mercredi 27 octobre 2010

Merci Jérôme‏

Je sais, je sais... J'écris beaucoup trop. Vous devez peiner à suivre... C'est ça où vous vous réjouissez parce que vous n'en avez jamais assez ! :) Je vous laisse le bénéfice du doute.

Mais fallait que j'écrive ceci (bon comme tout le reste, hein !). Ne serait-ce que pour le remercier. Ce Jérôme. J'ai lu ton billet hier. Sur ton jogging à l'extérieur. Ces temps-ci, je suis plus lâche un peu sur l'exercice, sur le gym. J'y vais qu'une fois par semaine. Bon, toute une fois, parce que je frôle le deux heures quand j'y vais, dont 1h10-1h15 de cardio, mais toujours est-il.... Je ne sais pas pourquoi, la motivation m'est difficile le soir. Arrive la fin de semaine, aucun problème. Je suis motivée et j'adore. Mais le soir... !

Hier, je reposais quelque chose dans le frigo et mes yeux se sont rivés sur l'extérieur. Et j'ai pensé à toi. À ton texte. Le plaisir, les foulées, le pavé, le souffle au rythme le plus parfait possible... Je m'en allais prendre un bain avec un magazine pourtant. Je suis appuyée sur le comptoir, menton sur une main, avec un air perplexe. J'aime courir à l'intérieur. On ne se le cachera pas, un tapis roulant, c'est plus facile. Mais l'automne, c'est particulier. J'ai commencé à courir l'automne. Dehors seulement à la base. Et si pathétiquement. Un demi coin de rue ou un au complet. Je ne me souviens plus. Ça fait quand même deux ans environ de ça si je me souviens bien... Mais je sais que j'avais le souffle coupé. Complètement. Sauf que je n'ai jamais renoncé depuis. Et j'ai amélioré mes distances, mes longueurs, ma vitesse, mon endurance, la fermeté de mes jambes (oups, je m'égare ici...)... Je suis tombée en amour avec le jogging. Follement.

Et hier soir, je repensais à ce texte que tu avais écrit. Sur ton plaisir de courir dehors le soir. J'en mourrais d'envie. Tout comme je sentais aussi la paresseuse en moi. C'est ton texte qui m'a décidée. En deux minutes, j'étais prête. J'en ai couru 30 environ. L'air de l'automne, c'est parfait pour courir. Le calme de la nuit aussi. Et la sensation des feuilles sous mes pieds, la musique qui joue dans mes oreilles, les odeurs... J'avais oublié comment c'était agréable de courir dehors. Du moins, l'automne (jamais l'été... euh... et ni l'hiver dans la neige !). L'automne, c'est la saison de la course extérieure à mon avis. Et hier, ça ne m'a que donné l'envie de tromper un peu mon cher tapis roulant. Juste un peu. D'aller chercher mon souffle dans le calme de la nuit de temps en temps. Dans la beauté nocture. Dans l'air vif. Dans la ville sombre et paisible. Hier soir, c'était parfait courir.

Merci encore !

3 commentaires:

Jérôme a dit…

Si tu savais combien ce texte m'a fait sourire. Merci à toi.

Sébastien Haton a dit…

Et bien je pense qu'une gratitude indirecte envers Jérôme s'impose ;))

L'impulsive montréalaise a dit…

@Jérôme : J'en suis bien contente alors. :) Merci encore.
@shaton : Héhéhé ! Il sera sûrement content de ça. Et moi aussi !