Messieurs, bienvenue dans ma tête (nos têtes), Mesdames bienvenue chez vous.
Aujourd'hui, on jase.
***
Il fût un temps. Jadis. Avant. Un temps révolu j'oserais dire. Ce temps où j'avais le mois féminin sans remous. Ce temps où être dans la période précédent mes menstruations ne changeaient rien. Ni d'être dans la période après d'ailleurs. Et à peine pendant sauf si on exclut cette nécessité de protéger sa culotte de quelque façon que ce soit. Ce temps n'existe plus.
Non, je ne veux pas parler de SPM. Je n'ai pas besoin d'une période du mois pour me dicter mes humeurs. J'ai l'humeur que j'ai (encore du moins) peu importe le jeu d'hormones qui se produit dans mon corps. Je sais, je suis chanceuse (ou pleine d'illusions, allez savoir) de ne pas avoir les humeurs qui fluctuent au rythme de mes hormones. J'ai aussi été très chanceuse d'éviter pendant très longtemps tous les autres petits inconvénients féminins qui peuvent survenir dès l'âge où on découvre avec surprise que, voilà, on est une femme. Ça aussi c'est révolu. Longtemps, j'ai été la chanceuse qui disait aux autres : non, moi rien, pas d'effets du tout.
Maintenant, c'est différent. Maintenant, il m'arrive de sentir avec précision mes ovaires. On a fait connaissance moi et eux. Ils ont décidé de m'en vouloir occasionnellement. Il m'arrive aussi de tout manger sur mon passage (bon ou presque, hein ! façon de parler) et je réalise toujours que je suis environ une semaine avant mes règles quand ça arrive. Il m'arrive d'avoir des crampes. Rien d'extrême comme ces filles qui me disent rester coucher la première journée de leurs règles parfois. Mais assez pour accueillir avec soulagement 2 advils. Je peux identifier avec précision les moments où j'ai la libido à son maximum. Étrangement toutefois, ce n'est pas la même période que pour les autres femmes (à la mi-cycle). Moi, c'est en début de cycle, juste, juste après avoir été menstruée. ''Preuve'' de ce que j'avançais l'autre jour, comme quoi mon horloge biologique est encore bien calme... Donc en début de cycle, dis-je, je pourrais.... Euhhh ! oui, bon, je vais quand même vous éviter les descriptions pornos (je sens votre déception...). Il y a les seins aussi. Enlever un soutien-gorge le soir, on le sait, fait généralement éprouver un certain sentiment de liberté. À certaines périodes du mois, ça fait carrément penser à une sortie de prison ! Rien de moins. Que dire de ces légères nausées aussi parfois ? Le matin, comme une femme enceinte, mais sans l'être... Il y en a sûrement d'autres des symptômes comme ça. Tout plein. De ces petits trucs auxquels je ne pense pas actuellement et qui sont dictés par nos hormones. Les hormones qui nous jouent sur le corps...
Il y a un tant jadis où ça ne changeait rien. Ce temps est révolu.
mardi 14 septembre 2010
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2 commentaires:
Il y a peu de temps, tu écrivais que tu avais peur de trop dévoiler ton intimité sur ton blogue...
Apparemment, tu as besoin de (nous) écrire.
@shaton : Ahahahaha ! Ouin, ok, je saisis bien le too much information. ;)
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