vendredi 24 septembre 2010

Dis, tu voudrais pas être mon ami ?

Je m'attache vite. Du plus loin que je me souvienne, je me suis toujours très vite attachée aux gens dont je faisais la connaissance. Que ce soit un attachement amoureux ou amical. Ce n'est pas la première fois que je le dis, j'aime l'humain. J'aime faire connaissance, rencontrer, me lier aux autres.

Je pensais à ça ce matin, car j'ai certaines personnes avec qui je suis tranquillement en train de lier certains liens d'amitié. Je ne saurais toutefois dire à quel point... Et lorsque ça arrive, j'ai toujours un peu l'impression d'avancer à tâtons. Je me demande toujours si l'autre voit les choses de la même façon que moi. Si l'autre pense aussi que nous pourrions devenir ami(e)s. Ce genre de choses-là, je ne trouve jamais ça évident. Surtout à nos âges. Je trouve toujours qu'il est difficile de se faire de nouveaux amis. Puisque à nos âges, on dirait que les gens ont assez des leurs, qu'ils n'en cherchent pas d'autres. Ça aussi, j'en ai déjà parlé ici... Mais voilà, je m'attache vite et quand ça arrive, je repense toujours un peu à tout ça. Que ce n'est pas comme quand on était jeunes et qu'il suffisait d'être voisins par exemple, ou qu'on était ami(e) avec celui qui avait une piscine dans le voisinage... Le pire, c'est que malgré la difficulé, de la chance, j'en ai. Je me fais encore des amis. Et je trouve ça étonnant. Tellement. Toujours.

À quel point je m'attache vite ? Je me souviens d'un stage d'une journée que j'ai fait. Pour mes études. Pas celles de mon domaine actuel, mais un autre. J'avais passé la journée dans un centre pour jeunes. Une seule journée. Ça doit faire une bonne dizaine d'années de ça. Pouvez-vous croire que je pourrais encore vous parler de certains de ces jeunes ? De lui qui, on me l'avait raconté, avait déjà péter une rotule à une intervenante. Il était haut comme 3 pommes. De l'autre qui m'a sauté au cou dans la journée. Que je soupçonnais d'avoir fait ça davantage pour se coller sur mes seins que par élan d'affection. Anyway, vous comprenez le principe... Ce qui est drôle, c'est que ces jeunes-là, ça date d'il y a une dizaine d'années, que ce n'était qu'une journée... Il y a des gens que j'ai plus fréquenté que ça et dont je serais pourtant bien en peine de vous parler davantage...

En fait, je m'attache lorsque quelque chose d'émotif se passe à un niveau ou à un autre entre moi et quelqu'un. Et ça arrive si souvent. Alors, je m'attache souvent aussi. Et je me fais mal. Mais parfois aussi, il arrive que je me fasse du bien. C'est la vie. Dans ses beautés et ses laideurs.

6 commentaires:

laulau a dit…

Je suis TELEMENTTTT PAREIL ...en amitié ou en amoru c'est pareil ICI ausiii !!

Caro a dit…

Moi aussi je suis parreil, mais ne trahis pas ma confiance, ellene reviendra pas.

Marie-Eve Desjardins a dit…

C'est vrai que ça devient difficile avec le temps de se faire des nouveaux amis, des vrais. Ceux à qui tu peux te confier et parler sans avoir peur d'être jugé. On dirait qu'un jour on se ramasse avec une floppée de "connaissances" avec qui aller prendre des verres, mais personne avec qui réellement échanger.

L'impulsive montréalaise a dit…

@laulau : C'est bon à lire. Parce que des fois, je me sens pas mal seule sur ma planète !! Héhé !
@Caro : J'avoue que si on joue dans ma confiance, je trouve ça difficile. Très.
@Marie : Ben voilà. Mais pourtant, comme je dis, je suis chanceuse. Ça m'arrive encore. Et je m'en étonne chaque fois.

Sébastien Haton a dit…

C'est drôle ce que tu dis à propos de la difficulté de se faire de nouveaux amis. Moi j'ai l'impression contraire : plus je vieillis et plus c'est facile pour moi.
Je crois que ce n'est pas une question d'âge, c'est une question d'ouverture. Ma joie de vivre actuelle m'attire les sympathies des gens qui m'ignoraient quand je tirais la gueule.
Amicalement, :))
sébastien

L'impulsive montréalaise a dit…

@shaton : Oui, bon, moi, je suis très ouverte et ne demande que ça. Mais les autre non. D'où la difficulté. Sinon, je suis tellement charmante. ;)