dimanche 30 mai 2010

Pot-pourri d'hormones

Je ne me plains habituellement pas de mes hormones. Parce qu'en général, mes émotivités n'ont pas besoin d'elles pour se manifester. Je fais ça à l'année longue, au besoin.

Mais là, j'ai les hormones désagréables. Je sais que c'est ça. J'ai l'émotivité d'une dingue. J'ai 100 choses à la fois qui me passent par la tête.

J'ai envie de fuir. Je ne veux voir personne. Je ne veux pas de mauvaise attention. Et en même temps, je m'ennuis de présence humaine. J'ai vu des amis en fin de semaine. J'en verrais bien d'autres. Mais pas vraiment en fait. Je l'ignore. Je fuis et pas à la fois. Je veux me faire rejeter et aimer en même temps.

J'arrête pas de penser à lui. Ça plane en moi. Sur moi. Partout autour de moi. Un fantôme lourd. Je pourrais écrire plein de textes comme ça. Des textes crève-coeur qui ne veulent rien dire et tout dire à la fois. Des textes qui savent toucher. Le coeur des autres. Mais surtout le miens. Un texte que j'ai écris en quelques minutes hier. Sans besoin d'y penser. Des mots inscrits tels des empreintes dans mon cerveau. Des mots qui ne peuvent être qu'à moi. Des mots qui m'obsèdent. Je me demande ce qu'il dirait. Il vaut mieux que je ne le sache pas.

Je me sens fatiguée aussi. Un peu lourde. Je suis allée marcher cet après-midi. Musique sur les oreilles, lunette de soleil protectrices. M'isoler du monde en côtoyant des vies autour de moi. Bien entendu, je me suis fait vaguement draguer. Un sourire qui disait long et quelques mots qui ne disaient rien. Je dis bien entendu parce que je l'ai souvent dit : il suffit que je sois plus éteinte, un peu triste ou plus ou moins à mon meilleur pour qu'on me remarque. Plus que quand je suis en forme il me semble. Mais ce qui me semble est-il conforme à la réalité ?

C'est un pot-pourri que j'écris. Mille choses à l'endroit et à l'envers qui vont de tous les côtés. Et encore, ce n'est qu'un fraction de ce que j'ai en tête. De ce que mes hormones provoquent comme pensées et émotions et sensations en moi. Un pot-pourri de paumée.

Mes hormones voudraient se coller sur quelqu'un de rassurant qui sent bon et qui a des bras affectueux.

5 commentaires:

ramblings a dit…

J'aurais pu écrire tout ça. Pas aussi joliment, mais, sensiblement la même chose.

J'pense que quand on est down on a probablement l'air moins forte, plus vulnérable, donc... inévitablement on est moins difficile d'approche.

J'te rends ton calin.

Gros.

L'Accro des listes a dit…

Gros calin ... Je suis peut-etre pas rassurante mais jpense que je sens bon ...

Anonyme a dit…

Ouste les hormones!!! Pour ce qui est de se faire plus aborder quand on est plus down, ça ne m'arrive jamais. Je pogne plus quand je suis pleinement satisfaite de ma vie et de moi-même. Peut être aussi que tu cherches plus le regard des hommes quand tu files moins bien et que lorsque tout va comme sur des roulettes tu n'y portes tout simplement pas attention.

Miss Candy a dit…

Oh... C'est moche, de se sentir comme ça. Je sais très bien ce que ça fait, comme sensation. C'est pas grand chose pour te réconforter, mais ça fini toujours par passer. Je te fais un gros câlin!

L'impulsive montréalaise a dit…

@ramblings : Parfois, je le dis. Ça fait du bien quand on me dit que je rejoins l'autre dans mes écrits. Ça fait deux personnes à se sentir moins seule.
Merci pour le compliment.
Oui, possible que la vulnérabilité soit plus facile d'approche. Pourtant, je ne me sens pas si facile d'habitude non plus.
@L'Accro : Aahahahahahah ! Ton commentaire m'a beaucoup fait rire. Et ça, ça fait toujours du bien. Merci pour le câlin.
@Camille : Euhhh ! Je ne sais trop comment chasser les hormones. Mais j'essaie. Héhé !
Et non, sérieux, je ne recherche pas plus. Je crois que l'hypothèse de ramblings se vaut. Mais bon, peut-être aussi que j'ai les yeux qui s'ouvrent plus vu que je suis dans un mood plus introspectif.
@Miss Candy : Oui, je sais, tout passe... Merci du câlin.