontres, ben, ça marche pas.... Je ne sais pas pour vous, mais moi, j'aime un minimum de conversation avant de rencontrer un homme, un total inconnu, doit-on le dire. Tout peut se passer la journée même. Mais j'aime un 1h ou 2 disons. Genre une heure ou deux de petits messages, un 30 minutes de téléphone pour jaser un peu, planifier la rencontre... Ça peut aller relativement vite. Mais c'est quand même trop pour la majorité des messieurs. Ils veulent le plus qu'immédiat. Les femmes sont consommables dans la demi-heure ou pas. Peut-être suis-je vieux jeu avec mes petits délais, mais je les aime. Car ça en indique beaucoup sur quelqu'un. Et ça évite des rencontres catastrophiques. Car au bout d'une heure de messages, le monsieur se révèle... souvent pervers, souvent maniaque qui te piquent une crise... Faits vécus.<br><br>Je ne suis pas une pizza ! Qu'on se le dise. C'est bon une pizza, je suis même prête à jouer à la pizza pour l'homme de ma vie. Mais si l'homme de ma vie veut me rencontrer par l'entremise d'un site de rencontre, il devra me traiter comme un plat gastronomique ! Je ne suis pas à quelques jours de célibat près.... Et comme dit le vieux slogan publicitaire de je ne sais plus trop quoi : je le vaux bien !</span>L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-6825703680393353739.post-31792288422539157692015-12-31T19:46:00.001-05:002015-12-31T19:46:25.298-05:00Tchin tchin !Je viens d'ouvrir la bouteille de bulles. Hey ho cesse de me juger ! Oui, je bois seule ces temps-ci et alors ?<div><br></div><div>Un seul verre pour l'instant (mon but : finir la dire bouteille !) et je suis déjà un peu amochée. Bon, faut dire que le verre était plein et j'ai un sommeil de marde ces temps-ci. </div><div><br></div><div>C'est la fin de 2015. Quelques heures et ça nous quittera. All in all, ça aura été une belle année. Imparfaite soit, mais elles le sont toutes. J'ai accompli quelques trucs. Dans les finances, dans la course, dans mon intérieur (appart), dans mon intérieur (mon moi-même spirituel), dans mes amitiés, dans mes explorations du monde... </div><div><br></div><div>Ouf ! Après la bouteille, je vais bien m'évanouir... Passer out ! C'est ce sommeil. Il est de merde. Fragile. Agité. Comme moi. Je suis dans une de ces phases...</div><div><br></div><div>2015, la fin donc...</div><div><br></div><div>Ce soir, je me fais un petit retour en arrière. Une belle réflexion. Du moins, c'est mon intention. Et je reste ouverte à l'imprévu qui n'arrive jamais...</div><div><br></div><div>Et demain, dans les prochains jours, ma réflexion sera pour 2016. J'ai envie de continuer à bâtir des choses. Comme je l'ai fait en 2015. J'ai envie de me définir les espoirs et les ambitions. </div><div><br></div><div>J'aurais pu faire un texte plus cousu. Plus réfléchi. Mais fatigue et alcool ayant frappés, ce sera ça !</div><div><br></div><div>Je terminerai quand même sur les bons vœux. Je vous le souhaite en grand pour 2016. En couleurs, en santé, en bonheur, en amour, en joie, en pittoresque, en sérénité, en grande beauté, en superbe imperfection ! Et si ça vous chante, prenez un verre en mon honneur ! Moi, ce soir, je vous en dédie un, chers lecteurs ! Bises ! Et que les festivités soient scintillantes ! Même si vous n'avez qu'un beau chat avec vous (ah! mon Jerry d'amoooour !), ou même si vous êtes complètement seul avec vous-mêmes, sortez les bulles ! Vous le valez !</div><div><br></div><div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyP6T5NJjybtEksy9a-ELm9nroUDKgde2j8GADg08r62Ye62FfMnrwp56obWycnlFNuF0NMVkaCLtCSodGDyLknYGnXr0lYk2V26mtJ4HzmzKMEt2nQnUf3DCPzcB7q7tTm_Uc4CaSVEo/s640/blogger-image--1672208952.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyP6T5NJjybtEksy9a-ELm9nroUDKgde2j8GADg08r62Ye62FfMnrwp56obWycnlFNuF0NMVkaCLtCSodGDyLknYGnXr0lYk2V26mtJ4HzmzKMEt2nQnUf3DCPzcB7q7tTm_Uc4CaSVEo/s640/blogger-image--1672208952.jpg"></a></div><br></div>L'impulsive montréalaisehttp://www.blogger.com/profile/11427375917962480553noreply@blogger.com9