samedi 25 septembre 2010

Quand la matinée se fait grasse...

J'aime les samedis matins. De toute la semaine, ce sont mes matins préférés en général. Je peux avoir d'autres raisons de me réjouir les autres matins. Mais les samedis, je me réjouis souvent pour le matin en lui-même.

Ce matin, je me suis levée un peu tôt. Je suis allée à la salle de bain, j'ai flatté mon chat, suis venue un peu sur l'ordinateur. Et ô délice, je me suis recouchée. Je fais souvent ça. Me lever. Me recoucher. Et je trouve que se recoucher est un délice en soi.

On s'enroule dans les couvertures. On ferme les yeux. Ça sent le lit. Ça sent le confort. Ça sent l'odeur du matin. Souvent, j'ai le bruit de ronron du chat en sourdinne. Pas très loin. Et puis, j'ai de plus en plus d'attrait pour le sommeil. Je me retourne moins. Mes paupières sont plus lourdes.

J'aime me rendormir comme ça. Parce que ça signifie un autre réveil. J'aime me réveiller le samedi matin. Pas de réveil qui m'envoit sa musique dans les oreilles. Juste moi qui moi qui garde les yeux fermés en me disant que ce n'est pas encore le moment de les ouvrir. Ce matin, je me suis bien rendormie. Et je me suis réveillée sur un rêve aux images quelque peu érotiques. On ne se le cachera pas, ça aussi, ça fait sourire le matin. Puis, j'ai dû remuer une moitié d'un gros orteil environ. Et allez savoir pourquoi, mon chat l'entend toujours ce léger bruit-là. Alors il miaule, il proteste, il revendique. Comme si ça faisait des heures et des heures qu'il n'avait pas été flatté et pas eu d'affection. Et ça, ça me fait toujours sourire aussi. Parce que moi aussi, si j'étais un chat, je ferais la même chose. J'exigerais qu'on me flatte et qu'on m'aime un peu. J'exigerais qu'on me fasse ronronner. Bon, en fait, quand mon lit est occupé par un monsieur, je le fais pas mal tout le temps faut dire... Du coup, j'ai ouvert les yeux et flatté le chat.

Sinon, avouez-le, les couvertures sont toujours plus douces et plus confortables dans les premières minutes qui suivent un réveil. Et s'étirer ? Un délice lorsqu'on se trouve dans un lit. Et qu'on sait qu'on n'a pas à se lever si on ne le veut pas. Ensuite, après l'essentiel brossage de dents, suis mon verre de jus. Pour ceux qui érigent des temples au café, je l'ai déjà dit quelque part sur ce blogue, pas de breuvage chaud pour moi. J'aime pas. Alors un verre de jus. Et on dirait toujours que la première gorgée fait revivre le corps. En plus, hier, je m'étais achetée un muffin aux bleuets. Pouvez-vous croire que sur la boîte c'est écrit Gâteau Moment Gourmand ? Juste ça, donne envie de se vautrer dans la boîte !

Alors voilà où j'en suis maintenant. Dans mon samedi matin. Tout ça n'est peut-être pas très passionnant comme texte. Mais avouez qu'on y trouve un petit goût de cocooning absolument irrésistible ? Pour tout vous dire, moi, il ne me manque qu'un homme, se faire coller sur le sofa devant un film, bien au chaud dans une robe de chambre ou une couverture. Rien d'autre. Le reste se porte bien.

10 commentaires:

Viv a dit…

J'adooooore faire la grasse matinée! M'emmitouffler jusqu'aux oreilles dans mes couvertures, repousser toujours un peu plus le moment du lever parce que je suis juste trop bien dans cette chaleur. Et j'ai aussi une chatte qui miaule à fendre l'âme quand elle se sent abandonnée et en manque de caresses. Par contre, moi le matin ça me prend mon café-un-lait-2-sucres!

J'ai juste fait la gaffe de me programmer un cours de piano le samedi matin... out la paresse!

Edgar Jean a dit…

Ma définition du samedi matin: rester endormi dans les couvertures. C'est une torture se réveiller les matins de semaine, alors pourquoi se torturer quand je ne travaille pas?

Et puis non, pas de café chez moi, surtout pas samedi. Le verre de jus et un thé plus tard quand je suis bien réveillé sans avoir eu recours à la caféine, ce qui est malheureusement nécessaire la semaine, étant donné que je ne suis pas matinal du tout.

Marie-Eve Desjardins a dit…

Vive la grasse matinée! Mais comme je suis incapable de me recoucher une fois que je suis debout, ce que j'aime par-dessus tout, c'est me réveiller en plein milieu de la nuit, regarder l'heure et me rendre compte qu'il me reste encore plusieurs heures de sommeil avant le cadran :)

Jean-Seb a dit…

Ces grasses matinées qui n'arrivent que trop rarement (dans mon cas). Je suis presque jaloux! (en fait, je le suis terriblement :D !)

L'impulsive montréalaise a dit…

@Viv : Qu'est-ce qu'on ferait sans ses gros menous pour nous rappeler que l'affection, c'est délicieux. Sinon, je te dirais qu'un cours le samedi matin... euhh... franchement !!!!!! :-p
@Edgar : Voilà. Y'en a déjà assez de se traumatiser le corps en se levant tôt toute la semaine. La fin de semaine, je dors ! (j'essaie à tout le moins). Et je sais pas si je suis matinale. Mais assurément, je ne suis pas TRÈS matinale. Ce que j'aime en fait, c'est juste de me lever à l'heure à laquelle j'ai envie !
@That Guy : Sorry mon cher ! :) Essaie au moins de te trouver un petit matin pour le faire. C'est le pied ! ;)

L'impulsive montréalaise a dit…

@Marie (oups j'allais oublié) : Quoi ? Incapable de te recoucher ? Mais c'est triste ça. Moi, pas le choix. Sinon, je dormirais pu. Et la nuit, je me réveille trop souvent pour aimer ça. Et trop longtemps.

Nanou La Terre a dit…

Quel beau billet! Je suis vendue aux "vautrages" dans le lit le matin, c'est exactement comme ça que je me sens, et plus particulièrement le samedi, mais je n'aurai pas su mieux l'expliquer!
Je pense qu'on aurait bien aimé être des chats!Je trouve qu'ils ont toujours l'air d'être en pygama... As-tu vu le mien dans l'herbe...

L'impulsive montréalaise a dit…

@Nanou : Merci ! C'est gentil. Et oui, vive le vautrage éhonté dans un lit. C'est un des plaisirs simples de la vie. Quant aux chats... Ils comprennent comment profiter de la vie. Héhé ! Et oui, j'ai vu ton chat. Tout mignon. Fait penser au chat qui squatte le balcon de mon immeuble et dont j'ai mis la photo qque part sur ce blogue.

Sébastien Haton a dit…

mmmh, très jolie évocation des matinées qui traînent délicieusement :))
Et la première gorgée de jus qui fait revivre le corps, je suis d'accord : c'est le premier grand plaisir du lever.

L'impulsive montréalaise a dit…

@shaton : Merci. C'est vrai que c'est joliment évoqué. :)
Et alleluia !!!! Quelqu'un qui comprend la joie de la première gorgée de jus !