Je te promets que je serais gentille. Un vrai petit bout de mashmallow. Ça goûterait doux dans ta bouche et dans ton coeur. Une petite dévouée, une accro. Qui fondrait sur ta langue avec un léger goût de fumée.
Je te promets qu'on sauterait à pieds joints dans les flaques d'eau, qu'on rirait des airs gris, qu'on critiquerait les longues files de moutons le matin dans le métro. On serait des enfants. Toi avec des culottes courtes et moi avec une petite jupe qui ferait des bruits de froufrous.
Je te promets de l'amour quantité industrielle. Plus qu'il ne faudrait peut-être en donner, sauf à soi-même. De l'amour par containers. De l'amour comme un gros soleil pendant un 6 mois de nuit. De l'amour gros comme le monde, gros comme l'univers, gros comme l'univers plus 1.
Je te promets des mots cashmires, des caresses soyeuses, des regards velours. Je sais aimer. Je sais aimer vraiment. Comme dans les contes de fée, comme dans 1h30 d'un film qui finit bien. Comme une petite princesse des mille nuits. Pas mille et une. Non juste mille avec l'espoir que les zéros se multiplient encore après le 1.
Je te promets de te murmurer les phrases que tu veux entendre. De les créer si celles qui existent ne suffisent pas. Je te promets de te rassasier, de t'enlever la soif, d'être celle que tu attendais. D'être toujours une musique dans tes oreilles. Une musique qui te donnerait le goût de danser.
Je te promets mon coeur. On pourrait le mettre dans un bocal et le soir, le regarder battre pour toi quand on aurait besoin d'un peu de repos. Des battements constants, un petit coeur rouge sang, plein d'amour. Ça nous ferait comme un feu de camp, ça nous éclairerait pendant les heures sombres de la nuit.
Je te promets d'être une petite chatte. De ronronner quand tu me flatteras, de me frôler contre tes jambes le matin, de vouloir me blottir contre toi sur le sofa le soir juste parce que ça serait tellement le fun de se blottir contre toi sur un sofa le soir. Pis quand tu irais moins bien, j'essaierais de te donner des bisous, je te jetterais des petits regards inquiets et je serais colleuse, colleuse.
Toi ?
Toi, tu aurais juste à me faire un peu de bien. J'ai envie que tu me fasses du bien. Du bien à l'infini. Et je te promets d'essayer de ne pas y voir trop de mal...
jeudi 8 avril 2010
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6 commentaires:
Si j'étais un mec, tu me donnerais le goût de te connaître! Mais n'étant qu'une fille, je vais me contenter de souligner, encore une fois(!), la qualité de ton texte! Du bonbon! Une lancée je te dis! ;-)
Wow ! Poignant...
Y'a certains mecs qui ne retiendraient de ton texte que certains passages, comme "mashmallow", "langue", "caresses", "petite chatte", "jambes", etc. ;-)
Moi comme d'autres je retiens plutôt la beauté de ton texte! Bon alors l'Impulsive et Camille au Salon du livre l'an prochain?
@Camille : Oui, juste une fille... Pffff ! Pas de pénis... :-P Ahahahahaha ! J'espère bien qu'un certain mec voudra me connaître... Merci, merci, c'est vrai que j'ai l'air sur une lancée ! Et que je publie sans arrêt ici.
@Green Head : Gentil. :)Merci.
@BL : Ahahahhaahah ! C'est vrai que résumer comme ça.... On voit ce que les gars portent comme regard sur un texte sur l'amour !
La beauté de mon texte... C'est gentil ça.
Pour le salon du livre, je me le souhaite !!! Grandement. Faudrait que je bûche un peu plus sur le re-travail de mon roman !
et sinon, tu fais bien la cuisine ? ;)
@lorent : Ah ! non, on ne peut pas rire de tout mon cher. Ce texte-là, j'y tiens !! Mais si je dois répondre, je te dirais que je suis pas pire en cuisine... mais surtout très chanceuse : j'ai un karma d'hommes qui aiment faire la cuisine dans ma vie ! Héhé !;)
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