mercredi 28 avril 2010

État de manque

Il y a en moi un manque. Un gros manque. Immense. Un trou géant dans le fond de mon estomac. Un grand vide qui me fait pleurnicher le coeur. Ça prend beaucoup de place.

Un vide qui prend de la place...

Parfois, je pense à tous ces pleins qui m'ont laissé ce vide. Je les revois un à un. Que des bourrasques de vent. Des espoirs de filles béante. J'ai le ventre qui saigne. De grandes coulées de sang qui sortent de moi tout doucement. Irrémédiablement.

Plus souvent encore, je repense à mes espérances prochaines. Je vois le mot danger qui se présente dans plusieurs de mes horizons. Ce sont les routes que j'ai envie de prendre. Foncer tête baissée. Mon vide s'en lamente de peur. D'attente aussi. Car il devine qu'il n'y a qu'à l'essai qu'on peut enfin trouver. Le proverbe le dit après tout. Dans la vie, il faut savoir risquer...

Voilà où j'en suis. Entre un plus grand vide ou un vide éternel, je choisis le premier. Car ce n'est pas l'immensité d'un vide, d'un manque, qui tue. C'est plutôt son caractère sans appel.

C'est pourquoi je choisis la route dangereuse. Parce que, peut-être, au bout, tu soigneras mon manque. Que tu le soigneras au lieu de l'agrandir encore. Sinon ? Tout simplement, je ramasserai mes miettes comme toujours et je repartirai pour la prochaine route...

9 commentaires:

Miss Candy a dit…

Il vaut mieux tenter sa chance et se planter que de regarder en arrière et de se demander Et si. Et oui, il faut parfois (souvent) ramasser les morceaux et les recoller tant bien que mal, mais vraiment, est-ce qu'on pourrait apprécier les petits moments heureux si on ne les avaient pas déjà perdus?

C'est toujours les routes dangereuses qui sont les plus intéressante :)

Anonyme a dit…

Take a chance!!

Evyzamora a dit…

Bonne route!

Anonyme a dit…

On oublie le mal. On oublie jamais les bonheurs. Saute !!

lorent a dit…

Si tu cherches un escarpin
avant de trouver le divin
faudra en essayer en masse
et t'auras des crevasses.
Avec des charentaises
tu seras toujours à l'aise !

(oui, ça mérite trois coups de pelle, au moins ! ;)

Le vent a dit…

Si jamais ta route croisait la mienne, c'est avec grand plaisir que je partagerai mon sandwich avec toi !

Viv a dit…

À chaque fois qu'on subit une blessure et que le vide revient, on se dit qu'on ne s'y fera plus jamais prendre... Mais on n'y retourne toujours, parce que, comme ça a été dit dans les commentaires, il faut bien prendre une chance. Sinon on risque de passer à côté de beaux moments et de petits bonheurs. Faut se dire qu'au moins, on aura vécu un peu au lieu de rester en recul par peur de vivre... Moi aussi j'ai souvent peur... Lançons-nous dans le vide je dis!

L'impulsive montréalaise a dit…

@Miss Candy : Exactement ce que je dis. Vaut mieux se planter que de ne rien faire. Mais bon, parfois, ce n'est pas toujours facile... Mais je me soigne en criss.... et je suis impulsive !
@Camille : Ça ferait un bon titre de chanson.
@Evyzamora : Merci ! :)
@redbee2 : Je ne sais pas si on oublie le mal. Mais on l'enfonce ben loin dans son esprit. Et ça nous permet de recommencer... en espérant que ça marche !
@lorent : T'en as une, une pelle ? ;) Mais oui, faut essayer pour trouver.
@Jacou : Je ne crois pas que ce sera le cas. Mais merci de l'encouragement.
@Viv : Oui, lançons-nous dans le vide !! :) Pourvu que l'atterissage soit moelleux. Héhé ! Et oui, on ne le saura jamais si on ne saute pas.

L'impulsive montréalaise a dit…

By the way, vous êtes tellement tous fins de prendre quelques secondes juste pour m'encourager ! :)