lundi 25 octobre 2010

Chassez ce non que je ne saurais lire

Pourquoi fonctionne-t-on trop souvent au négatif ? Au refus ? À l'empêchement d'agir ? On se met tellement de règles. J'en parlais d'ailleurs dans mon court billet hier sur ce slow en solitaire. On se met des freins, on s'arrête en plein vol, en pleine action. Parce que non. Parce qu'on se met toujours des nons. Ce que diraient les autres, ce qu'ils en penseraient, et si on rentrait dans un mur parce qu'on a mal parié...

Même pour nos objectifs, on fonctionne souvent par non. Non, je ne mangerai plus de ceci et de ceci pour maigrir (là, par contre, je ne parle vraiment pas de moi.... je suis anti-régimes), non on achètera pas ça pour améliorer ses finances... On ne fonctionne pas par agissements. On fonctionne par refus. On n'agit pas. On mets des freins et des portes.

On se bloque partout. Tout le temps. L'autre jour, j'écrivais à un ami et je lui disais que je serais incapable (en fait j'ai écrit i-n-c-a-p-a-b-l-e) de faire une chose (vous me permettrez de ne pas dire laquelle). Ce n'est pas la capacité que je n'ai pas. C'est un refus que je m'impose. Parce que j'ai peur, parce que je suis habituée à une façon de fonctionner inverse. Mais surtout la peur. Une vraie trouillarde. Sauf que peu importe les raisons, elles sont là. Et c'est encore des nons. Toujours et constamment.

Et après, on se demande, pourquoi on éclate ? Pourquoi on tombe en dépression ? Pourquoi on est en détresse ? Pourquoi certains se suicident ? Pourquoi on a l'impression d'étouffer dans nos vies ? Pourquoi on se sent pris à a gorge ? Pourquoi on a l'impression que nos vies sont si banales ? Pourquoi on est en colère ?

Si on arrêtait de se nuire, de se ralentir, et qu'on se laissait être, vraiment. Peut-être qu'il y en aurait moins de problèmes...

12 commentaires:

Anonyme a dit…

Juste une petite note sur les régimes/diètes: la seule fois que ça marché pour moi, et que j'ai perdu 50 lbs., c'est quand j'ai décidé de "bien manger", et non de faire un régime... Je crois que c'est comme de la programmation neuro-linguistique.

Caro a dit…

J'ai beacoup de misère avec la reprogramtion de mon cerveau.

Anonyme a dit…

Ce doit être un réflexe de protection tout comme j'ai le réflexe de me taire sur ma condition. À moins que ce n'est que la part de se faire juger et/ou rejeter...

L'impulsive montréalaise a dit…

@Desi Gori : Ben voilà, tu as fait une action plutôt que de t'en refuser une autre. Positif. :)
@Caro : C'est un travail de longue haleine. Mais on y arrive. Si je regarde ma vie, celle que j'étais avant, celle que je suis maintenant... J'ai beaucoup changé. Et tellement en mieux. Bon, y'a rien de parfait. Mais franchement, je suis de mieux en mieux et c'est ça qui compte.
@conciliabule : Oh ! il peut y avoir plein de réflexes qui sous-tendent tout ça... Des raisons de se fermer, de s'arrêter, il y en a plein. C'est dommage. Mais parfois nécessaire je suppose. Parce que tout le monde n'est pas prêt à tout accepter chez l'autre... Ça s'appelle vivre en société. N'empêche, on aura intérêt à se concentrer sur le positif.

Anonyme a dit…

Bien d'accord avec toi.

Evyzamora a dit…

Je seconde.........

L'impulsive montréalaise a dit…

@conciliabule et Evyzamora : Je sais, je sais... Je suis une grande sage. :)

Marie-Eve Desjardins a dit…

Ouin... c'est vrai que l'on se bloque souvent par peur, parce que l'échec pourrait se produire. Le plus triste la-dedans c'est qu'en agissant de cette manière, on se bloque au succès parce qu'il faut agir pour ça.

L'impulsive montréalaise a dit…

@Marie : Et voilà. Tu as tout compris. Se bloquer au succès. Quelle tristesse ! Mais on l'a tous fait. Sans exception. Et c'est si facile d'y revenir...

Edgar Jean a dit…

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Et après, on se demande, pourquoi on éclate ? Pourquoi on tombe en dépression ? Pourquoi on est en détresse ? Pourquoi certains se suicident ? Pourquoi on a l'impression d'étouffer dans nos vies ? Pourquoi on se sent pris à a gorge ? Pourquoi on a l'impression que nos vies sont si banales ? Pourquoi on est en colère ?
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C'est comme ça que je me sens en ce moment. J'ai pas eu le temps ni l'inspiration pour écrire de quoi mais le temps est venu. Non, non, j'ai pas abandonné mon blog. C'est juste en suspens

Sébastien Haton a dit…

Ce que tu dis est très révélateur du vrai problème : notre pire ennemi, c'est nous-même, alors que nous devrions être notre propre meilleur ami...
Alors quand on pose les bonnes questions, on n'est pas loin des bonnes réponses.

L'impulsive montréalaise a dit…

@Edgar : Oh ! mon cher, j'espère que tu iras bien rapidement. Je sais bien que parfois la vie, elle n'est pas à la hauteur de nos espoirs... Ça permet de réfléchir. D'ajuster des choses. De faire certains choix. Je ne pensais pas tu avais abandonné le blogue. Mais j'avais remarqué le silence... À bientôt.
@shaton : Alors que nous devrions être notre propre meilleur ami, oui. C'est là toute l'ironie de la chose. S'aider soi-même plutôt que de se nuire.