Vous le savez si vous me lisez régulièrement, les regards m'obsèdent. Je trouve qu'on y voit beaucoup. Parfois trop, parfois pas assez. Mais on y voit un monde. Le monde qu'on sent, qu'on imagine parfois, qu'on devine, dans le regard de l'autre. Et il arrive, que pendant un bref moment, ce monde, ce soit nous. Que nous.
J'en ai eus quelques regards comme ça. Des regards de désir, des regards d'amour, des regards d'admiration, des regards qui disaient ma beauté... Des regards lorsque j'avais les lèvres trop rouges, des regards entre deux souffles, des regards qui se perdent. Puis, il y a les absences de regard, les regards qui évitent, les regards qui mentent. Des regards, j'en ai une petite collection que je m'amuse à sortir lors des froides soirées d'automne.
Je ne sais pas si je suis la seule à me plaire tant dans les regards. À les aimer ainsi. À m'en presque gênée lorsqu'un regard s'appuie longuement sur moi. Comme une caresse amoureuse. Comme une main de soie. Sur ma jambe, sur mes lèvres, dans mes yeux. Il y a dans les regards un monde qui n'a pas de frontières.
Mais la vie n'est pas un simple regard. La vie, souvent, elle commence après les regards. Ou par les regards. Et ensuite, on ne sait pas, on ne devine pas. Mais ça ira vers l'ailleurs. Vers un monde. Qu'on sent, qu'on imagine mal ou qu'on devine. Ou ça n'ira nulle part. C'est selon...
mercredi 8 septembre 2010
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