Le désir est une lente agonie. Il fait mal, triture l'esprit et le corps. Surchauffe les sens. Enlace la gorge.
Vouloir un baiser et l'espérer.
Souhaiter une chaleur et l'attendre.
Le souffle qui se coupe. Le sexe qui se remue.
Le souffle qui se découpe. Le temps de prendre une respiration lente et profonde.
Un soupir qui meurt dans son bas-ventre. Qui afflue et reflue au rythme de nos pensées fiévreuses.
Le regard graphique. L'imagination qui montre ses hanches sur les miennes, son sexe dans le miens, sa bouche comme un masque à oxygène qui sauve la vie.
Le désir tue. Il pertube. Fait perdre l'esprit, la tête, la raison.
J'aime le désir. J'aime surtout l'assouvir. Le célébrer. Le faire mourir plusieurs fois. Le réanimer plus souvent encore.
Des lèvres qu'on imagine.
Une peau à fleur de peau. Des frissons. Du délice.
De l'amour qui pénètre doucement.
Un soupçon d'insensé.
Un fureur qui brûle tout. Qui nous laisse des petites cendres pour toute survie.
Des bras doux. Mais affirmés, décidés.
Je n'ai plus de souffle. Je n'ai plus de souffle... Je n'ai juste plus de souffle quand je ferme lex yeux et que je désire...
Ô oui, j'aime le désir. Mais j'aime surtout l'assouvir...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Euh, ça va être l'heure de prendre une douche glacée pour moi là ;)
@lorent : Bonne douche ! ;)
Enregistrer un commentaire