Vous le savez, j'aime revisiter les vieux clichés et les énormes généralités. Même s'il y a du faux dans tout ça, il y a toujours un certain fond de vérité. Qui fait que justement le cliché survit avec les années...
Allez savoir pour quelles obscures raison, l'autre jour, je me suis demandé, je me suis posé la fameuse question. Suis-je la mère ou la putain ? Car c'est bien connu semble-t-il. Il y la mère, celle avec qui l'homme veut s'engager, et la putain, celle avec qui l'homme ne veut que les nuits, enflammées le plus possible. Je ne crois plus que cette vieille dualité soit aussi forte qu'il y a quelques décennies. Mais la question m'est venu tout bonnement. Et m'a amenée à réfléchir.
Suis-je la mère ou la putain ? De prime abord, je me dit que je dois ressembler à la mère. Je suis forte, à l'écoute, attentive, peut-être protectrice, un brin vieux jeu aussi (un seul brin hein !!). D'un autre côté, il est clair que j'ai attiré plus d'hommes dans mon lit que dans ma vie. Oh ! pas des tonnes. Mais plus que dans ma vie. Sauf que je me dis que ça doit être le cas d'un peu tout le monde. Le sexe est facile d'approche, beaucoup que l'engagement. Ensuite, je me suis dit que, ceux-là, ces hommes que j'avais attirés dans mon lit, restaient bien souvent un bout de temps plus que nécessaire. Un peu comme si j'étais une drogue. Un peu comme si j'étais la putain. Parce que la mère ne provoque pas une telle fascination. La putain, on continue à la voir même malgré soi. La putain nous fait chier. Mais on revient la voir. Parce qu'elle donne. Et même si elle demande, on sait qu'elle continuera à donner qu'on accède à ses demandes ou pas. Parce que c'est propre à la putain de se donner. Dans le métier, pour de l'argent; dans la vie de la femme normale, pour de l'affection, un peu de tendresse, pour quoi que ce soit qu'elle recherche.
Oui, je suis peut-être davantage la putain : je me donne pour mieux prendre... Mais bon, nous sommes toutes double, voire triple. Et il dépend bien souvent du personnage en face de soi pour que la pièce se joue différement et que le rôle change. Alors, j'attends. Je cherche un nouveau partenaire de jeu qui saura m'amener ailleurs, pas dans le personnage de la mère, mais ailleurs que dans le personnage de la putain toutefois.
dimanche 25 juillet 2010
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10 commentaires:
Je te souhaite ce nouveau partenaire qui t'amènera ailleurs. Pour ma part, disons que je suis plus la mère que la putain. Peut-être parce que la putain est fatiguée. ;-)
Je crois qu'on a les deux en nous. Quant à laquelle prend le dessus, je crois que ça relève un peu de l'instinct de survie. On devient celle qui est le plus apte à affronter une situation donnée. Ça comporte ses risques, on peut se perdre à ce jeu. Je te souhaite de le trouver, cet homme qui saura voir les deux en toi, les apprécier et les aimer toutes deux. Qui appréciera la cohabitation de cette duplicité.
Si les hommes recherchaient vraiment la mère, je pense qu'on serait une gang de matchées, moi la première. Pas que je n'aie pas la part de putain en moi.. non si je me fies aux discussions que j'ai régulièrement avec les hommes célibataires de mon entourage, ils rêvent d'une blonde putain. Une vraie cochonne. Qu'elle sache tenir la maison tout en étant attentionnée, douce et affectueuse, ils ne pensent pas à ça.
Tu sais que si tu arrives à faire la synthèse des deux, tu n'es pas loin d'être la femme idéale ! Blague à part, je crois que les hommes rêvent d'avoir les deux (en une) mais qu'ils oublient parfois de respecter l'intégrité de leur partenaire.
Freud ne comprenait rien à la femme. Pourquoi te catégoriser ainsi? C'est franchement réducteur et pas très respectueux de toi-même...
@Anonyme 1 dont j'ai effacé le commentaire : Dégage, ok ! Va voir ailleurs si tu as une chose merveilleuse qui se nomme une vie. Je n'efface que rarement des commentaires. Celui-là était non-constructif, non dans le débat et stupide. Il y a beaucoup d'autres façons d'attirer l'attention. Même quand on est pas d'accord avec la personne qui parle. Je ne cherche pas l'approbation à tout prix. Mais les insultes non fondées n'ont leur place nulle part. Ni dans la vie ni sur mon blogue.
@ux autres : Je vous réponds plus tard mes chéris. :)
@L'Ermite : Je t'en souhaite un aussi comme ça. Et tu sais, au fond, je ne suis ni mère ni putain. Je suis un peu tout à la fois. Comme on l'est tous.
@Miss Candy : C'est bien vrai qu'on est qui on a besoin d'être selon les situations qui nous arrivent... L'adaptation. Merci pour le bon souhait.
@Camille : C'est plus complexe que ça je dirais. Le matchage et toutes ces patentes-là. Et je dois dire que je connais aussi beaucoup de ces hommes qui recherchent la putain. Mais quelques-uns quand même qui sont moins radicaux. C'est rassurant.
@shaton : Mais JE SUIS la femme idéale. Mouahahahahahhahah ! Mais effectivement, il faut savoir respecter ce que l'on recherche. C'est bizarre à dire, mais si vrai.
@Anonyme : Je ne donne pas trop de crédit à Freud. Je trouve juste que la question dure. Donc qu'on peut jouer à se la poser. Et je commence d'ailleurs en parlant de clichés et de généralités.
Sinon, je dirais que je me catégorise... sans me catégoriser. Car je le dis ci-haut. Nous sommes double, voire triple. Dans le fond, je ne suis ni mère ni putain. Mais j'ai certains traits des deux. Parfois, une peut prendre plus de place que l'autre. Selon les moments.
La putain est fatiguée et c'est pour ça que je suis célibataire depuis un moment et que je n'ai pas laissé entrer beaucoup d'hommes dans mon lit.
Moi j'ai les deux, mais sans les enfants :)
Je hais cette opposition binaire liberticide.
Bien à toi.
@Isabelle : Je n'en laisse pas entrer beaucoup non plus. Juste qu'il y a eu plus d'amants que d'amoureux malheureusement dans ma vie. Et je te comprends d'être fatiguée de ça...
@Victor : Ahahaha ! Petit chanceux alors.
Oui, je hais aussi le principe. Mais vois comme tout de suite, plusieurs se catégorisent, d'autres ont une opinion... Le sujet fait jaser même si c'est une vieille affaire un peu ringarde et poussiéreuse. C'est pourquoi il est toujours bon d'aborder le sujet.
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