dimanche 14 mai 2017

Ma mer

(Non le titre n'est pas un jeu de mot avec la journée d'aujourd'hui... même si j'ai pensé et parlé à ma maman aujourd'hui.)

J'aimerais vous dire que tout est parfait. 

Bien entendu, ce n'est pas le cas. J'ai une tuile qui vient de me tomber sur la tête.

J'alterne les moments où je ressens un certain calme (à défaut d'un calme certain) et les moments où l'angoisse fonce sur moi à toute vitesse. 

On se dit que quand on s'aide, tout ira bien. Mais jamais il n'arrivera que tout ira bien. Car tout est un extrême. 

Je suis déjà contente de voir la réaction que j'ai maintenant plutôt que celle que j'aurais eue avant. Mer et monde. 

Le fond de ma mer intérieur réussi à rester sensiblement stable. Mais là-haut, c'est les fortes vagues. Et moi qui aspire à une mer immobile et paisible...

Je m'apaise du mieux que je peux. Même si pour cela, j'exploite, dans ma tête seulement, le malheur des autres. En me comparant à ces malheurs, je me dis que ma tuile n'est pas la fin de mon monde.

N'empêche, j'aspire vraiment à une mer immobile et paisible. Pas seulement dans ses profondeurs, mais bien aussi à sa surface.