mercredi 25 août 2010

L'amour ne devrait pas être souffrant‏

Mais un amour qui vous fait souffrir à en crever est-il vraiment un amour ?                  
Guillaume Musso, extrait de Que ferais-je sans toi ?

Je ne réinventerai pas la roue avec ce texte. Le sujet est dans l'air semble-t-il dans les blogues que je lis. Et pourtant, ce sujet me semble inépuisable. Peut-être parce que j'en ai marre de voir tous ces gens choisir d'être malheureux.

Je ne peux certes pas jeter la première pierre. J'ai souffert quelques fois ici et là pour avoir un peu d'amour. On l'a tous fait. On a tous accepté l'inacceptable pour se sentir vivre un peu. Mais il y a inacceptable et inacceptable si vous voyez ce que je veux dire. Je regarde autour de moi et j'en ai marre. Ce n'est plus ce que je veux. Je dois avoir enfin compris. Compris qu'un amour qui fait souffrir à en crever n'est pas un amour justement. Je dirais que c'est ça que je leur reproche. À tous ceux et celles qui restent dans des relations toxiques. Parce que nulle part dans mes agissements idiots, je n'ai confondu souffrance et amour. Je n'ai jamais pensé que plus on souffre, plus on aime et/ou plus on est aimé. J'ai toujours su même si je n'agissais pas toujours selon mes connaissances.

Alors, j'en ai marre. Marre de voir de l'amour gaspillé ainsi. Parce qu'on veut des explosions et de la souffrance. Marre de l'acharnement même plus thérapeutique pour ranimer quelque chose qui est définitivement mort. Je sais, je sais, je suis bien sévère pour quelqu'un qui a fait tout ça elle-même. Je ne prétendrai jamais à la perfection. Mais je me dis que ça vaut la peine d'en parler. D'essayer de rejoindre ces gens-là. D'essayer de les interpeller. D'essayer de leur faire comprendre. Si ça vous fait souffrir à en crever, ce n'est pas de l'amour. L'amour est beau, pur, doux. Il n'est pas toujours parfait. Ce n'est pas ce que je dis. Au contraire. Mais il n'est pas souffrance constante, angoisse au ventre inépuisable et plaie dans le coeur. Et à ceux qui diraient qu'il n'est pas facile de cesser d'aimer quelqu'un, je vous donne raison. Mais s'il est difficile de contrôler son coeur, il est plus facile de contrôler ses actions. Alors, sortez de là. Allez voir ailleurs si vous y êtes. Et peut-être que vous allez vous trouver, heureux et serein...

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Et à ceux qui diraient qu'il n'est pas facile de cesser d'aimer quelqu'un, je vous donne raison. Mais s'il est difficile de contrôler son coeur, il est plus facile de contrôler ses actions. Alors, sortez de là. Allez voir ailleurs si vous y êtes. Et peut-être que vous allez vous trouver, heureux et serein...

J'ai l'impression que ce texte a été écrit pour moi il y a un mois... Je suis maintenant sortie d'une relation toxique. Et je me sens heureuse. Même si j'ai toujours des sentiments pour lui. Je me dis que ces sentiments s'estomperont avec le temps. Heureuse de réaliser que je préfère être seule et bien avec moi même plutôt que d'être malheureuse en ayant quelques miettes d'amour..

Mimi

Anonyme a dit…

Je pourrais avoir écris le texte de Mimi... C'est si difficile de se sortir d'une relation toxique malgré tous les gens qui nous avertissent, qui essaient de nous faire voir la réalité, qu'on souffre et qu'on est pas heureux au fond.

Ça m'a pris énormément de temps à prendre la décision de laisser mon ex parce que je l'aimais plus que tout, mais je n'étais pas heureuse. Et il a fallu que j'aille la preuve en pleine face qu'il était infidèle pour commencer à penser à le laisser. Malgré tous les avertissements de mes amis, ma famille, mes collègues...

Aujourd'hui je suis seule et heureuse a un point tel que je me dis que c'est impossible qu'un jour je me laisse embarquer dans une autre relation comme celle-ci... mais qui sait? Quand on aime, l'amour peut vraiment nous rendre aveugle malheureusement.

L'impulsive montréalaise a dit…

@"Anonyme" Mimi : C'est bien que tu aies réalisé tout ça. Que tu aies décidé de te choisir. D'être heureuse. Et oui, les sentiments vont s'estomper... Parce que tu as fait le bon choix. Les miettes d'amour, ça fini toujours par nous faire sentir pitoyable.
@Petite fille : Mais le point est Petite fille que ce n'est peut-être pas de l'amour qu'il y avait ds cette relation-là. Rester avec quelqu'un qui nous rend malheureuse, c'est un genre de dépendance. C'est décider d'accepter des miettes alors qu'on mérite beaucoup mieux. Alors j'espère vraiment que le prochain gars qui se pointera le bout du nez, tu lui feras bien comprendre que tu es une fille extraordinaire qui mérite qu'on la respecte et qu'on la traite bien. Parce que c'est vrai.
@Falya : Je crois que tu as tout bien saisi dans une seule expression : c'est notre conception de l'amour qui est à revoir. On dirait de nos jours que nous avons tous une vision faussée de l'amour. Soit on le voit comme un truc qui déchire, qui torture, soit on l'idéalise. Comme tu dis, il faut aussi choisir. SE choisir.

Viv a dit…

Mais ce n'est pas toujours facile de se choisir, de s'écouter. On a beau savoir que c'est toxique, parfois c'est plus facile de rester là-dedans pour ne pas se retrouver seule avec nous-mêmes et devoir s'analyser pour arriver à se choisir. Je suis d'accord que des petites miettes ne valent pas le grand et le vrai amour, mais bien souvent, se convaincre que c'est ce qu'il y a de mieux pour l'instant dans notre vie est tout ce qu'il y a justement. Le principe de vaut mieux être seule que mal accompagnée n'est pas toujours simple à appliquer malheureusement.

L'impulsive montréalaise a dit…

@Viv : Je n'ai pas dit que c'était facile. Mais en je dirais que rester dans une relation toxique et malsaine n'est pas facile non plus. Et plus on s'éternise, plus c'est difficile longtemps. Et plus aussi, c'est difficile de passer aux actes. Alors je crois que vaut mieux se choisir. Avant de mourir d'une intoxication.

ramblings a dit…

Le plus difficile, c'est que même le malheur, est souvent accompagné de grands petits bonheurs, qui overrident un peu les choses négatives.

L'impulsive montréalaise a dit…

@ramblings : T'as un point. En partie. Faut quand même que le malheur soit pas trop grand et que les bonheurs soient plus grands pour que ça vaille la peine. Mais oui, je suppose que c'est ce qui fait que certaines personnes restent.