Vous reconnaîtrez peut-être le début. J'ai trouvé du plus viscéral, du moins sirupeux pour poursuivre finalement...
***
La chaleur ne tombe pas sur la ville et j'ai le ventre en feu.
C'est une canicule qui frappe et annihile. Presque un four crématoire où les cadavres s'empilent, carbonisés.
Et moi, au milieu de ce spectre de fournaise, je promène un ventre en feu. Un ventre qui démange. Un ventre brûlant.
La chaleur ne tombe pas sur la ville et je me consume. Des flammes hautes et qui dansent. Des entrailles bouillantes. Un corps affamé.
Le ventre, ce ventre. Que ce ventre que je sens. Une répétition des désirs, une ritournelle infernale.
Je le promène. Je l'offre aux passants en silence. Comme une désespérée qui a tous les espoirs.
La chaleur ne tombe pas sur la ville. Ni sur mon ventre.
jeudi 2 septembre 2010
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2 commentaires:
Ventre affamé n'a pas d'oreille. Et c'est bien heureux.
@Lui : Des fois, M. Lui, je trouve que vous avez le commentaire bien étrange...
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