Je ne sais pas d'où ça me vient, ni pourquoi ça arrive à certains moments pas à d'autres, ou avec certaines personnes et pas avec d'autres.... J'ai cette angoisse, l'angoisse de séparation. Je déteste fermer une porte sur le dos de quelqu'un, partir sans me retourner après avoir passé la journée avec quelqu'un, dire aurevoir. Et parfois, je ferme la porte et ça ne me dérange pas. Question de circonstances, de personnalité, de hasard. Difficile d'exprimer tout ça. Car il n'y a pas de logique dans ce fouilli.
Il m'arrive souvent de me dire que si je pouvais rendre par écrit une émotion, le texte en serait un de génie. Mais certaines émotions peuvent être décrites, décortiquées, analysées sans pour autant qu'il soit possible de les coucher sur papier. L'écrivaine en moi a beau piaffer, ruer mentalement, rien n'y fait. L'esprit court d'un sens à l'autre, d'une envie à une seconde.
Je pensais faire un texte sur un sujet et voilà que je suis hors sujet. Je suis dans un fouilli mental. Presque comme quand je me réveille la nuit et que toutes mes pensées se déclarent la guerre au même moment. Ou quand je ne sais trop pourquoi, mais que ça jongle à l'infini dans mon esprit, sans ordre ni direction. Ou comme quand toutes mes émotions montent aux barricades et que j'en ressens douze en même temps.
Peut-être ai-je un surplus d'énergie. Pourtant, j'ai les semaines si pleines ces temps-ci que je suis bien contente de pouvoir parfois me reposer un peu. Mais ça gronde en moi, ça se bouscule.
Mais je vous rassure. Je vais très bien ! Juste un petit volcan agité. Et ne chercher pas une suite des idées dans ces quelques mots.
samedi 7 novembre 2009
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