Des fois, j'aimerais ça pouvoir vous raconter plus à quel point la vie est une bitch ! Vous donner des détails. Vous raconter à quel point, je refais les mêmes erreurs sans arrêt. Tout en sachant que ce sont des erreurs. Mais la vie est ainsi faite que les opportunités qui se présentent à moi semblent toujours être les mêmes. Peut-être aussi que je ne veux voir que les mêmes. C'est fort probable. Parce que les humains sont ainsi faits. Si une chance de refaire la même erreur se pointe, elle nous semblera prendre toute la place dans notre décor.
Le fait est que nous sommes aussi un peu comateux. Je le suis. Je vis endormie. Je plonge dans la faciltié comme dans une aventure rassurante et faite pour moi. Et quand ce n'est pas le coma, c'est le réflexe d'auto-destruction. Tout ce qui est facile et habituel en somme. Il est fort exigeant de sortir de sa zone de confort pour aller plus loin, pour repousser ses limites. Il est plus facile de tolérer une souffrance qu'on connaît que de prendre le risque de connaître une souffrance inconnue. Nous préférons nous plonger dans la merde qu'on a connu toute notre vie plutôt que d'essayer une nouvelle merde, une merde qui cache peut-être quelque chose de bien mieux.
L'être humain en est un de facilité. De manque de passion peut-être parfois aussi. Et de silences. Que dire des silences. Ces choses que l'on ne nomme jamais, mais qui forme qui nous sommes mieux que tout le reste de nos traits de caractère. Nos silences sont ce qui prend le plus de place en nous. En travers de notre gorge.
Parfois, j'aurais tant de choses à vous dire... Des détails scabreux et désolants. Mais je vais les taire. Je vais cultiver mes silences de mort.
dimanche 4 juillet 2010
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2 commentaires:
C'est triste parce que c'est vrai, "Il est plus facile de tolérer une souffrance qu'on connaît que de prendre le risque de connaître une souffrance inconnue"..........sombre aussi..
@Evyzamora : Il est vrai que je paraît plus sombre ds mes écrits que dans la vie... Il faut que je le dise. Mais ce que je dis est aussi vrai. Et sombre. On manque parfois d'audace face à l'inconnu.
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