Ils me font rire moi ceux qui disent choisir de ne plus être en amour. Comme si c'était un choix... L'amour, ça déboule à toute vitesse, ça vous rentre en plein ventre et ça vous fout à terre ou ça vous amène au paradis selon la réaction de l'autre. On ne le choisit pas. On l'endure ou on le savoure. C'est selon.
Par contre, il y a une chose qu'on peut toujours choisir. NOS ACTIONS. Alors quand l'amour cogne et déboule, on a toujours le choix. Se fermer comme une huître, s'exiler en Bosnie, s'arranger pour ne plus jamais croiser l'autre. Ou tout déballer à la personne concernée, choisir de prendre le risque et attendre en tremblant la réaction, sa réaction.
Ceux qui veulent éviter l'amour choisiront peut-être la fermeture ou l'exil... Mais le fait est que peu importe pour où on quitte, notre coeur reste avec nous. Il continue de battre dans notre même poitrine. Maladroitement peut-être, un battement sur deux parfois, mais il reste là. Bien ancré, bien épris.
Ils me font rire moi ceux qui disent choisir de ne plus être en amour... Faites ce que vous voulez, mais votre coeur vous rattrapera toujours.
mercredi 5 mai 2010
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15 commentaires:
J'ai aimé ton billet, surtout le dernier paragraphe...
Je n'ai jamais voulue arrêter d'aimer. Alors je ne comprends pas pourquoi on voudrait faire ça.
Ah oui, et moi aussi j'ai aimé le dernier paragraphe.
Oui, t'as tout à fait raison, tu ne peux l'empêcher de battre et tu n'as pas le contrôle du moment où il décidera de le faire et pour qui!
C'est se faire croire à soi-même d'avoir le contrôle sur tout..........
Mais si on peut choisir. Il y a la fuite et l'esquive pour ne pas se donner ni le temps ni l'opportunité d'être en amour... C'est parfois la seule option de survie qui reste.
@Jane : Merci Jane. Il est vrai que le dernier paragraphe est assez senti...
@redbee2 : Y'en a des bizarres qui le souhaitent. Parce que ça fait parfois trop mal. Parfois, même souvent... Mais bon, faut choisir un moindre mal dans la vie. Souffrir ou être toujours seule.
@Evyzamora : Peut-être que le jour où on arrêtera de vouloir tout contrôler, ça ira mieux et ça coulera joliement la vie...
@Armande Simplette : Ben difficile, de ne VRAIMENT pas se donner le temps. Et puis aussitôt qu'on vit en société, on rencontre des gens, et donc on risque de s'attacher. Mais je comprends bien en un sens ce que tu veux dire.
Soufrir!
Je suis plus ou moins d'accord...
Tsé, ça se peut un coeur mort.
J'apprécie ton texte mais je trouve qu'il se contredit lui-même, surtout au premier paragraphe.
Ceci dit, je pense sincèrement que ceux qui arrivent à choisir de ne plus aimer n'aimaient pas vraiment...
Je sais pas comment exprimer mon commentaire...mais je vais quand même te dire que j'aime ce billet! :D
@ Shaton
Rien n'est plus faux que votre commentaire. La plupart de ceux qui choisissent de ne pas aimer sont des personnes trahies, déçues, désillusionnées et blessées en amour mais qui ne veulent plus prendre le risque de souffrir encore. Choisir de ne plus aimer c'est tenter de se mettre à l'abri du péril.
Et puis, quand arrive un certain âge, vous oubliez le fait que c'est l'amour qui, lui, ne vous choisit pas facilement. Choisir de ne plus aimer, c'est aussi tenter de se mettre à l'abri des emballements stériles et du possible rejet.
Ceux qui choisissent de ne plus aimer, sont pour la majorité des gens qui ont aimé suffisamment les autres pour ne pas s'aimer eux-mêmes. Un jour ils choisissent d'inverser la donne, ils décident de s'aimer eux-mêmes (et ça demande du boulot!!!) enfin. Hé non, ce n'est pas de l'égoïsme, c'est de la survie.
Et pour finir, vous semblez oublier que ceux qui ont choisi de ne plus aimer, prennent, par voie de conséquence, le risque calculé de ne plus être "aimable" non plus.
En résumé, on ne choisit pas de ne plus aimer parce qu'on n'a pas la capacité de le faire mais parce qu'un(e) gros(se) con(ne) a piétiné à mort et sans vergogne avec ses gros sabots merdeux ce qui nous servait de coeur. On choisit de ne plus aimer parce qu'on a mal et qu'on a peur.
@redbee2 : Bon choix ! En espérant toujours que la souffrance soit raisonnable...
@LeDZ : Si ton coeur est mort, c'est que tu es mort aussi. Sinon, fout-lui un shoot d'adrénaline direct au coeur et ranime-le. Ce serait trop triste de le laisser pourrir.
@shaton : Je ne sais trop si je me contredis... Et effectivement, il est possible que de réussir à arrêter d'aimer facilement soit signe que l'amour n'était pas si fort.
@Sednah : Merci ma chère ! Et si tu trouves comment t'exprimer, reviens !
@Armande : Il est vrai qu'on a beaucoup trop peur de l'amour. Souvent à cause d'un passé douloureux. Mais il faut apprendre à se lancer de nouveau dans le vide. En espérant atterrir en douceur.
Armande : ah pardon, je suis d'accord avec vous mais vous m'avez mal compris (et je me suis mal exprimé, sans doute ;-)). Mon commentaire n'était en rien général.
Je voulais dire que choisir de ne plus aimer une personne signifie qu'on n'aimait pas vraiment cette personne. En revanche, choisir de ne plus tomber amoureux de quiconque est une autre question que je refuse de trancher. Même quand on a été piétiné par un(e) gros(se) con(ne), rien n'est définitivement fermé. Nous avons presque tous été piétinés par un(e) gros(se) con(ne) au moins une fois dans notre vie. On s'en remet parfois, parfois non.
L'impulsive : et du coup je suis d'accord ;-))
J'avoue que j'avais lu le texte avec un autre œil que le bon... Je croyais que toi (comme Armande) parlais de cas particuliers... Toutes mes confuses...
@shaton : Aucun problème mon cher. Ici, tout le monde vient chercher ce qu'il veut dans mes textes. Et il suffit de s'expliquer si certains doutes subsistent. L'échange, poli cela va sans dire, est toujours enrichissant. Et je vois un blogue comme un lieu d'échange. :)
Échanger poliment est ma vocation première sur cette terre. Aussi je suis ravi de ta réponse :-))
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