Puisque je viens de me réveiller en sursaut et fort mal, je suis encore une fois sur l'ordi vers les 4h-5h du matin. Soupir...
Voici un petit texte pour les insomniaques si vous voulez vous mettre quelque chose sous la dent. Et pour ceux qui dormez... profitez en bien ! Je vais essayer de refaire comme vous d'ici quelques minutes.
Donc que voulais-je vous dire en ce milieu de nuit ?
Ah ! oui, que je déteste les aurevoirs.
Je déteste une porte qui se ferme, un main qui fait signe de quitter, un bye prononcé nonchalamment. Je déteste tout ça. Surtout si je suis avec une personne depuis un bon moment, que j'ai passé la journée avec lui ou elle par exemple.
J'ai ce pincement au coeur. Une toute petite douleur. Rien de grave. Mais ça pince, ça triture, ça agace. J'ai comme cette impression d'un vide qui remplit mon coeur. Un vide léger, mais bien vivant.
Je ne sais pas d'où me vient cette peur... Peut-être cette peur que j'ai eu trop longtemps de ne pas être aimée. Et dire aurevoir, c'est ne jamais savoir si l'autre va revenir. S'il va être encore là pour nous éventuellement. C'est la fin d'un moment agréable parfois aussi. Et ça nous renvoie à notre vie en général qui ne l'est peut-être pas autant à ce moment-là. Ça nous fout notre vie en pleine gueule.
J'aime souvent être seule, mais je le répète : je déteste les aurevoirs. Contradictoire.
Je ne sais pas pourquoi c'est comme ça... Je sais juste que ça l'est.
Bon, aurevoir... (:-o)
samedi 24 avril 2010
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13 commentaires:
Très fine analyse de la peur de l'aurevoir...
Je crois qu'on aimerait presque tous vivre à la fois seul et entouré, enfin... au moins avoir le choix à chaque seconde. Mais ça s'appelle le monde idéal ; et comme toutes les choses idéales, nous ne supporterions pas que cela se produise.
bonjour :)
Tu aimes peut-être être solitaire à cause que tu déteste les aurevoirs ?
@shaton : C'est vrai que nous aimerions pouvoir choisir en tout temps. Dans un monde idéal. Je ne pensais pas avoir aussi bien défini l'aurevoir, mais je crois que tu as raison...
@lorent : Salut !
@Green head : Je ne crois pas. Mais c'est une piste à explorer.
"Et dire aurevoir, c'est ne jamais savoir si l'autre va revenir."
C'est tellement vrai. Et ça résume parfaitement pourquoi moi aussi je déteste les aurevoirs. Parce que ça laisse place à une grande incertitude, de ne pas savoir si c'est seulement partie remise ou bien un vrai adieu... Ce qui me laisse, dans mon cas, un grand vide à l'intérieur quand la personne compte beaucoup pour moi et que je veux la revoir. J'ai appris à apprivoiser la solitude et la peur d'être seule, mais parfois elle revient me hanter... surtout quand je dis au revoir.
En passant, merci pour tes textes qui font du bien, qui viennent souvent toucher des cordes sensibles et qui résonnent en moi. :)
Je déteste ça aussi.. particulièrement quand c'est dans un contexte où tu sais qu'il y a de bonnes chances que tu ne revois pas l'autre. Ça me déchire à chaque fois. Il y a aussi les au revoirs que tu voudrais définitifs, mais qui te poppent constamment dans la face.
Je pense avoir le même genre de problème. Je ne déteste pas les au revoir en tant que tel. C'est plus les fins qui me dérangent. Je n'aime pas quand les choses se terminent. Probablement pour les même raisons que toi. Comme si mon bonheur actuel risquait de ne plus se reproduire.
@Viv : C'est vrai que ça peut laisser un vide. Et nous n'aimons pas les vides...
C'est moi qui te remercie pour le compliment. J'aime savoir que je touche les gens aux bonnes places.
@Camille : C'est vrai que parfois, les aurevoirs restent en suspens trop longtemps parce qu'on ne veut pas les faire !
@redbee2 : Mais le bonheur peut se reproduire. Pourvu qu'on s'y mette si je puis dire. Par contre, le savoir n'empêche pas plus de ne pas avoir peur des fins...
Je ne les déteste plus...parce que j'en vis trop...j'me suis habituée et je m'insensibilise avec le temps.
J'Aime mieux les vivre seule...
@Sednah : C'est triste que de s'insensibiliser... La vie, c'est juste ça au final : plein de sensations.
Quand la première leçon que t'as appris dans la vie, dire au revoir...après 28 ans, tu es insensibilisée...
@Sednah : Ce n'était surtout pas un reproche. Juste de la tristesse pour toi....
Je sais :) C'est pas grave...j'ai eu 28 ans pour m'habituer!
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