Oui, celui-là est un peu plus incriminant. Un désir des sens... À tout le moins.
Le désir de la douceur d'une peau. Le désir d'une caresse délicate. Le désir d'un baiser. Le désir d'un regard enflammé. Un désir qui enivre et qui détruit à la fois.
Je pensais avoir les mots, je ne les ai pas. Je n'ai que ce ressenti au fond de moi. Cette envie lancinante qui se propage et me submerge. Ce coeur qui bat un peu plus vite. Des battements désordonnés. Le souffle un peu court. La tête en désespoir. Les sens en détresse. La voix muette.
Tout ça est trop. Est immense. Prend trop de place dans mon coeur, dans mon corps, dans ma tête. Je cherche les mots. Je n'aime pas quand je ne trouve pas. Les mots, je les connais par coeur. Les mots sont des amis qui savent se placer dans mon esprit. Mais là, rien ne se place. Ça vole, ça tombe, ça frappe, ça bouge, c'est un grand remous qui ne veut pas se calmer. C'est un ventre aussi. Un ventre en feu. Des lèvres sèches et brûlantes. C'est de la mort surtout. De la mort sur tout le corps. De grandes traces qui subsistent au-delà de tout. C'est de la douleur. Des blessures de femme carbonisée.
Du désir. Un désir qui ne veut pas se taire. Qui crie, qui trépigne, qui monte aux barricades, qui brasse la porte dans l'espoir de la faire tomber. Mais la porte est scellée.
jeudi 16 septembre 2010
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2 commentaires:
chalumeau, masse, bélier, lance-flammes, tank....
Tout est permis pour éclater la porte.
@shaton : Si tu savais comme j'aimerais que ce soit aussi simple... Si tu savais.
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