Si je traduis les paroles de cette chanson qui jouait tout à l'heure, je dirais qu'il est mieux d'en dire trop que de ne jamais dire ce qu'on a besoin de dire. La traduction est bien littéraire. Mais le message est bien plus que de la littérature.
Je crois que je ne parle pas assez. Même avec toutes les impulsions que j'ai (et elles sont nombreuses...), j'ai du silence plein la voix. Car il est si facile de s'arrêter et de voir chez l'autre, la limite acceptable. Même avec le vautour, je ne peux pas tout dire. Même avec lui à qui j'ai déjà dit tant, j'ai à peine osé étirer la limite, ne l'ai jamais dépassée. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'on se tait autant ? Tous les jours du silence, tout le temps du silence. Du silence plein nos vies. Pourtant, j'y crois, on devrait dire plus, dire trop plutôt que de ne jamais dire. Car ce qui hante au jour de la mort n'est pas ce qui a été dit ou fait. Non, c'est plutôt ce qui n'a pas été dit ou été fait. Les occasions manquées.
N'avez-vous pas quelque chose à dire ou à faire ? Tout de suite ? Avant jamais ? Avant moi qui ai autant la trouille ?
mardi 22 septembre 2009
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