dimanche 8 août 2010

Équilibriste

On me dit souvent que je pense trop. Que je me pose trop de questions. Ou que j'analyse trop. Que je m'en fais pour rien aussi. Si vous lisez ici depuis longtemps et que cet aspect de moi vous a échappé, c'est que vous lisez un peu trop en diagonal. Car oui, je ne peux le nier : je pense et analyse à l'infini.

Mais.

Car oui, il y a toujours un mais. Mon titre de blogue est assez court. Si le mot impulsive s'y retrouve, ce n'est donc pas par hasard. Quand j'ai envie de faire quelque chose, c'est obsessif. Ça gronde, ça bouille, ça remue, ça déchire mes entrailles. Et ça, ce ne sont que les premières minutes. C'est pourquoi j'agis souvent sur des coups de tête, ou de coeur, des coups d'impulsions en clair.

Ce n'est pas la première fois que j'aborde le sujet. Je ne veux donc pas trop m'attarder sur les détails. Juste dire que je réalise maintenant une chose... Mes déséquilibres sont les meilleurs équilibres que je me suis trouvée. Être trop dans tout fait que ma balance mentale tient le coup. Quand l'over-thinking prend trop de place, bang ! la petite impulsive se pointe et fracasse tout. Ok, oui, tout est toujours trop dans ma vie. Mais vous savez quoi ? Les morceaux tiennent tous à leur place et je m'en sors plutôt bien. Ok, oui, je fais des gaffes et des niaiseries. Mais je réussis la plupart du temps à bien faire, au final, à la ligne d'arrivée.

Parfois, il semble que nos déséquilibres soient le meilleur équilibre qu'on puisse avoir et souhaiter. Fine, j'm'assume !

5 commentaires:

Sébastien Haton a dit…

De toute façon, c'est ce qui fait (une partie (non négligeable) de) ton charme bloguesque. Alors loin de moi l'idée de te le reprocher :)))

Et puis je te comprends tellement bien... mais je pense que trouver son équilibre dans ses déséquilibres n'est pas donné à tout le monde.

Unknown a dit…

Savoir prendre avantage de nos failles et reconnaître que les qualités sont aussi puissantes que les faiblesses sont selon moi, la clé pour trouver l'équilibre.

Mon amoureux me rappelle toujours cette loi de Newton : Chaque action, trouve sa réaction égale et opposée. Ce qui pour moi s'applique très bien aux caractéristiques humaines et crée un équilibre.

Anonyme a dit…

De toute façon je ne peux pas te lancer la première pierre parce que moi aussi je suis très impulsive. Et je m'en mords les doigts à l'occasion. Reste comme tu es, c'est ce qui fait ton charme. ;-)

Marie-Eve Desjardins a dit…

C'est avec les gens extrêmes que je m'entends le mieux. Sans doute parce que je le suis aussi. Je trouve que ça fait les plus belles personnalités, colorées et vivantes. J'ai énormément de difficulté à m'entendre avec les gens amorphes. Les extrêmes, ça crée de une énergie, une électricité qui m'est nécessaire.

Tant qu'il y a un équilibre, par contre. Car, je n'aime pas quand ça tourne au drame à tout prix, quand chaque détail devient une montagne. J'avais une amie comme ça dans le passé et ça me siffonait tellement d'énergie. Mais bon, je ne pense pas que ce soit ton cas, ça m'a juste fait pensé à ça...

L'impulsive montréalaise a dit…

@shaton : Mon charme bloguesque. Waaaaaaah ! Je me sens pas n'importe qui tout à coup. Héhé !
Non, ce n'est pas donné à tout le monde parce que tout le monde n'accepte pas ses zones d'ombres. C'est difficile comme processus accepter tout le sombre en nous. Mais ça vaut la peine.
@Green Head : C'est vrai que les failles valent autant que les faiblesses. Car c'est avec elles qu'on se construit.
@L'Ermite : Merci d'éviter les pierres ! :-p Il est vrai qu'on a tous nos petits défauts. Et merci pour le compliment.
@Marie : C'est vrai que les gens extrêmes ont plus de couleurs. Les gens plates qui calculent tout, qui sont économes d'eux-mêmes, ce n'est pas très passionnant. Il faut bien vivre, merde !!!
Oui, effectivement, qu'il faut qu'il n'y ait pas que du drame. Il faut que les joies soient aussi en quelque sorte démesurées. Pour que tout ça se balance. Et non, je ne me sentais pas visée. :)