dimanche 31 octobre 2010

Incompréhensions diverses‏

La semaine dernière, j'ai eu une drôle de situation qui m'est arrivée lors d'un échange de courriels professionnels. Sans entrer dans les détails, vous me connaissez, disons juste que j'ai réalisé que des mots, ça n'était pas assez pour se comprendre.

Pour plusieurs raisons. Oui, bien sûr, dans le cas présent, il y avait une raison spécifique. Mais des raisons, au fond, il y en a une multitude. Surtout par écrit;  c'est si facile... Les gens interprétent avec leurs propres filtres. Leurs définitions de certains mots, leur langue maternelle, leur tempérament, leur champ lexical personnel, leurs impressions, leur humeur du moment... Une liste, aussi bien le dire, éternelle. Surtout lorsqu'on parle d'interpréter quelque chose par écrit. Ne dit-on pas que les mots représentent le pourcentage le plus petit (10% ??? j'ai un blanc....) lorsqu'il s'agit de comprendre et d'analyser une conversation. Sauf que par écrit, il n'y a que ça les mots. Et même en face, le ton de voix, les gestes, les mouvements, la proximité et tout le reste ne sont pas des choses qui viennent avec des sous-titres !

Tout ça pour dire, que c'est compliqué. Mais bon, je n'invente rien avec ce constat-là. Disons juste que j'avais envie d'en parler. Que la situation qui m'a amené cette réflexion m'a vraiment fâchée et fait rire à la fois. Disons juste que depuis que j'ai un blogue et que je suis lue par plusieurs personnes différentes de façon très régulière, je me rend compte que je ne contrôle que ce que je dis. Pas ce que les gens perçoivent. Imaginez en plus quand ces mêmes personnes me connaissent. Alors là, tout est prétexte à s'approprier quelque chose. Car oui, ça aussi, ça m'est arrivé à quelques reprises. Quoique... C'est la même chose en personne de toute façon. Combien de fois ai-je été mal interprétée... ! Décidément, on ne s'en sort pas de ça !

Me comprenez-vous ? :-P

10 commentaires:

Josie a dit…

Je te comprends tellement! En fait, de ce que je comprends, je suis d'accord avec toi :P

Yzabel a dit…

Être mal interprété, Je comprends tellement et c'est vrai que l'on ne contrôle que ce que l'on dit, pas ce que les autres interprète.

Anonyme a dit…

Moi je comprends. Ça m'arrive dans les deux sens. Et je l'ai vécu récemment aussi.

À moins que j'aie mal interprété ce que tu as écris... ;)

Anonyme a dit…

Je serais tenté de dire que rien ne vaut le verbal en personne, mais encore, j'ai tendance à ne pas me faire comprendre tout de même. C'est bien l'interprétation personnelle, mais parfois nous essayons trop de comprendre et nous fabriquons nos propres messages, ce qui est rarement bon.

Lucille Bisson a dit…

Pour ma part, je passe (presque) toujours par l'écrit pour me faire comprendre. Je me sens beaucoup plus à l'aise de "parler" par écrit... Ça me permet d'expliquer le fond de ma pensée et de traiter le sujet sous toutes ses coutures

Et pour moi, la façon dont les gens interprètent ce que j'écris, n'est pas vraiment mon problème. Une fois qu'ils ont mon exposé... ils n'ont qu'à demander des expications. Sinon, on s'en fout un peu. Y a toujours quelqu'un qui comprend rien à rien. Qu'on ait le mérite d'être clair ou non. Alors, pourquoi se casser le ciboulot !

Sébastien Haton a dit…

5 sur 5.
Un de mes amis me fait la gueule depuis quatre ans pour un courriel mal interprété.
Des tas de gens se déchirent sur Internet (forums, commentaires, etc.) pour des phrases mal interprétées.
Ton constat est très juste et tu n'y peux rien, il faut vivre et écrire en acceptant de ne pas être compris tel qu'on le voudrait. Cela fait partie du jeu de l'écrit pur.
C'est pour éviter cela que je fais en sorte de penser que tout le monde est beau, tout le monde est gentil et tout le monde aime tout le monde... sur le Net.

Viv a dit…

C'est souvent quand je tente de dire quelque chose de vive voix que je suis mal interprétée. Les mots sortent un peu croche, "ce n'est pas ça que je voulais dire". Par écrit, j'ai le temps de prendre mon temps, de bien peser mes mots, de donner les bonnes tournures.

Mais de savoir que des gens que je côtoie lisent mon blog fait pratiquer un peu d'auto-censure. Je retravaille certains textes pour pas que certains se sentent concernés ou croient que je parle d'eux ou d'une situation particulière. D'autres fois je ne dis rien. D'un coup que ça serait mal interprété... C'est le "danger" d'avoir une vie virtuelle j'imagine.

L'impulsive montréalaise a dit…

@Josie : Ahahaahahh ! Ben de ce que moi, je comprends de toi, on a l'air de se comprendre ! ;)
@Yzabel : Et tu sais quoi ? J'ai l'impression que parfois, on ne contrôle même pas ce que l'on dit. On en sort pas...
@redbee2 : Ça arrive à tout le monde. Tout le temps. Et euuhhh, non, je ne suis pas certaine que tu as tout compris ! Après tout, c'est dur interpréter les mots de quelqu'un. :-P
@conciliabule : Oh ! là, tu touches un point sérieux. Parfois, on veut trop interpréter et comprendre. Et alors, on invente, on se fait des chimères.
@Lucille : Je dirais que l'écrit a le mérite de nous laisser le temps de bien analyser ce qu'on dit, d'y réfléchir. Mais, effectivement, un moment donné, faut laisser aller. Quand on a fait l'effort de se faire comprendre et que l'autre ne veut rien savoir, on ne peut pas faire grand chose de plus.
@shaton : Ton ami semble un brin susceptible. Et sinon, je dirais que oui, c'est un contrat implicite de savoir qu'on ne sera pas toujours compris. C'est la vie. Faut faire de notre mieux. Voilà tout. Et essayer de ne pas se déchirer pour rien surtout.
@Viv : Oui, sauf que par écrit, ça reste. Ça peut être un danger ça aussi. Le mieux, c'est de toujours faire avec et selon son coeur. Quant à se censurer, on le fait tous. Plus ou moins. Partout dans nos vies. Ça s'appelle vivre en société. Tant que ça ne nous brime pas...

Phil a dit…

Quand j'ai un problème de malentendu au travail ou que mes mots ont été mal interprétés, je passe automatiquement un coup de fil. Ça permet de dissiper les doutes et de faire passer une certaine chaleur. Comme si il y avait une vraie personne au bout du fil :-)

L'impulsive montréalaise a dit…

@Phil : Oui, bon, ce n'était pas au travail. En ce sens que ce n'était pas un/e collègue. C'était professionnel, mais bon.... Tu comprends. Héhé ! Une vraie personne ? Moi, je suis juste un numéro voyons ! ;) Ahahahah ! Je rigole !