J'ai des mots dans ma tête comme une litanie. Une litanie à volume maximum. En stéréo. Qui résonne dans mon crâne.
Même avec la musique sur les oreilles et le son bien fort. Même avec le bruit du métro. Ça fracasse. Ça lancine. Ça danse. Ça nargue. Des obsessions d'intense impatience. Des répétitions d'envie, de manque, de besoin. À l'infini. Des petits soldats armés jusqu'aux dents qui me visent à bout portant. Penser, c'est parfois bien lourd. C'est glauque et puissant. C'est de l'interminable jusqu'au bout de soi.
Il m'arrive de détester mes obsessions.
Il m'arrive de leur céder aussi...
Un saut en bungee sans bungee. Un pitchage dans le vide, la tête première.
Je suis euphorique, je suis vivante, je suis impatiente. Et je vis. Les veines qui bouillonnent, les os qui brûlent, ma tête comme un volcan. Cette obligation de lancer mes idées partout. Comme des fleurs en enfer. Comme des flammes au paradis. Se sentir vivante tient parfois à bien peu de chose. Un fil qui se romp, un éclat de soleil, une odeur sulfureuse qui nous remue les entrailles. Vivre en version autoroute.
Mes obsessions, mes mots à la pelletée, je les aime d'amour/haine. Je les aime d'amour passion. Frénétiquement.
lundi 5 avril 2010
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7 commentaires:
Je déteste mes obsessions tous les jours, parce que je sais pertinemment qu'aucune ne m'amènera le bonheur...
@Sednah : Je ne saurais dire. Au bout du compte, peut-être que c'est vrai. Mais souvent, quand je suis plongée au coeur d'une obsession, c'est délicieux, parfait, enivrant et j'adore m'y vautrer. Qu'importe alors qu'après, ça se termine moins bien ! Parfois, ça le vaut.
Vu comme ça...une obsession peut être une bonne chose!
Héhéhé ! J'ai de plus en plus l'impression que je deviens une vieille sage... ou à tout le moins que je suis un peu plus optimisite et "lunettes roses" que je ne l'ai jamais été.
HAHAH! C't'une bonne chose ça! :)
le printemps te réussit plutôt bien :)
@lorent : Ahahahaahha ! Je sais.... !
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